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Je voyais bien que Méline était dans un sale état, alors que moi, je vais bien pour le moment. Je me porte plutôt bien. Je vais juste être à bout de force, d'ici quelques minutes, parce que je marche partout, je tente d'aider tout le monde. Et encore avec Méline, vu que je prends la décision de la porter dans mes bras. Au moins j'irais plus vite. Elle a raison. Elle nous ralentit, vu qu'elle est à moitié consciente. Je la laisse poser sa tête contre mon épaule, alors qu'il faut éviter qu'elle s'endorme, alors j'essaye d'avoir une petite conversation. Il ne faut pas qu'elle s'endorme. Vaut mieux qu'elle reste éveiller. Je baisse mon regard vers elle, après l'avoir entendu me dire que je l'aimais bien. " Oui c'est faux, d'une certaine manière, je t'aime bien. " Bon ok on ne fait que coucher ensemble, mais j'aime son caractère de merde. " Mais je suis sûr que tu m'aimes bien aussi. " Du moins j'espère hein. Bon bref, je reprends alors ma marche, le plus rapidement possible pour pouvoir nous mettre en hauteur, au cas où le volcan se réveillerait pour de bon. " T'entends surtout pas Méline. "
@Méline B. Milkovich(Invité)
Malgré la douleur, je peux pas m'empêcher de lâcher un petit rire quand j'entends Maxime qui critique Méline. Il a bien raison, cette fille n'en fait qu'à sa tête, mais c'est aussi pour ça que je l'aime. Elle a voulu venir m'aider et résultat elle est tombée au sol. Elle s'est mise en danger pour moi, c'est beau. Alors j'entends Maxime qui demande à un mec qui passait par là (Alek) de le remplacer auprès d'Andrea afin de me transporter. Je fronce les sourcils en le dévisageant de la tête aux pieds. Euh oui d'accord m'enfin je préférais le médecin quand même. Il avait l'air de s'y connaître quand il m'a soignée donc c'est le genre d'élément qui compte pas mal dans ce genre de situation. Le mec en question accepte de m'aider et il trouve rien de mieux à faire que de dire que ma blessure est moche. Merci, j'étais pas au courant. « Oui, c'est le genre de truc qui arrive pendant un tremblement de terre. » je réponds en soupirant. J'ai mal, je suis de mauvais poil. Il passe mon bras autour de son cou et nous voilà à nouveau en train d'avancer. Bon tant mieux, plus vite on avance, plus vite on se trouve un endroit où aller, plus vite on va survivre et rentrer chez nous. Sauf que voilà, à peine en route, Andrea entends la voix de quelqu'un d'autre et demande au blond (Alek) de me porter à lui tout seul. Euh la je suis pas d'accord. La deuxième médecin file à la rescousse d'une nouvelle blessée et moi je me retrouve avec Hodor (Alek. « Non mais t'es sûre qu'on a vraiment besoin de toi là bas ? » je demande à Andrea histoire de la faire douter pour qu'elle reste avec moi. Sauf qu'elle me rassure en me disant que je vais pas mourir ni perdre ma jambe. Je jette un coup d'oeil peu convaincu derrière moi, et je me dis qu'avec ce volcan il y a plus de chances que je finisse carbonisée ou étouffée. Je me retourne alors vers mon nouveau porteur (Alek). « Bon, tu as entendu le docteur. Il faut me porter, ça ira plus vite. » je lui dis. Bah oui, si il me traîne derrière lui c'est sûr qu'on va pas avancer.
N'empêche qu'il fallait noter que le destin semblait vouloir nous mettre sur le même chemin à chaque fois. Après tout, j'choisissais la même activité que lui et maintenant qu'il y avait les problèmes, c'était le Mather qui me venait en aide. Cela aurait pu être n'importe qui mais non, c'était encore et toujours lui qui s'trouvait en plein milieu de mon champs de vision. J'allais pas m'en plaindre puisque de toute façon, j'pouvais pas rester seule pour le moment mais en peu de temps, on avait quand même passé pas mal de moment ensemble. D'une certaine manière ? J'étais curieuse de comprendre pour le coup et je préférais ne pas répondre à la suite. Il pouvait toujours attendre s'il voulait entendre que je l'aimais bien. C'était pas aujourd'hui que ces mots allaient sortir de ma bouche. Probablement même qu'ils ne le ferait jamais. Mh. Je dormais pas, je somnolais. C'était pas tout à fait la même chose et de toute façon, je n'y pouvais rien. C'était comme si je ne pouvais pas vraiment le contrôler. J'avais les yeux qui s'fermaient tout seul et j'arrivais pas à lutter.