Cole ✜ it's a revolution i suppose

it's a revolution i suppose
— with cole.

Je ne savais pas comment c'était devenue aussi ambiguë en si peu de temps avec Cole, mais nous étions en pleins dans ce que je ne voulais pas. J'étais faible en lui donnant ce qu'il voulait puis je me laissais aller totalement. Il me plaisait toujours autant, j'avais clairement envie d'aller plus loin alors oui j'pense ça logique de craquer. Retrouver ses lèvres dans un baiser si fougueux réchauffa mon corps de plusieurs degrés tout en accélèrent les battements de mon cœur, je pense qu'il se rendait pas compte l'effet qu'il me faisait. Retrouver sa présence c'était un peu comme repartir dans le passée, quand c'était déjà un peu plus simple et que malgré tout, oui, quand j'étais aussi heureuse avec lui. J'étais rapidement prise d'une pulsion en venant le plaquer au mur le plus proche, ça c'était l'attitude d'une Leevy envieuse. J'étais toujours sauvage quand c'était le cas aha. Ça me rendais juste folle sa façon de me tirer les cheveux afin de ne pas le quitter et franchement là j'en étais pas trop capable. J'affichais alors un sourire en coin quand Cole vint me relever d'un coup pour me porter et me plaquer à son tour. Mais plus je profitais du moment plus j'entendais cette petite voix dans ma tête qui me disais de tout arrêter, comme un peu plus tôt vous voyez. C'était tellement logique au fond de moi que c'était une mauvaise idée que je n'arrivais plus à me le sortir de mes pensées. Je finissais par glisser ma main contre sa joue pour reculer son visage du miens afin de le regarder. « Non c'est pas possible, j'vais pas coucher avec toi alors que ça fait dix ans que je t'ai pas vu. » Dis-je d'une petite grimace alors que je venais déposer un léger baiser contre le bout de son nez pour finalement faire en sorte qu'il me dépose. Je regardais ensuite autour de moi pour finalement attraper un stylo et m'approcher du brun en venant lui marquer mon numéro de téléphone contre sur sa main. « Je pense que la moindre des choses serait déjà que tu m'invites à un rendez-vous. » Dis-je d'un petit sourire, oui c'était comme lui donner un espoir. Je savais que mon attitude était pas cool mais, je ne voulais pas faire quelque chose que je voulais pas, enfin je le voulais mais c'était bien trop compliqué. Puis j'étais imprévisible, que voulez-vous.

(Invité)

Ces retrouvailles prirent vite une tournure complètement différente. Ma rancœur avait beau être toujours bien là, mon attirance pour Leevy était toujours bien présente également. C’était surement ce qui me fit vite fondre sur ses lèvres. Elle répondit avec une passion presque sauvage, me plaquant contre le mur et alors que nos langues se rencontraient, je retournai la demoiselle, inversant nos positions, la soulevant pour qu’elle se retrouve à son tour dos au mur. Mes mains commencèrent à glisser le long de ses cuisses, relevant légèrement le bas de sa robe. Je savais clairement vers quoi je voulais que l’on se dirige, là, tout de suite maintenant, même si je n’avais aucune idée des conséquences que ça aurait sur notre relation. A cet instant précis, je ne pensais qu’à une chose, je voulais que Leevy soit à nouveau mienne, je voulais me glisser entre ses cuisses et lui faire découvrir tout ce que j’avais appris durant ces longues années sans elle, la faire crier mon prénom et qu’elle se rende compte à quel point le petit Cole était devenu grand. Sauf que sa main se glissa sur mon visage pour me repousser finalement, alors qu’elle affirmait qu’elle n’allait pas coucher avec moi alors que cela faisait dix ans qu’on ne s’était pas vus. « Parce que si on s’était vus hier ça aurait été différent ? » On se voit demain alors haha… « Tu fais chier Leev’… » soufflai-je avec frustration alors qu’elle retrouvait le sol et qu’elle écrivait son numéro au dos de ma main. J’avais encore le sang qui battait à mille à l’heure et une grosse crampe sous la ceinture alors qu’elle me réclamait un rendez vous. « La moindre des choses ça serait que tu ne me laisses pas dans cet état là… » On allumait pas un incendie en oubliant de l’éteindre ensuite, c’était des coups à se brûler les ailes mademoiselle… Je m’avançai vers la porte, tournai la clé pour la verrouiller et l’empêchai ainsi de sortir et je me retournai vers elle avec un sourire : « T’es coincée là je crois… Considère que notre premier rendez vous c’est maintenant. Et si tu veux vraiment t’en aller bah… » Et là, lentement, je glissai la clé sous mon pantalon, dans mon boxeur avec un regard de défi : « Viens chercher toi même la clé pour sortir… »
(Invité)