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Je lui adresse un léger sourire. Ça n'a pas été facile de passer de Doniya à Andrea mais j'ai fini par m'y habituer et c'était même plaisant de se faire appeler Andrea ici. C'est comme si j'étais une toute autre personne alors que non, c'est clairement pas le cas. Je suis toujours la même, toujours la petite blonde qui a souffert, qui est arrivé aux États-Unis avec une canule dans le nez, une bonbonne d'oxygène toujours avec elle, derrière elle... Mais j'ai surtout été une battante et j'ai pu avoir une nouvelle vie grâce à tout ça. Ma vie en Afghanistan me manque des fois et c'est pour ça que j'y suis retournée en septembre dernier. Retrouver mes origines, retrouver l'ambiance militaire-infirmerie que j'avais connu pendant seize longues années. Je le regarde et ris légèrement.
" Compte pas trop là dessus hein " Je sais bien qu'il rigole et moi aussi. Je comprends sa religion, son choix, je l'accepte mais ce n'est pas le mien. J'ai été élevée comme une chrétienne catholique entre des tas de musulmans et tout s'est toujours très bien passée. De toute façon, pour le jambon, je pourrais pas devenir musulmane. C'est complètement idiot mais c'est comme ça et puis, je ne prie pas, je ne crois en rien... Alors ça finirait par être totalement incohérent." Et je me sens bien avec toi, vraiment... Tu réussis ta mission avec brio " Je lui souris légèrement. Je ne pensais pas pouvoir me remettre avec un homme 'aussi vite' et l'aimer aussi rapidement. Mais c'est le cas. Bonaventure a réussi à me donner confiance en moi, à me donner une estime de moi que j'avais perdu en peu de temps et je lui en étais terriblement reconnaissante. Je le regarde et m'arrête sur le chemin, éclatant de rire. Je l'attire vers moi, passe mes mains autour de son cou et l'embrasse tendrement." Pas totalement mais sans haut oui... " Je souris légèrement contre ses lèvres. Je vais pas montrer mon cul au monde entier non plus." Y a personne et y a que toi qui peut regarder et toucher sinon je m'énerve comme contre la femme là haut " Soufflais-je en baissant légèrement le visage et fronçant les sourcils. Je ris légèrement et pose mes lèvres sur les siennes." Allez viens on va se mettre dans un coin " Soufflais-je avant de me pencher, pour souffler, à son oreille." Va falloir que je mette de la crème solaire partout, absolument partout et je compte sur toi pour m'aider " Un rictus prend possession de mes lèvres. Oui oui, ma poitrine aussi, surtout elle à vrai dire parce qu'un coup de soleil là, no thanks.
(Invité)
Bonaventure malgré les récentes révélations qui le plongeaient dans une tristesse infinie, le simple fait qu’elle lui annonce qu’il réussissait sa mission qu’il s’était fixée, l’emplissait de joie et de bonheur. Le jeune homme était quelqu’un de très simple : il se contentait de très peu ; Andrea lui suffisait à son bonheur. C’est pourquoi, il pouvait lui accorder tout le temps nécessaire car il savait qu’elle était heureuse à ses côtés et qu’elle l’aimait. Que demander de plus ?! Pas grand-chose. « Et si tu as les traces de mes doigts sur ta poitrine, cela ne peut pas être considéré comme une création ? Un concept original de bronzage ? » plaisanta le métisse avant de rigoler. Oui, ils étaient seuls alors pourquoi se prendre la tête ? Il allait devoir apprendre à se lâcher sur certaine chose et puis, s’ils étaient seuls… inutile de faire des histoires ! Dans le cas contraire, Bonaventure n’était pas certain qu’il aurait cédé aussi facilement. « Si tu me prends par les sentiments, comment refuser ?! » soupira-t-il avant de la suivre à cette petite crique où le couple connu à nouveau le plaisir d’être dans un cocon d’amour et de sensualité car comment vous dire… Bonaventure avait pris vraiment le soin de protéger le corps de sa petite-amie des effets néfastes du soleil.