first day in morocco.
— Ashilah.
« Laissez moi avoir la première bataille pour moi, vous aurez la seconde... On verra qui gagne la guerre... » Impossible de quitter ce sourire niais alors que j'étais dans ses bras, que mon corps frémissait sous ses caresses et qu'il ne faisait qu'en demander plus. Et pourtant je savais que c'était une mauvaise idée, qu'on allait surement rencontrer un problème à un moment donné, soit à cause de lui, soit à cause de moi, soit à cause de la colocation... Bref... On réfléchirait après. Depuis que j'étais revenue il était l'un des seuls que je ne connaissais pas depuis très longtemps avec qui je me laissai aller alors ça faisait vraiment du bien de ne pas réfléchir et se laisser porter par le désir. Je le laisse promener ses mains en liberté, je le laisse embrasser ma peau nue à de nombreuses reprises et de mon côté je franchis la barrière interdite de son short de bain pour venir effleurer son intimité de ma main légèrement fraiche avant de la saisir et de commencer à le caresser pour faire monter encore plus l'envie déjà bien présente en lui. Je sens le rouge et la chaleur monter à mes joues, je me sens partir, ne plus rien contrôler alors qu'il s'amuse une nouvelle fois avec ma poitrine. Mon corps cherche le contact du sien, cherche à être le plus collé à lui, à le sentir, c'est bizarre cette sensation mais enivrant. Quand pendant une seconde j'arrive à reprendre mon souffle je lui dis : « Dans l'éventualité où j'ai pu te sous-estimer à un moment, crois moi que ce n'est plus du tout le cas. » Je dépose doucement mes lèvres sur les siennes alors que mes mains continuent leur supplice et j'ajoute : « J'ai envie de toi. » De ne faire plus qu'un avec lui de m'abandonner complètement, de lui offrir un beau moment en même temps que j'en profite pleinement.
Accueil
C'est certain que Delilah et Asher n'allaient pas s'intégrer au groupe s'ils continuaient dans cette lancée. A peine étaient-ils arrivés qu'ils ne s'étaient pas préoccupés de rejoindre les autres cabots. Non, ils étaient dans un jacuzzi, à profiter d'une coupe de champagne et de petits fours et surtout à profiter de l'un et l'autre. « Parfois, il faut savoir se laisser faire par le jeu. » Mais si elle voulait tout arrêter, il arrêterait. Asher était quelqu'un qui profitait et qui saisissait les occasions quand elles se présentaient. Mais si elles ne se présentaient pas, il ne forçait pas les choses. Mais pour le moment, elle semblait tout particulièrement désireuse de continuer. Elle rapprochait son corps de celui de Asher tandis que celui-ci lui dévorait les lèvres à coup de baisers, avant de descendre ceux-ci vers son cou, sa clavicule. Le désir d'Asher était presque à son paroxysme. Elle avait un corps superbe et était exactement le genre de filles avec qui il s'entendait à merveille. Le jeune Burke était à deux doigts de basculer, de craquer et de vouloir dépasser la limite qu'ils n'avaient encore franchis... mais alors qu'ils étaient fougueusement en train de s'embrasser, l'employée vint une nouvelle fois les interrompre. A la fois gêné et amusé, Asher la regarda les resservir et repartir comme si de rien n'était. « Je crois que tu as raison. » dit-il avant d'exploser de rire. « Moi qui pensait que les jeunes mariés avaient le droit à tout ce qu'ils désiraient. » Et non apparemment, ils n'avaient pas le droit d'être seuls.. Asher attrapa sa serviette et commença à s'essuyer tout en sortant du jacuzzi. Il prit deux/trois petits fours sur le passage, vida sa coupe de champagne et quitta l'endroit aux côté de Delilah. Ils remontèrent à la chambre, retour à la case départ, sauf que cette fois ils étaient trempés. « Finalement, vous ne m'aurez servi à rien mademoiselle. Contrôlé dans le jacuzzi et même pas nourri? Je suis un homme maltraité. » Il retournait à son humour de machiste, celui qui lui allait le mieux. « Comptes-tu m'être utile pendant le voyage? » lui demanda-t-il finalement, le regard planté dans le sien.