Morosité vient je t'invites à t'en aller! feat Samuel

Morosité vient je t'invites à t'en aller!
Sanaa + Samuel
musique ♪
Mise en page par dark dreams. pour ILH

Je ne sais pas trop ce qui se trame entre lui et Ivy. Leur relation est difficile. Mais, ce que je sais c'est que le gars que je considère comme un frère, est bien trop morose depuis un bon moment. Samuel et moi nous avons été très proches, on s'est connu charnellement bien avant que je n'apprenne qu'il n'allait venir bosser à l'université. Gros trouble qui ne nous a pas réellement freiné. Puis petit à petit, c'est l'amitié qui nous a le plus envahit. Depuis la toute première seconde où j'ai appris sa mise en couple, faut bien que je l'avoue, sa copine ne m'a pas réellement plu. J'avais quelque peu raison quand on voit où en est leur relation. Mais, Sam est grand et il fait ses choix. La seule chose que je ne tolère pas? Le voir dans cet état. Pour moi, il avait assez fait trainasser sa morosité. Limite n'était-il pas devenu bourru. Il avait besoin d'un bon coup de pied au cul. J'arrivais en bagnole juste devant chez lui. Même pas un texto pour le prévenir et puis quoi encore? Comme si j'allais lui laisser le choix de décliner mon offre. J'arrive à sa porte, je toque. Il lui fallu presque cinq minutes avant de daigner venir voir qui le harcelait à cette heure de la soirée. Il était tout juste vingt deux heures. La porte s'ouvre et avant même que l'idée ne lui vienne de me fermer la porte au nez, de ma main je viens la pousser. J'entre sans autres préambules. Mes yeux l'ausculte. Jeans et torse nu ok, il n'avait rien de prévu. Je fronce alors les sourcils. J'espère que tu ne comptais pas aller te coucher comme un papy. Allez fonce t'habiller on est de sortie. Le choix? Non je ne le lui laisse pas. Un sourire mi figue, mi raisin sur mes lèvres vient se dépeindre. Un peu miss sans gène, je me dirige dans la chambre qui est la sienne. Direction l'armoire, pour voir ce qu'il pourrait bien mettre ce soir. Je me retourne alors pour voir le jeune homme sur mes talons.

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Cela était compliqué, bien trop compliqué. J’avais l’impression de ne pas avancer et cela me soulait. Je regarde mes feuilles d’examen, ils étaient tous nuls ma parole. Je pensais vider mon stylo rouge sur leurs copies tellement je voyais des balivernes, des choses intéressantes, mais qui n’ont rien à voir avec le sujets que j’ai donné. Tiens voilà un truc intéressant, je continu de lire jusqu’à voir que cela n’allait pas dans le bon sens, bon au moins elle a pigé le truc. Je remarque une feuille blanche tiens un mec qui aura tous essayé. Je rigole voyant mon tas devenir un peu plus grand. Le groupe de première année était terminé. Je me lève de ma chaise et me prend un café. Bon Ivy était au journal pour un bon moment alors j’étais plutôt tranquille, puis me semble qu’elle rentré pas ce soir. Enfin je le verrais demain matin vu qu’ont partagé pas le même lit maintenant. Ayant pas froid j’étais resté en jeans après ma douche, pour corriger. Puis d’un coup j’entends cogner à la porte, putain c’était qui à cet heure. Il était 22h quand même, une amie d’Ivy. J’ouvre et découvre nana, elle me laisse le temps de rien dire qu’elle est déjà dans la maison, m’auscultant. Elle a déjà vu mon corps, mais là c’était un peu gênant. Je rigole de comment elle parle de moi comme d’un papy « non j’allais boire un café et ensuite me coucher. Tu sais corriger…. Mais attend » Elle se dirige vers ma chambre et me demandais bien ce qu’elle voulait dire par sortie. Je me mets à l’entrée alors qu’elle regarde ma penderie « ça va tu veux un coup de main pour regarder mes affaires nana ? » Je croise les bras et la regarde. Je n’étais pas d’humeur à sortir « pourquoi t’es venu me chercher ? On avait rien prévu ce soir et Ivy peut rentrer d’un moment à l’autre. » Je la regarde de haut en bas elle était toujours la même et si Ivy la trouve ici… aie.

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Morosité vient je t'invites à t'en aller!
Sanaa + Samuel
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Boire un café, corriger des copies et aller se coucher? Il était sérieux? Sam n'a que deux petites années de plus et c'était à ça que se résumaient ses soirées? A peine la trentaine. Le début d'une vie. La sienne manque légèrement de folie. Attendre quoi? Je passe à coté de lui, ne penser pas que je fuis. J'ai juste décidé d'aller faire un tour dans sa penderie. Un peu trop de culot? C'est possible mais, celui qui le penserait serait bien sot. Nana, ce surnom franchement, il me fait penser au dessin animé de Peter Pan sauf que je préfère qu'il me compare à la mutine petite fée clochette ou encore à Wendy plutôt qu'à un gros Saint-Bernard, vous voyez? Le voilà me demandant si je veux un coup de main. Je me retourne brièvement, ne lui accordant pas plus que l'once d'un regard en coin. Hum nanan, ça va je me débrouille. Je lui sors une chemise, un autre jeans. Et qu'il e rassure je ne fouillerais même pas dans ses sous-vêtement. Je dépose le tout sur son lit et je fais volte face subitement. Prévu, Ivy? Mon regard se fixe dans le sien. J'en ai rien à foutre d'Ivy. Si notre amitié ne lui plait pas tans pis. Pour Wade, elle ne te demande pas ton avis. Je suis d'une franchise à couper au couteau. C'est vrai, je m'en fiche totalement que ça ne plaise pas à sa nana. Après tout quand on impose, on assume et surtout on ne se plains pas que l'inverse soit possible. C'est mon humble avis et je ne le cacherai pas. T'as vu ta tête d'enterrement ces derniers temps. Pas moyen Sam, ce soir pas de discussion, place à l'amusement. Je lui tend un fier sourire, de toute manière qu'il cesse de se leurrer, je ne le laisserais pas m'échapper.

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Elle n’était pas chié de venir à cette heure-là pour m’embarquer dans une de ses sorties nocturne. Alors que je lui parle elle passe son chemin, direction mon armoire. Elle attendait quoi de moi franchement ? Je ne comprenais pas. J’ai eu une dur journée, à corriger des copies ce qui est vraiment fatiguant en soi. Surtout voir plus de faute qu’autre chose c’est vraiment lassant. J’essaie de l’arrêter, mais c’est une vraie tête de mule plus qu’autre chose. Elle était là devant mon armoire en train de fouiller, si Ivy voit ça elle va gueuler c’est sûr. Elle se débrouillait, tant mieux pour elle. Je ne pouvais pas sortir, surtout si Ivy arrive elle se demandera où je suis. Elle me sort une chemise et un jeans qu’elle dépose sur le lit. D’un coup elle me fixe quand je parle d’Ivy « hey parle mieux que ça quand même et évoque pas ce con devant moi, tu sais très bien que je le supporte pas… » Elle était trop franche à mon gout, mais c’est aussi ce que j’aimais chez elle « bon blonde ténébreuse t’as prévu quoi comme cela pour venir chez moi en plein fin de soirée ? » Je ne sais pas ce qu’elle cherche vraiment. Je la regarde alors qu’elle finit par me parler de ma tête, elle était vraiment trop attentionné avec moi là « mais qui te dit que j’ai envie de m’amuser Nana… je suis comme ça c’est tout y a rien qui le changera » Alors que je fais un geste de la main devant elle. Elle ne semblait pas comprendre dans quelle situation que j’étais « j’ai ordre de pas touché la femme que j’aime tu te rends compte de ça et tu veux qu’on aille s’amuser… » Je m’avance pour me mettre proche d’elle « pourquoi j’irais rire alors que j’en ai pas envie ? » La regardant dans les yeux étant proche de son visage, la dépassant de quelques centimètres.

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Sanaa + Samuel
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Vêtements fin prêts, sortis. Je regarde sa mine un peu déconfite.Tu as cru quoi Samy que j'allais prendre des pincettes et faire des courbettes? Mes paroles sont souvent cinglantes mais surtout emplies de vérités plus que criante. Je croise les bras en l'écoutant. Ce que j'entends est navrant. Et? Tu le hais, je sais pourtant tu te le laisse imposer alors le fait que je l'évoque ne devrait pas autant te déranger. A moins que de ton coté tu ne sois pas assez courageux pour l'imposer la tienne d'amitié? Je ne suis pas du genre à le ménager, ce ne serait pas lui rendre service que toutes ses paroles je tente d'accepter. On va aller danser. Sérieux Sam, tu as trente piges. Et t'es là a te laisser littéralement bouffer. Depuis quand était-il aussi négatif, aussi fataliste? Quand je l'ai connu ce n'était pas tout à fait le même gars. Il savait délirer, s'amuser et ne se prenait pas la tête comme ça. Je pouvais parfois me révéler un peu mordante, j'avais mon caractère. Il disait ne pas pouvoir changer ça, moi j'étais certaine qu'il pouvait réussir cet exploit, ne serait-ce que pour moi. De toute manière quand j'avais une idée en tête, très dur de l'en faire se déloger. Ah oui, pas le droit et par qui pourquoi, parce qu'un putain de psy à la con te l'a ordonné? T'as le choix de suivre le conseil ou pas, ou alors ça arrange bien ta nana cette histoire d'abstinence. Et honnêtement pour avoir déjà vécu un suivit psy c'est soit disant charlatans sont juste là pour faire des suppositions. Depuis quand on résolvait des soucis de couples en leur demandant de ne plus se toucher, d'après ce que j'en savais si les deux se disputait, c'était parce que la dite Ivy avait embrassé son soi disant meilleur ami. Expliquer moi le rapport? Il s'approche de moi et me défie du regard, si tu crois me faire baisser les yeux ou ne serait-ce que reculer, c'est raté. Mon regard s'intensifie et un sourire diabolique s'empare de moi. Pourquoi? Parce que j'en ai envie et que je te le demande. Tu serais prêt à me refuser ça? Il y a quelques temps, il aurait fait n'importe quoi non?

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Mes vêtements pour la soirée m’attendaient, mais je n’avais pas envie de bouger ce soir. Après ma correction je comptais me coucher après cette dure journée qui m’attendait. Mais Nana n’était pas de cet avis, toujours avec son autorité et ses idées qu’elle ne lâchait jamais. D’où je me laissais imposer quelque chose… je n’aimais pas qu’on parle de lui c’était mon droit non, moi courageux d’imposer notre amitié « bien sûr que je peux l’imposer notre amitié, j’ai le droit d’avoir des amis moi aussi, y a qu’elle qui en a le droit » je croise les bras allant proche du lit, genre on va danser, je n’avais pas la tête à aller danser. Je me laissais pas bouffer j’avais un boulot merde « danser ? Tu veux qu’on aille danser. J’ai eu mes cours, j’ai corrigé mes copies je suis peut-être fatigué non ? » Je n’avais pas autant de chose à faire quand je l’ai rencontré, je commençais mon travail ici. J’ai obtenu plus de travail alors non je ne pouvais pas être aussi joueur que je l’étais. C’est vrai qu’elle avait raison que j’avais besoin de retrouver celui que j’étais au summer camp, mais c’est du passé tout cela. Je lui dis pour l’ordre que j’ai eu de la part du psy, elle devait trouver cela absurde, mais même Ivy ne me laissait pas la toucher. On devait dormir séparément déjà alors c’est vraiment un calvaire. Je la regarde « Ivy suis la psy car pour elle c’est ça qui sauvera notre couple. Ça fais des mois que je l’ai pas touché tu comprends ça, je suis à bout et ce n’est pas danser qui m’aidera. » Je savais qu’elle faisait ça pour moi, mais une fois devant elle, je voulais m’imposer. Impossible avec elle néanmoins vu le sourire diabolique qu’elle fait, je grogne devant elle « sors de la chambre pendant que je me change. » Attrapant la chemise pour commencer à la mettre et me prépare pendant qu’elle m’attendait.

Une fois près je la rejoins à l’entrée, enfilant ma veste en cuir et la regarde « on va où alors ? Si c’est un endroit rempli de con je dégage, j’ai plus l’Age pour voir des gamins se soulaient la gueule pour venir te faire chier. » J’ouvre la porte pour la laisser sortir et fermer derrière moi.

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Je restais plantée là juste quelques centimètres plus bas que lui, mes yeux étaient remontés pour jauger son regard et sa réponse me laissait un peu dubitative. Souvent les gens disaient beaucoup de choses qu'ils pensent sur le moment. Très certainement. Comme rien ne brisera jamais notre amitié. Quoiqu'il arrive je ne cesserai jamais de te parler. Ou encore du genre, tu es la seule bonne femme sur cette putain de terre que j'apprécie un tant soit peu. Ce genre de grands phrasés que sur le moment on croit bien volontiers parce qu'on est flattée. Et puis, une erreur, un évènement, et tout s'en vient à s'effacer. Les paroles c'est bien joli mais, les mots s'envolent seul les actes comptent. Je hoche la tête comme pour approuver mais, je reste sur mon idée. Finalement c'est lui qui capitule, le voilà se dirigeant vers le lit. Je me retourne, le reluque. Ta journée de prof t'as fatigué, que devais-tu dire lorsque tu étais flic? Car oui ça maintenant je le sais. S'il ne profite pas maintenant de sa vie quand le fera t'-il? Une fois qu'il sera marié, père de famille et enchainé? Balivernes que tout ça, c'est pas elle qui résoudra vos problèmes. Tu dis ça mais, tu n'as même pas essayé. En tous cas c'est certain c'est pas seul dans un coin à ruminer qu'il va moins y penser. Je le rejoins près du lit alors qu'il me regarde comme si je ne comprenais pas. L'un de mes doigts vient caresser le carré de sa mâchoire. Je suis blonde mais, pas idiote. Te détourner de ta lubie fixe c'est peut-être pas si con que ça. Ma main retombe le long de mon corps et c'est la tête penchée que je l'écoute enfin se décider. Un sourire énigmatique une fois de plus sur mes lèvres vient se poser. Sa demande est risible et me donne envie de l'emmerder. Comme si c'était la première fois que tu te changeais devant moi. Je l'ai connu plus dénudé que ça mais, je mets fin à sa supplique et je tourne les talons pour rejoindre le salon. Quelques minutes plus tard, veste de cuir à la main, il m'ouvre le passage. Arrête de faire le rabat-joie, trente ans c'est vieux depuis quand? C'était ça son problème, il se voyait comme un gars devant se ranger. Je passais la porte et passait devant sa moto, j'avais laissé ma voiture garée dans la rue. Je lui tendais alors mon trousseau de clés. Ce soir c'est toi qui conduit.

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Elle était trop bornée pour perdre raison de tout façon alors je termine par abandonné. Elle avait peut-être raison j’avais besoin de ce moment afin de me changer les idées « quand j’étais flic j’étais toujours dans l’action. Je ne prenais pas de repos et j’étais sans cesse à rechercher les gens. » Oui quand j’étais flic je ne pouvais pas penser à moi comme je le faisais maintenant et m’occuper de jeunes n’était pas pareil que d’essayer d’éviter des balles dans un taudis au Mexique. Oui Ivy m’imposait rien, que tout venais de moi, mais je ne voulais pas la perdre. Je me montais peut-être la tête. Je la regarde alors qu’elle s’approche de moi, venant caresser ma mâchoire, c’était doux et un tel contact me manquait horriblement… je la regarde « me détourner d’Ivy ? Hors de question » Je finis par abandonner, je lui avoue que je viendrais avec elle, mais qu’elle sorte de ma chambre pour que j’enfile mon vêtement. Alors qu’elle dit que cela ne serait pas la première fois qu’elle me verrait aussi peu vêtu, je la fixe, mais finalement décide de partir. Heureusement d’ailleurs j’ai envie de dire.

Je termine de me préparer et on va à la porte « je ne suis pas rabat joie, je pense comme un vieux c’est tout » Je la regarde me passer les clefs « ah en plus je n’ai pas le droit de boire ? Te préviens si je te ramène soul tu rentreras avec un de tes coups d’un soir et moi avec ta caisse. » Je lui souris et prend les clefs, on va voir ce qu’elle a dans le ventre sa caisse. Entrant dans la voiture je mets les gaz direct et fais crisser les pneus devant la maison « bon on va où ? » Alors que je suis la route afin de savoir notre lieu de destination. Finalement on y arrive enfin. Je sors du véhicule et la suit afin de commencer cette soirée. Elle m’emmené à l’endroit remplie d’étudiant et une boite de nuit. Quel tête fera Ivy demain matin « t’es sérieuse on va danser ici ? Remplie de tous tes petits copains ? » Je rigole et me dirige vers le bar, croisant quelques-uns de mes étudiant « putain M. Jones est ici » Je regarde Nana « tiens tu vois je t’ai dit quoi » Je lui souris et embrasse sa joue.

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Morosité vient je t'invites à t'en aller!
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Vu que monsieur jouait sa mijaurée en voulant seul se changer, c'est lors du trajet en voiture que je me mis à répondre à tout ce qu'il avait dit. Quand t'étais flic t'avais pas le temps sauf peut-être de boire un verre avec les potes. Maintenant, tu n'as toujours pas le temps de t'amuser. Donc tu as passé presque la moitié de ta vie à ne jamais profiter? lui demandais-je enfin c'était bien plus une affirmation qu'une question. Je ne t'ai pas demandé de te détourner d'elle, juste d'essayer d'arrêter de ruminer dans ton coin. Alors qu'il a ma voiture entre ses mains, mon regard se déporte sur son visage. Dans le fond, il savait que j'avais raison. Ce n'est pas en se laissant aller ou en restant enfermé dans une bulle que quoique allait changer. Il fallait qu'il pense à se changer les idées et c'est exactement pour ça que j'étais à ses côtés. Comme si c'était mon genre de me saouler, puis je suis russe tu l'oublies, la vodka n'est pas prête de m'enterrer. Et c'est quoi cette histoire de coups d'un soir? dis-je sur la défensive. C'est vrai, j'en avais, ça m'arrivait mais, c'était bien la dernière chose dont je lui parlais. En fait j'en parlais jamais. C'est comme s'il me parlait de ses galipettes avec sa nana, non très peu pour moi... Nous arrivâmes enfin direction le People's Republik, la boite de nuit branchée de Cambridge. Mes petits copains, tu sais bien que j'ai pas de petit copain. Enfin pas depuis un an au moins puisque ma rupture avec Dean, le prof de sport datait de cette époque. Je hausse les épaules alors que certains semble reconnaitre Monsieur Jones. C'est si sérieux cette façon de l'appeler. Et alors quoi? T'es mieux avec ton bisou? Tout le monde pourrais penser qu'on est ensemble. dis-je tout sourire avant de rigoler. Il semblait faire genre qu'il était pas à l'aise mais, il venait de démontrer le contraire.

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Maintenant en voiture, je roule suivant les directives qu’elle me donne. Je me demandais encore ce qu’elle allait faire ou encore quel endroit elle avait prévu pour qu’on s’amuse. J’aurais été avec un pote je pense qu’il m’aurait emmené en boite de strip tease. J’avoue que cette idée m’a déjà traversé l’esprit, me rappelant mes années de flic. Je l’écoute alors qu’elle me reparle de mon passé. Je préférais oublier, comme les pertes, les blessures. Les fois où on arrivait trop tard. Je pose un regard sur elle alors qu’elle me demande si je n’avais pas profité de ma vie « si j’en ai profité, j’ai été amoureux de ma meilleure amie toute ma jeunesse, mais quand elle a disparu j’ai passé le reste de ma vie à la cherchant. J’ai évidemment eu des relations, mais jamais rien de sérieux. Je me suis amusé comme tout jeune » Essayez de ne pas ruminer ce qui se passe est vraiment difficile, je sais que j’ai abusé de certaines choses, mais elle avait sans doute raison « je vais essayer ce soir. » la suite de la routes était calme, alors qu’elle parle du fait qu’elle russes, cela n’était pas une raison, moi c’est le rhum alors on va pas faire un concours de celui qui tiens le plus longtemps « je te rappelle que je Hawaïen cocotte, je te connais tu aimes voir les mec alors si tu fais ça reste loin de moi ce soir » Je tenais pas à tenir la chandelle, je connaissais les talents de séductrice de Nana. Puis non elle ne voyait pas de quoi je voulais parler, tant mieux alors.

Une fois au bar, car oui on était arrivé et des étudiants m’avaient reconnus. Je la regarde alors m’accoudant au bar et appelant le barman « ensemble avec un simple baiser sur la joue ? Il en faut peu alors à ces jeunes pour penser cela. » Je nous commande de la vodka vu que mademoiselle semblait être immunisé contre cet alcool « bon bah à notre soirée loin des soucie et d’Ivy. » Je lève mon verre et le bois cul sec. Sentant le liquide passer dans ma gorge et finir par l’œsophage. Tain ça faisais longtemps que je n’avais pas bu de vodka « avoue tu as prévu quoi ce soir à part danser ? » Alors que je regarde autour de moi, me sentant vraiment vieux.

(Invité)

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