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Elle me demanda si j'allais bien et je ne pu m'empêcher d'esquisser un sourire. J'avais bien souvent le même réflexe, et la sachant en médecine elle aussi, je me permis de ne pas répondre, sachant que clairement ici, c'était à mois de lui demander ce genre de chose. Je n'avais rien, en tout cas rien dont je me sois rendu compte, j'étais restée dans mon coin, un peu paralysée par la peur, et j'avais miraculeusement évité de me prendre un arbre au coin de la tête: donc tout allait bien ! Si j'avais eu une vraie trousse de secoure je lui aurais volontiers fait un véritable bandage, voir même quels points de suture pour tenir cette vilaine plaie fermée, mais voilà, je n'avais que ce petit nécessaire, avec quelques pansement hello kitty qui se couraient après, il fallait bien avoué que ce n'était pas vraiment digne d'une future chirurgienne, j'avais presque honte en faite. Mais bon ça ferait l'affaire pour le moment, l'on trouverait bien un hôpital en ville. Elle me remercia avant de se relever lentement.« C'est normal.» dis-je simplement, tout en rangeant mes affaires dans mon sac avant de remettre ce dernier sur mon dos. C'est vrai qu'elle avait eu de la chance, ça aurait pu être bien plus grave que ça... Bien que son teint un peu pâle et ce bleu que je remarquais près de sa tempe me laissaient imaginer le pire pour elle. Je croisais les doigts pour qu'elle n'ai rien de plus grave que la plaie que je venais de désinfecter. « la plus part son déjà partie oui, surtout après la seconde secousse en faite... je crois que le lac est entrain de débordée en plus...» dis-je tout en regardant en direction du lac notant que l'eau avait déjà recouvert l'endroit où je me tenais un peu plus tôt. « Je pense qu'ils sont partie en direction de la ville. Je crois que c'est par là bas.» répondis-je en indiquant un semblant de sentier, encombré par des éboulements et des arbres. « Je vais t'aider à marcher. » lui assurai-je en lui indiquant de s'appuyer les mes épaules.
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J'en pouvais plus, complètement au bout du rouleau, incapable de tenir sur mes pieds. Cette journée était un enfer et j'étais juste complètement paumée. Etalée par terre, face contre le sol, j'faisais même pas l'effort de me redresser. Premièrement parce que je pouvais pas et deuxièmement parce que même si j'arrivais à me hisser sur mes jambes, j'risquais de retourner dans le même état les minutes suivantes. En gros, pas d'intérêt. J'entendais la voix d'Oksanna et j'avais l'impression qu'elle était à des kilomètres de moi. Elle avait peut être une béquille humaine mais moi, pour le coup, j'avais pas grand chose. J'entendais la voix de Maxime et très honnêtement, j'avais envie de lui faire un doigt. Ouais ouais, juste ça. Mais j'avais pas la force alors j'me promettais de le lui garder pour plus tard. Quelques secondes après, il était là, passant mon bras autour de son cou pour que je me serve de lui comme appuie. Ce serait quand même mieux si tu me portais. Après j'dis ça, j'dis rien. Mais forcément, j'préférais qu'il me prenne dans ses bras, on irait probablement plus vite comme ça.