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Je regarde Bonaventure et hausse les épaules. C'est à lui de voir. Je ne serais pas le genre de jeune femme qui le met de côté dans sa vie. Parce qu'il fait parti de ma vie de manière intégrante, intégrale et je ne supporterais pas qu'il me garde en marge de la sienne. C'est juste que j'ai un passé et que je ne renierais pas ma vie pour autant. Il en ferait de même.. Je sais comment Bonaventure pourrait réagir et je ne le vois pas me demander de me tenir loin des gens que j'aime. Il sait que ça me rendrait triste comme un caillou et qu'on ne sortirait pas gagnant et heureux de tout ça. Mais comme je voulais y aller petit à petit avec sa famille, il allait faire de même avec la mienne. Ma famille biologique n'était composée que de Leanne et de ma mère pour le moment. Mais celle que je m'étais créée, que j'avais fondé au long de mes expériences est un peu plus charnues... Et Russell est définitivement le premier à foutre les pieds dans le plat. Je ris légèrement, couvre les oreilles du petit et souffle, à Bonaventure.
" Je viendrais te rejoindre sur le canapé va " Je ris légèrement avant de pointer du doigt que Bonaventure était l'homme avec qui j'avais parlé marvel pendant des semaines sur le net. J'en avais parlé avec Russell aussi, de tout ça. Des dangers des gens qu'on peut croiser sur le net mais aussi qu'il n'y a rien de mal à parler avec des gens tant que ça ne va trop loin. Il ne faut jamais montrer que le mauvais côté des choses à un enfant sinon il plonge dedans pieds et poings liés. J'écoute Bonaventure et ris légèrement. Il a compris comment l'amadouer. À un tel point que Russell descend de mes genoux et s'approche de Bonaventure. Il lui tend la main et je souris légèrement. " Ça marche. On a un contrat maintenant " J'éclate de rire en prenant un bout de ma glace." Qui t'a appris ça toi ? " Il tourne la tête en serrant la main de Bona et sourit largement. " C'est papa. Quand le soir je veux pas aller au lit, on signe un pacte d'une poignée de main " Ca ne m'étonne pas. Je ris légèrement et pose mon menton sur la tête de Russell." Et si je la voulais moi cette figurine hein ? " J'ai mieux, bien entendu mais bon. Je souris légèrement à Bonaventure et lui souffle un 'merci' presque inaudible.
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Bonaventure comprenait que vouloir connaitre Andrea dans son ensemble signifiait également faire connaissance avec son passé et accepter que des personnes lui soient chères. Cela ne lui posait pas de problème mais il est vrai qu'entendre un enfant l'appeler maman lui avait paru vraiment étrange. Il avait eu peur l'espace d'un instant qu'elle lui ait caché quelque chose d'aussi gros mais en fait, il n'en était rien. Russell l'appelait simplement ainsi parce qu'il n'avait connu aucun autre modèle maternel -et puis il fallait reconnaître qu’Andréa était réellement parfaite dans ce rôle. A lui désormais d’essayer de se faire accepter de l'enfant. "C'est trop gentil ! Je savais que je pourrais compter sur ton soutien" plaisanta Bonaventure, veillant tout de même à n’être entendue que d'elle seule. Apparemment, leur amour de Batman allait les rapprocher et c'était tant mieux car Bonaventure ne voyait pas vraiment comment il aurait fait en si peu de temps pour se le mettre dans la poche. "Deal conclu" rigola-t-il en serrant la main de cet enfant, lançant un petit clin d’œil victorieux à sa petite-amie qui n'était pas étrangère à cette petite victoire. "Si tu veux je dois avoir wonderwoman en double depuis ma dernière commande !" plaisanta-t-il avant de pencher la tête sur le côté "A moins que c'était catwoman...je ne sais jamais laquelle j'ai" reprit-il pensivement. L'idée d'imaginer Andrea dans un ou l'autre de ces costumes l’empêchait concrètement de réfléchir convenablement. Bonaventure continua sa glace avant de se tourner vers Russell. "Alors mise à part Batman, qu'est-ce que tu aimes?" lui demanda-t-il afin de faire connaissance et montrer également à sa petite-amie qu'il ferait tous les efforts de la Terre pour s'adapter à elle, à son quotidien car il sait qu'elle en ferait de même le jour où il lui présenterait sa famille. Son seul regret était qu'elle ne pourrait jamais rencontrer Jarod, son meilleur ami décédé lors des attentats. Il était certain qu'elle lui aurait énormément plu. "Au fait, la personne chargée de sa garde ne va-t-elle pas s’inquiéter ?" demanda-t-il cette fois à Andrea, l'air soucieux.