lawyvia ≡ hold your breath and count to ten.

Voilà maintenant trois jours que vous étiez au Chili et jamais tu n'aurais cru apprécier autant cet endroit. Quand on pense au spring break, on pense souvent au Sud, à une destination tropicale et peut-être un peu plus touristique, mais là... Le Chili quoi ! C'était du jamais vu et tu étais bien loin d'être mécontente ! Aujourd'hui, c'était journée libre et tu avais décidée, avec une bande d'amis - tout genre confondu - de te rendre à la plage. Il faisait beau et chaud, le paysage était à couper le souffle. La plage était déjà bondé, même s'il n'était qu'environ une heure et quart de l'après-midi. Beaucoup d'étudiants avaient eut la même idée que vous, il faut croire. Après avoir marché dans le sable chaud quelques minutes, vous décidiez d'enfin vous poser, plaçant au sol vos serviettes, votre petite glacière remplis de bonne chose et un parasol géant qu'un de tes amis avait dégoté on ne sait où. Après avoir fait bronzette quelques minutes - pour ne pas dire quelques heures - c'est d'un commun accord que vous vous décidiez à jouer une partie de volley-ball improvisé. Tu hurlais de plaisir, manquant toutefois la majorité de tes services. Un ami vint même jusqu'à toi pour t'aider, te coacher. Il devait en avoir assez que tu fasses perdre ton équipe. Bref, c'était marrant comme après-midi. Ça faisait changement des visites culturelles ! ~

FAIT AVEC AMOUR PAR WILD HEART.

Me voilà au Chili depuis quelques jours déjà. C’était mon premier Spring Break en tant qu’étudiant d’Harvard et je ne savais absolument pas à quoi m’attendre. Pour l’instant, je n’étais pas déçu en tout cas. Tout d’abord, il fallait dire que le pays était tout simplement merveilleux. J’avais peut-être visité déjà beaucoup de pays avec ma carrière précédente dans le mannequinat, mais rien qui ne ressemblait au Chili. C’était bien de découvrir quelque chose de nouveau. Puis l’ambiance était tout aussi génial, les étudiants n’étaient pas ici pour se relaxer, oh non. Bien qu’aujourd’hui était un jour libre, sans activité précise de prévu, je n’allais certainement pas m’ennuyer et rester sur le terrain de l’hôtel. On avait décidé d’aller à la plage avec quelques garçons que j’avais rencontré grâce à la confrérie. Ça faisait quelques mois que j’étais arrivé et je commençais à connaitre quelques personnes tout de même, mais il faut dire que je ne suis pas très gêné, peu importe, je vais facilement vers les gens. Donc, on était à la plage et plusieurs options s’offraient à nous. Quelques sports autant sur le sable que dans l’eau pouvaient être pratiqués, en plus de simplement nager ou se faire bronzer. Accompagné de cela, on avait bien sûr quelques bières. J’étais allongé, discutant paisiblement quand j’ai vu Olyvia plus loin. Ce n’était pas la première fois que je la croisais ainsi, mais je n’avais pas pensé qu’elle pouvait elle aussi venir au Spring Break… Elle jouait au Volley Ball et je remarquai plusieurs garçons proches d’elle. Je savais qu’elle n’avait pas de copain, oui j’avais tout de même réussi à me renseigner et j’espérais qu’elle ne s’en fasse pas un ici. Je fronce les sourcils quand l’un d’eux s’approchant d’elle pour lui montrer une technique. Trop proche. Je serre les poings et finis par me lever. Je n’ai jamais vu de garçons aussi proche d’elle et je ne le désire pas. Je suis certain qu’il fait exprès, qu’il profite de la situation. Je finis par marcher rapidement vers eux. Mes amis se demandent sûrement ce que je fais et je sais déjà que je vais le regretter, mais je ne le supporte pas. Je viens directement pousser le garçon. « Ça va mec, tu n’as pas besoin d’être aussi proche d’elle pour lui montrer comment faire! »

Tu n'as jamais été une grande sportive et tu n'as jamais eu d'intérêt à le devenir non plus. C'est beaucoup trop compétitif à ton goût et tu avais bien eu ta dose en étant mannequin à temps plein pendant cinq ans. La vie était trop courte pour être prise au sérieux, vraiment. Toutefois, même en jouant pour le plaisir de se détendre, il y avait toujours une personne qui y mettait trop de coeur, qui prenait trop la chose personnelle. Ce n'était qu'un jeu, après tout... Ton ami s'avança vers toi et essaya de te donner la meilleure technique qui soit. Tu riais, essayant de l'imiter... Tout ce passait pour le mieux, tu ne voyais rien de mal là-dedans... On ne pouvait pas en dire autant du mec qui se pointa trop rapidement, se mettant tout de suite à hurler sur ton ami. « Ça va mec, tu n’as pas besoin d’être aussi proche d’elle pour lui montrer comment faire! » Tu fronçais les sourcils, posant tes mains sur tes hanches avant de hurler un « Hey ! Ça va pas ? » Ton ami ne se défendit même pas, jugeant que ça n'en valait pas la peine. Il te lança un regard vif et s'éloigna rapidement. Tu fis enfin face à l'homme qui s'était mis entre vous. « Ça va pas ? C'est quoi ton problème ? » Et au même moment, ton regard croisa enfin le sien et tu le reconnus aussitôt. Ça te fit comme un choc électrique qui parcouru à une allure folle le long de ta colonne vertébrale. Tu ouvris la bouche pour prononcer quelque chose, mais rien ne sorti. Tu te contentas de secouer la tête de gauche à droite, ne sachant vraiment pas sur quel pied danser. Lawrence. Il était là, en chair et en os. Tu l'avais tellement aimé... Tu l'aimais tellement... Et pourtant, tu ignorais si tu devais être heureuse ou non de le revoir. « Lawrence ? Mais qu'est-ce que tu... » soufflas-tu, manquant de voix pour terminer ta phrase. C'était trop en si peu de temps... Andrew, Walter et maintenant Lawrence ? ~

FAIT AVEC AMOUR PAR WILD HEART.

Qu’est-ce que je venais de faire bordel?? Ça faisait des mois que je faisais exprès de l’éviter ou la regardais de loin. Cela n’était pas pour rien tout de même, c’était voulu. J’avais peur de cette rencontre, ou de cette confrontation plutôt. Je n’avais aucune idée de quoi lui dire. Je ne savais pas non plus si elle était la même. Je me doutais tout de même qu’elle m’avait oublié. Il y a un moment qu’on avait perdu contact et cela ne semblait pas la déranger. Je trouvais tellement cela dommage de l’avoir perdu ainsi. Je l’avais encouragé dans ce départ, mais j’avais osé espérer qu’on continuerait à se parler au moins, bien qu’on ne pourrait plus être aussi proche qu’avec. Cela aurait été égoïsme à la base de la garder à mes côtés, mais aujourd’hui, certes j’avais envie de la retrouver, mais je devais tout d’abord trouver un moyen pour que cela arrive. Probablement que ma manière peu délicate et impulsive d’en ce moment ne sera pas la gagnante et je le regrette déjà, mais il est trop tard, je suis là devant elle et en fait, je me recule sans m’en rendre compte. Heureusement, le jeune homme ne semble pas chercher plus loin et abandonne la cause. Bon choix, je ne tenais pas vraiment à faire plus pour l’instant, j’étais bien trop préoccupé de me retrouver aux côtés d’Olyvia. J’avais ignoré ses paroles, je crois qu’elle n’avait pas encore réalisé qu’elle me connaissait. Je le remarquai quand son regard croisa le mien et qu’il changea complètement. Elle était perdue bien sûr. « Oui c’est moi mh… je suis en vacances ici, comme toi. » Bon ça n’expliquait pas que j’étudiais moi aussi à Harvard, que j’avais quitté l’agence, que j’étais un peu revenu… pour elle. Je me voyais plutôt mal lui déballer tout cela, surtout qu’on était entouré de ses amis, ou je ne sais qui encore, ceux-ci me prendraient pour un fou.

Tu continuais de secouer la tête de gauche à droite, n'en revenant tout simplement pas. Lawrence, celui qui t'avait tant aidé, soutenu et épaulé dans tes plus grandes crises à l'agence était là, devant toi. En chair et en os. Et on ne peut plus séduisant que dans tes souvenirs. « Oui c’est moi mh… je suis en vacances ici, comme toi. » Tu soupiras, osant un sourire en coin. « Sérieusement, Lawrence, qu'est-ce que tu fais ici ? » redemandas-tu sur un ton un peu plus insistant. Tu ne le lâcha pas du regard, de peur que si tu clignes des yeux une fois, il disparaisse à tout jamais - ça n'aurait été qu'un mirage, qu'une illusion... Comme dans tes rêves les plus fous, il y a quelques mois de cela. Tu restas à quelques pas de lui un instant, ne sachant vraiment pas comment prendre la chose. Ce n'est pas tout les jours qu'on retombe comme ça, tout bonnement, sur notre first true love. Ça te bouleversait sérieusement.  Ce n'est qu'après quelques secondes, te rendant compte que cette distance entre vous était sacrément trop crosse et malaisante que tu te décidas à faire un pas devant. Tu vins te blottir dans ses bras, comme autrefois. Tu pris de grandes respirations, comme si tu voulais permettre à tout tes sens de reprendre contact avec ce corps si connu à l'époque. Tu te reculas ensuite, un peu honteuse du geste que tu venais de poser. « Je suis... heureuse de te revoir. » dis-tu avec un grand sourire qui illuminait ton visage. Tu étais heureuse certes, mais te sentais aussi terriblement mal et fautive dans toute cette histoire... Vous aviez perdu contact et c'était un peu de ta faute alors lui ressortir la banale phrase " tu m'as tellement manqué " serait inapproprié. ~

FAIT AVEC AMOUR PAR WILD HEART.

Je finis par voir un petit sourire apparaitre sur ses lèvres et sérieusement, ça me rassure. Moi aussi je souris un peu, posant ma main sur mon torse. Elle ne pouvait rien me reprocher, n’est-ce pas? Certes j’aurais bien aimé qu’on garde contact, mais par message c’était un peu embêtant. Enfin au final, j’avais l’impression d’un peu trop pousser, d’être énervant à la limite. Elle avait une nouvelle vie et apparemment, je n’avais pas pu en faire partie. Je voyais aujourd’hui que ça demandait beaucoup tout de même, mais je crois que si on le veut, on peut très bien gérer pour garder ce qu’on veut vraiment, ce à quoi on tient. Enfin me dire cela ne m’aide pas vraiment à croire qu’elle tient encore à moi… mais j’ose toujours l’espérer, un peu. Suite à sa question, je n’avais plus trop le choix de lui répondre sincèrement, même si j’avais tenté d’éviter cela. « Eh bien… je suis vraiment en vacances pour le Spring Break, avec Harvard. » C’était assez clair cette fois-ci, bien qu’elle ne le réaliserait sûrement pas. C’était un peu étrange de se voir ici, à carrément l’autre bout du monde. Probablement que ça l’aurait été plus «normal» si on c’était croisé sur le campus, mais malheureusement, mon impulsivité en avait décidé autrement. Je suis tout de même surpris lorsqu’elle vient dans mes bras, mais je ne peux que la serrer doucement contre moi. Elle m’avait tant manqué et si je le pouvais, je la garderais toujours ainsi. Lorsqu’elle se détache, je fronce les sourcils. Elle semble regretter son geste ou peut-être en être mal à l’aise. Lorsqu’elle dit qu’elle est heureuse de me revoir, je souris à mon tour. Autant en oublier ce qui est arrivé, ou pas arrivé en fait puisqu’on a tout simplement perdu contact. L’important c’est aujourd’hui et demain. Je m’avance cette fois-ci pour ma part et la prend à nouveau dans mes bras. « Reviens là… » J’aimais bien trop l’avoir ainsi. J’avais l’impression que je ne pourrais la perdre à nouveau ainsi. C’était un peu stupide tout de même. Je penche ma tête pour la regarder. « Tu m’as manqué Oly, mais je suis heureux si tu fais ce que tu aimes. » Elle ne pouvait même pas s’imaginer comment c’était le cas. Je crois d’ailleurs que je ne saurais l’expliquer très clairement.

Ça te faisait tellement bizarre de le revoir ici, comme ça, à tout hasard. Comme quoi le hasard fait bien les choses, à ce qui paraît. Tu aurais aimé que cette rencontre ait eu lieu plus tôt depuis ton départ. Tu aurais même secrètement aimé qu'il parte à l'aventure avec toi, mais à l'époque vous viviez dans deux mondes différents. Il souhaitait vraiment percer dans le domaine alors que toi, tu cherchais littéralement à fuir. Tu le regardais dans les yeux, ce qui réveillait en toi d'étranges émotions sommes toutes assez contradictoires. L'envie de lui sauter au cou, de l'embrasser... Ou alors de t'écarter, honteuse de l'avoir oublié... Tu lui demandas ensuite, sur un ton beaucoup trop sérieux ce qu'il faisait là, au Chili. « Eh bien… je suis vraiment en vacances pour le Spring Break, avec Harvard. » Tu fronças les sourcils. Alors il était étudiant à Harvard et vous ne vous étiez jamais croisé avant ? Tu secouas la tête... Pour le moment, ce n'était pas ça le plus important... Le plus important c'est qu'il était enfin là, face à toi, comme dans tes rêves les plus fous. Tu te collas à lui un bref instant, lui faisant part de ton ressentiment. Il t'avait manqué. C'était la stricte vérité. Tu t'écartas rapidement et à ta grande surprise, il vint te reprendre dans ses bras. Tu inspiras bien fort, profitant une fois de plus de ce contact. « Tu m’as manqué Oly, mais je suis heureux si tu fais ce que tu aimes. » dit-il en te regardant doucement. Tu soupiras. « Je fais ce que j'aime... mais c'est parfois difficile de le faire sans ceux qu'on aime. » dis-tu presque en murmurant. À part tes nouveaux amis, personne n'était derrière toi. Ta famille n'approuvait pas et... Lawrence... vous vous étiez perdus de vus, malheureusement... ~

FAIT AVEC AMOUR PAR WILD HEART.

J’étais totalement mélangé entre le fait de lui en vouloir de m’avoir oublié, d’avoir fini par couper tout contact et aussi la joie de la retrouver, de la voir sourire, de pouvoir la prendre dans mes bras. J’essayais de chasser toutes ses idées qui me disaient qu’elle se fichait de moi, qu’elle en avait sûrement rien à faire quoi je sois présent ou non dans sa vie. De plus, ça faisait plus d’un an qu’elle était ici, elle avait clairement de nouveaux amis. Enfin je l’avais vu devant mes yeux, elle était proche de certains… J’arrivais certainement trop tard pour qu’on puisse revenir comme avant. Merde je devais vraiment arrêter de penser à ce genre de chose, j’allais devenir fou. Quand je lui dis que j’étudiais à présent à Harvard, elle fronça les sourcils, ne semblant pas trop comprendre. Comment expliquer qu’on ne se soit pas vu auparavant? Puis je savais pertinemment qu’elle était partie pour cette université en 2013, je ne pourrais nier… Heureusement, elle ne me posa pas plus de questions là-dessus et je finis par la reprendre dans mes bras. J’en ressentais étrangement le besoin, et l’avoir ainsi qui ne me repousse pas me faire terriblement du bien. Comment j’avais fais tout ce temps pour vivre sans elle? C’est à mon tour de froncer les sourcils lorsqu’elle me dit que c’est difficile de le faire sans ceux qu’on aime. Je ne sais pas si elle parle d’autres personnes, ou de moi, mais je le prends plutôt personnel. Je me détache d’ailleurs, m’énervant un peu sans le vouloir. « Si c’est si problématique alors on ferait tout pour que ceux-ci soient proches de nous. » Donc ce n’était pas si problématique que cela apparemment. J’ai probablement été un peu trop directe, mais elle ne va certainement pas jouer la victime avec moi. Je pince mes lèvres et passe une main dans mes cheveux. Ses amis et sûrement les miens aussi nous regarde. « Tu veux pas qu’on s’éloigne un peu? Qu’on discute en marchant, je sais pas… » Leurs regards m’énervaient un peu et on avait certainement beaucoup à se dire.

« Si c’est si problématique alors on ferait tout pour que ceux-ci soient proches de nous. » Tu levas tes yeux vers lui. Il était si grand, si beau... Tu avais presque oublié à quel point il avait ce charme qui rendrait folle n'importe quelle fille. Tu n'y étais donc pas insensible toi non plus et sans doute qu'il s'était trouvé une squad de groupies... Tu balayais cette idée négative - qui pourrait rapidement te rendre jalouse, eh oui - d'un battement de cils. « J'aime comment tu parles au " on ". J'avais légèrement oublié à quel point on formait un duo du tonnerre, à l'époque. » dis-tu doucement. L'essentiel de ta phrase n'était pas le mot " oublié ", mais bien sûr le fait qu'à tes yeux, vous aviez toujours eu une belle chimie, une bonne entente réciproque. Il s'écarta un peu, passa une main dans ses cheveux et tu lui souris. Il semblait gêné... « Tu veux pas qu’on s’éloigne un peu? Qu’on discute en marchant, je sais pas… » Tu hochas la tête en lui faisant signe d'attendre une seconde. Tu allas rapidement chercher tes lunettes de soleil qui était resté sur ta serviette de plage et salua d'un signe de main tes amis. Tu retournas rapidement auprès de Lawrence, ne l'ayant pas quitté des yeux trop longtemps... Tout à coup qu'il disparaissait ? « Mais toi... Tu as quitté l'agence ? Tu... es ici depuis longtemps ? » demandas-tu alors que vous commenciez à marcher sur le sable chaud, longeant le bord de mer. ~

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Je ne m’attendais pas à ce que dans ma phrase, Olyvia fixe sur le «on», enfin je n’avais pas fais attention et ce n’était clairement pas l’important du message. Un petit s’était d’ailleurs échappé de mes lèvres. Elle a le don de me changer les idées, de rendre la situation meilleure qu’elle l’ait. J’avais été plutôt sec je crois, et elle ne semblait même pas l’avoir remarqué, tant mieux? « Comment peux-tu oublier cela? » J’hausse mes épaules, j’avais fais exprès d’utilise cette fois-ci le «tu», puisque de mon côté, je ne l’avais aucunement oublié. Comment quelque chose d’aussi fort pouvait totalement disparaitre? J’osais croire que ça ne se pouvait pas et qu’on finirait par retrouver un peu de cela. J’allais tout faire pour. À présent, je n’aurais plus de raison de l’éviter, la seule raison était que j’avais peur de cette rencontre et pour l’instant, ça se passait plutôt bien. Je l’invitais à s’éloigner et elle sembla accepter, courant chercher ses lunettes de soleil et me rejoignant ensuite. Je commençai donc à marcher, mon regard fixé sur le sable. « Oui je l’ai quitté à l’automne, mais après que tu sois parti… ce n’était plus pareil. » Je mordille un peu ma lèvre, je suis un peu gêné de cela. Mais ce n’était pas mal après tout, son départ m’avait simplement fait réaliser que ce n’était pas pour moi. Pas ainsi. « Je suis arrivé à Harvard en novembre, j’ai du beaucoup bosser, mais j’aime vraiment cela. Je suis en journalisme. » Un sourire était alors apparu sur mes lèvres sans m’en rendre compte. J’étais vraiment passionné de cela.