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ft Diamantika.
Etrange le jeu de Diamantika, mais Cody avait quelques heures à tuer. Par contre, le hasard tenait à ce que Cody ait une vie sexuelle correcte, puisqu’il poussa Cody à copuler. 12 = Copuler, c’est écrit sur la fiche, sisisisi. 12, copuuuuleeeeer. Cody reprit le stylo et entoura bien le 12 et le copuler, au cas où Dia ne sache pas lire. Bon, a priori, elle sait lire puisqu’elle lit mes rps. C’est écrire qu’elle ne sait pas faire ooohhhhhhhhhh je te vanne évidemment Mais il fallait compter sur Diamantika pour foutre une ambiance de merde et contrer le destin puisqu’elle proposa de copuler avec … Une table. Cody fronça les sourcils et une moue se dessina sur son visage, alors qu’il réfléchissait au mal-être profond de Kovache. Comment pouvait-on imaginer copuler avec une table ? J’veux dire, comment est-ce humainement possible de se dire ’tiens je vais aider mon ex à se détendre et siiiii je lui organisais un rendez-vous sexuel avec une table en bois ?’. Non, Cody ne palpait même pas le cheminement intellectuel de la personne. Un vrai cas clinique celle-là. « Certes. » Vous le sentez ce ’certes’ ? Il signifiait que Cody rageait intérieurement. Et c’est là que derrière Diamantika, Cody reconnut une personne … OH MON DIEU. La fille bourrée de l’autre soiiiiir, dans les bras de laquelle Dia l’avait poussé, Mandy qu’elle s’appelait ! Ou Mindy ! Ou Sandy ! Ou Cindy ! Un truc en DY qui n’est certainement pas ni Cody ni Rudy. Alors Cody se leva, bouscula presque la table à laquelle il siégeait avec Diamantika (je suis boisooooooophilllleeeee, je suis boisophiiiileeeee) et marcha jusqu’à la personne. « Mmmmh…DY ! » Le yaourt des prénoms, pratique quand on l’a oublié. Il posa ses bras sur ses épaules et lui fit la bise ; « Tu vas bien ? Ah oui oui, ah tout çaaa ah d’accord et la vie, ça va ? Sisi, j’ai pensé à toi … D’ailleurs … » Et là, la lumière, l’ampoule, le lampadaire … Alors qu’ils discutaient oklm tous les deux, ignorant l’Eliot qui ne devait pas se rappeler de Mmmmmdy, il attrapa cette dernière dans ses bras et l’embrassa goulument – le genre de truc anti-romantique quoi, même un lavomatic avec un chaton à l’intérieur serait plus délicat – et la guida près de la table de droite de Dia qu’il débarrassa d’un geste vif du bras pour aider la meuf à s’allonger. Le pire, c’est qu’elle ne semblait pas réticente, au contraire, à croire qu’elle aimait les coups vite faits en public. Et c’est là qu’alors qu’ils se bisoutaient sur la table et que le gars râlait parce que son bœuf bourguignon avait terminé en soupe sur le sol, Cody simula un coït contre la pauvre table entre les cuisses de la pauvre fille en lâchant un « Je suis boisophile, je suis boisophile ! » Avant de se redresser, invitant Mmmdy à faire de même. « Pardon, j’suis désolé, l’émotion de te revoir … On s’appelle ? J’ai ton numéro. Ton boobs, ton numéro, remember ? » Bah ouais, elle avait marqué son numéro sur sa poitrine et pris en photo pour que Cody l’ait. Elle partit, tourmentée, le mec râlait toujours et Cody se tourna vers Dia ; « Heureuse ? » Le défi était relevé. Copuler + table + boisophile. Elle n’avait pas dit dans quelle condition ça devait être fait. Or, Cody est un artiste.
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