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Cole ✜ it's a revolution i suppose

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Au moins on peut dire que Cole était sincère vu que j'étais au courant de ce qu'il me réservait. Je me connaissais et je savais très bien que si il faisait un peu d'effort j'étais capable de craquer, je le voyais et je le sentais bien qu'il me plaisait toujours autant. Sauf que c'était pas bien et pour une fois dans ma vie je voulais faire les choses bien. Retomber dans le bain avec lui c'était me réhabituer à sa présence et puis faut aussi dire que je fréquentais beaucoup d'homme en ce moment et je pense que je devrais me calmer. Mais c'était pas de ma faute, j'adorais la chaleur masculine aha. « Oui les années passent mais j'ai pas encore la preuve que t'es devenue quelqu'un de grand. » Dis-je d'un petit sourire amusée tout en abordant ce même air de défis comme il l'avait fais un peu plus tôt. Il voulait jouer et je pouvais aussi le faire. Mon dieu comme on se ressemble. Il finit par me demander de mes nouvelles et je lui disais la vérité en oubliant certains détails. J'aurais bien aimée dire un beau mensonge mais tout finis par se savoir et j'avais pas envie de passer pour une menteuse, même si je l'étais parfois haha. « Rah, tais-toi. » Dis-je en levant mes yeux au ciel quand il me fit comprendre que j'avais changée et que j'étais pas vraiment Leevy, c'était ce que je détestais ça. Je crois que j'avais un problème sur le fait qu'il fallait toujours que j'sois vu comme la forte, dangereuse et femme fatale Leevy et non comme maman gâteau. « Mon presque mari est devenue mon ex si c'est ce que tu veux savoir. » Dis-je en levant mes yeux au ciel, c'est fou comme il était entrain de tâter le terrain pour savoir si la place est libre, je le connaissais bien et ça m'amusais. « Non j'ai juste la classe et une bonne salle de sport. » Dis-je amusée en passant une main dans mes cheveux quand il me demanda si j'avais eu une mère-porteuse, malheureusement non j'me suis bien tapée les nausées, les hormones et l'accouchement. Mais j'avais gardée le même corps, merci mon dieu. « C'est bon t'as finis ton interrogatoire inspecteur gadget ? Toujours intéressé ? » Dis-je amusée en me servant une nouvelle coupe, parce que oui une femme avec un gosse je savais bien que ça faisait fuir certains hommes, j'attendais pas après Cole mais j'avoue que j'avais bien envie de voir ce que ça donne lui à mes trousses. Puis j'pense qu'au fond de moi j'avais aussi envie de passer du temps avec lui, je serais déjà partie en n'ayant pas trouvée sa soeur sinon.

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« Tu veux quoi comme preuve Leevy ? Vas-y demande, je te montrerais. » m’amusai-je à lui répondre alors qu’elle me défiait. Je pouvais même lui faire une démo de tout ce que j’avais appris de nouveau depuis notre rupture. Je rêvais de lui faire une démo de mes talents. Et pourtant c’était Leevy, c’était le danger… Elle m’avait volé mon cœur une fois, m’avait jeté au moment où j’étais en train de tomber amoureux d’elle, alors surement que ce petit jeu qui s’instillait entre nous était tout sauf une bonne idée, et pourtant… Pourtant me voilà à mener l’enquête, à prendre de ses nouvelles et m’enquérir de sa vie. Je la charriais avec surprise sur les nombreux changements opérés de son côté. Et puis je réussis à avoir une info importante : exit le fiancé, il était refoulé à la case ex. « En fait, c’était pas que moi, tu as un problèmes avec l’engagement en règle générale ? » demandai-je, supposant naïvement que c’était ce pauvre bougre qui s’était fait largué, un peu comme moi de nombreuses années avant. Pour moi, c’était inimaginable que la rupture ne soit pas à l’initiative de Leevy. Fallait être aveugle pour larguer une fille comme ça… D’ailleurs, je la dévorais du regard, cherchant quelques traces disgracieuses qu’aurait pu laisser sa maternité, mais non quedal. Et pas de mère porteuse, de la classe et une bonne salle de sport, voilà son secret. « Et de bons partenaires de sport aussi non ? » Je continuais clairement de tâter le terrain. Leevy Cartwith célibataire alors que je venais m’installer à Cambridge, c’était juste trop beau pour être vrai… Elle finit par se resservir un verre, en me demandant si j’en avais fini avec les questions, me demandant si j’étais toujours intéressé. « J’ai jamais cessé de l’être Leevy… » C’était elle qui m’avait largué, elle qui avait mis un terme à notre relation.
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Je prenais une petite mine de réflexion quand il me demanda quelle preuve je voulais, oh j'avais tellement d'idée en tête mais aucune n'était vraiment raisonnable alors du coup je regrettais un peu mon défis. Je devrais sérieusement réfléchir un peu plus quand je parlais moi. « Non en fait j'crois que c'est bon. » Dis-je amusée, je ne savais pas si il savait ce que je voulais éviter mais dans tous les cas je ne préfère pas qu'il me pose de question. En fait je voulais pas du tout qu'on rentre dans le sujet de ce qu'on pouvait trouver tous les deux vu que je savais que je serais certainement intéressée chose qui n'était pas du tout une possibilité. Je venais donc de lui expliquer un peu ma situation d'en ce moment et j'étais pas étonnée de voir que Cole voulait en savoir un peu plus sur mon statut amoureux. Je souriais amusée en secouant légèrement ma tête quand il me demanda si j'avais un problème d’engagement. « Mon ex est le seul homme que j'ai pas voulu quitter mais tous les autres si. Donc ouais t'as peut-être raison. » Si ça pouvait faire du bien à sa fierté que j'avais ce genre de problème et bien tant mieux. Je mordais légèrement le coin de ma lèvre en le voyant me regarder d'une façon comme si il allait me manger, ça me stressais et en même temps ça lui allait tellement bien au visage. Non franchement ça va pas le faire si il se comporte encore et toujours comme ça, je pourrais jamais résister moi. Et le pire c'est qu'il avait encore rien fait. « Peut-être bien. Pourquoi t'es jaloux ? » Dis-je d'un sourire taquin quand il me parla de mes partenaires de sport, en réalité après ma grossesse j'en ai pas eu tellement, c'est maintenant que c'était grave. Je lui demandais ensuite si malgré mon enfant il était toujours intéressé et sa réponse me faisais un petit pincement au coeur. Quand je le voyais j'oubliais presque que c'était un homme à qui j'avais fais du mal et ça craint franchement. « Je suis désolée tu sais ? J'ai pas eu le temps de m'excuser mais j'le pense. Je me suis comportée comme une imbécile avec toi mais j'étais juste trop jeune pour penser correctement. » Je pense que la moindre des choses était quand même de lui dire ça, enfin je savais bien que j'allais devoir le quitter un jour ou un autre vu que j'avais ensuite quittée Londres pour New York mais quand même je savais que les choses auraient pu se passer autrement si je n'étais pas restée dans mon mensonge.

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 J’avais bien ma petite idée de preuve à lui offrir, du genre : Leevy, moi et le grand lit king size de la pièce… Oui, je n’aurais eu aucun scrupule à lui faire l’amour ici, dans ce lit qui n’était même pas le mien mais celui de ma frangine…  Sauf que non, mon interlocutrice se ravisa, refusant finalement de me défier. « Petite joueuse… » soufflai-je simplement avec un petit sourire moqueur, interprétant cela simplement comme le fait qu’elle n’était pas intéressée. Si elle m’avait quitté y’avait quelques années de cela, c’était bien qu’elle n’avait pas l’intention de remettre le couvert avec moi… Je cuisinais ensuite la jeune femme sur sa vie amoureuse actuelle, apprenant son presque mariage. Je vis là un problème d’engagement, mais elle m’apprit alors que son ex, elle n’avait pas voulu le quitter. « C’est lui qui t’a larguée ? » m’étonnai-je alors un peu maladroitement avant de reprendre : « Il était aveugle ou juste crétin ? » Même après toutes ces années, j’avais du mal à croire qu’on puisse quitter quelqu’un comme elle. Enfin, je n’avais surement pas tous les détails de l’histoire… Et c’était peut être pas la peine d’épiloguer sur ce type, je préférais nettement l’interroger sur les autres. Car il y en avait surement un tas, des vautours  à lui tourner autour… Je testais en évoquant des –partenaires de sport- et ma question sembla l’amuser. Elle resta évasive dans sa réponse, me renvoyant à ma jalousie. J’haussais les épaules. « J’ai de plutôt bonnes partenaires de sport aussi de mon côté… » C’était la vie, on avait pris des chemins différents, et on se retrouvait finalement au même point. Des histoires débridées sans attaches. Quand elle me demanda si je pouvais toujours être intéressé, je répondis avec sincérité que ça avait toujours été le cas… Son expression changea un peu, elle se crispa et reprit la parole pour me faire savoir qu’elle était désolée. Mon regard se planta dans le sien : « Je suis pas le roi du pardon, alors j’espère que c’est pas ce que t’attends de ma bouche parce que je t’en veux toujours Leevy… » Mon regard se posa un instant sur la coupe qu’elle vient de se resservir et j’ajoutai de manière plus légère, histoire de détendre l’atmosphère : « No stress, y’a rien dans le champ’ hein… Mais je t’en veux quand même. T’es pas le genre de fille qu’on oublie comme ça… » Et c’était aussi pour cela que la rancune était toujours là. « Mais peut être qu’avec le temps… » Et perdant un peu de mon air grave, je fis un pas vers elle, m’approchant au plus près d’elle pour continuer ma phrase : « …et avec un peu de ta bonne volonté… » Ma main alla alors se poser dans le bas de son dos, l’attirant doucement contre moi pour conclure : « … peut être que tu pourrais trouver un moyen de te faire pardonner. »
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Je levais mes yeux au ciel d'un air blasée quand il disait que j'étais une petite joueuse, en fait je pense que c'était le contraire vu que si je jouais vraiment je lui en aurais donnée pas mal des idées de défis. Non j'suis juste raisonnable et vous pouvez pas savoir à quel point c'est nouveau pour moi. C'est tellement pas ma tasse de thé de ne pas écouter mes envies. Notre discutions partie ensuite sur mon ex, j'avais clairement l'impression que Royce allait me suivre jusqu'à la fin de ma vie vu que je finissais toujours par en parler. « Assez crétin pour me larguer oui mais sûrement pas assez aveugle pour être resté plus d'un an avec moi. » Dis-je amusée, parce que ouais je savais que j'étais pas non plus facile comme copine et puis si Royce m'avait quittée c'était surtout parce qu'il n'en pouvait plus de mes problèmes avec la mafia donc je pouvais comprendre cette rupture. Il m'a fallut du temps mais maintenant c'est fait ! Enfin assez parler d'ex je préférais m'occuper d'un autre ex donc Cole aha. « Ne me donne pas trop de détail ou elles pourraient finir à l'hôpital. » Dis-je d'un sourire faussement menaçant quand il me parla de ses partenaires, par jalousie j'étais capable de tout les amis ! Enfin là je plaisantais plus qu'autre chose mais j'avoue que j'avais pas spécialement envie d'avoir l'image de Cole avec des nanas. Je finissais par prendre un grand effort sur moi pour lui faire des excuses, j'avais pas l'habitude de m'excuser mais j'pense que là ça en valait la peine. Je faisais une légère moue désolée quand il m'annonça qu'il ne me pardonnait pas, c'est fou comme j'avais jamais vu un homme aussi rancunier que lui. « J'suis comme les autres tu sais, tu t'es jamais demandé si tu méritais pas mieux que moi ? » Dis-je en penchant ma tête sur le côté quand il m'annonça que je n'étais pas une fille qu'on oublie, ah ça j'en sais rien, j'suis pas dans la tête des hommes. Mes yeux bleus fixèrent ensuite les siens quand il commença à s'approcher de plus en plus, j'étais tellement hypnotisée par son regard de feu que j'avais du mal à écouter ce qu'il me disait. Puis d'un coup il me colla contre lui, j'étais tellement surprise et j'avais tellement le coeur qui battait vite que je lâcha ma coupe de champagne qui s'explosa contre le sol. Je comprenais un peu mieux ce qu'il disait maintenant. Ma main se releva doucement contre sa joue que je caressais du bout de mes doigts en ne cessant de le regarder. « Si tu penses que je vais devenir ton esclave sexuel, tu te goures. » Dis-je d'un léger murmure contre son oreille, je devais me détacher de lui sauf que là j'en étais pas capable. C'est fou comme il avait toujours une emprise sur ma personne. « Mais j'pense être capable de faire un effort. » Dis-je en continuant dans mon murmure, fuck j'étais une faible et j'allais encore craquer.

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  J’étais surpris malgré tout, de savoir qu’elle, Leevy Cartwith, avait pu se faire jetée.  Apparemment, elle était quand restée plus d’un an avec son ex, une histoire sérieuse donc, et même si la demoiselle en parlait avec détachement et légèreté, je sentis qu’il ne fallait peut être pas trop appuyé sur ce sujet. Ce type était hors du paysage désormais, c’était tout ce qui comptait après tout non ? Lorsque qu’elle me confia avec quelques –partenaires de sport- avant de me taquiner sur ma potentielle jalousie, je répliquai que de mon côté, j’avais aussi de jolies sportives avec qui pratiquer, aveu qui me fallut une menace, que je fus loin de prendre au sérieux, me contentant d’en rire, loin de me douter en vrai, que c’était véritablement dans les cordes de la blonde d’envoyer des jeunes femmes à l’hôpital… « Pas de détails ok, ça serait dommage que je me retrouve seul dans mon lit le soir… » On parlait avec légèreté jusqu’à présent en nous taquinant mutuellement, mais la discussion prit un tournant nettement différent d’un coup, lorsque la demoiselle me présenta ses excuses que je refusais, lui confiant que je lui en voulais encore. Même des années après, la rupture n’était pas digéré. Cole Wildingham, le mec qu’il valait mieux éviter de se mettre à dos. Rancunier étant un euphémisme pour me décrire. Non, Leevy était vraiment trop dur à oublier, d’ailleurs si je n’avais pas tenu autant à elle, notre séparation aurait surement était bien plus facile à zapper. Elle affirma qu’elle était comme les autres, me demandant alors si je ne m’étais jamais demandé si je ne méritais pas mieux. Un petit sourire étira mes lèvres, regardant un instant par la fenêtre avec un air nostalgique, secouant la tête : « Tu t’écoutes un peu… » Elle avait vraiment pas conscience de ce qu’elle avait pu représenter pour moi à l’époque… « Tu crois que j’ai fait quoi tout ce temps ? Tu ne penses pas que j’ai cherché ? » Toutes ces aventures, toutes ces nuits dans des draps différents, c’était un peu mon remède contre elle, mon remède pour l’oublier… Mais peut être que la solution était tout autre. Je m’approchai d’elle, l’attrapant pour plaquer son corps contre le mien et elle en lâcha sa coupe de champagne qui s’écrasa au sol. Victoria serait ravie sans doute. Mais j’étais loin de penser à ma sœur à cet instant précis. Mon regard planté dans celui de Leevy, elle me rétorqua qu’elle n’avait nullement l’intention de s’avilir pour réaliser mes fantasmes juste histoire de se faire pardonner. « C’est dommage, y’a tellement de choses que j’aurais aimé que tu me fasses… » Ma main glissa un peu plus bas dans son dos alors que ma main libre vint se poser sur son visage, caressant un instant sa joue. Elle me souffla alors à l’oreille qu’elle allait peut être faire un effort et mon sourire s’élargit alors que mon pouls s’accélérait quelque peu, de par la proximité entre nous. « Quel genre d’effort ? » Vas-y montre moi donc ma belle, à quel point tu as envie que je te pardonne…
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Je savais pas vraiment si j'avais bien fait de dire au brun que oui j'étais bel et bien célibataire. Vu que maintenant il savait qu'il avait le feu vert et moi je savais qu'il n'allait pas se gêner pour me chercher encore et encore. Au fond c'était peut-être quelque chose qui me plaisais mais c'était pas bon du tout. Donc j'aurais peut-être mieux fait de me la fermer. M'enfin je n'allais pas non plus inventer un faux copain pour être tranquille et loin du danger Wildingham. « Comme si t'avais du mal à trouver des filles. » Dis-je en levant mes yeux au ciel, bah oui j'étais certaine que si j'en foutais plusieurs à l'hôpital il y aurait encore une file d'attente pour approcher son lit. Après tout il était beau, il avait un charme ténébreux auquel il était impossible de résister et puis faut dire que les mauvais garçons ça attirent beaucoup de fille donc il avait clairement pas de soucis à se faire. Je lui faisais finalement mes excuses et j'avoue que j'avais un certain pincement au cœur en comprenant que non il ne me pardonnait pas. Ça me faisais mal pas parce que je n'avais pas son pardon mais simplement que si il m'en voulait encore c'est que j'ai vraiment dû lui faire du mal et pourtant je l'ai jamais vraiment voulu. « Me dis pas ça s'il te plais, moi aussi j'ai le droit d'avoir des remords. » Dis-je en baissant légèrement le regard quand il me fit comprendre que oui il avait cherché mieux que moi mais pourtant l'instant c'était pas le cas. Bref, j'avais l'impression d'être une garce qui lui a brisé le cœur. Mais j'étais ensuite totalement perturbée quand il me rapprocha d'un coup sec de son corps, la preuve j'en fis tomber mon verre au sol. Mais je pense que j'étais bien trop hypnotisée par son regard pour m'en occuper. « Je ne fais pas les choses si ce n'est pas mérité. » Dis-je toujours d'un petit murmure quand il disait qu'il y avait pleins de chose qu'il aimerait que je lui fasse, je pouvais limite lire dans ses pensées pour savoir de quoi il parlait mais n'oublions pas que je devais rester raisonnable. Enfin pas tant que ça parce que je lui avouais pouvoir faire des efforts. Ça, tu vas le regretter Leev. « Je ne sais pas.. Je pourrais déjà être un peu plus affectueuse. » Dis-je en laissant mon murmure s'écraser contre sa peau alors que mes lèvres se dirigèrent doucement vers sa mâchoire que j'embrassais lentement pour arriver jusqu'à son cou puis son oreille où je mordillais subtilement son lobe. Vous voyez quand j'dis que j'suis trop faible face aux hommes qui m'attirent. Mais j'essayais de reprendre la raison en me reculant de sa personne en lui faisant dos en passant un instant mes mains contre mon visage dans un soupire. « Je pense qu'il vaut mieux que je m'en aille, j'ai pas envie de te faire encore du mal. » C'était une bonne raison pour m'éloigner non ? J'étais pas certaine qu'il accepte en sachant qu'il était têtu, surprise.  

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 « J’ai pas dit que j’avais du mal à trouver des filles, Leevy… Tu m’as très bien compris. » Le problème ce n’était pas de trouver une fille, le problème c’était de trouver celle qui l’effacerait elle, notre histoire, la blessure que ça avait laissé en moi… Trouver celle capable de cela, si elle existait quelque part et si j’avais envie de la trouver, parce que à cet instant précis, face à Leevy, j’avais tendance à ne plus vouloir oublier, mais plutôt à vouloir me rappeler, les sensations de son corps contre le mien, ses lèvres sur les miennes, ses mains sur ma peau… Cela ne m’empêchait pas de jouer les rancuniers, et de perdurer dans ma rancune même après ses excuses. Même si elle semblait sincère, je ne pouvais pas lui accorder mon pardon. Et puis, je pouvais peut être tirer profit de sa culpabilité. Je m’approchai alors d’elle, l’attirant à moi, ignorant le bruit d’éclat que fit sa coupe de champagne qu’elle avait laissé tomber surprise par mon geste. Mon regard planté dans le sien, je réclamai clairement plus, loin de me contenter de ses excuses, ce n’était que des mots au final. Moi, je voulais des preuves. « Je me suis retenu d’empoisonner ton champagne, j’ai donc été très sage, je crois que c’est donc amplement mérité. » lui répondis-je alors avec un sourire. Et elle finit par céder, reconnaissant qu’elle pouvait se montrer plus affectueuse. Ses lèvres glissèrent de ma mâchoire vers mon cou, puis de mon cou vers mon oreille, alors que mon pouls s’accélérait sensiblement au contact de ses lèvres contre ma peau. Sauf qu’elle s’écarta et se retourna, bien trop vite à mon goût, enfouissant son visage dans ses mains, soupirant qu’elle ne voulait pas encore me faire du mal. Mes mains se posèrent sur sa taille alors. « Reste. » Je me rapprochai, mes mains dégagèrent ses cheveux sur le côté et mon visage glissa ensuite jusqu’à son oreille, venant lui souffler : « Et si tu essayais de me faire du bien ? » Et ce fut au tour de mes lèvres d’embrasser le creux de son cou, lentement, la retournant d’une pression de mes mains pour qu’elle me fasse face et que ma bouche remonte jusqu’à la sienne pour l’embrasser avec passion.
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Je me contentais d'hausser mes épaules quand il m'expliqua que je le comprenais, oui c'était le cas et disons que je préférais abréger cette conversation concernant notre passé. Je ne voulais plus entendre que je lui avais fais du mal, qu'il pensait encore à moi et tout ce genre de chose. Parfois je me disais que j'aimerais bien revenir dans le passé mais je me rendais compte que j'étais déjà une nana à problème à cette époque. Au juste, c'est quand que j'ai eu une vie calme ? Quand j'avais trois ans seulement ? Bref. Cole s'était maintenant mis en tête que je devais faire en sorte d'être pardonnée, évidemment ce n'était pas en lui faisant un gâteau ou en lui achetant une voiture de luxe. Tout ce qu'il l'intéressait était notre proximité et ce qui pourrait arriver si je continuais de me comporter comme une faible pas capable de résister à son ex copain. « Oh merci grand dieu Cole ne pas avoir voulu m’empoisonner aujourd'hui. » Dis-je amusée en levant ensuite mes yeux au ciel d'un air assez moqueur, oui d'accord je me foutais de lui mais disons que c'était pas forcement quelque chose d'habituel d’empoisonner quelqu'un. Dit la fille qui a comme job de tuer des gens, aha. Me voilà maintenant contre lui et notre rapprochement m'empêchais de penser correctement, ou sainement plutôt. Je pense qu'il se rendait pas compte de l'effet qu'il avait sur moi, les souvenirs me revenais et je comprenais bien que ouais, ce petit con m'avais manqué. Je décidais finalement d'être un peu plus entreprenante avec lui en venant embrasser son cou jusqu'à mordiller son oreille. Je savais très bien comment ça allait se finir si je continuais comme ça alors je décidais de me reculer en me rendant compte qu'il valait mieux que je parte. Je sentis ensuite comme une charge électrique s'emparer de mon corps en sentant Cole revenir près de moi en laissant son souffle s'écraser contre ma peau. « Je peux pas.. » Dis-je d'un léger frisson en ressentant ses baisers contre mon cou, mon dieu fallait sérieusement qu'il arrêt. Il connaissait toujours mes points sensible et il en abusait. Non je pouvais pas rester ici, c'était pas raisonnable, enfin pour le moment je disais ça mais je n'avais pas bougée d'un poil depuis qu'il était revenue à mes côtés. J'étais ensuite prête à lui répondre mais d'un coup il me retourna pour venir m'embrasser. Oh mon dieu. Comme c'était fou de retrouver ses lèvres mais qu'est c'que c'était plaisant. Je réagissais juste naturellement en venant glisser mes bras autour de son cou tout en prolongeant aussi fougueusement. Cela me chamboulais tellement que je le plaquais jusqu'au mur le plus proche en continuant de dévorer ses lèvres. Fuck Leev, pars en désintoxication de la gente masculine sérieux.  

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 On passa du blâme à tout autre chose. Après avoir étalé ma rancune contre elle, la façon dont l’on s’était séparés, me voilà collé à elle, réclamant qu’elle se fasse pardonnée. Je soulignais ma sagesse avec le champagne, pas de poison ni de drogue, cela sembla l’amuser. La tension des reproches descendant un peu, et elle fondit complètement lorsque Leevy approcha ses lèvres de ma peau, embrassant mon cou, remontant jusqu’à mon oreille. Mon pouls s’accéléra, mais le contact fut bien trop vite rompu par la demoiselle, qui avait peur de me faire du mal. Je revins à la charge, l’attrapant par la taille pour la retenir, effleurant à mon tour son cou de mes lèvres, de mon souffle, soulignant qu’elle pouvait essayer de me faire du bien. Mais elle répondit qu’elle ne pouvait pas, alors que, contrairement à ses mots, ses gestes et ses frissons la trahissaient complètement. Mes lèvres dévorèrent un instant son cou avant de la retourner vers moi et de fondre sur sa bouche pour l’unir à la mienne. Elle répondit aussitôt, ses bras s’enroulant autour de mon cou, sa bouche s’entrouvrant pour laisser se rencontrer nos langues. Le baiser devint ainsi plus profond, plus passionné et fiévreux aussi. Et avec une certaine fougue, la jeune femme me plaqua contre le mur tout proche. C’était loin de me déplaire. Alors que mes lèvres se faisaient toujours plus pressantes sur les siennes, ma main s’enfouit dans ses cheveux, empêchant ainsi son visage de se dérober, de s’éloigner, de mettre fin à ce baiser. Mon autre main glissa le long de la courbure de ses reins. Leevy… J’avais terriblement envie d’elle, trop pour me dominer, trop pour laisser ma rancune l’emportait pour le coup. Glissant mes mains sous ses cuisses, je la soulevai et inversai nos positions, venant la plaquer à son tour contre le mur.
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