ASHILAH + first day in morocco.

Le Maroc. C'était une première pour Asher qui, de sa vie, n'avait pas énormément voyagé. Il avait fait une fois l'Europe et avait bougé plusieurs fois aux États-Unis mais c'était tout. C'est alors avec plaisir qu'il accepta de suivre sa nouvelle colocataire dans ce pays d'Afrique, une fois qu'il était sûr de pouvoir prendre une semaine de congé. Certes, il ne connaissait pas la brune depuis énormément de temps, mais après tout c'était une manière d'en apprendre davantage sur elle. Et il fallait l'avouer, il était très honoré d'avoir été son invité au lieu d'un ou d'une autre. Arrivés à l'aéroport, toutes les cabots et leurs invités furent amenés à l'hôtel d'Agadir afin de récupérer les clés de leur chambre et de pouvoir se poser après les longues heures de vol. Asher et Delilah fit alors la queue comme tout le monde à l'accueil et quand ce fut à leur tour de prendre leur clés, ils donnèrent chacun leur tour leur nom. Asher - et sûrement aussi Delilah - s'attendait à ce que la femme dernière l'accueil leur tende deux clés... et non une seule. « Je crois qu'il y a une erreur. » déclara Asher à la femme, sûr qu'il aurait une chambre différente de celle de la belle Carmichael. « C'est pourtant écrit ici Monsieur... Mlle Carmichael et M. Burke dans la même chambre. Ça a été payé à ces noms-ci. Voulez-vous acheter une chambre supplémentaire? » Ah. Asher tourna la tête vers sa colocataire - qui l'était apparemment jusqu'au bout du monde - et tendit la main pour finalement prendre la clé de leur chambre. « Non ça ira. » répondit-il à la femme avant de glisser à Delilah: « Je crois que tu vas être coincée avec moi tout le voyage. » Il sourit. Bien sûr en l'invitant, elle se doutait bien qu'ils allaient passer beaucoup de temps ensemble... mais peut-être pas au point de dormir dans la même chambre. Les deux bruns montèrent alors jusqu'au deuxième étage et Asher ouvrit la porte de leur chez-eux pour la semaine. C'était assez spacieux, du moins, plus spacieux que l'avait imaginé le jeune homme. Il posa son sac à terre, et remarqua immédiatement qu'en plus de vivre dans la même chambre... celle-ci n'était dotée que d'un lit. Apparemment, Delilah n'avait pas du préciser qu'elle n'était pas en couple avec le brun. « Avoue le, tu as tout manigancé pour me mettre dans ton lit. » dit-il avant de rire. En vrai, il s'en moquait de dormir dans le même lit qu'elle, c'était pas comme si Delilah était une fille repoussante...

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— Ashilah.

Des longues heures de vol et une chaleur étouffante, voilà ce qui avait eu raison de moi aujourd'hui. Mais ce n'était pas terminé, je n'étais pas au bout de mes surprises. Arrivée à l'hôtel avec Asher, la standardiste nous tendit une seule clé au moment de monter dans notre chambre. C'était le pompon. S'il était là c'est bien parce que je l'appréciai et que vivre avec lui était plutôt simple et amusant, mais quand même, la même chambre, jamais nous n'avions eu cette proximité. Enfin ma foi... On va bien voir ce que ça donne. Toujours le petit mot pour rire, je prends donc le bras de mon garagiste préféré pour l'entrainer vers l'ascenseur : « Aller viens mon amour, arrête d'embêter la dame, tout le monde sait que tu n'as pas envie de te débarrasser de moi si facilement. » Je lève les yeux au ciel toujours très amusée et nous montons dans la chambre. Là, après avoir déposé nos affaires, nouvelle surprise : un seul lit. J'ai envie de rire, encore plus qu'à la réception. Clairement ce voyage est pire qu'une agence matrimoniale en moins d'un jour, on se retrouve dans le même lit, c'est plutôt pas mal, très bon pourcentage de réussite et de rapidité. Mais je ne me laisse pas décontenancer et je le pousse sur le lit comme une enfant avant de me laisser tomber à côté de lui comme une gamine, m'installer sur le ventre légèrement relevée sur les coudes alors qu'il est sur le dos et regarde le plafond. Je me rapproche de lui pour répondre à sa question sans lui affirmer que je n'étais pas responsable de tout cela alors que c'était pourtant la vérité : « T'as tout compris, c'est aussi parce que je savais tout ça que je n'ai pas emmené de pyjama ! » J'hausse les sourcils, amusée, mais clairement, ce que je viens de dire, c'est vrai, un débardeur et une culotte, voilà mon pyjama.

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Ah ça pour un début de voyage marquant, c'était réussi ! La situation était bien plus amusante qu’embarrassante, après tout ils vivaient déjà ensemble, ça n'allait pas plus les changer que ça... ou juste un peu. Asher prenait ça avec le sourire. D'accord, il allait dormir dans la même chambre que Delilah, assister à sa lenteur sous la douche et dans la salle de bain, observer ses faits et gestes 24h/24 pendant une semaine. En effet, soit ça passait, soit ça cassait. Mais vu la façon dont ils s'entendaient déjà très bien, le jeune brun était certain que ça allait très bien se passer. Jouant le jeu avec Delilah, il se laissa alors embarquer par la brune et enchaina à son tour alors qu'ils étaient encore proches de la femme de l'accueil. « J'ai au moins le mérite d'avoir essayé... » Puis les deux montèrent jusqu'à leur chambre dans laquelle ils découvrirent qu'en plus de devoir partager la même pièce, ils allaient devoir partager le même lit. Asher fit une remarque bien à lui avant que Delilah ne le pousse sur le lit et s'y allonge à son tour. Fixant le plafond il sourit à la remarque de sa voisine. Intéressant tout ça dis donc. Asher l'avait déjà vue en pyjama de nombreuses fois déjà, mais au delà de ça, rien du tout. Si elle disait vrai, ils allaient encore passer un cap dans les joies de la colocation. « Ouh Delilah tu me sors le grand jeu ! Que ce voyage va être délicieux. » Dit-il sur le ton de l'humour tout en pensant que lui aussi avait prévu de dormir léger pendant le voyage, et pas seulement à cause de la chaleur affligeante mais surtout car il ne dormait plus qu'en caleçon depuis son adolescence. Toujours dans le lit, le jeune homme se tourna pour la regarder dans les yeux. « Qu'est-ce que tu m'as prévu de plus? Un diner en tête à tête, une balade en calèche, une demande en mariage? Avoue t'as été totalement séduite par mes talents de cuisinier quand je t'ai cuit des pâtes. »

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— Ashilah.

Je lance un regard noir à Asher quand il dit qu'il a essayé de se débarrasser de moi, toujours dans mon rôle de parfaite future hypothétique Madame Burke devant la jeune femme de l'accueil. On monte jusqu'à notre chambre et là, alors qu'on est que tous les deux, on continue de jouer alors qu'il n'y a plus rien qui nous l'oblige. Je le taquine et bizarrement, il entre dans mon jeu. Finalement, le courant passe vraiment bien entre nous deux, c'est super naturel, on a mis longtemps à s'adresser la parole mais maintenant qu'on le fait on voit ce qu'on aurait pu louper. Je ferme les yeux un instant en me mordillant ma lèvre inférieure puis je lui dis : « Ferme les yeux. » Je lui laisse quelques secondes pour le faire avant de me laisser aller à une petite pulsion et venir déposer mes lèvres humides sur les siennes, doucement, sans intrusion derrière la barrière de ses lèvres, sans envie de faire une soupe de langue. Non je dépose juste un baiser doux mais pas moins sensuel et gouteux puis quand je me recule légèrement je lui dis toujours avec de l'humour : « Aussi délicieux que ma sauce carbo ? » Je marque un petit temps d'arrêt avant de reprendre en lui disant : « Je pense que la cuisine n'est pas la seule chose qui m'a séduite chez vous Monsieur Burke... Je vous trouvais un peu péteux et sur de vous, j'ai découvert quelqu'un d'assez simple et joueur. Ca rend la colocation.... agréable... » Voilà petite confidence. Enfin il a dû le comprendre puisque sinon je ne l'aurais pas mis dans ma valise jusqu'ici ! J'aurais pu inviter un pote, une amie, ma soeur, enfin n'importe qui mais pas lui !

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Une fois rendus à l'évidence qu'ils allaient devoir dormir dans le même lit, les deux jeunes, avachis sur celui-ci, continuaient leur petit jeu. Asher était de nature taquine et étant donné que Delilah avait énormément de répondant, il prenait beaucoup de plaisir à jouer avec elle. Oui car il fallait dire ce qu'il en était: ils jouaient, et ça depuis leur soirée pâtes/carbo. Ils se taquinaient sans cesse et Asher appréciait le fait que sa nouvelle colocataire ne soit pas timide. « Ferme les yeux. » Asher s’exécuta bien qu'il était un peu perplexe concernant ce qu'elle lui réservait. Mais il ne fut pas déçu. Elle l'embrassa doucement sur les lèvres juste l'espace d'une seconde ou deux, ce qui suffit largement à Asher pour en apprécier le goût. Finalement elle se détacha de lui et il ouvrit de nouveau les yeux pour y découvrir son visage en face du tien. S'il s'attendait à ça? Non. Mais ça n'avait rien de déplaisant, bizarrement. « La sauce carbo vient d'être battue à plate couture. » Il sourit, toujours proche de son visage, ne lâchant pas la demoiselle des yeux. Il était amusé. Vraiment, il allait adorer ce voyage. « J'ai également pensé de vous que vous n'étiez qu'une cruche prétentieuse mademoiselle Carmichael, mais je suis ravi d'avoir appris que c'était tout le contraire. » Asher se tourna ensuite pour se mettre sur le ventre comme Delilah. Il ne savait pas tellement quoi penser de ce qu'il venait de se passer, Asher était quelqu'un qui prenait les choses comme elles venaient et pour le moment elles venaient plutôt agréablement si je puis dire. « Tu es très agréable à ton tour, si je peux me permettre. » Il lui sourit à nouveau. Cette belle brune allait lui en faire voir de toutes les couleurs, il le sentait gros comme une maison. « J'espère qu'ils nous ont prévu des traitements spéciaux en tant que couple de l'hôtel d'Agadir. Petit déjeuner au lit et tout ça. » Ouais bon là il rêvait un peu pour le coup.

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— Ashilah.

Je ne savais pas comment il allait prendre mon baiser mais visiblement c'était mieux que les pates alors c'était plutôt un compliment... ou alors un encouragement à recommencer ? Non... Je le voudrais bien mais il ne fallait pas abuser des bonnes choses, je ne voulais pas prendre cette initiative deux fois, la première c'était passé, peut être pas la seconde. Je préférai donc me reconcentrer sur ce qu'il venait de dire et qui n'était pas des plus avantageux pour moi : « Êtes vous en train de me dire que vous êtes ce genre de mec qui juge sur le physique ou au premier regard ? Je pense qu'il faut vous faire pardonner.... » Je lève les yeux au ciel et je prends une bouille d'ange. Moi je veux retrouver le contact de nos deux lèvres ? Non à peine... C'est bizarre... Tout aussi bizarre que se retrouver tous les deux dans la même chambre et le même lit. Qu'est ce qu'il m'a prit de l'emmener ? « Ils ont surement sorti le grand jeu oui... Je pense qu'on devrait leur faire croire qu'on est en lune de miel pour qu'ils en rajoutent tu ne crois pas ? » C'est n'importe quoi dans ma tête, on est vraiment dérangé tous les deux, les connexions entre les deux parties du cerveau ne se font surement plus. C'est la fatigue, ou alors c'est simplement le naturel qui fait surface, le naturel qui ressort et qui fait du bien. En fait c'est ça, avec lui je ne joue pas, je ne fais pas semblant, je m'amuse et je vis les choses avec lui comme elles viennent.

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Asher allait de surprises en surprises. A peine étaient-ils arrivés que Delilah avait pris ses lèvres en otage en lui déposant un baiser. Agréable, c'était bien le mot. Le brun était également surpris. Bien qu'ils s'entendaient bien, il n'avait pas imaginé que leur relation évoluerait de cette façon. Du moins qu'ils s'embrassent aussi rapidement. Mais ça n'avait rien de désagréable, bien au contraire. Asher l'avait longuement regardé dans les yeux, essayant de déceler ce qu'elle pensait de son propre acte. Avait-elle agit sous un coup de tête? Ou était-ce prémédité? Il ne le saurait probablement jamais. « De toute évidence mon avis sur votre personne a changé depuis la première impression... Vos petits plats ont réussi à faire changer la donne. » Il devait se faire pardonner? Asher la regardait toujours autant, le sourire aux lèvres. Il ne savait pas ce qu'elle attendait de lui, en tout cas la voir ainsi l'amusait bien. Et il fallait l'avouer, l'idée de l'embrasser une nouvelle fois le tentait bien... « Bonne idée ! Peut-être qu'ils nous donneront une suite de 100 m², avec un jacuzzi et de bons massages. Quoique vu que tu n'auras pas à t'occuper ni du ménage ni de la cuisine, tu pourras bien t'occuper des massages. » dit-il en rigolant en la poussant légèrement pour la taquiner. Il se leva ensuite du lit et s'étira pour se donner de la force. « Allez, vidons les valises ! Sinon je sens que ça va trainer. » déclara-t-il en lui tendant la main afin qu'elle l'attrape. Une fois fait, il la tira vers lui et l'attira vers lui. Il passa une main sur sa nuque et approcha son visage du sien afin de déposer un baiser à son tour. Il fit durer la chose, l'embrassa pendant quelques secondes rendant l'acte plutôt agréable et sensuel. « Je t'en devais un. » dit-il après s'être détaché d'elle, avant d'aller vers sa valise, l'air de rien.

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— Ashilah.

« Si ma médiocre cuisine a su vous faire oublier votre première opinion sur moi alors c'est que vous ne demandiez surement que ça, que d'apprendre à plus me connaitre... » Oui non parce que des petites pates à la carbonnara ce n'était surement pas ça qui l'avait fait changer d'avis. En effet, mon peu d'expérience en cuisine aurait sûrement dû confirmer mon côté princesse et superficielle. Heureusement que ce n'était finalement pas le cas. « Si on congédie la nana qui fait les massages et que je m'occupe de toi, il faudra que tu en fasses de même, à toi de voir. » Lui dis je en haussant innocemment les épaules. Oui je veux bien donner un petit peu de ma petite personne, mais il faut aussi quelqu'un pour s'occuper de moi, avoir un peu d'attention ne fait jamais de mal à personne. Je finis par m'approcher du bord du lit pour prendre sa main et me lever, je me retrouve coller contre lui et ses lèvres viennent se coller aux miennes pour un baiser plus insistant et sensuel que le mien auquel je réponds avec plaisir. Il m'en devait un, c'est la seule chose qu'il réussit à me dire alors qu'il fait comme si de rien n'était et déballe sa valise. J'ouvre l'une des deux miennes aussi et je prends mes affaires pour m'approcher du placard. Placard pas très grand pour une fille comme moi, alors quand je dois le partager avec un homme... « Dis donc tu crois que dans notre future suite nuptiale on aura un plus grand placard ? Parce que toutes mes affaires ne vont jamais tenir... » Peut être que je suis superficielle finalement hihi. Alors que nos épaules se touchent puisqu'on regarde tous les deux l'espaces de rangement, je tourne légèrement la tête en me mordillant la lèvre et en lui disant après : « C'est quand même vraiment dommage que qu'il y ait un partout... » Genre 1 - 1 comme dans un match avec des buts, sauf que là on joue avec des baisers.

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« Bien sûr que oui, il fallait bien que j'apprenne à m'entendre avec la femme qui va vivre à mes côtés pendant de looongs moments. » En fait il ne savait pas pour combien de temps leur colocation allait durer, mais il supposait que ça allait durer un moment étant donné qu'elle venait d'arriver et qu'il était loin d'être sur le point de s'installer avec sa copine... car bah en fait, il n'en avait tout simplement pas. Et ça n'avait rien de dramatique pour lui, il préférait vivre au jour le jour plutôt que de se prendre la tête avec l'engagement et tout ce que cela suscitait. « Devoir te masser serait vraiment un sacrifice, mais bon, tu me connais je suis tellement aimable et généreux que si je peux te rendre ce service je le ferai. » dit-il en levant les yeux au ciel pour accentuer ses paroles. Oh masser Delilah n'aurait rien d'un sacrifice, loin de là. Elle était très belle fille et avait un corps tout à fait désirable, il serait mentir que de dire le contraire selon Asher. Finalement le jeune brun se décida à se motiver pour déballer ses sacs mais avant ça, il avait besoin d'un tout petit coup de boost qu'il s'accorda sans demander la permission en embrassant la belle brune qui partageait sa chambre pour le voyage. Elle avait commencé, il avait bien le droit de se permettre de gouter à ses lèvres à son tour, pas vrai? Finalement le brun se détacha d'elle l'air de rien pour vider sa valise quand Delilah lui fit remarquer qu'ils n'avaient que très peu de place dans le placard. Asher se rapprocha d'elle pour regarder à l'intérieur de celui-ci, avant de la regarder elle. « Je crois surtout, Delilah Carmichael, que vous allez devoir faire un choix entre les affaires que vous gardez dans votre valise et celles que vous allez mettre ici. » Asher se moquait s'il n'avait qu'une petite place pour ses habits, il n'avait pas emporté grand chose de toute façon. « J'ai l'impression que tu cherches déjà le prochain round. » lui dit-il quand elle fit allusion à leur score de baisers. Il la regardait toujours dans les yeux, un sourire malicieux aux lèvres. « Attention, je pourrais te mettre KO. » Provocations, provocations.

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— Ashilah.

« En fait je t'ai amené ici pour te dire que je quittai la coloc en rentrant... Je me suis dit que ça passerait mieux ! » Je le toise du regard pour voir quelle réaction il a. Oui c'est pas mal comme concept non ? On passe plus de temps pour apprendre à se connaitre mais en fait ca ne sert à rien puisque je suis censée partir... Je peux être assez drôle parfois... Ou pas. « Non je rigole, je ne pars pas j'aurais peur de tomber sur un mec plus moche et chiant que toi. » Parce que là j'avais clairement tiré le gros lot. Asher était un homme posé, séduisant et vraiment agréable, il serait bête de partir pour trouver une nouvelle colocation et tomber sur un thon qui pense comme un gamin et ne veut que mater ou faire je ne sais quoi de répugnant. Bref, n'y pensons pas, ça ne se produira pas. « Vous remercie votre aimable générosité pour moi Monsieur Burke. » Et bim un petit coup de coude dans les côtes pour lui. Comme si caresser ma peau douce était un supplice, une corvée. Il ne voulait pas dire qu'il allait attraper de lerpes en me touchant pendant qu'il y était non ? Une fois devant le placard, il fallait que je fasse un choix et mon choix se portait plus sur ses lèvres que sur mes vêtements. « Ok j'ai choisi, la valise reste ainsi mais je crois que je me suis froissée un muscle dans le dos en la soulevant... Un massage serait surement le remède miracle. » Je plante mon regard dans le sien en rigolant, un nouveau round ? Quel nouveau round ? J'attrape de mes mains le col de son tee shirt et je l'attire vers le lit, moi reculant et lui avançant, face à moi. « Il me semble vous avoir déjà dit que votre vengeance ne m'effrayez pas Monsieur Burke... » Qu'est ce qu'il va faire ? Là je ne le connais pas assez pour savoir.

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