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Somethin' Stupid. PV.

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Summer & Paris
« Je t’aime » murmura-t-il tout simplement à cette déclaration. Summer n’imaginait pas combien cette promesse comptait à ses yeux. Paris n’avait pas l’habitude de tant d’amour que par moment, il craignait de suffoquer sous l’avalanche d’amour qu’il ressentait pour cette femme. Il n’avait pas l’habitude de cet élan de tendresse, d’amour et il avait encore moins appris à gérer le manque de l’être aimé. Ces derniers jours, Summer lui avait manqué atrocement si bien qu’il avait craint de perdre la tête. Pourtant, malgré cela, à aucun moment il ne lui était venu l’idée de fuir, de partir pour oublier cette dépendance. Au contraire, il avait que davantage envie de se lier à elle. Physique, mentalement, amoureusement. Paris ne se laissait pas de leurs interactions, au contraire, il buvait ses paroles, se nourrissait de ses gestes, ne songeait qu’à elle tout simplement.

Et là, il plongeait dans un bain délicieusement chaud, soupirant d’aise en sentant ses muscles se décontracter tout doucement. « J’ai tout de même hâte de retrouver de l’énergie… J’ai l’impression d’être un vieux papi et c’est tout de même désagréable » grogna-t-il car un Paris qui ne se plaignait pas, n’était pas un Paris très en forme. Cependant, la vision de sa petite-amie en sous-vêtement lui donnait un regain de vitalité non négligeable. En réalité, il n’avait d’yeux que pour elle, toujours aussi stupéfait de se rendre compte qu’après lui avoir fait l’amour encore et encore, il avait toujours l’impression de la découvrir pour la première fois. Cette femme possédait en elle tellement de facettes qu’il était sûr et certain de ne jamais en faire le tour. « Vraiment plus besoin de flatterie ? Non parce que tu n’es toujours PAS dans ce bain alors permets-moi de douter » répliqua-t-il tandis que du bout des doigts, il effleurait son front. « Non, j’ai juste besoin de toi » lui répondit-il avant de rigoler légèrement quand elle évoqua les magazines. A force, Paris s’y était abonné afin de ne rater aucun numéro et surtout de ne plus se taper la honte en allant l’acheter chez le magasinier du coin. « Quoique maintenant que tu le demandes, je ne serais pas contre un peu de musique ! » lui dit-il même s’il regretta de suite sa réponse puisqu’il vit sa petite-amie disparaitre de son champ de vision.

Heureusement, elle fut rapidement de retour et il put ENFIN savourer la vision de son corps nu pour mieux en savourer le contact contre son propre corps. « Je savais que tu allais adorer ce bain… Je vais bien, je vais même très bien. Tu m’as manqué ces derniers jours, j’avais juste envie de te retrouver pour moi tout seul. Que veux-tu, je suis trop égoïste pour adorer te partager même avec mes frères et sœurs. Au fait, je ne t’ai pas demandé mais tu as fait quoi durant ces derniers jours ? »

electric bird.
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Something Stupid


Le je t’aime que Paris prononçait en réponse à ma promesse me fit frissonner: Dieu que ces mots dans sa bouche me faisaient un bien fou ! Je ne suis même pas sûre qu’il comprenne le réel impact qu’ils ont sur moi ! Trois mots, simples, mais qui m’étourdissent lorsqu’ils sont articulés par ces lèvres en face de moi….ces lèvres dont je n’avais qu’une envie : dévorer. Et c’est sans difficulté, et avec toute la tendresse du monde que je lui répondais, souriante : « Moi aussi je t’aime » je concluais en lui embrassant le bout du nez avant de passer à la suite du programme et de l’emmener un peu plus tard dans la baignoire.

Comme je l’avais prédit, Paris n’avait pas trop aimé m’entendre lui dire qu’il allait être fatigué encore quelques jours, à somnoler sans crier gare…son côté bougon, j’y étais habitué. Et j’avoue même qu’un Paris qui ne se plaint pas, n’est pas un Paris entier ! Et  ça va peut-être paraitre gros ou cliché, mais : même ses plaintes m’avaient manqué ! Il m’arrachait un petit rire à se comparer à un vieux papi et je rétorquais narquoisement « Je trouve que tu es encore en forme pour un vieux papi. Tout n’est pas ultra fatigué de ce que j’ai pu en voir ! » Je lui adressais un clin d’œil après ça, et m’approchait à genou près la baignoire pour lui demander ses dernières requêtes avant de le rejoindre dans le bain. Après une légère hésitation, il optait pour un peu de musique je filais très vite chercher des enceintes Bluetooth dans le salon que j’avais emmené dans mes bagages ainsi que mon téléphone portable. Je revenais ensuite dans la salle de bain et après avoir demandé à Paris ce qu’il voulait entendre, je lançais l’application de musique pour laquelle je m’étais abonnée. La musique se lançait doucement dans les enceintes, je me décidais enfin à retirer mes sous-vêtements pour pénétrer dans le bain.

Je m'installais délicatement, collant mon dos contre le corps de mon petit-ami, un soupir de contentement s’échappant de ma gorge sans prévenir. Je rejetais ma tête contre l’épaule de Paris, une de mes mains partant à la recherche de son visage derrière moi, caressant sa joue avant de glisser vers son cou pour s’y agripper. Je pivotais la tête en sa direction et embrassait son autre joue avant d’avouer dans un murmure, « Tu m’as terriblement manqué aussi !! Tu sais bien que j’adore tes frères et sœurs mais….ce lit vide tous les soirs…c’était…affreusement douloureux et déprimant. Même ton oreiller ne m’a pas suffi… » Ce qui me faisait d’ailleurs penser « T’étonne pas si tu le retrouves tout froissé !! Je crois que je l’ai trop serré contre moi » Je relevais ensuite un peu la tête pour poser mes lèvres sur celles de Paris un instant, et répondais finalement à sa question, caressant presque inconsciemment son cou de mes ongles et le bout de mes doigts. « Oh bah écoute, le premier jour, c’était plutôt calme. Comme je ne devais récupérer les enfants qu’à 16h, j’en ai profité pour aller faire des courses après ton départ, puis je suis retournée à l’appart pour installer quelques affaires…je ne voulais pas laisser tout dans les valises, ça faisait un peu touriste » disais-je en pouffant de rire. Puis je reprenais mon histoire, cherchant à retracer la chronologie. « Oh et ensuite, j’ai eu le droit à tout un tas de question de Danika sur l’amour…du coup, j’ai passé un interrogatoire sur notre relation. Je t’épargne les détails, ça vaut mieux ! » Déclarais-je en rougissant légèrement au souvenir de Dani et de ces questions un peu indiscrète parfois. « Ne lui dis pas que je te l’ai dit, mais j’crois qu’elle s’est entichée d’un garçon dans son école… ». J’inspirais profondément et fermais les yeux, me calant encore un peu plus contre Paris, la main qui n’était pas dans son cou se baladait sous l’eau, contre la cuisse de Paris que je caresssais « Hhhhmmmmmm…laisse-moi réfléchir. Ensuite, j’ai pas eu de tes nouvelles, j’ai commencé à m’inquiéter. J’ai fulminé comme jamais parce que 3h et 5 messages plus tard, toujours rien. J’ai fait bonne mine devant les enfants et tard le soir, J’ai passé ma frustration sur ton oreiller. » Mauvais passage de mon programme c’est vrai, mais il fallait quand même qu’il sache que son absence avait vraiment eu un impact sur mon humeur du moment…. « Le lendemain, j’suis partie courir un peu plus tard que d’habitude après avoir déposé les enfants à l’école, et j’ai rencontré un gars que j’avais déjà vu avant…Je t’ai parlé de ce cours de cuisine horrible que j’ai fait quelques jours après qu’on soit sortir ensemble ? Enfin bref, après ça… je suis passé voir Bonaventure, parce que j’avais besoin de le remercier à nouveau pour la caution et discuter avec lui plus honnêtement de ce baiser échangé. Je ne me suis pas montré très claire avec lui et je voulais qu’on reparte sur de bonne base lui et moi » avouais-je espérant que cette information n’irrite pas trop Paris. Et pour le rassurer, j’osais lui répété ce que Bonaventure m’avait dit « Selon lui, il suffit de voir comment je te regarde pour comprendre que mon cœur t’appartient » je souriais en me rappelant à ce souvenir, à ces mots prononcé par mon meilleur ami, bien que je me souvenais aussi de son aveu concernant ses sentiments passé à mon égard, ne sachant pas trop si je devais dire à Paris qu’il avait eu raison à propos de Bona. « Voilà ! Bon je t’épargne le quotidien, la soirée DVD, le petit bœuf guitare-voix avec Matthew dans le salon, les cadeaux surprise dans la couche d’Ashlynn, et le retour des "pancakes-bonhommes" réclamé par les gosses… » Je me redressais alors pour attraper une éponge de bain à l’extrémité de la baignoire, pour la plonger dans l’eau. Je me décalais ensuite dans les bras de Paris pour pouvoir accéder à une partir de son torse, et faisait glisser l’eau de l’éponge imbibée, contre sa peau.

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Summer & Paris
Paris avait souri simplement à son « je t’aime aussi » mais dans son cœur, c’était le chaos le plus total. Il avait envie de rire, de pleurer de joie, de hurler son bonheur mais également de se recroqueviller dans un coin pour garder jalousement ces quelques mots pour lui, rien que pour lui. Summer lui donnait envie de s’ouvrir au monde mais également de se cacher dans un coin pour mieux chérir cette intimité qu’il n’avait encore jamais connu ni même ressenti. Elle lui donnait envie de se tenir éloigné du reste du monde pour mieux savourer cette chaleur qu’elle faisait naitre en lui. Par le passé, il n’avait été que noirceur, douleur et privation. Aujourd’hui, il se sentait lumineux, heureux et comblé. Elle envoyait valser ses complexes, ses blessures pour ne garder que lui, Paris. Juste Paris. Pas le gamin perdu et battu ni l’adulte parano et bourru. Juste Paris, l’homme qu’il l’aimait de tout son cœur.

Son sourire tendre devint bien vite charmeur teinté de malice alors qu’elle le taquinait sur sa prétendue vieillesse. « L’amour n’a pas d’âge, le désir non plus ! Que veux-tu que je te dise… C’est pas franchement romantique de dire ça à sa petite-amie mais tu me fais plus d’effet qu’une petite pilule de viagra » lâcha-t-il avant de rigoler conscient de trahir tous les conseils de Marie-Claire, sa petite marraine la fée. Oui, Paris s’amusait à se considérer comme Cendrillon, trouvant les conseils précieux pour sa vie sentimentale, dans les pages d’un magazine féminin. La honte ? Totalement mais il l’assumait… à l’abri des regards. Summer le quitta le temps d’aller chercher de la musique et il se laissa un peu aller dans la baignoire pour plonger sa tête sous l’eau, s’essuyant les yeux du bout des doigts. Enfin, elle était de retour et de la musique calme et douce vint très vite s’entendre à ses oreilles mais ce fut bel et bien lorsqu’elle se cala contre son torse qu’il soupira d’aise à nouveau. Paris détourna légèrement la tête pour déposer un baiser au creux de son poignet avant de faire de même pour déposer un autre sur sa tempe. Il aurait aimé pouvoir la serrer dans ses bras à cet instant mais il ne pouvait mouiller ses bras. « Il faudra que l’on remette ça une fois que je serais débarrassé de ses plâtres bébé » lui dit-il en bougonnant.

Summer lui confia alors que les nuits sans sa présence avaient été compliquées à gérer. « M’en parle pas, j’ai presque pas dormi non plus » avoua-t-il. Depuis la fameuse nuit où il avait fait un cauchemar en sa présence, Paris avait remarqué qu’il dormait définitivement mieux entre ses bras. Moins de cauchemars, moins d’insomnies. « Mais ce soir, tu pourras me froisser autant que tu le souhaites » plaisanta ce dernier alors qu’elle se redressait légèrement pour l’embrasser. Puis, poussé par la curiosité, Paris l’interrogea sur ces derniers jours. Oh il grogna lorsqu’elle lui souffla que Danika s’était entichée d’un gamin. « Fais-moi penser à la placer dans un établissement exclusivement féminin » grommela-t-il en bon frère protecteur avant de l’embrasser en comprenant qu’il l’avait blessé en lui donnant aucun signe de vie. « J’aurais peut-être dû demander à Sienna si elle pouvait me prêter son téléphone mais je craignais que tu t’imagines bien plus de choses si j’appelais de son téléphone » avoua-t-il en toute franchise.

Sa petite-amie continua et à nouveau il grogna dans le creux de son cou quand elle évoqua le gars du cours de cuisine ainsi que Bonaventure. Paris avait envie de la garder rien que pour lui mais il ne devait pas trop jouer les jaloux sinon elle allait lui en vouloir. Du moins, c’est ce qu’il pensait. « Finalement, il est bien ce Bonaventure ! Il est intelligent ! » marmonna-t-il en toute mauvaise foi car hors de question pour lui de reconnaitre à cet ancien rival qu’il pouvait lui en être reconnaissant -autant se couper une main. « Tu sais, la prochaine fois que je pars quelque part, j’aimerai t’emmener. J’ignore si les invités sont autorisés à se joindre au voyage de la Dunster House mais si c’est le cas… tu accepterais devenir te perdre en Afrique avec moi ? » lui demanda-t-il tout en profitant de la caresse de l’éponge sur son torse.

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Something Stupid


Entendre le fait que pour Paris les nuits avait été difficiles, me consolait un peu ! Non pas que j’étais ravie d’apprendre qu’il en avait chié, mais il fallait bien admettre que de ressentir une dépendance mutuelle à la présence de l’autre avait quelque chose de réconfortant. Je souriais d’un air amusé quand Paris se proposa d’être froissé à la place de son oreiller ce soir et je lui répondais avec le même humour « J’avais déjà prévu de me servir de toi comme oreiller ce soir ! Voire même de matelas ! Comme ça je t’empêcherais de quitter le lit sans moi, tu devras d’abord de débarrasser du poids mort au-dessus de toi » Je pouffais de rire, et exerçait une petite pression sur son cou que je continuais de masser tandis que je reprenais mon résumé de ces jours passé sans lui. En parlant de Danika et de ses derniers doutes amoureux, je n’étais finalement pas surprise d’entendre Paris réagir exagérément. Il me demandait de lui faire penser à la placer dans un établissement pour fille et je répliquais rapidement « Et fais-moi penser à te rappeler que ça ne l’empêchera pas de tomber amoureuse d’une fille dans ce cas » avant de répondre à son baiser en lui rendant la pareille et lui parler de la partie plus fâcheuse de mon séjour à l’appart. Il comprenait mon agacement et mon inquiétude, mais lorsqu’il évoquait le fait qu’il avait pensé prendre le téléphone de Sienna pour m’appeler, je penchais la tête sur le côté pour considérer son argument et après un moment de réflexion je lui avouais : « Effectivement je pense que j’aurais peut-être été un peu plus affolée…Enfin…en même temps, j’aurais su que tu étais en vie, déjà! Donc je me serais un peu calmée. Ensuite, tu aurais eu juste à me dire que tu avais dû emprunter un téléphone pour m’appeler parce que le tiens n’avait de forfait réservé à l’étranger, sans me dire que c'était à Sienna. » Je tournais la tête pour voir si Paris prenait en compte mes arguments avant de l’embrasser sur la joue et de conclure sur ce point « Mais écoute, le principal finalement, c’est que tu sois de retour. Peut-être dans le même état qu’à l’aller, mais…tu es ICI ! Avec nous ».

Après avoir évoqué Stuart puis Bonaventure pendant mon récit, je fis semblant de ne pas retenir le petit commentaire de mauvaise-fois de Paris à l’égard de mon ami, et préférais pivoter un peu sur moi-même pour m’emparer de l’éponge et la faire glisser contre une partie du torse de Paris. Il me de demandait alors si je voulais venir à leur prochain voyage Dunster et je souriais à la proposition imaginant déjà ce que pourrait être nos futures vacances en amoureux….avant de me rappeler que ce voyage n’aurait rien de très romantique avec tous les Dunster autour, et… Sienna en prime. Non parce que, c’était une chose pour moi de tolérer le fait qu’elle soit une amie important aux yeux de mon homme ; mais c’en était une autre que d’être témoin de leur amitié et de leurs interactions. Et puis par sûre que la Vice-présidente des Dunster apprécie ma présence. Je me déplaçais alors dans la baignoire de sorte de me placer entre les jambes de Paris, à genou en face de lui. L’eau du bain ne me montait finalement qu’à la taille dans cette position, mais je m’en fichais pas mal. Je prenais l’éponge à deux mains, plongeant ces dernières dans l’eau entre Paris et moi et amorçait ma réponse, tout naturellement : « Bien que l’idée de passer des vacances avec toi est plus que tentante… » Je remontais l’éponge en surface et sans l’essorer, et je l’appliquais sur le creu d’une épaule de Paris, la faisant glisser le long de celle-ci jusqu’à la naissance de son bras, laissant s’écouler un filet d’eau qui retombait dans le bain après s’etre écoulé contre le corps de Paris. Je procédais de la même manière sur l’autre épaule, pressant cette fois-ci l’éponge pour influencer le débit d’eau qui devait s’écouler, et je replongeais à nouveau l’éponge dans l’eau, avant de reprendre la parole « …je ne suis pas sûre que d’avoir tous les Dunster autour de nous ne risque pas de me frustrer encore plus. » Les mains toujours dans l’eau, je me penchais doucement pour venir embrasser Paris et m’épancher assez longuement sur le baiser avant de murmurer contre ses lèvres « Et puis, petite Quincy que je suis, je risque de faire tâche… » Je m’écartais de son visage et sortaient les mains de l’eau. Une main qui tenait l’éponge venait à nouveau s’échouer sur le torse de Paris pour l’humidifier, tandis que mon autre main, glissait sur ces côtes, caressant son flanc jusqu’à plonger dans l’eau pour agripper sa taille. Je resserrais mon emprise sur cette dernière et me repenchais vers mon amant pour enfouir mon visage dans son cou et dévorer sa peau luisante. De ma position à genou, je faisais exprès de garder un vide entre nos deux corps, ne voulant pas me coller à lui tout de suite. Je voulais lui faire profiter de son bain au maximum en me disant qu’avec ses bras plâtrés, il ne prendrait de toute façon pas le risque de m’entourer de ses bras pour me coller contre lui et mouiller ses plâtres. Décalant mes lèvres à quelques millimètre à peine de sa peau je demandais dans son cou : « Et qui va s’occuper des enfants ? Hmmmm ? » et je mordillais alors sa peau, et la happait ensuite entre mes lèvres, tout en replongeant l’éponge entre nous deux, et réitérer mon geste contre son torse.


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Summer & Paris
Non seulement Paris allait servir de matelas à sa petite-amie mais en prime, il se devait de commencer à réfléchir à une solution pour éviter que sa petite Danika ne finisse totalement dévergonder avant ses quatre-vingt ans. La tâche s’annonçait rude ! Peut-être pourrait-il investir quelques deniers dans une petite cabane au fin fond de l’Amazonie pour y enfermer ses sœurs… Oui, un précepteur par Skype sans aucun contact physique si ce n’est avec la végétation. Il avait encore le temps de prendre ses dispositions. Et puis Summer résuma très bien la chose : il était là, en pleine vie et c’était le principal.

Toutefois, Paris sentit que le vent tournait à mesure qu’il essayait de l’inviter à se joindre à lui pour le voyage si jamais les invités étaient tolérés. Son enthousiasme fut vite douché en comprenant que Summer n’avait pas l’intention de le suivre. « Je ne comprends pas… Tu ne veux pas venir avec moi parce qu’il y aura du monde autour de nous et que tu as peur de faire tâche ? Summer, je te demande de m’accompagner moi, pas eux. J’ai pas honte de toi et j’ai envie de m’afficher avec toi également » lui dit-il car il ne comprenait vraiment pas où était le souci. « Si tu as peur que je te touche pas parce qu’il y a du monde, crois-moi, tu crieras également en Afrique ! » haussa-t-il des épaules avant de soupirer. « C’est Sienna qui te bloque plus qu’autre chose….avoue-le » soupira-t-il conscient que cette dernière serait toujours un frein entre eux. Le pire dans toute cette histoire c’est que tellement focalisé sur la conversation, Paris en oubliait presque que son ange était en train de s’amuser avec l’éponge sur lui. « J’ai pas envie de me cacher d’elle moi. Comment veux-tu qu’elle comprenne que c’est toi que j’aime, que c’est avec toi que je veux être si tu fuis à chaque fois qu’elle est mentionnée. Je m’en fous moi ! Je te veux avec moi parce que tu es ma petite-amie mais bon… si Sienna est un tel épouvantail pour toi, j’irais passer quinze jours seul avec elle… et toi, tu pourras rester bien sagement à Harvard et te demander ce que je suis en train de faire avec elle, si je lui souris, si je la prends dans mes bras pour un câlin tout amical etc. Après tout, quinze jours sans moi, c’est qu’une broutille… Je prendrais le forfait monde. Au moins, je pourrais t’appeler quelques minutes par jour » termina-t-il, conscient de jouer un peu de la psychologie inversée mais il souhaitait qu’elle arrête de se préoccuper des autres et surtout de Sienna. Paris voulait être une raison suffisante pour elle de venir. « J’aurais très bien pu confier les enfants au vieux Bob et à sa femme » marmonna-t-il en se laissant complétement aller contre la baignoire, fermant les yeux. Il boudait.


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Something Stupid


Je ne pensais pas que mon refus – ou disons plutôt, ma réticence – allait provoquer cette réaction chez Paris. C’est dingue quand même, tout se passait bien, mais il a encore fallu que mes doutes foutent la merde. Pourtant j’avais bien réussi à éviter le sujet ? J’avais même fait diversion en faisant en sorte que Paris profite au maximum de son bain. Mais il se mit à régir dans le mauvais sens au point que je cessais tout mouvement, cessant même de l’embrasser dans le cou. Je commençais alors à lui dire un peu confuse : « Non j- je n’ai pas dit que tu avais honte, je …j’ai-pas.. » bégayais-je alors que j’allais me redresser pour sourire timidement à sa remarque sur le fait qu’il pourrait me faire également crier en Afrique. Seulement il ne semblait pas dire cela sur le ton de la plaisanterie et c’est ce qui me laissait perplexe….jusqu’au moment où il prononçait le nom de Sienna. J’ouvrais grand la bouche, mais je n’arrivais pas à lui répondre que « Oui, c’était elle le soucis ». La seule chose que je réussissais à faire c’est de me redresser complètement et de me planter à genou, fesses contre mes jambes, les deux bras tendus devant moi, complètement dégoutée d’être aussi prévisible.

Seulement, bien que j’étais au départ réceptive aux paroles que Paris avait prononcé en premier lieu – prenant conscience qu’il fallait qu’on s’officialise aux yeux de tout le monde pour prendre au sérieux – les remarques cinglantes qu’il eut par la suite me blessaient soudain dans mon amour propre. Il savait que j’avais paniqué, que j’avais peur de le perdre face à elle; Il savait qu’en proie aux doutes, mon imagination me jouait des tours…et il en jouait maintenant ? Me les balançant aux visages, pendant que moi, je n’osais même plus le regarder en face ?? Limite, j’avais l’impression d’être prise pour une conne, et le pire c’est que je savais qu’il disait lui-même ça pour me rendre la monnaie de ma pièce. Il répond simplement à mon « refus » blessant. Je relevais difficilement la tête pour le regarder, complètement désorientée, embarrassée même, et je secouais imperceptiblement la tête, avant de me reculer, pour mieux m’installer de l’autre côté de la baignoire, recroquevillant mes jambes contre moi, les entourant de mes bras alors que j’avais envie de cacher ma tête entre mes genoux. Cependant je continuais de fixer Paris, désemparée et je ne sais comment j’avais réussi à articuler mes mots suivants : « Merci de me rappeler à quelle point j’ai « adoré » passer du temps loin de toi » ironisais-je tandis que je soupirais. « Désolée de pas me sentir à l’aise à l’idée d’être étudiée par tous tes amis Dunster et ta bizutrice vice-présidente, sous toutes les coutures pour savoir si oui ou non, ça valait le coup que tu te case avec moi ! Désolée de ne pas vouloir te partager pour des VACANCES avec celle qui me fait le plus peur…et désolée de penser que tu profiterais bien mieux si je n’étais pas là avec toi à plomber l’ambiance parce que je suis paniquée à l’idée d’être comparée à Sienna… » Je resserrais mes jambes un peu plus contre moi et cette fois, je cachais ma tête entre derrière mes genoux, pour digérer les paroles de Paris, que j’avais en plus blessé « Et désolée de t’avoir blessé… » murmurais-je de manière inaudible pour Paris.


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Summer & Paris
Paris savait qu’il avait été trop loin et qu’il venait de la pousser dans ses derniers retranchements mais il fallait bien qu’il arrive à la sortir de sa coquille et surtout qu’elle arrête une bonne fois pour toute de se comparer à Sienna. Ce n’était pas avec elle qu’il souhaitait être mais avec cette ravissante blonde qui ressemblait à une biche prise dans les phares d’une voiture. « Il faut bien que je te fasse réagir car tu t’empêches de vivre à cause d’elle ! »rétorqua-t-il en se redressant, le regard plus que vif. « Bordel bébé, on en a rien à foutre d’eux ! J’ai pas besoin de leur approbation pour t’aimer ou vouloir être avec toi. Ils peuvent bien penser ce qu’ils veulent, je m’en contre-fous et tu devrais en faire de même. S’ils sont mes amis alors ils t’accepteront, ils iront au-delà ! » dit-il avant de vouloir se passer la main sur le front, vieux tic qu’il avait quand il était agacé ou énervé par quelque chose -malheureusement, avec le plâtre, il se frappa plus qu’autre chose. « Quand est-ce que tu vas comprendre que je me suis juste envoyé en l’air avec Sienna, je lui ai pas promis autre chose que du sexe. Je vais devoir en payer les conséquences encore longtemps ? C’est toi que j’aime, c’est toi que je veux près de moi… mais toi, en te laissant bouffer par ce putain de sentiment d’infériorité, tu fais quoi ? Tu me dis : non c’est bon, va t’amuser, tu n’as pas besoin de moi, on se reverra dans quinze jours ! » râla-t-il. Il avait besoin que les choses sortes car qui sait, peut-être produirait-il un électrochoc dans sa tête.

« C’est quoi la prochaine étape ? Tu vas rompre en te disant que finalement tu ne seras jamais à la hauteur de Sienna et qu’il vaut mieux que je retourne coucher avec elle ? Et mes sentiments dans tout ça ? Mon opinion ? Ils comptent quand dans l’histoire ? Quand est-ce que tu apprendras à te fier à moi, à cesser de douter pour simplement croire que toi Summer Wingfield, tu puisses être la femme la plus sexy qui m’ait été donné de rencontrer. Merde, un regard de toi et je bande comme un taureau. OKay ce n’est pas romantique mais autant dire les choses telles qu’elles sont. Quand tu entres dans une pièce, je vois que toi, je respire que toi. Lorsque tu m’embrasses, putain mais je décolle pour le Kilimandjaro ! Toutes tes manies, toutes tes expressions… je vois que ça, je ne veux que ça ! Tu peux me foutre toutes les Sienna du monde à poil devant moi, ça sera encore vers toi que je me dirigerai en remuant de la queue comme un petit toutou. Merde Summer, je vais pas m’excuser parce que j’essaie de te faire comprendre que tu vaux cent fois plus à mes yeux… et je veux bien casser la gueule de tous ceux qui penseront le contraire »s’écria-t-il avant de se passer les doigts sur sa tempe. Son énervement avait eu raison de son énergie et il sentait poindre une migraine carabinée. « Je veux juste que tu comprennes que tu n’as pas à avoir peur… J’ai besoin de personne d’autres que toi dans ma vie… je me fiche des autres si seulement toi, tu continues à me sourire… C’est ça que tu ne comprends pas. Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée dans ma vie et à aucun prix, je ne laisserai quelqu’un me l’arracher. Si cela leur fait plaisir de se taper en Team#Sienna, tant mieux pour eux… dans cinq, dix ans, on le reverra sans doute pas… J’ai juste envie de partager les choses avec celle que j’aime » soupira-t-il en se calmant.

Il avait été peut-être blessant dans ses paroles mais comment essayer de lui faire comprendre que cette peur était irraisonnable. « Je veux pouvoir te rassurer quand tu doutes de toi mais là… tu fais quoi ? Au lieu de me parler, tu m’envoies balader, tu me dis : allez va-t-en, va t’amuser comme ça, je pourrais pleurer toutes les larmes de mon corps en serrant ton oreiller. Par moment, j’ai juste l’impression d’être le seul à me confier, à m’ouvrir. Tu gardes tout pour toi et tu attends juste quoi ? Que je devine ? C’est pas ainsi que j’envisage les choses entre nous Summer »


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Something Stupid


Bon bah….pour sûr, j’avais réveillé la bête. Et j’étais en train de m’en mordre les doigts. Il m’avouait qu’il m’avait dit ça pour me faire réagir et je lui répondais alors du tac au tac « Bah bravo c’est réussi… » Oh, oui, j’avais réagi ! J’ai été me meurtrir un peu plus loin dans la baignoire, à m’en vouloir d’avoir encore foutu la pagaille avec mes doutes. Et qu’il y a quelques semaines plutôt, je conseillais à ma meilleure amie Amanda de ne pas se sous-estimer face à Echo, pour ma part je ne faisais pas mieux. Mais je le gardais pour moi parce que je savais dans quel état ça mettait Paris. La preuve en est, voilà qu’il me gueulait dessus maintenant! Il m’assurait qu’il se fichait de l’approbation des autres, mais moi je ne voulais pas à ce qu’on le juge par rapport à moi. Je connais le côté un peu borderline, mais solidaire des Dunsters. C’est à la fois la famille pour la vie, et Linge sale en famille…Voilà pourquoi l’idée de passer des vacances avec les Dunster (et Sienna oui c’est vrai) me laissait un peu sceptique. Mais Paris était persuadé que ses amis, les vrais, approuveraient notre relation. Dans un sens je n’en doutais pas ! Après tout, Leanne en était la preuve, non ? Priape également ?!

Je relevais la tête d’entre mes genoux pour affronter Paris, mon visage tout de même fermé à cause de la déception que j’avais ressenti après ces mots douloureux, voyant que Paris avait eu l’envie de se passer une main sur le front. Au lieu de ça, il avait rencontré son plâtre, et en temps normal ça aurait pu me faire sourire…mais à la place, j’eus un bref mouvement – comme un réflexe – prêt à bondir pour venir voir s’il n’avait pas mal, mais finalement je me ravisais et gardais ma place alors que Paris m’enchainait une nouvelle fois, me lançant carrément que je lui faisais payer les conséquences de ses parties de jambes en l’air avec Sienna. Là, je n’étais pas d’accord ! Je n’ai jamais voulu ça. Je fronçais alors le regard et lui répondais vivement : « Je ne cherche pas à te faire payer quoique ce soit d’accord ?! », mais sincèrement, c’était rétorquer pour rien ! Et puis de toute façon, Paris avait envie de vider son sac, je l’avais bien compris. C’est pourquoi à partir de maintenant, je ne disais plus rien. Me contentant de le fixer avec des larmes aux bords des yeux, je me prenais tout dans la tronche sans broncher, bien que j’avais envie de lui dire que c’était plus que vexant de l’entendre me dire que j’étais prête à rompre avec lui pour me « faciliter la vie »…Parce que dans un sens, c’est bien ça qu’il laissait sous-entendre ; que j’étais tellement sûre que Sienna valait mieux que moi, que j’allais limite lui servir Paris sur un plateau, sans me battre !! Je ravalais ma fierté, et ma colère alors que Paris se mettait à déballer tout et n’importe quoi, ne prenant plus de gants avec ses mots. Une partie de moi aurait bien voulu rire au moment il m’annonçait bander comme un taureau en me voyant ou que j’aurais pu lui mettre pleine de Sienna devant lui ce serait toujours à cause de moi qu’il remuerait la queue comme un chien…j’aurais pu en rire, vraiment ! Mais là…il était juste en train de me rappeler que j’étais ridicule et limite chiante avec mes doutes, et je savais pas quoi faire si ce n’est….avouer qu’il avait raison. J’inspirais profondément avant de laisser retomber un peu mes jambes, et croiser mes bras contre ma poitrine, sans lâcher Paris du regard. Son geste près de sa tempe m’inquiétait, et je me rendais compte que j’allais encore être responsable de sa migraine. Et sans le vouloir en plus !!! Bon sang…est-ce qu’on peut faire retour arrière, et revenir au moment où il m’avait posé la question des vacances pour que je lui réponde « oui avec plaisir » ??? Ou non, revenir à ce moment dans la chambre où il avait mal pris cette histoire de plan à 3 parce que là aussi je l’avais blessé, et lui dire que je ne voulais que lui dans ma vie, et lui faire l’amour au moment il en avait eu envie ?...ou tout simplement revenir au moment de son départ pour le Maroc, pour le supplier de ne pas partir, et de rester avec moi ? De ne pas me laisser seule ?...

Je n’écoutais plus vraiment Paris en cet instant. De toute façon, j’avais compris la finalité du message : Je me prenais la tête pour rien, compliquait les choses, et agaçait Paris. Et à sa place, je serais tout autant agacée que lui…il semblait se calmer, et moi je tenais de ravaler mes larmes parce que je ne voulais pas pleurer ; je ne voulais pas qu’il me prenne en victime alors que j’étais coupable de cette situation. Après un moment de silence, Paris concluait, à bout de force qu’il aurait aimé pouvoir me rassurer mais que la seule chose que j’arrivais à faire c’est de ne pas m’ouvrir à lui, et de l’envoyer balader. Je secouais la tête, avant de prendre enfin la parole : « Tu as raison » amorçais-je d’une voix cassée par l’émotion, je me raclais la gorge et reprenais « Tu as raison…mais pas sur le fait que je ne m’ouvre pas à toi. » Je l’implorais du regard pour qu’il puisse me croire qu’il me comprenne. Je me sentais loin de lui en cet instant, physiquement et émotionnellement que ça me faisait peur. Il fallait que je comble le vide entre nous. C’est pourquoi, d’un élan déterminé, je quittais mon côté de la baignoire pour me glisser vers lui et poser mes mains sur lui, sur un bras et sur son abdomen. Le toucher, c’était trouver de quoi respirer, de quoi me sentir en vie là, parce que depuis tout à l’heure – assise dans mon coin à me faire enchainer de plusieurs reproches – je finissais par sombrer. D’une voix douce et calme, je prouvais mon besoin de l’apaiser tout en étant honnête avec lui. « Je t’ai expliqué ce qui faisait que j’étais comme ça…et j’ai compris que tu étais sûr de toi, sûr de tes sentiments pour moi. Je le suis aussi…mais tu ne peux pas me reprocher d’avoir peur…Mon problème ne peut pas disparaître comme ça, d’un coup de baguette magique. J’essaye Paris, je t’assure j’essaye : C’est d’ailleurs pour ça que je ne dis rien par rapport à Sienna, que je me tais. T’as vu dans quel état ça te met ?! » La main qui était sur son bras, s’avançait, tremblante, vers le visage de Paris et je lui caressais la joue en penchant un peu la tête avec attention : « Plus précisément, dans quel état de colère je TE met ? » Je soupirais franchement bien qu’on pouvait entendre mon souffle saccadé par la peur d’avoir été la goutte qui a fait déborder le vase…le point de non-retour à sa colère. Et puis n’y tenant plus, je craquais, me contorsionnant pour me laisser tomber sur lui pour me plaquer contre son corps et entourer son buste de mes bras, ma joue coller contre le haut de son épaule, le visage enfoui dans son cou... « Mon amour, je t’assure que je fais des efforts, que je prends sur moi mais…comprends-moi c’est une chose de respecter la présence de Sienna dans ta vie, mais c’en est une autre de vouloir l’affronter….du moins pas comme ça, pas dans son territoire Dunster. » Je grommelais ensuite dans son cou, me rendant compte que mes paroles allaient sans doute être mal interpréter et du coup je prenais les devants « Je suis désolée, je crois que je m’exprime mal mais…je ne refuse pas des vacances avec toi. Je ne suis…juste pas à l’aise avec l’idée….pour le moment. » Je relevais alors là pour accrocher le regard et de Paris, et hésitante, je venais voler un baiser de trêve, espérant qu’il ne le prenne pas mal, tout en répétant « …..pour le moment… » Ca veut quand même dire que je suis prête à considérer le fait que je pouvais finir par me faire à l’idée que je pouvais avoir ma place dans ce voyage en sa compagnie ?


© charney
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Summer & Paris
Paris s’en voulait de chacune de ses paroles ou plutôt du ton qu’il employait avec sa petite-amie car il ne voulait pas la faire pleurer mais lui faire comprendre qu’en se braquant contre Sienna de la sorte, elle les faisait souffrir tous les deux. Le jeune homme aurait aimé ne jamais avoir croisé le lit de sa bizutrice et amie pour la simple et unique raison que peut-être, sa petite-amie actuelle aurait suffisamment confiance en elle pour se laisser aller avec lui. Sexuellement parlant, il n’y avait rien à redire, Summer se laissait aller avec lui et il appréciait… mais sentimentalement, il restait une part qui lui était encore interdite. Elle le tenait consciencieusement à l’écart et cela le blessait autant que cela le rendait fou de rage car c’était contre sa propre impuissance à la rassurer qu’il en voulait le plus. Du moins, c’était ainsi qu’il ressentait les choses mais sûrement avait-il tort. Dans tous les cas, peut-être était-il temps qu’ils crèvent cet abcès une bonne fois pour toute. Le pire dans cette histoire, c’était qu’il était malheureux comme un pou de la rendre aussi triste. Aussi quand elle s’approcha de lui, il lui caressa tendrement le front, rejetant quelques mèches de cheveux en veillant à ne pas lui faire mal avec son plâtre. « C’est justement que tu m’en parles pas, que tu n’extériorises pas qui me tue le plus bébé… Je te sens mal et ça m’énerve mais ce n’est pas contre toi, c’est plus à moi que j’en veux… J’aimerai juste pouvoir te rassurer, être une raison suffisante pour toi de croire en toi. Le pire, c’est que tu n’as vraiment rien à craindre d’elle. Je sais qu’elle a des sentiments pour moi mais même ça j’en doute. Je veux dire que finalement, je ne la connais pas plus que cela et je n’ai jamais été curieux d’en savoir davantage. Lorsqu’on se parlait, je posais des questions mais tu me connais, la vie des autres, ce n’est pas vraiment mon dada… alors qu’avec toi… Si je pouvais ouvrir ta petite tête blonde pour découvrir toutes tes pensées, je crois que je le ferais sans hésiter car tout en toi m’attire. Ce n’est pas qu’une question de physique… J’ai envie de découvrir qui tu es… mais dans le fond, cela signifie aussi te prendre avec tes doutes comme tu prends les miens. En cela je te dois des excuses. Je n’aurais jamais dû réagir de la sorte et te parler comme ça »soupira-t-il, faisant son mea culpa.

Paris était un sanguin, il gueulait et mordait puis après, il réfléchissait et s’excusait. Cela pouvait être très fatigant sur le long terme de subir ses sautes d’humeur mais il avait beau lutter contre sa nature, elle revenait à chaque fois au galop. Il ne savait pas s’expliquer sans s’énerver et fatalement, il s’énervait lui-même. « Il ne m’en faut pas beaucoup pour être en colère bébé… C’est juste ma manière de réagir quand tu t’enfermes dans tes doutes car dans ces moments-là, je te sens tellement lointaine… Et je n’aime pas ça »lui avoua-t-il en douceur alors qu’il refermait l’un de ses bras autour de ses épaules pour la serrer contre son torse. « Pourquoi l’affronter ? Pourquoi la considérer comme une rivale ? Je veux dire, de vous deux, tu es celle qui a remporté la guerre sans même avoir à te battre. Tu m’as fait tomber amoureux de toi sans aucun effort… C’est cela que je ne comprends pas, pourquoi te mettre autant la pression, pourquoi la voir comme une rivale alors que je ne ressens rien qu’une profonde tendresse à son égard »lui demanda-t-il en fronçant les sourcils car c’était quelque chose qui lui échappait totalement. Pourquoi cette fixation sur Sienna ? « Par moment, j’ai envie de rencontrer ta sœur pour lui faire une tête au carré ! Ta mère également… on peut dire qu’elles ont bien travaillé ! » marmonna-t-il conscient que les doutes venaient surtout de ces deux personnes. « Mais je serais patient, je te laisserai le temps qu’il te faudra et si tu ne veux pas venir à ce voyage alors je n’irai pas et je resterai avec toi. Après tout, bientôt, on s’envolera tous les deux pour le Spring Break ! C’est pas comme si je manquerai beaucoup de choses » tenta-t-il d’apaiser le beau chaos qu’il avait provoqué entre eux. Paris souhaitait par ces derniers mots lui faire comprendre qu’elle était bien plus importante que tous les Dunster de la Terre ou même que toutes les Sienna du monde malgré que cette dernière allait très certainement lui faire la gueule s’il n’y allait pas… Tant pis ! Elle s’en remettrait.


electric bird.
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Something Stupid


Blottie contre le torse de Paris, je resserrais mon étreinte et m’excusais de mon comportement, lui assurant que je faisais tous les efforts du monde, mais que parfois mon manque de confiance reprenait le dessus sans crier gare. J’écoutais cependant Paris qui m’expliquait qu’en ne disant rien à propos du problème Sienna, j’attisais finalement sa colère parce qu’il me savait mal sans avoir la possibilité de me venir en aide. Et c’est dans son discours qu’il m’avouait que Sienna avait des sentiments pour lui, ce qui ne me rassurait pas plus que cela dans le fond. Parce que ce simple fait me faisait réaliser que si jamais les choses ne tournaient pas bien entre Paris et moi, Sienna serait la première à ramasser les miettes, et cette idée me retournait le ventre. ** Ouais mais, va peut-être falloir que tu réfléchisses un peu là : Si les choses finissent par tourner mal entre toi et Paris, ce sera uniquement de ta faute ! Donc si Sienna est derrière, tu ne t’en prendras qu’à toi-même **

Je me laissais porter par la réflexion quand j’entendis Paris faire ses excuses. Je secouais alors la tête contre sa peau et répondais simplement « Non, c’est…enfin…je ne voulais pas t’énerver » Ce à quoi il me rappelait qu’il lui en fallait peu pour se mettre en colère, surtout lorsqu’il me sent pas en phase avec lui à cause de mes doutes. Je ne répondais rien à ça, sachant pertinemment ce que j’avais causé et ce dont j’étais coupable. Mais au moment où je lui expliquais que je ne voulais juste pas affronter Sienna dans son « territoire » Paris s’interrogeait automatiquement sur mes propos. Pour quoi je parlais de l’affronter ? Pourquoi je la considérais comme rivale alors que c’était pourtant moi la mieux placé dans l’histoire ? Elle était l’amie, j’étais la petite amie…C’est vrai, il pointait une chose importante : Pourquoi ??! Je soupirais profondément avant de murmurer, embarrassée « Si seulement je le savais…c’est juste plus fort que moi je….Je ne cesse de me dire qu’elle a tout pour plaire, qu’elle est talentueuse, belle, et…elle obtient ce qu’elle veut. Comme ma sœur…Et partant de ce constat-là, je crois que mon cerveau ne réfléchit plus correctement. » Je me redressais au moment où Paris m’annonçais vouloir faire une tête au carré à ma sœur et ma mère et moi, et je lui souriais timidement avant de me lancer dans une explication. Pas sûre qu’elle soit très claire mais, comme Paris voulait savoir ce qu’il se tramait dans ma petite tête blonde j’allais tenter de lui expliquer au mieux ce que je pouvais traduire : « Tu vois, quand on est là à discuter du problème, je SAIS: Je me rends compte que je suis ridicule à imaginer Sienna comme une rivale. Parce que, comme tu l’as dit, c’est moi qui suis là avec toi, pas elle…Mais, quand je suis seule, où emprunte à mes réflexions, je ne sais pas, il se passe un truc bizarre dans ma tête. J’ai l’impression c’est quelqu’un d’autre qui réfléchit à ma place et m’expose les faits différemment : et ce quelqu’un me dit « Toi t’es la "petite-amie", la fille qui peut valser du jour au lendemain parce que tu auras merdé, tu n’auras pas été "suffisante"…Elle, c’est "l’amie" ; et les amis, ils sont souvent là pour rester, pour s’ancrer dans la vie de l’autre, à tout connaitre de l’autre, jusqu’au toute petite confidence. Le jour où TOI, petite amie, tu ne seras plus là, c’est vers l’amie qu’il se tournera… » Voilà ce que me dit cette voix, en plus de tout un tas d’autre chose qui se termine toujours par "…comme ta sœur": « Elle est belle, comme ta sœur. Elle est plus talentueuse, comme ta sœur. Elle obtient ce qu’elle veut, comme ta sœur….Elle n’a pas eu besoin de le forcer à s’engager dans une relation amoureuse, comme toi tu l’as fait ; Elle a pu l’attendrir et gagner son lit sans rien demander, comme ta sœur.»... » Je laissais Paris digérer ses infos, ayant tout de même un peu peur qu’il prenne mal la partir ou je lui parlais de « forcer l’engagement ». C’est d’ailleurs pour cette raison que je tentais très vite d’expliquer mes termes « Et quand je parle de « forcer à s’engager » : je dis juste que, avant moi, t’avais même pas à te poser de questions. Tu faisais ta vie, tu sortais avec toute les femmes que tu veux et tu ne leur rendais pas de comptes….aujourd’hui, t’es obligé de changer ta façon de faire, de te dévoiler alors que ce n’est pas ton genre, et puis t’as carrément été jusqu’à démissionner sous prétexte que "il y a la petite-amie maintenant"…tu comprends ce que je veux dire ? Je ne dis pas que tu ne le fais pas de gaieté de cœur….je dis juste que ta vie est bien chamboulé depuis que je suis dans la tienne et…Sienna, elle n’a pas eu besoin de te pousser à changer de vie pour que tu te sentes bien avec elle, tu vois où je veux en venir ? » Un ptit rictus gêné se formait alors sur ma bouche alors que je me baissais la tête, n’osant pas vraiment venir me re-blottir contre Paris dans le cas où mes paroles seraient une nouvelle fois mal interpréter. Puis, timidement, je répondais au sujet des vacances « Quant à ce voyage en Afrique : je ne le refuse pas, j’te demande juste de me laisser y réfléchir s’il te plaît où tout du moins de m’y préparer. J’adorerais passé ses vacances avec toi, mais c’est juste…. » Je soufflais tellement je m’agaçais moi-même maintenant. « Enfin tu as compris…mais avant tout chose, ce serait bien de s’assurer que c’est possible, parce que sinon, toute cette conversation autour du voyage n’aura servis à rien. »

Je restais là, à genou devant Paris, ne sachant plus trop ou me mettre tellement je savais que je devais vraiment passé pour une fille complètement cinglée à entendre des "pseudo" vois qui comparait toute prétendante à sa sœur, et qui lui faisait croire que les choses tourneraient mal etc…surtout si en plus je dis moi-même que je sais que ces voix ont tort quand j’entends Paris me rappeler l’essentiel. Bon sang, même moi je me faisais mal à la tête en cet instant, et je me donnais envie de me fuir. Alors qu’en adviendrait-il de Paris « Je suis complètement cinglée » chuchotais-je avant de cacher mon visage de mes mains et de secouer la tête, résignée…


© charney
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