ALEKHAR (+) un être vous manque et.. vous connaissez la suite.

Je détestais cette villa, j'avais beau me dire qu'elle était immensément belle et confortable.. je ne supportais plus d'être ici, encore moins quand je voyais ma tronche à côté de celle de Alexys joliment exposé dans un cadre du salon. Cette villa me rappelais trop de chose et je me demandais de plus en plus ce que je faisais ici à Cambridge si la présidente Mather n'était plus la, dans ma vie. Je passais mon temps à faire le fier quand je la croisais en cours, je rigolais avec mes potes, je faisais comme ci tout allait bien dans le meilleur des mondes. Je me rappelais sans cesse cette histoire avec Andrew, le fait qu'elle se soit également attaché à un certain Thomas, ça me rendais dingue.. mais ce n'était rien en comparaison de ce manque. Ça me rappelais que trop mes longues absences en Russie, comme ci elle et moi étions fait pour vivre dans la frustration la plus totale et destructrice. Je faisais les cents pas dans le grand salon après avoir raccroché le téléphone, ma mère passait son temps à m'appeler pour tout et rien, elle devait se douter que mon histoire avec Alexys était un fiasco. Je n'avais pas la force de lui dire, d'ailleurs si ce scandale n'avait pas éclaté à ma soirée, personne n'aurait su quoique ce soit puisque j'étais une tombe. J'avançais vers ce fameux cadre, qu'est-ce qu'on était nié avec nos gueules d'amoureux sorties d'un libre de conte pour ado pré pubère. Je l'attrapais doucement avant d'esquisser un sourire nié, j'avais beau croire qui je voulais mais une chose était sûr j'avais grandement l'air heureux à côté d'elle. Je sentais alors mon ventre gargouiller, je n'avais pratiquement rien avalé depuis ma soirée Candyshop.. c'est à dire une petite semaine. Je ne savais même pas si il y avait quelque chose dans le frigo étant donné que je n'avais même pas encore demandé à ma gouvernante de revenir.. Je regardais une nouvelle fois le visage de Alexys sur la photo avant de m'apercevoir qu'il était déjà dix heures du soir à ma montre.

J'avoue, j'ai volé des fringues à Leevy, je suis coupable. En même temps, j'avais plus aucune envie de mettre les pieds à la villa puisque je n'étais plus chez moi, je n'étais plus la bienvenue et je savais pertinemment que j'allais me faire virer à l'instant même où j'allais mettre le pied à l'intérieur de la maison. Pourtant, je n'avais plus rien à me mettre et Leevy commençait à gueuler puisque son dressing rétrécissait un peu plus chaque jour. Elle me disait de prendre mes responsabilités et mon courage à deux mains puis, d'aller récupérer tout ce qui m'appartenait. Ouais, c'est bien beau de dire ça sauf que je vivais à plein temps à la villa quand Zakhar était parti du coup, j'avais vraiment tout là-bas et je ne pouvais pas tout reprendre d'un seul coup. Il fallait soit que je fasse plusieurs voyages, soit que j'envoie carrément quelqu'un me déménager mes affaires histoire qu'on est pas à se croiser. Là, je me suis dit qu'il commençait à se faire tard et donc, qu'il était surement en train de dormir ou qu'il était tout simplement sorti avec des potes bref, la base quoi. J'ai donc enfilé un jean, un débardeur, une veste et attaché mes cheveux après avoir pris ma douche et j'ai suivi les conseils de Leevy, je suis partie récupérer mes affaires. J'avais encore la clé du coup, j'ai juste ouvert la porte et n'entendant aucun bruit, je me suis dit que la villa était vide. Je me suis donc dirigée vers le salon et j'ai balancé mon sac avant de sursauter en voyant Zakhar dans un coin de la pièce. Merde, la poisse ! Putain tu m'as fait peur, je pensais qu'il y avait personne ! Simple réflexe. Finalement, je me rappelle qu'il me fait la gueule, qu'il m'a dit plus vouloir me revoir et presque insultée de salope devant tout le monde enfin, la plupart des Eliots lors de sa soirée de retour. Du coup, je m'empresse de reprendre la parole : Je sais ! Tu veux que je disparaisse d'ici et de ta vie. C'est juste qu'il me faut plus d'affaires ! D'ailleurs, je peux l'embarquer ? Je fais un geste de la tête en direction du cadre. Bah ouais, je disparais donc il en a pas besoin alors, avant qu'il le jette, qu'il le brûle ou je ne sais quoi encore moi, je le veux. Je fais comme si de rien était, comme si j'étais heureuse ainsi, que c'était juste une histoire de photo comme on récupère un vase ou une armoire. Moi aussi je peux avoir ma fierté après tout. Je sais que je pourrais m'excuser, m'expliquer mais, à quoi bon ? Il ne m'écouterait pas, on s'engueulerait de nouveau et les choses ne s'amélioreraient pas entre nous, ça serait surement même pire.

Qu'est-ce que j'avais l'air pitoyable la quand même.. si Artur me voyait il se foutrait certainement de ma tronche et il me demanderait où est passé le Zakhar qui s'en fout de tout et de tout le monde. Il avait raison, je m'en foutais de tout et de tout le monde sauf qu'en sa touché à ma famille et à Alexys, la preuve.. les seules choses où je pétais un plomb c'était au sujet de la présidente Mather. D'ailleurs, en parlant d'elle, je la voyais débouler ici, telle une fleur.. je restais bloqué pour le coup. Je m'attendais à tout sauf à ça à vrai dire. Elle me sortait un ramassis de parole que je n'écoutais qu'à moitié, ouai parce qu'en regardant de plus près.. j'avais tout ce même ce foutu cadre dans la main. Zéro pointé pour ma mascarade -je t'ai oublié-. Je finissais par comprendre qu'elle voulait récupérer des affaires, ouai.. normal. Ce n'était pas comme ci elle venait pour moi quoi. Je passais ma main dans mes cheveux en total freestyle, quoique ma barbe n'était pas mieux pour le coup.. Robin Crusoé le retour. Alexys me prenait le cadre des mains, sans vraiment me demander mon avis. Je me redressais finalement, l'air plutôt con pour le coup.. ouai j'avais perdu une occasion d'ouvrir la gueule pour le coup. Bah alors Zak..? Je la regardais l'espace de quelques secondes, j'aimais quand elle s'attachait les cheveux, ça lui donnait un petit côté sérieux.. ouai pour le coup elle l'était puisqu'elle me disait qu'elle voulait prendre le cadre qu'elle venait de m'arracher des mains. « En faite.. j'avais l'intention de le garder. » dis-je presque à voix basse. J'étais un peu sonné pour le coup, le fait qu'elle soit là sans prévenir me prenais totalement au dépourvu et je ne pouvais m'empêcher de souffrir intérieurement en repensant à ce qui c'était passé quelques jours auparavant.

Je m'attendais à trouver la villa vide et ce n'était pas le cas. J'aurais pu me retrouver bête et surprise, ne rien réussir à dire. Au lieu de ça, je faisais comme si tout était normal entre nous bien qu'il me déteste et qu'on se soit engueulés quelques jours auparavant. Il ne m'avait pas donné l'occasion de m'expliquer or, je n'en avais pas spécialement envie maintenant. Je ne voulais pas que les choses empirent et peut-être qu'il avait raison dans ses propos. Après tout, j'avais quand même embrassé Andrew, je ne pouvais pas le nier. Sauf qu'à mes yeux, c'était tellement insignifiant que je ne me voyais pas lui dire, ça ne m'avait pas traversé l'esprit, je n'en voyais pas l'intérêt. Je lui expliquais que je passais juste pour prendre des affaires et qu'ensuite, il n'entendrait plus parler de moi, comme demandé. Je lui demandais en même temps si je pouvais récupérer le cadre tout en lui prenant des mains. De toute façon, il voulait que je disparaisse, autant que je disparaisse en entier. Aucuns souvenirs pour oublier quelqu'un, c'est comme ça qu'on fait normalement et c'est pour ça que j'ai jamais réussi à l'oublier, parce que tout me rattachait à lui. Je regardais la photo en souriant légèrement avant de relever les yeux quand il m'informa vouloir la garder. Je me mords légèrement la lèvre, je m'attendais pas à ce qu'il me dise une chose pareille, je pensais vraiment qu'il allait la jeter ou la brûler ou peut-être même faire une poupée vaudou à partir de cette photo pour pouvoir me planter des aiguilles ensuite mouahaha. Du coup, je lui tendis le cadre en m'excusant et proposant une solution au problème.  Oh désolé bah mh... tiens ! Au pire, tu pourras me faire une copie et me l'envoyer sur ma boîte mail ? Ouais autant qu'il la scanne, me l'envoie et après je me débrouille comme ça, on se croise pas et monsieur est content. N'empêche, ça me fait quand même du bien de le revoir. Même s'il me fait la gueule, mon moral remonte un petit peu.

Moi qui d'habitude était dans le self contrôle le plus total, pour le coup je me sentais descendre de mon trône petit à petit en la voyant débouler ici alors que j'étais persuadé qu'elle allait envoyer Sally récupérer ses affaires. Je me contentais de rester planter la, telle une plante de bureau totalement défraîchie. Instinctivement, je passais une main habile dans mes cheveux mal coiffés.. essayant de garder un minimum mon sang froid, ouai parce que pour le coup j'étais blessé par ce qu'elle avait fait avec Andrew et je ne comprenais pas du tout pourquoi elle avait fait ça. Je ne savais pas vraiment si je voulais une explication pour le coup, il manquait plus qu'elle me dise qu'elle était tombé sous son charme en plus de ce Thomas. Moi qui ne fréquentais aucune fille en dehors d'elle, je me prenais une sacré claque pour être franc. Je me repassais le film de notre dernière altercation en bouche, magnéto de mes mots crus à son égard.. je m'en voulais, clairement. D'accord, ses actes m'arrachaient le cœur mais il m'était interdit de la traîner dans la boue comme j'aurai pu le faire quand on se détestait. Il faut que je l'admette des larmes avaient coulées, seul, reclus dans mon coin, loin de tous.. sorte d'hémorragie oculaire vous voyez. Sally et Maëlys m'avaient assez répétées qu'on était fait pour être ensemble avec la présidente Mather, pourtant j'avais l'impression qu'elle faisait tout ce qui était en son pouvoir pour tout brûler, pour tout envoyer valser par ses actes. Chose sadique, je semblais en redemander, encore et encore puisque mine de rien, j'avais toujours envie de lui attraper la bouche.. chose qui arrivait à chaque fois après une engueulade entre nous, pas sûr que cette idée soit validée de l'autre côté. J'avais beau la détester pour ce qu'elle avait fait, je ne pouvais nier que j'aimais notre relation comme ça, je l'aimais à en crever. On en venait à parler de ce cadre, chose totalement futile après tout ce que l'on venait de traverser tout les deux.. je me contentais d'acquiesçais sans grande conviction. « Excuse.. j'ai une gueule de merde pour le coup. » dis-je avec une voix presque cassée, sortir sans écharpe et trop fumer n'était pas une solution. Il est vrai qu'avec un débardeur blanc col V et un vieux pantalon en toile gris, la class made in Eliot en me prenait une claque. « Tu veux manger un truc..? » mauvaise idée d'approche puisque... « Je peux t'offrir... des bonbons! J'en ai à profusion pour le coup. ». Je me frottais le menton avant d'habiller ma tronche d'une moue exemplaire. Mon frigo était vide et mes placard rempli de bonbons suite à ma soirée, cherchez l'erreur.

J'y crois pas que j'étais en train de parler tout calmement d'un cadre photo alors qu'il y avait beaucoup plus important entre nous à l'heure actuelle. Je veux dire par là que j'avais des explications à lui donner, qu'il avait à m'en demander, qu'on devrait très certainement se remettre la tête comme toujours ou encore essayer d'améliorer les choses. Mais, j'avais déjà essayé cette technique et elle ne marchait pas du coup, je tentais un autre truc : l'indifférence mais pas trop quand même. J'étais super contente d'être là, de le voir même si c'était pour quelques minutes seulement. Il avait l'air fatigué du moins, pas au mieux de sa forme. Peut-être un peu malade même. Moi, j'étais pas mieux à vrai dire. Je devais avoir des cernes, peut-être les yeux légèrement rouges aussi et puis, j'étais pas bien mais, j'essayais de ne pas le montrer. Moi je trouve pas... répondais-je à voix basse en esquivant un sourire lorsqu'il avoua avoir une gueule de merde. De toute façon, même au plus mal, il pouvais me faire craquer ce mec. Non franchement, il était toujours parfait Zakhar. Et puis, il avait qu'à s'habiller un peu plus ! C'est ce que je lui aurais dit si jamais on était en meilleur terme. Il me proposa tout de même quelque chose à manger et je le regardais un peu étonnée. Putain, je m'attendais vraiment pas à ça. Je fais semblant d'hésiter alors que la réponse était toute faite. D'accord, je veux bien des bonbons ! J'ai pas eu l'occasion de les goûter en plus mais ça, je suppose qu'il le savait déjà. T'as pas été faire les courses ? Je sais pas pourquoi mais, ça ne m'étonne pas en fait.

J'en avais marre que l'on me dicte ma conduite envers Alexys, entre ceux qui me disais que ce n'était pas une fille pour moi, ceux qui me disais que j'avais tout foutu en l'air et que c'était totalement de ma faute, ceux qui nous foutez des bâtons dans les roues aussi.. j'en avais juste plein le cul, au point où je ne voulais voir personne depuis ma soirée. Mon téléphone n'arrêtait pas de sonner, des gens qui me demandais comment j'allais, d'autre qui me faisais chier pour savoir si j'allais repartir ou pas et j'en passais. En conclusion, je préférais rester ici, seul et surtout que l'on me foute la paix. J'avais opté pour un mode de vie un peu... décalé par rapport à mes habitudes, je ne mangeais que très peu, je fumais beaucoup et surtout je n'avais pas pris la peine de rappeler ma gouvernante.. préférant me débrouiller seul, ce qui était un réel fiasco puisque j'étais incapable de me débrouiller seul dans une villa aussi grande. Je finissais par proposer à Alexys des bonbons, ouai je n'avais plus que ça et c'était un peu les seules choses que je mangeais depuis quelques jours. Je venais de passer la journée à réviser mes cours de droit, j'avais un sacré paquet de cours à rattraper et c'était plutôt flippant. La présidente Mather acceptait ma proposition de bonbons, je me contentais de la regarder, avant de tousser légèrement. « Tu sais que moi et les courses ça fait deux. » dis-je sans attendre avant de lui demander de le suivre. Je me dirigeais finalement à travers les long couloirs pour rejoindre le garde mangé, derrière cette porte se trouvait le royaume des bonbons en tout genre, le paradis des enfants ou plutôt tout ce qui me restais sur les bras après ma soirée. Après ouverture de la porte, je me tournais vers Alexys.. « Je t'en prie, fais toi plaisir. » dis-je avant d'entrer dans la grande pièce rempli de friandises en tout genre. J'en profitais pour attraper un caramel, puis deux ou trois d'ailleurs, j'avais les crocs la.

Je veux pas qu'on s'engueule. J'aimerais bien qu'on passe un moment sans se prendre la tête, comme avant, quand tout allait bien. Elle était belle cette période, peut-être un peu trop courte quand même. J'avais encore de beaux souvenirs et à vrai dire, j'avais envie de me rappeler que de ces moments et d'oublier tous les autres. Je faisais semblant de réfléchir à sa proposition alors que je mourrais d'envie de rester ici parce que c'était le seul endroit où je me sentais vraiment chez moi et que ça faisait juste un bien fou d'être à ses côtés après tout ce temps, juste à parler de tout et de rien. Je ne voulais pas le dire clairement mais, j'avais carrément besoin de lui dans ma vie sinon, il me manquait quelque chose, je me sentais vide et seule et... normale voire insignifiante. J'acceptais donc sans plus attendre et ce, même si j'avais clairement pas faim mais lui, il avait besoin de manger alors, s'il fallait que je le fasse pour qu'il en fasse de même alors, qu'il en soit ainsi. Je lui fis une remarque par rapport aux courses. Je ne sais même pas pourquoi je demandais mais, c'était juste au cas où et ça me permettait d'aborder un autre sujet : Bah et Marta ? Il l'avait toujours pas rappelé ? Non, j'espère qu'il avait rappelé, je lui avais dit que je le ferais quand il serait rentré et ça m'était complètement sorti de la tête. Je suis sûre qu'elle était toute paniquée et qu'elle n'attendait que ça. Cette femme là, elle devait adorer son boulot et puis Zakhar aussi. Un amour quoi ! Enfin bref, je le suivais jusqu'au garde manger où il y avait des bonbons à la folie. Omg emmener Aliénor ou Alon là-dedans et c'est la fête. Un vrai paradis. Finalement, je pouvais rester des heures et des heures ici. Wahou, il te reste vraiment tout ça ? Il avait vu gros mais, ça ne m'étonnait pas. J'attrapais un paquet de dragibus en regardant tout autour de moi, observant ce qu'il restait en stock. J'attrapais un paquet de carambars au caramel avant de sourire et de lui demander tout en tournant la tête en sa direction : T'as déjà goûté de la mousse au carambar ?

J'ouvrais sans grande délicatesse le papier qui entourait mon bonbon au caramel, me posant contre une étagère tout en regardant la présidente Mather. « Je ne l'ai pas encore appellé, je l'a connais elle aurait essayer de me bouger par tout les moyens et vu qu'elle t'aime bien, bah.. elle aurait tout fait pour que j'aille te parler. Comprend moi, sur le coup j'en avais pas trop envie. » dis-je sans m'énerver, une première pour moi je crois. Ma fierté démesuré m'en empêchais et en plus de cas je ne voulais pas voir la vérité en face, elle avait tout de même dépassé les bornes en embrassant Andrew, même si je restais calme, je l'avais toujours en travers de la gorge. Je me contentais de mastiquer mon bonbon caramélisé. Je faisais une petite moue avant qu'elle me demande si je connaissais la mousse au carambar. « Non.. mais si c'est toi qui le fais je ne veux même pas y goûter. » ouai parce qu'elle avait essayé plusieurs fois de m'empoisonner avec ces expériences culinaires assez bizarre. J'esquissais un sourire plutôt moqueur avant de lui lancer un marshmallow en pleine tronche.

Moi, je pensais qu'il avait rappelé Marta parce qu'elle attendait que ça de reprendre le travail. Au moins, elle aime ce qu'elle fait enfin, je pense. Le fait que Zakhar soit d retour allait lui faire plaisir. J'avais complètement oublié de lui passer un coup de téléphone alors que je lui avais promis de le faire mais, je pensais qu'il l'aurait fait. Il me donna des explications sur le fait qu'il ne l'avait pas encore rappelé et je baissais légèrement la tête en souriant. Ouais, ça ne m'étonnerait pas d'elle. Faut dire que je l'aime bien aussi et puis, elle voulait toujours faire bien, trop bien même. Elle aime faire plaisir aux autres, ça se voit. En tout cas, elle allait vraiment me manquer ça, c'est une certitude. Ouais je comprends. Au pire, je la rappellerai en lui disant que c'est mon choix ou... je trouverais un truc ! Ouais, je finirais bien par trouver un truc. Je déteste lui mentir et puis, cette femme elle a un truc, elle le sent tout de suite mais, si je lui dis de ne pas insister ou quoi, peut-être qu'elle m'écoutera. Pour le moment, je mange mes dragibus tout en m'emparant du paquet de carambar. Je fais semblant d'être choquée quand il avoue ne pas vouloir goûter si c'est moi qui la fait. C'est trop méchant ! Je souris mais en vrai, je sais qu'il a raison. En fait, tout ceux qui me connaissait un minimum savent que la cuisine et moi, on est vraiment pas copines. Je me prends un marshmallow en pleine tête, heureusement que j'ai eu le réflexe de fermer les yeux. Ca me fait rire d'ailleurs, j'en prends un dans le paquet pour en faire de même en guise de vengeance. Tu vas me dire que tout ce que j'ai essayé de faire, c'était immangeable ? Fais gaffe à ta réponse ! Je prends un autre marshmallow et le mets au défi d'avouer que ma cuisine est dégueulasse. A ses risques et périls ! Genre j'ai l'air trop menaçante en plissant les yeux avec mon bonbon prêt à lancer !