Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityUn jour, nous saurons qui nous sommes, l'un et l'autre, l'un pour l'autre (Kyla) - Page 8
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Un jour, nous saurons qui nous sommes, l'un et l'autre, l'un pour l'autre (Kyla)

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  Peu convaincant surement, mon numéro de mec indifférent. Et de la même façon, j’essayais de ne pas laisser transparaitre mon soulagement à ses paroles suivantes, celle où elle révélait qu’elle n’avait rien fait avec ce cher voisin. Tant mieux pour lui, les cafards n’auront pas à visiter un autre appartement de cet immeuble comme ça. C’est d’ailleurs sur les insectes qu’on dériva et Kyla sembla étonnée qu’un Eliot s’allie à une mather. « Pour les nobles causes on est capable de mettre nos différents de côté vois-tu… » expliquai-je avec sérieux. Et oui, éloigner Kyla de l’italien avait été une cause suffisante pour qu’on en oublie un instant la guerre qui régnait entre nos confréries.  Et à ses menaces de me poursuivre jusqu’à la EH pour me mettre mal à l’aise, je répliquai que ce n’était peut être pas ma destination, m’amusant à sous entendre que j’avais d’autres plans pour la fin de ma soirée. Sauf qu’elle objecta que j’étais vieux, que l’heure était avancée et dernier point qu’elle m’avait fatigué comme il faut. « Pas assez encore faut croire… » répondis-je en approchant mon visage du sien en la toisant avec défi. Il me restait toujours un peu d’énergie pour ce genre d’activité… Mais ce fut son tour de s’avancer vers moi ensuite, posant ses mains sur mon torse, commençant par faire les poches de ma veste, m’arrachant un rire… « La fouille au corps carrément ? J’aime… » rigolai-je en me laissant docilement faire alors qu’elle s’énervait de ne pas trouver ce qu’elle cherchait, à savoir mon téléphone. « Plus bas. » Autrement dit dans les poches avant de mon pantalon, et l’idée de la voir mettre ses mains dans cette zone ne risquait pas de me faire protester.
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" Je savais pas que j'avais autant d'importance dis moi. Je pourrais demander à être princesse de quel pays dis voir ? " Je me moque légèrement de lui. Oui, il parle de noble cause et moi je vois loin, je me vois en robe de princesse et tout ce qui va avec alors que je sais que je serais incapable d'être une princesse. Ça me fait bien trop flipper, y a qu'à voir ma tête quand j'ai rencontre les parents de Drew. Si j'avais pu disparaître ou ramper sur le sol pour qu'ils ne me voient pas, je l'aurais fais... Qu'est-ce que j'avais eu honte quand même, j'avais été super étrange avec Drew dans les minutes qui avaient suivi et le fait qu'il tombe sur une de mes petites culottes dans la salle de bain le soir même, ça avait été la honte ultime. Franchement, avec Drew, tout avait été très étrange pendant ce voyage mais maintenant, on avait retrouvé notre relation amicale et c'était tout ce qui comptait pour moi. " Ce n'est qu'une question de minutes " Soufflais-je en souriant légèrement. Je m'avance vers lui, réduis notre distance à néant et commence à fouiller ses poches, m'énervant rapidement de ne rien trouver. Putain, manquerait plus que son portable soit tombé sur le sol et qu'il ait été envoyé sous le lit ou je ne sais pas trop quoi. Oh non putain... Pas çaaaa... Sauf qu'il m'indique que c'est plus bas que se trouve son cellulaire. J'hausse un sourcil. " T'aime pas ça tant que ça au final vu que tu me facilites la recherche " Lançais-je avec un large sourire. Bah quoi ? C'est vrai. Il me dit où ça se trouve, ça m'arrange pas mal moi. Je glisse mes mains dans ses poches et en sors son portable. " Bon c'est quoi le numéro ? " Demandais-je en tentant de déverrouiller la chose. Y a que mon portable qui n'a pas de code de verrouillage faut croire, tristesse et injustice. " T'attends quoi là ? " Demandais-je avec un large sourire avant de glisser son téléphone dans la poche de sa veste et de glisser à nouveau mes mains dans les poches de son pantalon, caressant ses cuisses et me rapprochant timidement de sa virilité. " C'est ça qui t'intéresse ? " Demandais-je en me collant à lui, relevant la chemise sur le devant pour me coller à lui, nue.
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  Mes propos l'amusaient et elle se moquait clairement, s'amusant à me questionner d'où je la voyais princesse. "Princesse de Miami... Ça sonne plutôt bien ça non ?" proposai-je alors en étouffant un rire. Parce qu'au final, le pire, c'était qu'elle la porterait bien la couronne... Je me fis ensuite défiant, assurant que je n'étais pas encore assez fatigué ce à quoi elle répliqua avec malice que ce n'était qu'une question de minutes, ne tardant pas à laisser trainer ses mains sur mon corps, fouillant mes poches en grognant de ne pas y trouver mon téléphone. Je mis fin à la fouille au corps en lui indiquant où le trouver. " Toutes les bonnes choses ont une fin..." Et le portable entre les mains féminines faisait de la résistance et elle s'énerva de plus belle en me réclamant le numéro du serrurier. "Faudrait déjà que tu parviennes à déverrouiller l'écran." m'amusai-je à lui répondre avec un sourire horripilant. Je prenais un malin plaisir à la savoir à ma merci, complément dépendante de ma bonne volonté ou non de l'aider. Sauf que je ne fis pas le malin bien longtemps. La jeune femme releva les yeux vers moi. Mon téléphone fut glissé dans la poche de ma veste alors qu'elle se rapprochait souriante, me demandant ce que j'attendais, sauf que ses mains qui se perdirent le long de mes jambes, remontant lentement le long de mes cuisses, cela m'indiqua qu'elle avait déjà la réponse. Je retiens mon souffle un instant alors qu'elle se collait à moi en relevant la chemise. Et pour toute réponse, je m'emparai de sa bouche avec fièvre une nouvelle fois, mes mains venant s'ancrer sur ses hanches pour l'empêcher de se dérober...
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" Princesse de Miami à la peau dorée, ça me va " Soufflais-je avec un léger sourire. Oui, la peau dorée quand y a du soleil parce que là, clairement, je suis blanche comme un cul et ça ne me plait pas des masses. J'attends le Chili pour prendre des couleurs, compléter le tout avec des uvs et puis les vacances, le summer camp et tout ce qui va avec. Mais avant de penser bronzage, farniente et tout ce qui va avec, je devrais peut être plutôt me mettre à chercher son téléphone et à me sortir de là. J'ai tellement pas envie de tomber sur l'un de mes voisins dans cette tenue alors je me montre énervée, pressée quand je suis pas fichue de me servir de son iPhone parce qu'il y a un code dessus. J'en ai pas moi, j'ai rien à cacher. Je fronce les sourcils quand il se moque de moi et décide de placer son téléphone dans sa poche de veste et de m'amuser avec lui. De toute façon, je sais très bien que je n'aurais droit à rien, à pas une seule seconde de son attention, à ce qu'il déverrouille son téléphone à moins de lui donner quelque chose en échange. J'étais pas prête à échanger du sexe contre un pauvre coup de fil, non non. Mais si je pouvais le tenir en haleine, lui dire qu'il n'aurait tout ça que s'il se bouge le postérieur... Ça serait cool. Alors je me colle à lui. J'ai rien qui couvre mon intimité, absolument plus rien alors que lui, il a son putain de caleçon à la con et le pantalon. Double protection. Ses lèvres sur les miennes, ses mains sur moi, j'en oublierais presque comment je m'appelle et où nous sommes. Je réponds rapidement à son baiser et me surprend à soupirer légèrement. " Tout le monde peut nous voir là " Soufflais-je. On a moins de chance de se faire griller dans la cage d'escalier ou mieux, dans l'ascenseur. Si quelqu'un monte ou descend, l'ascenseur montera ou descendra, nous prévenant. " Suis moi " Soufflais-je en le tirant par la main. " J'en ai marre de toi je te jure " Grognais-je en appuyant sur le bouton de l'ascenseur avant de le pousser dedans quand les portes s'ouvrent et de lui sauter dessus, glissant mes jambes autour de ses hanches, pressant mes lèvres contre les siennes avec envie.
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  Ca m’amusait clairement, de fanfaronner, de la faire perdre patience et de la regarder s’agiter sur mon iphone qu’elle remit ensuite sagement dans la poche de ma veste. Oui, l’espace d’un instant, j’avais eu l’impression d’être le maitre de la situation… Mais la seconde suivante, quand ses doigts glissèrent contre mes cuisses, je ne répondais plus de rien. Le lieu de s’y prêtait pas mais elle était là collée à moi, me faisant me sentir bien à l’étroit dans mon boxer et mon pantalon, tout ça au milieu de son couloir où n’importe quel voisin pourrait débarquer. Fallait croire qu’on aimait les lieux loufoques. Y’a quelques minutes de cela on le faisait dans le lit de son coloc non ? De là à jouer les exhibitionnistes peut être pas. D’ailleurs, Kyla lut dans mes pensées en me poussant vers l’ascenseur, grognant qu’elle en avait marre de moi, aveu auquel je n’eus pas le loisir de répondre car elle s’était déjà jetée sur moi. Mes mains glissèrent sous ses cuisses, remontant en une lente caresse le long de ses dernières alors que nos lèvres s’étaient rapidement retrouvées. Les portes se refermèrent et nous voilà donc –seuls- jusqu’à ce que quelqu’un se décide à appeler l’ascenseur quelque part dans l’immeuble. Mais vu l’heure tardive, on était possiblement tranquille. Je plaquais la jeune femme contre la paroi de la cabine, mon pantalon déformé se collant à son intimité, soufflant entre deux baisers : « Je t’avais dit que je n’étais pas encore assez fatigué… » L’outillage n’avait pas mis de temps à se réveiller sous le feu de ses baisers…
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Avec Cole, je n'ai aucun contrôle de moi mais alors absolument aucun. Je crois qu'il pourrait me faire faire n'importe quoi et ça me fait légèrement flipper. J'ai l'impression de revenir à la période de ma très courte histoire avec Royce, ce moment où on était ensemble, cachés aux yeux de tous et que, dès qu'il ouvrait la bouche ou posait ses yeux sur moi, je perdais toute contenance et toute crédibilité. J'avais honte de moi. Mais pour deux ou trois secondes parce qu'aussitôt je m'étais flagelée que voilà, j'étais à nouveau entrain de lui foncer dessus, de la caresser, de l'embrasser de faire partager la terrible envie que j'avais de lui... Je ne peux rien y faire, c'est comme ça. Puis franchement, j'ai pas envie de faire quelque chose contre ça, loin de là. Ses mains sur mes cuisses, je frissonne légèrement et lorsque mon dos touche la paroi de l'ascenseur, je souris légèrement. " Eh bien je compte te fatiguer pour de bon " Soufflais-je en déboutonnant sa veste de costume et glissant mes mains proches de mon entrejambe pour oublier la ceinture et le bouton de son pantalon avec rapidité et un doigté expert. Coucher avec des hommes fortunés, ça me connait maintenant. " J'espère que y a pas de fêtard dans l'immeuble " Riais-je légèrement en faisant glisser son pantalon sur ses chevilles à l'aide de mouvement de cuisses et à l'aide de ma main. Je l'embrasse à nouveau, ma langue glissant, jouant, dansant contre la sienne... Oh boy... Moi aussi, je loin d'être fatiguée, épuisée ou je ne sais quoi.
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   Pas fatigué non… Et à la rigueur je crois que même après une nuit blanche ou plusieurs, j’aurais toujours un peu d’énergie pour faire ça, faire l’amour à Kyla Carmichael… Je souris donc à sa promesse de me fatiguer pour de bon, sentant ses mains s’activer sur ma veste puis glisser sur mon entrejambe, sourire béat aux lèvres alors que mon souffle s’accélérer sous l’effet de ce simple contact. Lorsqu’elle défit ma ceinture, puis le bouton fermant mon pantalon et que ce dernier glissa tombant sur mes chevilles, mon sourire s’élargit. Après l'avoir fait dans une petite pièce adjacente à une grosse réception au Mandarin, nous voilà à nous chercher dans un couloir puis dans un ascenseur, avec le risque permanent de se faire surprendre en plein acte. « Les lieux publics t’excitent en fait c’est ça ? » rigolai-je à mon tour alors qu’elle plaisantait sur la potentialité d’avoir quelques voisins fêtards et donc rentrant tard… Au pire, si son voisin avec qui elle avait tout à l’heure envisagé de –s’occuper- débarquait dans l’ascenseur, ça pourrait le dissuader de toute approche auprès de la brune. Notre baiser reprit, toujours plus chaud, plus fiévreux, plus enflammé. Mes mains reprirent leurs caresses, l’une restant sous ses cuisses pour la maintenir, l’autre remontant lentement, le long de sa taille jusqu’à son buste, venant effleurer sa poitrine… « Kyla… » lâchai-je contre ses lèvres dans un soupir chargé d’envie.
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Je soupire légèrement. Les lieux publics m'excitent ? Oui, je sais pas... Je trouve ça un peu cliché en fait. Mais je crois que lui dire que c'est lui qui m'excite n'arrangera pas mon cas, loin de là même. " Ça doit être ça ouai... Pourquoi, ça t'excite pas toi ? " Soufflais-je alors que ma main glisse entre ses cuisses pour frôler ses parties intimes avec un léger sourire en coin. Mais je ne tiens pas longtemps comme ça. Je fonce sur ses lèvres, je l'embrasse et mon corps se cambre une fois sur deux. " Oui Cole ...? " Soufflais-je en le regardant dans les yeux. Qu'est-ce qu'il y a ? Je le regarde et mon rythme cardiaque est déjà bien haut, bien élevé. Je fermes les yeux quelques secondes et profite de ces caresses qu'il m'offre, sous sa chemise. " Je meurs de chaud " Riais-je légèrement alors que ma main droite déboutonne la chemise et que mes doigts caressent sa main, le regard dans le sien, le souffle court. Pitié qu'il ne commence pas à me dire qu'il va appeler le dépanneur parce que je crois que je l'enferme à clé et jette la clé par la fenêtre. J'ai terriblement envie de cet homme, encore et encore, sans arrêt, avec passion, fougue et orgasme à la clé...
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