ALEKHAR (+) un être vous manque et.. vous connaissez la suite.

Je secouais la tête de gauche à droite, ce n'était pas à elle te l'appeler.. j'étais tout de même son employeur, c'était donc à moi de me charger de ça. Il fallait bien qu'elle revienne de toute façon, c'était un vrai bazar ici.. même si un entreprise de ménage était passé pour tout remettre en ordre après ma soirée, la tempête Zakhar à creusé le problème pendant cette semaine de révision intense. « Non, c'est à moi de m'en charger. » dis-je simplement. J'aimais faire les choses par moi-même.. « En plus il faut bien qu'elle revienne, je ne l'ai pas fais venir de Russie avec sa famille pour rien. ». Marta était ma gouvernante depuis que j'étais en couche culotte, elle n'avait même pas réfléchi quand je lui avais demandé de me suivre à Cambridge, en même temps avec le salaire que je le proposais personne n'aurait refusé. À croire que j'en avais toujours pas marre de bouffer des bonbons puisque je me délectais encore de ces choses là en compagnie de la présidente Mather. Alexys semblait choqué par mes propos, en même temps elle s'attendait à quoi avec moi..?! Que je lui dise que sa bouffe était délicieuse..? Hors de question que je lui fasse ce plaisir, j'étais plutôt honnête comme type en plus. Elle s'empressait de me lancer un marshmallow également, ce qui arrivait à me décrocher un sourire amusé. Elle finit par me menacer avec un autre bonbon carré, heureusement qu'elle ne voulait pas me lancer un gros dragibus en pleine tête parce que j'aurais senti ma douleur.. « Ta cuisine est dégeulasse, même le chien du voisin n'en voudrait pas. » dis-je avant de ricaner, tout en la regardant de haut en bas, la provocation et moi.. une grande histoire d'amour.

J'avais proposé de l'appeler seulement parce que c'est moi qui avais déconné et aussi parce que c'est moi qui lui avais demandé de partir jusqu'à ce que Zakhar revienne. Ca ne l'empêchait pas de passer de temps en temps pour avoir des nouvelles, pour s'assurer que je ne mettais pas la villa sans dessus dessous... Elle venait souvent avec des petits plats. Je crois que même elle était au courant que ma bouffe était dégueulasse. Ok, comme tu voudras. J'haussais les épaules avant d'ajouter très rapidement : Elle sera super contente de revenir et de te voir aussi. J'avais arrêté de compter le nombre de fois où elle m'avait demandé si j'avais eu des nouvelles, si je savais quand il allait revenir etc. Il y avait vraiment un lien super fort entre eux, elle pouvait presque être considérée comme une seconde maman, c'était super touchant. En tout cas, elle allait tombée dans les pommes en voyant dans l'état où se trouvait la maison actuellement. Faut dire que la bataille de bonbons n'arrangeait pas les choses d'ailleurs, je le menaçais de lui en rejeter un parce qu'apparemment, même le chien du voisin détestait ma cuisine. C'est vraiment trop méchant ça ! En vrai, je suis pas choquée, je m'y attendais. Faut dire que j'en ai conscience et que Zakhar est pas du genre à mentir pour faire plaisir. Je me suis mise à rire avant de prendre le paquet pour lui en lancer plein d'affilés. Il méritait bien ça. Je suis sûre que j'étais capable de faire un truc mangeable un jour si je m'en donnais vraiment la peine et puis, ça s'apprend non ?!

Marta c'était un peu ma deuxième mère, elle se démenait beaucoup pour moi, pour que tout aille bien dans le meilleur des mondes.. ma mère en faisait autant mais c'était différent puisqu'à l'époque elle passait plus son temps à épauler mon père dans son entreprise qu'à nous donner le biberon. À croire que depuis la mort de mon père, elle se rendait compte de son erreur et par conséquent elle me harcelait presque par téléphone. J'approuvais totalement les propos de la présidente Mather, j'espérais juste que Marta ne se ramènerait pas avec sa panoplie d'huile essentiel pour parfumer ma villa, elle avait le don de m'agacer avec ça.. elle faisait une fixette là dessus soit disant pour porter le bon œil sur moi. On en venait à parler de la bouffe immangeable de Alexys, un sujet qui m'avait souvent fait défaut puisqu'elle testait ces expériences sur ma personne. Elle semblait un peu remonté par mon propos, de même que je me recevais une panoplie de bonbons moues en pleine tronche. Je rigolais avant de la regarder, en prenant une attitude choqué.. « J'vais le dire à Marta tu vas voir toi.. » dis-je avant de croiser les bras, cette femme prenait toujours ma défense même quand j'avais tord, certainement pour ne pas me faire de la peine.

C'est sur qu'elle va être super contente Marta quand elle va rentrer. Non seulement elle allait voir Zakhar mais en plus de ça, elle allait avoir un véritable boulot à faire. Franchement, je n'aimerais pas être à sa place mais mine de rien, j'avais quand même envie de remettre les choses à leur place avant qu'elle n'arrive parce que ça se fait pas. Après, j'ai toujours eu l'habitude de tout faire par moi-même et si on foutait le bordel à la maison avec mon frère, c'est clair qu'on s'en prenait pleine la gueule par notre mère. J'ai beau être bordélique, y a des limites et puis, c'est pas bien de jouer avec la nourriture alors que certains petits enfants dans le monde meurent de faim. J'y pense même pas pour le moment tout ce que je fais, c'est attaquer Zakhar avec des bonbons. Il croise les doigts en me menaçant de me dénoncer à Marta. Oh il a besoin de Marta pour le défendre, c'est trop mignon ! Je faisais semblant d'avoir une petite larme au coin de l'oeil. Je finis par laisser tomber le paquet à même le sol et lever les bras en l'air d'un air innocent. Je m'en fous, c'est toi qui a commencé ! Je lui tirais la langue, c'était puéril comme attitude, je sais. Mais c'est vrai après tout, il avait commencer c'était pas à moi de me faire engueuler non non non !

J'avais grandement besoin de me changer les idées en ce moment, Alexys n'était certainement pas très conseillé pour moi étant donné que c'était un peu elle qui m'avait brisé quelques jours auparavant mais pour le coup je m'en fichais et je m'en fichais aussi de ce que pourrait me dire mon entourage. J'ai toujours vécu au jour le jour et tout ce que j'avais besoin là, c'était de sa présence. Puis depuis que j'avais foutu les pieds à Harvard, il y a six ans de ça, c'était elle que j'aimais embêter.. ça ne changerais certainement pas maintenant. On était deux gros gamins incompréhensible et ça ça ne changera jamais. « Oui j'ai besoin de Marta, ça pose un problème à mademoiselle l'indépendante..? » biiim manges ça Alexys, je me contentais d'afficher un sourire qui se voulait provocateur avant de m'assoir sur la table derrière moi, là où se trouvait une montagne de friandises en tout genre. Je me mordais la lèvre inférieur avant de la voir lâcher le paquet au sol, j'esquissais un sourire amusé à la suite de ses propos. Elle me tirait la langue, dieu sait où j'aimerais l'avoir sa langue à ce moment précis -bon sang Zakhar tu n'es pas croyable!-. Je posais mes mains sur la table, de part et d'autre de mes jambes afin de me tenir plus droit, regardant la présidente Mather de haut en bas. « Ramasse femme ! » le truc à ne pas dire à Alexys, cependant c'était totalement calculé, mon arrogance machiste était bien connu.

Des enfants je vous jure. On est des vrais enfants, des grands enfants et personne ne pourra nous dire le contraire. Je crois qu'on est irrécupérables. Limite, même les parents ne pourraient rien faire pour nous calmer à l'heure actuelle. C'est comme si j'oubliais tout l'espace d'une soirée et lui, c'était pareil de son côté. On ne se prenait pas la tête, on ne s'engueulait pas et peut-être que demain, de nouveau il m'ignorera, voudra m'oublier, ne plus entendre parler de moi or pour le moment, je n'y pensais pas, je voulais juste profiter du moment. Il m'avait manqué. Vraiment manqué. Je lui fis une réflexion par rapport au fait qu'il avait besoin d'elle pour se défendre. Ouais, c'était touchant aha. Moi, j'pense plutôt qu'elle va te remonter les bretelles pour avoir foutu un bordel monstre ! Je lui souris, il tire la langue après avoir laissé tomber le paquet à même le sol par pure provocation. Je suis plutôt douée en la matière. Pas autant que lui certes mais, je suis douée aussi quand même. Il s'installe, prêt à passer des heures appuyé contre cette table. Je croise les bras telle une enfant pourrie gâtée un peu trop têtue alors qu'il me regarde de haut en bas. J'ose les sourcils en me retenant de rire alors qu'il pense encore les femmes inférieures et à ses ordres. Essaie de m'y obliger ! Oh ouais, moi aussi je peux être super têtue quand je le veux et il sait que je déteste ça. Je suis sans doute un brin trop féministe, indépendante et ouais, je fais partie de ses femmes qui pensent qu'on a pas besoin des hommes pour réussir sa vie, c'est plutôt l'inverse en fait. Ok, j'ai besoin de Zakhar mais ça, c'est pas pareil !

Marta me remonter les bretelles..? Ça faisait bien longtemps qu'elle avait arrêté puisque ça n'avait jamais vraiment fonctionné avec moi, j'ai toujours été assez malin pour tout mettre sur le dos de mes frères ou pour trouver une excuse pertinente et valable.. même quand j'étais en tord. « Tu apprendras mademoiselle Carpenter que quand tu payes une personne pour s'occuper de ta petite personne, elle a juste le droit de fermer sa gueule. » dis-je avant de sourire, tellement arrogant le type la. Bien que je méritais grandement de me faire engueuler à certain moment, je préférais me dire que j'étais au dessus de ça. La philosophie selon Zakhar Mordachov. Je basculais ma tête sur le côté, toujours assis sur cette table.. la présidente Mather me défiait de lui obliger. Je me pinçais une nouvelle fois la lèvre inférieur avant de garder mon sourire dès plus provoquant. « Tu veux vraiment que j'utilise la force..?! » dis-je avant de descendre de la table d'un bout, je m'avançais sans réfléchir de la jeune Mather.. genre le requin qui va bouffer son petit poisson à tout moment. Je me trouvais à présent à quelques centimètres d'elle, regard de conquérant, attitude de machiste en puissance.. j'avais atteint mon apogée la. « Dois-je réitérer mes ordres..? » un petit jeu s'installait encore une fois entre nous, ce genre de chose qui m'avais manqué visiblement. Je plantais mon regard dans le sien, bien que j'incarnais à la perfection mon rôle de macho.. l'avoir si près de moi me déstabilisais de plus en plus la.

Moi je lui dis que Marta allait l'engueuler parce que je la vois un peu comme une maman mais, c'est vrai que j'avais oublié que Zakhar était un gamin pourri gâté et je suis sûre que depuis qu'il est tout petit, elle a plus tendance à le chouchouter et céder à tous ses caprices que lui remonter les bretelles quand il fait une connerie. Bah tu devrais peut-être me payer alors ! Ouais, pour que je ferme ma gueule parce que pour lui tenir tête, on peut dire que je le faisais. En fait, j'avais toujours un truc à redire face à ses propos la preuve encore aujourd'hui. J'aurais pu me baisser et ramasser le paquet pour couper court à la conversation mais, je ne le faisais pas, j'étais beaucoup plus têtue que ça. Je lui demande de m'y obliger et il me parle tout de suite d'utiliser la force alors, j'hausse les épaules d'un air je m'en foutiste. Ouais nan pas comme la dernière fois qu'on s'était disputés, je suis sûre que j'ai encore un bleu. Enfin, faut croire que ça m'a pas marqué autant que ça parce que je suis encore en capacité d'en redemander. Il finit par se lever et s'approcher. Moi, je le regarde de haut en bas en souriant jusqu'à ce qu'il arrive à ma hauteur. Je lève la tête vers lui, je me force à réussir à le regarder dans les yeux sans pour autant pouvoir faire quoique ce soit. Tout de suite les grands mots monsieur Mordachov... Fais-le si t'en as envie ! Il pouvait toujours le faire, je comptais pas bouger d'ailleurs, je ne cligne même pas des paupières, je le fixe tout simplement. Je peux pas le lâcher du regard et j'en ai pas envie.

J'arquais un sourcil aux dires de la présidente Mather.. « Te payer..? Je pense que tu démissionnerai au bout d'une journée.. » j'en étais persuadé, déjà d'une elle n'arrivait pas à abdiquer à mes ordres et de deux je suis sur que j'en abuserais grandement. Je ne pouvais m'empêcher de sourire, amusé.. cette idée était plutôt intéressante tout de même. C'est alors que je m'approchais d'elle d'un pas décidé, lui faisant comprendre que j'allais utiliser la force.. c'était plus un moyen de prendre le dessus puisque je savais pertinemment qu'elle n'allait pas broncher si je lui donnais un ordre, à croire que j'avais oublié à qui j'avais à faire ce soir. Comme convenu, Alexys me faisait face avec son côté je m'en foutiste éperdument perturbant pour ma petite personne et surtout mon ego. Je la fixais, affichant un sourire provocateur quand elle me demandait de le faire.. pour le coup je n'avais plus trop envie d'utiliser la force et ceux pourquoi je voulais l'utiliser m'importais peu à présent. C'était toujours aussi perturbant de se trouver face à elle, c'est pour cela que je ne pouvais m'empêcher de me mordre la lèvre inférieur.. je sentais mon cœur s'emballer de plus en plus pour le coup.

J'haussais les épaules en l'informant que peut-être que s'il me payait, je fermerais ma gueule mais en réalité, ça ne sera jamais le cas parce que ce n'est pas dans ma personnalité. J'ai toujours besoin de mettre des mots sur ce que je pense, j'ai toujours besoin d'être franche et puis moi, arrêter de parler ? Non mais n'importe quoi, ça serait comme signer mon arrêt de mort. Je me tairais une fois dix pieds sous terre et encore, c'est même pas sûr. Moi ? Je démissionnerai ? Non, je pense juste que tu me virerai ! Parce que je suppose qu'à aucun moment dans le contrat, c'est marqué qu'il faut se taire quand tu parles donc... T'en aurais marre de moi et tu me vireras ! Je souris toute contente de moi. Je suis pas du genre à baisser les bras, je pense pas que je démissionnerai et je pense qu'il en aurait marre avant moi. Je suis plutôt patiente avec moi-même. C'est logique enfin, je crois. Bref, je suis certaine qu'il craquerait bien avant moi si je devais être sous ses ordres. Finalement, il se leva pour s'approcher avec son air hautain, supérieur à la terre entière, son regard certain, ses yeux qui ne flancheront jamais. Il sait pertinemment qu'il a une emprise sur moi que personne ne peut avoir. Il sait qu'il arrive à me déstabiliser facilement parce que je lui ai déjà dit à plusieurs reprises. Pourtant, je ne cligne pas des yeux, je ne cède pas et il finit par se taire, incapable d'utiliser la force avec moi. Je sais exactement pourquoi. Il a une autre idée en tête et moi aussi d'ailleurs. J'abandonne pas la partie aussi vite. Je fais un pas de plus vers lui sans le quitter du regard. Fais-le !