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Somethin' Stupid. PV.

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Summer & Paris
Summer avait à nouveau sombré dans son cauchemar personnel où Sienna tenait le rôle principal. Paris aurait aimé que cela ne soit pas le cas mais que pouvait-il y faire ?! Que dire ? Quoi faire ? Que quelqu’un lui donne la solution tant il avait l’impression que dans ces moments-là, sa petite-amie était à des années lumières de lui, de son cœur, d’eux tout simplement. Le jeune homme n’avait aucune expérience en matière de relation sentimentale mais son ange l’avait ouvert à l’amour et depuis, il s’était juré de se battre coûte que coûte pour préserver son paradis. Summer n’avait même pas idée du bonheur qu’elle avait placé entre ses doigts malhabiles. Un bonheur fragile qu’il craignait à chaque instant de voir exploser et pourtant, malgré cette peur, il continuait de couver cette chose précieuse avec tendresse. Pour la première fois de sa vie, Paris s’était vu confié quelque chose de beau, de pur. Le cœur de Summer était une chose précieuse et son amour quelque chose d’impensable. Du moins, il y a encore quelques semaines. Auprès d’elle, il s’était assagi, la bête en lui ronronnait plus qu’elle ne grognait. Alors comment lui faire comprendre qu’elle n’avait rien à craindre ? Que rien ni personne si ce n’est eux pourraient se mettre en travers de leur histoire ? Comment lui dire qu’il tenait tellement à elle que l’idée même de la trahir lui donnait la nausée ? Paris n’aurait jamais imaginé qu’un jour, il puisse tenir à une autre personne que ses frères et sœurs, lui qui ne se livrait jamais complétement. Un animal sauvage qui tentait désespéramment de se sociabiliser pour faire taire une solitude trop longtemps implantée dans sa vie. Or, depuis leur rencontre, Summer avait donné un sens à sa vie. Par un sourire, elle lui avait montré un chemin bien plus lumineux. C’est pour cette raison qu’il s’était contenté de son amitié. Sa seule présence suffisait à le faire se sentir au printemps et non dans ces hivers perpétuels qu’avait été sa vie depuis sa naissance.

Paris s’était trouvé grâce à elle mais lui, que lui apportait-il ? Souffrance ? Doute ? Il aurait tant aimé qu’elle puisse tout simplement se laisser aller auprès de lui. « Comment veux-tu que je ne pense pas ainsi ? Tu crains Sienna comme la peste » soupira-t-il. En même temps, il ne pouvait guère lui en vouloir. Paris était un homme à femme alors comment pouvait-elle lui faire pleinement confiance alors qu’elle avait été si souvent trahie ? « Je veux juste que tu sois bien avec moi… que tu oublies tes expériences passées… Qu’on reparte à zéro toi et moi » lui dit-il avec maladresse. Le jeune homme voulait tout simplement lui demander de lui faire confiance, de se faire également confiance. Il n’avait pas pris conscience de son je t’aime parce que cela venait du cœur et non de sa tête. Un je t’aime, un cri du cœur, un peu de désespoir aussi de ne pas être compris à moins que cela ne soit simplement un contrecoup de l’accident. La vie était trop courte pour se préserver, voilà ce qu’il voulait retenir de cette expérience. « Ne me cache rien mon ange… je n’ai pas envie que tu rumines de ton côté à t’en rendre malheureuse » lui dit-il en resserrant son étreinte, essayant toujours de ne pas lui faire de mal. « Me font chier ces plâtres »grommela-t-il signe de bonne santé chez lui. « Ouais c’était cool mais tu m’as manqué et puis, je t’avoue que les surprises de ce genre, c’est un peu trop pour moi. Je veux dire, d’un claquement de doigt, atterrir au Maroc… mais c’était sympa tout de même. J’ai pris quelques photos et je t’avais ramené un souvenir mais du coup avec l’accident, je ne sais pas ce qu’ils ont fait de mon sac de voyage » répondit-il tandis qu’il continuait de cogiter sur leur conversation. C’est là que sa mémoire trouva utile de lui rappeler sa déclaration. « Oh… »lâcha-t-il en rougissant légèrement. « Tu… tu sais… enfin… je pensais…enfin je pensais ce que je t’ai dit tout à l’heure » murmura-t-il d’un ton presque inaudible tant il était mal à l’aise d’avoir lâché ça en pleine conversation. Pour le coup, il aurait bien aimé aller se cacher dans un coin tant il se sentait idiot. Pouvait-il encore mettre ça sur le compte du choc ? Mouais moyennement.

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Something Stupid


J’écoutais Paris avec attention, je comprenais plus que de raison son trouble face à mon comportement. A sa place, j’aurais sans doute réagi de la même façon…mais dans un sens, cela voudrait dire que si l’on échangeait les rôles, lui aussi se serait comporter comme moi! Voilà donc pourquoi, au moment où Paris me faisait comprendre qu’il n’avait pas eu d’autre option que de penser que je voulais qu’il cesse de voir Sienna, je redressais alors la tête pour poser mon menton contre son torse et lui demandais le plus gentiment et le plus innocemment du monde « Et si on échangeait les rôles un instant ? » je ne cherchais à me trouver des excuses, ni même à me disputer avec Paris, bien au contraire. « Que penserais-tu si pendant deux jours tu n’as pas de nouvelle de moi, mais tu me sais en compagnie d’un ex qui a compté pour moi….Est-ce que, une fois seul, dans ton lit, en train de refaire ta journée tout en te demandant pourquoi je ne t’appelle pas, tu ne serais pas en train de te demander ce que je fais au même-moment que toi ?! Est-ce que tu ne te demandais pas "Est-ce qu’elle avec lui, là ? De quoi ils parlent ? Qu’est-ce qu’il lui dit ? Est-ce qu’ils se remémorent leur histoire ? Est-ce qu’elle le prend dans ses bras ? Est-ce qu’il n’en profite pas ?" » Je souriais timidement en relevant un peu plus la tête, posant la main qui était jusqu’ici sur son épaule, contre son torse pour m’aider à me redresser un peu. « Tu vois : dans tous ces questionnements, jamais je ne me suis dit que tu faisais les choses intentionnellement ! Jamais je n'ai douté de toi. Je me demande juste simplement si la vie ne te rapproche pas trop d’elle et ne t’éloigne pas trop de moi….Surtout quand on sait que c’est le fait de ne pas avoir de tes nouvelles et de ne pas entendre ta voix qui me rendait soudain seule et emprunte au doute » Sans bouger, je restais là à planter mon regard dans le sien, tandis qu’il me demandait juste de ne pas lui cacher des chose qui pouvait me faire ruminer au point de me rendre malheureuse, et je souriais avec adoration tout en lui murmurant « je tâcherais de ne plus ruminer du tout, ce sera plus simple », tandis que je fermais les yeux pour apprécier l’étreinte qu’il resserrait autour de moi, me faisant me recoller contre lui. Je pouffais ensuite de rire en l’entendant se plaindre de ses plâtres, tandis que je prenais des nouvelles de son voyage. Je fis semblant de bouder un instant en apprenant qu’un souvenir du Maroc aurait dû m’être offert mais que le sac de voyage était porté disparu ! « Quoi ? J’vais partir à sa recherche tout à l’heure, y’a pas moyen que je ne récupère pas mon cadeau ! »

Puis un silence apaisant s’installa, pendant lequel je ne cessais d’apprécier le rythme des battements de cœur de Paris contre mon oreille. J’aurais voulu entendre ce son chaque seconde de ma vie jusqu’au restant de mes jours, tellement je prenais conscience de l’importance que cela avait pour moi de savoir Paris en vie et à mes côtés ! Et soudain, un « Oh » vibra dans sa poitrine et je relevais la tête pour le voir rougir, comme si il venait de faire ou dire quelques chose d’embarrassant… « Quoi ? » Demandais-je presque dans un murmure tandis que ma main caressait son torse à quelques centimètres de là où se trouvait ma tête juste avant. Il bafouillait légèrement et je fronçais le regard tout en souriant en coin, le laissant m’expliquer ce qui le « tourmentait », puis je comprenais enfin où il voulait en venir. Mon regard s’adoucissait instinctivement et c’est limite amusée par sa timidité à m’avouer les faits, que je lui demandais, histoire d’être plus claire : « Quand tu as dit que tu m’aimais, c’est ça ? » je souriais sans cacher mon bonheur à l’idée d’avoir entendu ces mots tout à l’heure. Je n’avais pas osé le lui faire remarquer parce que je préférais qu’ils lui viennent naturellement plutôt qu’il se sente obligé de les répéter ; et aussi parce que je pensais que ses idées un peu troubles puisse avoir eu raison du choix rapide de ces mots...disant simplement « je t’aime », comme il aurait pu dire « je t’adore ». Mais il me confirmait finalement qu’il les avait pensé et c’est tout aussi rougissante que lui, mais les yeux pétillants que je lui répondis « Ça veut donc dire que j’ai le droit de te répondre alors ? » Oui, parce que personnellement, si on me demandait depuis quand j’avais eu envie de lui dire ces 3 mots, je crois que j’aurais soupiré en répondant simplement « bien trop longtemps ! » Je changeais alors de position sur le lit, me redressant en faisant attention de me pas faire de mal à Paris, et j’enjambais ce dernier, mes jambes de chaque côté de son corps avant de me pencher au-dessus de lui, mes mains prenant en coupe son visage alors que je rapprochais le mien, connectant mon regard au sien tout en déclarant avec toute la sincérité du monde : « Je t’aime aussi, Paris. Tu n’as pas idée à quel point je t’aime… » Et je ponctuais mes mots d’un baiser, que je voulais le plus passionné du monde, lui exprimant ainsi tout l’amour que je lui portais.


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Summer & Paris
Summer lui donna un exercice de style à faire et il fronça les sourcils. Echanger les rôles ? Pourquoi pas. Paris accepta donc de se soumettre à sa requête, hochant la tête pour lui montrer qu’elle pouvait y aller. Aussi l’écouta-t-il avec attention, son regard s’ombrageait à mesure qu’il prenait conscience de la jalousie qui montait en lui. Il avait beau jouer les donneurs de leçon, il se rendait compte qu’il aurait été le premier à tourner en rond comme un lion en cage. « Je comprends… Je n’avais pas vu les choses sous cet angle » soupira-t-il en voulant se passer une main sur son visage, vieux tic qu’il avait lorsqu’il était dépité, nerveux ou las. Malheureusement, mise à part se coller un coup de plâtre dans la tronche, il n’arrivait pas à obtenir grand-chose de plus. « A ta place, j’aurais passé mon temps en salle de boxe à défier tous les combattants pour passer mes nerfs. Mais tout de même, tu penses que je pourrais être le genre d’homme à profiter de la situation ? » lui demanda-t-il avec innocence. Il lui posait sincèrement la question même s’il craignait un peu la réponse. Summer le pensait-il capable de la tromper sans vergogne ou pire, de profiter de son absence pour s’en donner à cœur joie avec Sienna ?! Durant deux jours, certes, il avait beaucoup discuté avec la Dunster mais sa petite-amie n’avait pas quitté une seule fois ses pensées. « Tu sais, si la vie s’amuse à nous éloigner pour me rapprocher d’elle alors j’emmerde la vie ! Parce que quoiqu’il arrive, qu’importe les obstacles, je reviendrai toujours vers toi car c’est toi mon phare, c’est toi mon point d’accroche. Pour preuve, même un accident de voiture n’arrive pas à m’éloigner de toi... » murmura-t-il avec tendresse avant qu’une idée des plus connes lui traverse la tête. « Donne-moi ton portable »lui demanda-t-il avec un sourire malicieux. Un sourire qui signifiait qu’il avait bien l’intention de faire une connerie.

Summer le luit tendit et du bout des doigts, il tapota dessus jusqu’à obtenir l’application qu’il souhaitait. A partir de là, Paris laissa des dizaines de messages courts en note vocale : des petits mots de tous les jours comme bonjour, travaille bien, bon courage pour ta garde, je pense à toi, tu me rends dingue etc. « Comme ça, quand je te manquerais à l’avenir, tu n’auras qu’à écouter mes messages » lui dit-il fier de sa connerie. Il avait tout de même était jusqu’à enregistrer un gémissement pour si jamais, elle avait envie de s’amuser en solo en pensant à lui. Oui, la connerie chez les Maconahey était légendaire. Paris reprit tout de même son sérieux, lui apprenait qu’il lui avait même acheté un petit souvenir du Maroc. « Femme vénale va » rigola-t-il avant de grogner sous la douleur. Avec tout ça, il avait oublié sa migraine mais elle non. Saleté !

Un moment de calme tomba alors sur le couple tandis qu’ils profitaient l’un de de l’autre, reprenant un peu pied dans la réalité. Paris se sentait si bien à cet instant précis qu’il ne put s’empêcher de faire jouer sa mémoire comme à chaque fois qu’il avait besoin de s’occuper l’esprit. Et visiblement, cette dernière n’attendait que cela pour lui rappeler qu’il s’était déclaré à Summer. « Oui quand je t’ai dit que je t’aimais » reprit-il, toujours cette fichue rougeur aux joues qui le rendait totalement craquant (même si de son point de vue, c’était plus niais que craquant). « Bah disons que ça serait mieux si tu voulais bien répondre quelque chose à ça » bafouilla-t-il toujours aussi peu à l’aise avec cette partie-là des relations sentimentales. Il se sentait si gauche à cet instant précis mais Summer ne semblait pas s’en formaliser. Au contraire, elle vint se mettre sur lui -et autant dire qu’il s’imaginait déjà en train de lui faire des choses pas très catholiques. Des pensées qui le désertèrent aussitôt qu’elle lui proclama à son tour qu’elle l’aimait. Le baiser qu’elle lui donna le transporta directement au paradis, étouffant par la même occasion son gémissement de bonheur. A nouveau, il eut envie de prendre son visage entre ses mains mais il ne put que grogner face à cette incapacité. « Je t’aime et je peux même pas te toucher… c’est pire que de la torture »grommela-t-il avant de tout simplement bailler aux corneilles. Génial le romantisme ! « Je sais pas ce que j’ai… j’ai une foutue fatigue » marmonna-t-il… Le baiser de Summer avait visiblement agi comme de la morphine à moins que tout simplement, ces dernières émotions fortes avaient eu raison de son énergie.

electric bird.
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Something Stupid


Au moins, on était d’accord sur le fait que si les rôles avaient été échangés, Paris aurait pu effectivement prendre conscience que mes questionnements et mes doutes n’avaient pas été volontaires, et qu’ils pouvaient nous faire faire des choses assez hallucinantes ! Lui évoquait la boxe comme défouloir ; moi je riais de cette information en répondant « Moi je n’ai fait que pourrir ta messagerie, c’est quand même moins radicale ! » C’était un peu ma manière à moi de prendre les choses avec un peu de légèreté, de montrer qu’il n’y avait pas mort d’homme finalement, qu’il fallait juste que la colère passe, ou simplement que Paris revienne vers moi pour que je comprenne que j’étais plus en manque de lui et de sa présence, que je n’étais en colère contre lui. Cependant, je me devais quand même de lui répondre, que vraiment NON, je n’avais jamais pensé une seule seconde qu’il aurait PROFITÉ de la situation avec Sienna. « Non, ce n’est pas que je me suis imaginer que tu passerais à l’acte avec elle ou quoi. C’est juste que… » Je tentais comme je pouvais de trouver les bons mots pour que Paris arrive à comprendre que mes doutes n’avaient vraiment rien à voir avec lui, ou son passé, ou ses expériences avec les femmes « Comment dire : ça peut arriver que dans la vie, il y ait un événement, ou un geste, ou une parole, qui nous fait prendre consciente qu’on a peut-être pas fait les bons choix dans la vie. Et au fur et à mesure que je me faisais toutes ces questions dans ma tête, bah je me suis dit "Et si jamais, mon absence ne faisait pas défaut à Paris parce que Sienna comble le manque sans qu’il s’en rende compte ? Et pire, si jamais il s’en rendait compte justement : est-ce qu’il se dirait que ce qu’il éprouve pour moi n’est pas aussi fort qu’il aurait espéré ?" » Je savais pertinemment qu’il me dirait que ça n’arriverait jamais; Surtout qu’il venait tout juste de me dire que peu importait les obstacles, j’étais son phare son point d’accroche et qu’il ne se détournerait pas de moi…mais c’est juste que sur le moment, j’y ai pensé. « Je ne remets pas en question ton amour, ou ta fidélité. Et pour ce que ça vaut, je n’ai jamais cru que tu finirais dans ses bras, ou dans son lit pendant ces deux jours ! Je te crois quand tu dis que tu préférerais encore mettre les choses aux claires avec moi plutôt que de me tromper….Mais, j’ai juste eu peur que mon absence ne te pose aucun problème, et que c’était pour cela que tu ne me donnais pas de nouvelle. Et Sienna…bah disons que je la voyais comme celle qui t’occupait très facilement parce que tu aimes simplement passer du temps avec elle, et qu'on sait tous les deux ce qu'elle a représenté pour toi. Mais encore une fois, je ne veux pas ce que cela change. C’est ton amie, et je ne veux pas que tu t’en détourne à cause de moi. » Les choses étant dites, Paris me demanda de lui donner son portable, et après un bref moment d’étonnement, je concédais de lui donner, voyant bien qu’il avait quelque chose derrière la tête.

Je le regardais enregistrer des messages vocaux sur mon téléphone, ne cessant de me dire à quel point Paris me surprenait : d’un point de vue extérieur cela devait sembler ridicule, mais moi je trouvais cela tellement touchant que, s’il n’avait pas été convalescent, je lui aurais sauté au cou en l’embrassant avidement pour lui signifier à tel point il me rendait complètement folle de lui. Malheureusement pour moi, je me devais de me tenir correctement et de me stopper dans mes envies. Le dernier message enregistré me fit éclater de rire en même temps qu’il me choquait faussement ! Je n’arrivais pas à croire qu’il avait pu aller jusque-là, et en même temps, j’étais en train de me dire qu’il avait bien fait ! Le gémissement ? Hmmmm, je sens qu’il allait m’être utile, et je le faisais d’ailleurs savoir « Oh merci, mon cœur, c’est vraiment adorable…quant au gémissement, je sens que je viens bien l’écouter en boucle ce soir » j’avais dit cela tout en faisant un clin d’œil à Paris, et j’ajoutais de manière un peu plus narquoise, d’une voix suave : « Tu sais ?....dans ton lit…bien installé à ta place, sur ton oreiller…Je penserais BIEN FORT à toi quand je me ferais plaisir… » Un petit gémissement de ma part pour conclure, histoire d’en rajouter une couche, je me mettais à rire gentiment alors que je regagnais le moral en plaisantant même sur cette histoire de souvenir perdu dans le sac de voyage !

Malgré mes efforts pour taquiner Paris, lui et moi prenions du temps pour nous retrouver en silence, profitant du moment d’être l’un contre l’autre, et à nouveau ensemble, au moment où Paris se rappelait soudain des mots d’amour qu’il avait employé quelques minutes plutôt. Trop heureuse d’apprendre qu’il les pensait, je pouvais enfin laisser mon cœur parlé et répondre en écho à son « je t’aime » A peine ces trois mots étaient sortis de ma bouche que mon cœur s’emballait et battait hyper fort dans ma poitrine, me forçant instinctivement à venir satisfaire mon désir d’embrasser mon compagnon, l’homme de ma vie ! Oui, l’homme de ma vie, j’en avais cette forte impression en cet instant ! Jamais, vraiment jamais mes sentiments n’avaient aussi fort, aussi prenant ! Je m’embrasais toute entière en sa présence, d’où mon besoin de lui faire ressentir ce feu qu’il excitait en moi. Je l’entendais ensuite grommeler qu’il ne pouvait pas me toucher et que c’était une véritable torture, et je souriais en coin, pensant intérieurement que son incapacité à pouvoir me toucher allait être assez amusant pour le faire craquer….Je me mordais la lèvre inférieure et cachais mes pensées espiègles en baissant la tête quand Paris se mit à bailler. Pour moi c’était le signe qu’il allait falloir le laisser se reposer, il le méritait bien. Je quittais alors le lit en reprenant toutes les précautions du monde pour y descendre – non sans avoir redéposer un baiser sur les lèvres de mon petit-ami- quand mon portable se mettait à bipper. Je le sortais de la poche arrière le mon jean, et regardais le message. « Ah, va falloir que je rentre. Le vieux Bob a besoin de renfort ! » Je souriais en pensant à ce vieux fermier qui était tellement adorable que les enfants ne devait pas lui laisser une minute de répit. Je rangeais le portable dans ma poche et m’emparait de ma veste que j’enfilais. Je m’approchais à nouveau du lit de Paris et en le regardant amoureusement tout en libérant mes cheveux emprisonnés sous ma veste, je m’adressais à lui : « Bon, je repasse te chercher demain matin, vers 10h ? On signera les papiers de sortie, et tu pourras mieux te reposer une fois à l’appartement. » Je fermais ma veste et pivotais pour prendre mon sac en ajoutant : « Moi je file signer mon congé pour toute la semaine prochaine déjà, et je verrai avec mon tuteur pour la suite des évènements. » Je me penchais alors que Paris, et posais un bisou sur son front, ma bouche très vite remplacée par ma main, alors que je disais au revoir, avec un ultime baiser sur les lèvres de mon compagnon. « Tu vas me manquer ce soir….TELLEMENT me manquer….heureusement que j’aurais ta voix pour me tenir compagnie » Oh la malhonnête que j’étais !!! Ça ne faisait vraiment pas de faire cela, mais... bizarrement, je ne regrettais même pas !!!


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Summer & Paris
« C’est bien connu les hommes utilisent plus leurs poings que leurs têtes » rétorqua Paris. Et dans son cas, valait-il mieux qu’il s’en tienne à la salle de boxe plutôt que de pourrir la tête de ses rivaux. Summer n’en avait pas encore conscience mais elle avait transformé Paris en une bête jalouse et possessive. Comment réagirait-il si un ex ou même un rival tournait autour de Summer ? Sûrement lui casserait-il la gueule par mesure de précaution parce qu’il ne connaissait que la violence et la dure loi de la jungle. Les plus faibles périssent au profit des plus forts. Son père le lui avait chèrement appris. Heureusement, pour le moment, le jeune homme n’avait pas été confronté à ses démons mise à part une fois, avec ce Bonaventure. Il ne l’avait pas vraiment ressenti comme un rival et si ce dernier l’avait été, le métisse avait été plus intelligent que la moyenne en faisant profil bas. Or, comment réagirait-il s’il tombait sur un type déterminé à séduire sa petite-amie ? Peut-être valait-il mieux pas le savoir. Paris n’était pas certain que son ange apprécierait de voir quel monstre, il pouvait être parfois. La belle et la bête. Voilà en quoi il pouvait résumer leur couple. « Je sais, j’a compris ne t’en fait pas »lui dit-il en déposant un baiser sur son front. Oui, il avait parfaitement compris et il aurait aimé s’excuser également de l’avoir en quelque sorte pris de haut, en bon moralisateur qu’il ne savait pas être. Malheureusement, reconnaitre ses torts n’était pas vraiment sa spécialité.

A la place, préféra-t-il la distraire, la faire rire notamment en enregistrant une pléiade de petites notes vocales dont une un peu plus osée que les autres. L’arroseur arrosé, vous connaissiez ? Non parce qu’à cet instant précis, Paris en était le portrait craché avec sa mine déconfite. « Hey c’est pas du jeu ça ! Tin tu sais que je vais être en observation toute la nuit ? Je vais expliquer comment si je fais un rêve érotique par ta faute ? » râla-t-il mais dans le fond, il se marrait comme un gosse simplement heureux de passer du temps avec sa petite-amie. Dieu que ça faisait du bien de la retrouver. Paris avait eu conscience du manque pendant deux jours mais la revoir là maintenant, d’entendre à nouveau son rire, c’était juste merveilleux. « M’emmerde ce vieux Bob »râla-t-il pour la forme car lui-même commençait à sérieusement décliner. Il avait beau jouer les fiers à bras, il était mort de fatigue. « D’acc… je compte sur toi pour être là le plus tôt possible car j’ai pas envie de faire des heures supp’ » marmonna-t-il avant de sourire. « Tu vas me manquer aussi et crois-moi, je n’aurais pas que ta voix pour compagnie… Rappelle-toi, mémoire sans faille ! Elle va me faire le plaisir de me repasser le film de la dernière fois que nous avons fait l’amour » lui dit-il taquin mais à peine avait-il prononcé ces quelques mots qu’il s’endormait profondément, harassé par la souffrance et le décalage horaire.

« PUTAIN QU’ON EST BIEN A LA MAISON »s’écria-t-il avant que son frère ne lui tende le bocal à gros mots. « Eh merde »grommela-t-il avant de se tourner pour offrir la poche arrière droite de son jean à son frère qui se fit pas prier pour le délester de cinq dollars. Durant toute la matinée et une bonne partie du repas de midi, la fête fut au beau fixe dans le clan Maconahey. Paris apprécia de se faire dorloter par son ange, jouant même au gros bébé pour le plus grand plaisir de ses frères et sœurs. A un moment donné, il s’excusa pour aller se réfugier dans la chambre où il se laissa choir sur le lit. Son sourire s’était effacé, remplacé par la détresse. Paris expérimentait le contrecoup de l’accident : la peur de mourir, celle de perdre Leanne, celle de ne plus revoir ses frères et sœurs ni même Summer. En déconnant avec toute sa famille, il s’était pris en pleine tête la réalité des choses : il avait failli mourir lors de cet accident. Les muscles raidis par l’angoisse qui l’habitait, il n’arrivait plus vraiment à entendre les rires des enfants, trop concentré sur les flash de l’accident. Il se souvenait avoir regardé son téléphone, d’avoir souri à sa meilleure amie puis le cri, le bruit des pneus sur la route et ce choc douloureux. Peu à peu la mémoire lui revenait, le faisant passer de l’insouciance à cette angoisse sourde et muette.

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Something Stupid


Je m’étais levé à 6 heures du matin pour pouvoir tout préparer pour le retour de Paris. Les deux jours passés avec les enfants, c’est aussi voir ces derniers partir en tornade quelques fois, et comme ils avaient appris la veille pour l’accident de Paris, le vieux Bob s’étant chargé de leur annoncer calmement la nouvelle, je n’avais souhaité les démoraliser en leur disant de faire attention à ne rien déranger, à ne pas faire le bazar et se calmer pour le reste de la journée ! Au contraire, je voulais qu’ils se lâchent qu’ils se détendent pour laisser s’évacuer le stress et l’angoisse. Résultat des course, une fois tout le monde couché, le salon se trouvait en vrac, les DVDs ayant tous été sortis et peu re-ranger ; Matthew avait laissé sa guitare sur le canapé, Danika était parti chercher tout un tas de livre de sa chambre, Kaleigh des poupées, et Aaron ? Eh bien bizarrement Aaron n’avait pas laissé grand-chose…si ce n’est une couverture à imprimés qu’il trônait en boule sur la table basse. Autant dire que j’avais des choses à faire, sans parler de la cuisine : Crêpes party le soir en guise de dîner ?! Summer, t’as marqué de sacré points en pensant à ça, mais t’as oublié le carnage que ce serait une fois fini.

C’est donc pleine d’énergie avec deux cafés dans le ventre au petit déjeuner - Oui DEUX, il fallait bien cela – que je m’étais attaqué au salon, rangeant en pile dans un premier temps les affaires de chacun que je posais au pied de l’escalier pour monter le tout plus tard. Je réarrangeais le canapé, tapais les coussins, rangeais les DVDs…puis j’avais fait la vaisselle, tenter de remettre tous les couvercles de pots de confitures et de pâte à tartiner sur les bons pots – parce qu’apparemment cela n’avait pas été facile pour les petits monstres hier soir – puis je montais et descendais plusieurs fois les escaliers pour rentrer en douce dans chaque chambre (afin de ne réveiller personne), et déposer les affaires de chacun. Il n’y a que pour Matthew que je n’avais pas osé rentrer: vu ce que m’avait raconté Paris au sujet de son frère et ses hormones je ne voulais certainement pas pénétrer dans son antre et découvrir ou voir des choses que je ne voulais pas !! J’adore Matthew, hein, mais…non !

Je m’attaquais ensuite à la chambre de Paris, changeant les draps et rangeant tout ce qui s’y trouvait (mes fringues principalement) afin que Paris puisse récupérer un nid douillet pour pouvoir se reposer. Ce n’est que 2h plus tard que je sortais de la douche, sachant pertinemment que bientôt les enfants allaient se lever et commencer à dynamiser la journée. Je m’habillais et me préparais en un temps record pour pouvoir ensuite préparer les petits déjeuners. Matthew, étonnement, se leva le premier et voyant l’heure tourner, me rendit le plus grand des services : il s’occuperait de tout le monde, le temps que j’aille chercher Paris à l’hôpital ! C’est donc après l’avoir pris dans mes bras pour l’embrasser avec enthousiasme que je lui confiais Ashlynn que je venais finir de changer et d'habiller, que je pris ma veste, les clés, mon sac: direction l’hôpital !
10h 30 et Paris rentrait enfin à la maison, avec un premier gros-mots à la bouche, qu’Aaron ne loupait pas ! Je regarder le petit frère récupérer l’argent dans la poche de Paris, tirant la langue en se concentrant pour ne pas se louper…Oh non, cinq dollars: c’est clair, il ne s’était vraiment pas louper !! Je riais avant de signaler à Paris qu’il l’avait mérité, surtout après avoir répondu par un « Eh merde », alors que le premier « Putain » suffisait amplement !

Et comme je l’avais pressenti, le retour de Paris avait déchainé la famille Maconahey, ne lui laissant aucune minute de répit tandis que moi, je tâchais de me préoccuper de tout le monde et surtout de Paris. Notre petit convalescent s’était fait dorloter par tout le monde, toute sa petite famille apportant sa touche personnelle…Mais je commençais à sentir la fatigue venir pour Paris et je ne m’étonnais donc pas qu’il ne quitte la pièce pour regagner sa chambre. Le silence, et le calme, c’était ce dont il avait besoin.

Pendant son absence, je demandais à tout le monde de me filer un coup de main pour débarrasser la table du midi, avant de leur dire qu’il pouvait aller jouer dans leur chambre. Et ce n’est que 10 minutes plus tard, que je rejoignais Paris. Affalé sur le lit, les yeux rivés au plafond, il avait l’air absent et en détresse. Je m’approchais alors lentement pour ne pas le brusquer et murmurait son nom. « Paris ?...est-ce que tout va bien ? » m’inquiétais-je alors que je plaçais à côté du lit, de son côté pour poser une main hésitante sur son front ?

Son regard angoissé me fit paniquer quelque peu mais je préférais attendre qu’il me parle. « Mon cœur ? Tu veux….tu veux que je te laisse seul ? »demandais-je en chuchotant presque. Peut-être étais tout simplement ça dont il avait besoin ? du calme, du silence ? Sa commotion cérébrale, bien que bien surveillé pendant sa nuit d’observation n’était pas non plus complètement résorber et la migraine avait du le reprendre…« Je peux emmener les enfants au parc, si tu veux ? Tu pourras plus facilement te reposer... »

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Summer & Paris
La famille, il n’y avait que cela pour vous faire passer une matinée d’enfer, vous faire oublier l’espace d’un instant que vous reveniez de l’hôpital. Paris souriait, rigolait même, câlinant ses sœurs une à une pour mieux charrier Matthew sur les infirmières. L’ambiance était légère et le Dunster n’en oubliait pas moins que sa petite-amie était aux petits soins avec tout le clan. Savait-elle combien elle était adorable et magnifique ? Une pensée saugrenue lui traversa l’esprit : elle ferait une très bonne mère. Qui sait… ils seraient d’ailleurs bientôt fixés sur leur sort concernant une éventuelle grossesse ou pas. Le couple n’en avait jamais parlé d’un commun accord mais pour une raison obscure, cette pensée l’avait traversé. Paris préféra secouer la tête, se concentrant sur sa discussion avec Aaron. Son petit frère toujours si sérieux, toujours si sensible. A de nombreuses reprises, il lui passa la main dans les cheveux, avec tendresse, comprenant combien il l’avait effrayé avec cet accident. Le frère jumeau de Danika était sans nul doute le plus fragile de la maison, lui rappelait au combien comment Paris avait été comme lui, quand il était petit. Aussi, avait-il toujours fait en sorte de le protéger, d’être peut-être cette figure paternelle qui lui manquait tant.

Pourtant, malgré l’ambiance familiale qui régnait dans l’appartement, Paris se sentit bientôt mal. Il avait beau jouer les hommes sereins, une boule dans son ventre grossissait au point qu’il peinait à respirer convenablement. Aussi, prétexta-t-il une excuse bidon pour s’éloigner un peu. Là, dans sa chambre, il se mit à observer le plafond, ressassant ses tristes et angoissantes pensées. Il aurait pu tout perdre. Il y avait comme une cage bloquant sa poitrine. Quelque chose de lourd, si lourd que chaque respiration était une douleur sans nom. Est-ce que sa mère aurait été attristée de le savoir mort ? Pensée totalement absurde mais il faut croire qu’il perdait les pédales. Summer vint le rejoindre et il tourna la tête vers elle, n’arrivant pas à ouvrir la bouche pour prononcer le moindre mot. A sa question, il secoua la tête. Non, il ne voulait pas être seul. Il avait besoin d’elle. Là maintenant. « J’ai pas sommeil » marmonna-t-il d’une voix rauque avant de fermer les yeux, rejetant la tête sur le matelas. « L’espace d’un instant… je… »commença-t-il démuni. Comment lui expliquer qu’il avait eu peur de mourir, que cela l’avait choppé en plein vol pour mieux l’écraser dans la réalité ?! « Je crois que je viens de réaliser à quoi j’ai échappé » murmura-t-il en chopant maladroitement un oreiller derrière lui, le ramenant tant bien que mal sur son visage pour l’écraser complétement sur sa bouche pour pousser un râle de douleur, de peur, de colère. Il se sentait aussi faible qu’un nouveau-né. « Désolé, moment de faiblesse… ça va aller ! Ne t’inquiète pas » lui dit-il avec tendresse après avoir enlevé l’oreiller pour pouvoir la regarder à nouveau. « Tu sais que tu es merveilleuse avec eux ? »changea-t-il de sujet en se redressant pour s’asseoir au pied du lit. Paris tendit le bras en direction de son sac de voyage. « Avec tout ça, j’ai distribué les cadeaux à tout le monde mais pas à toi. Tu devrais trouver un paquet marron dedans. Désolé, j’ai pas eu le temps de trouver mieux » lui dit-il avec une petite moue contrite. Il se demandait si elle allait apprécier son cadeau. C’était bien la première fois qu’il achetait quelque chose de ce genre à une femme.

Cadeau souvenir du Maroc

electric bird.
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Something Stupid


Paris avait tourné sa tête vers moi, et je me sentais intérieurement soulagée, preuve qu’il était encore conscient et présent avec moi. Cependant il n’ouvrait pas tout de suite la bouche, et ses yeux me laissaient deviner qu’il était en train de se battre avec une pensée. L’espace d’un instant, je me demandais s’il n’était pas préférable de le laisser seul ? C’est vrai que depuis que l’on était ensemble, il me rappelait souvent à quel point je lui donnais envie de parler ou de se confier, mais je n’oubliais pas non plus sa nature profonde, son besoin de vouloir faire son combat tout seul, avec ses démons. Dans ces moment-là, je m’étais promis de lui montrer mon soutien mais de ne jamais m’imposer à lui. Paris ouvrait enfin la bouche pour me dire qu’il n’avait pas sommeil, et commençait à vouloir sortir ce qui le tracassait. Le voilà, ce moment de soutien que devais lui offrir : Ne pas le pousser, mais lui faire comprendre que j’étais là. Je m’agenouillais alors à côté du lit, de manière à me mettre à son niveau et ma main qui s’était posé sur son front un peu plus tôt lui caressait maintenant le visage, partant de sa tempe pour descendre sur sa joue, et recommencer le processus, glissant sur le côté de ses cheveux cette fois-ci, me montrant la plus tendre et maternelle possible en quelques sorte.

Il venait de réaliser ce à quoi il avait échappé et je comprenais son choc. Personnellement, je l’avais réalisé la veille, une fois dans la chambre d’hôpital, et l’avais encore mieux réalisé une fois la nuit tombée dans ce lit, seule…à me demander ce que cela aurait pu être de ne plus l’avoir à mes côtés. Je sentais son besoin de vouloir extérioriser sa panique, et lorsqu’il attrapa l’oreiller à côté de lui pour étouffer un cri, je fermais les yeux et le laissais faire, non sans ressentir une douleur qui me tiraillait le ventre. Le voir ainsi ne me rassurait pas pour la suite – ne sachant pas si j’allais pourvoir être à la hauteur pour chasser ses angoisses - mais je préférais ne pas le lui dire, me disant qu’avant de paniquer de mon côté, je me devais d’être forte pour lui et d’assurer ! point barre !

Il s’excusait pour son moment de faiblesse et je secouais doucement la tête, lui souriant tendrement « T’excuse pas, c’est normal…Rappelles-toi juste que, si tu as besoin d’en parler, je suis là, ok ? » Encore une fois, je ne souhaitais pas le forcer parce que seul lui pouvait savoir jusqu’à quelle mesure il supporterait ses angoisses. Et m’avoir sur son dos, à chaque seconde pour lui demander si ça va, allait juste le stresser encore plus…Son incapacité à pouvoir se débrouiller tout seul sans ses bras allait déjà sans doute l’agacer, et lui comme moi savions déjà que j’allais devoir l’assister sur pas mal de choses, alors l’inciter à devoir dévoiler la moindre de ses pensées, juste pour me rassurer ?? Non, j’allais devoir éviter.

Paris changea de sujet, se redressant sur le lit pour s’y asseoir, et ne quittant pas ma place à genoux au sol, je croisais mes bras sur ses genoux tout en relevant la tête pour le regarder. Il me trouvait merveilleuse avec les enfants ? Je rougissais à ce compliment en souriant jusqu’aux oreilles avant de rectifier « Ils sont merveilleux avec moi, nuance. Sincèrement, ils ont été adorables, et super patients ! » Et d’ailleurs, les cadeaux qu’avait ramené Paris avait été finalement la plus belle des récompenses pour leur comportement angélique (à peu de chose près) de ces derniers jours. En parlant de cadeaux, Paris me rappelait que je n’avais pas reçu le mien, et quand il tendit son bras en direction du sac de voyage, je pris appuis sur ses genoux pour me redresser, et allait ouvrir le fameux sac afin de récupérer un paquet marron, comme expliqué. Il commençait déjà à dire qu’il n’avait pas eu le temps de trouver mieux, sous-entendant que ce n’était pas grand-chose, mais je l’arrêtais tout de suite « Tu-tut ! Ne commence pas, je suis sûre que c’est super ! » Lançais-je tout en ouvrant avec précaution le paquet. Oui parce qu’en temps normal, je suis une gamine pour pas grand-chose mais…les cadeaux ? J’aimais prendre mon temps à les déballer, histoire de garder le suspense au maximum. Après l’avoir déballer, je vis une sorte de boite très large, s’ouvrant par le dessus. Je soulevais le couvercle en carton lustré et découvrais un tissu des plus magnifiques ! J’ouvrais grand la bouche, ne cachant pas ma surprise alors que de mes mains presque tremblantes, je prenais délicatement deux pans du tissu du bout des doigts pour le relever, et le sortir complètement de sa boite ! Ce que je découvrais devant moi était tout simplement sublime ! « C’est, c'est un….c’est un ca-…caftan ? » bégayais-je tout en clignant des yeux à plusieurs reprises. Ma mâchoire ne voulant pas reprendre une position normale tellement j’étais encore sous le choc d’une telle beauté, j’avais eu bien du mal à trouver mes mots et savoir les articuler « C’est Magnifique Paris…Oh Woaw, j’en reviens pas ! » je m’imaginais déjà dedans en me disant que j’allais pouvoir avoir l’impression d’être une reine des sables dans cet ensemble, mais l’idée que Paris avait acheté ceci en pensant à moi ? C’était juste la plus belle chose qui soit à mes yeux ! Juste cette pensée, qu’il avait eu au moment de voir ce caftan et de se dire « C’est pour Summer »…Cela valait tous les cadeaux du monde.

Sans lâcher le caftan, je tournais la tête vers Paris, les yeux brillants de joie, et un énorme sourire sur les lèvres, je prononçais le plus sincère des « Merci !! » Avant de placer le caftan juste devant moi, comme l’on ferait devant une glace pour voir ce que cela donne ! « J’adore, c’est juste trop beau !! » Puis je m’approchais de Paris, faisant tout de même attention au caftan, lâchant ce dernier d’une main pour attraper le menton de Paris et l’embrasser. « Ca me plait ! Enormément !! » Un autre bisou sur ses lèvres, et je me servais ensuite du lit pour plier convenablement le caftan pour ne pas le froisser, pensant à l’idée que je pourrais sans doute l’enfiler plus tard dans la soirée. Je reposais le caftan dans sa boite, et refocalisais mon attention sur Paris. « Dis-moi, j’imagine que tu dois encore un peu tendu, et je me demandais si… » Débutais-je tout en le poussant gentiment pour qu’il se rallonge sur le lit, profitant qu’il ne puisse pas vraiment se servir de ses bras pour m’arrêter. Je débouclais alors la ceinture de son jean, et retirais le premier bouton de ce dernier afin de le mettre à l’aise, et je prenais ensuite ses jambes pour les mettre bien à plat sur le lit. Je posais ensuite mes deux mains sur chacune de ses épaules, les massant d’un petit mouvement circulaire, tout en poursuivant « est-ce que tu veux que je te fasse un massage ? Tu l’allonge à plat ventre sur le lit et je m’occupe de te dénouer toutes ces crispations que tu dois ressentir ? » Je me penchais vers lui, pour l’embrasser sur les lèvres puis sur une joue. « Qu’est-ce que t’en dis ? …Les enfants sont tranquillement en train de jouer, Ashlynn est à sa sieste. J’ai donc tout mon temps pour toi ! »


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Summer & Paris
L’angoisse se disputait à l’horreur du constat qu’il avait failli passer à trépas. Paris n’était pas un grand trouillard, il était plutôt même casse-cou, adorateur des sensations fortes mais il avait toujours veillé à prendre des risques limités. Or, il n’avait eu aucun contrôle de la situation, passager spectateur de l’accident sans avoir la moindre emprise sur le véhicule. Par quel miracle avait-il pu en réchapper ? LE Dunster eut une pensée pour sa meilleure amie et son bébé. Il voulait croire que toute cette histoire se finirait bien mais son côté pessimiste le rappelait alors à l’ordre. Il s’en voulait au final d’être debout, en dehors de l’hôpital alors qu’elle était toujours là-bas. Summer vint le tirer de ses sinistres pensés et jamais il n’avait été aussi heureux de la voir. Son phare en pleine tempête. Le pire dans toute cette histoire, c’est qu’il ne pourrait même pas extérioriser ses sentiments en frappant dans un punchingball. Ses poings étaient pour l’heure, inaccessibles. « Je sais merci… D’ordinaire, je serais allé m’enfermer dans une salle de boxe mais je crois que tu me tuerais définitivement si je commettais pareille folie hein » plaisanta-t-il même si son regard conservait cette lueur de gravité. « Je ne sais pas vraiment exprimer mes sentiments… Juste que j’ai eu peur sur le moment mais ça va me passer. Je suis pas à un traumatisme près dans ma vie » haussa-t-il les épaules avec un léger sourire. La négation, voilà qui allait certainement l’aider pendant un temps. Un laps de temps qu’il mettrait à profit pour enfouir ses souvenirs douloureux dans un coin de sa tête.

Summer n’en avait pas conscience mais sa simple présence dans la chambre était un baume au cœur. « Ils t’adorent ! » lui dit-il avec cette fois-ci, un sourire sincèrement attendri. Son ange était la femme la plus adorable sur Terre. Il était impossible de ne pas succomber à ses charmes. Cela lui rappela qu’il n’avait toujours pas pu lui donner son cadeau. Un présent qu’il avait cherché en long, en large et en travers si bien qu’il avait failli louper l’avion car comme d’hab, il s’y était pris à la dernière minute. « Je parlais du paquet cadeau » la taquina-t-il avec cette fois-ci un sourire amusé. Bon, l’envie de déchirer le paquet à sa place fut grande tant elle mettait trois plombes à en dévoiler son contenu. « Ouais… Je me suis dit que tu serais parfaite dedans » lui dit-il un peu plus intimité, attendant de savoir s’il avait bien choisi ou non. « Je suis content qu’il te plaise ! » avoua-t-il en bombant fièrement le torse, tel un matador entrant dans l’arène. C’est qu’il était fier le coq ! Premier cadeau = réussite. Mange toi ça dans les dents Marie-Claire, pas eu besoin de tes conseils songea-t-il non sans amusement.

Son ange vint à nouveau vers lui, le poussant gentiment à s’allonger. Aussitôt, un sourire goguenard étira ses lèvres. « Tu te demandais ? Non parce que je t’avoue que je suis toute ouïe» répondit-il même si pour être honnête, il n’était pas certain d’être très en forme pour ce genre de choses -quoique, avec une bonne volonté, tout le monde était prêt à ce genre de remerciement. « Un massage ? » retomba-t-il sur terre en clignant des yeux. Pour le coup, il s’était peut-être fait des films un peu trop rapidement surtout quand elle avait commencé à déboutonner son jean. « Pourquoi pas ! J’ai les épaules toutes tendues » ajouta-t-il en roulant sur lui-même pour se mettre sur le ventre. « N’empêche, j’ai hâte de récupérer l’usage de mes mains »

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Something Stupid


Le cadeau de Paris était une vraie merveille, et en temps normal j’aurais été la première à vouloir le remercier en faisant totalement don de ma personne. Mais je n’oubliais pas que Paris venait tout juste de rentrer à l’hôpital. D’ailleurs, je souhaitais qu’il se détende au mieux ! C’est pourquoi, j’avais mis son précieux cadeau de côté après l’avoir embrassé et que je m’étais à nouveau concentrer sur lui, l’allongeant sur le lit. Ne pouvant pas se servir de ses mains, celles-ci étant handicapées par les plâtres, j’avais eu l’instinct de venir lui déboucler sa ceinture et déboutonner son jean pour le mettre à l’aise, amorçant un début de phrase. Ce que je ne voyais pas tout de suite, c’était son attitude et son sourire narquois. Apparemment il était prêt à écouter toutes mes propositions et lorsque je lui suggérais le massage, il semblait retombé de je ne sais où ! A croire qu’il n’avait pas du tout prévu que je lui propose un massage... Il concédait tout de même qu’il s’agissait d’une bonne idée et roulait sur le ventre. Je restais là, un instant figée à réfléchir à la situation – et surtout à son comportement un peu surpris et contraint – quand il déclarait son impatience à vouloir récupérer l’usage de ses mains. J’avais déjà entendu cette remarque à l’hôpital alors cela ne m’étonnait guère…Mais cela ne m’empêchait pas de placer mes mains sur les hanches, et de regarder le dos de Paris et de reluquer au passage ses fesses bien galbées dans ce jean. Et là, je percutais enfin. J’ouvrais la bouche en formant un sourire, avant de m’exclamer

« J’y crois pas ! Ce n’est pas un massage que tu pensais que j’allais te proposer ?!! » Je ne lui laissais pas le temps de se retourner pour m’affronter, montant à genou sur le lit pour venir l’enjamber et m’asseoir délicatement sur ses fesses. Je me penchais alors en avant pour coller mon visage près de son oreille et murmurais « Ou tout du moins, pas le même GENRE de massage…c’est ça ?! » Je pouffais de rire, avant de venir déposer un bisou derrière son oreille, et posais mes mains sur ses épaules en me redressant complètement. Je souriais toujours en repensant bêtement à ce que Paris avait cru que je ferais et alors que je commençais à le charrier, tout en le massant « T’as deux bras, dans le plâtre, une commotion cérébrale, et un corps tendu comme jamais, et toi ? Tu te dis que la première chose que je vais te proposer, c’est un petit coup vite fait ? » Bon peut-être pas vite fait, le connaissant mais là n’était pas la question. Je me mettais carrément à rire et insistais sur le fait: « Avec les enfants pas loin en plus ? » et à nouveau je me repenchais, faisant complètement exprès de l’allumer plus que de raison en lui murmurant à nouveau à l’oreille « alors que tu sais que t’as plutôt tendance à me faire crier… » Y’as pas à dire, je sens qu’un Paris convalescent avait de quoi m’amuser ! Je reprenais ma position assise et faisais descendre mes mains, par-dessus le t-shirt, sur les reins de mon petit-ami pour le masser, et reprenait un ton faussement moralisateur « Non vraiment…ce n’est pas sérieux ! Jamais, je n’aurais osé te proposer une chose pareille……..tu me connais ? » Concluais-je d’un air taquin avec un clin d'oeil qu'il ne pouvait malheureusement pas voir. Oh oui, il me connaissait….et vu ce que j’avais fait hier à l’hôpital, lui et moi on sait très bien que j’aurais très bien pu lui faire une proposition du genre de celle à laquelle il a pensé.

Je pinçais les lèvres pour me retenir de rire, tandis que mes mains jouaient maintenant avec le bas du T-Shirt de Paris. Le soulever, ou ne pas le soulever ? Le soulever ? Ou ne pas….Je passais mes mains sous le T-shirt et les remontaient jusqu’en haut de ses épaules, accompagnant tout mon corps avec ce geste en me penchant en avant….Je restais un instant dans cette position et d’un mouvement de la tête, fit basculer tous mes cheveux d’un seul côté, et je me baissais enfin un peu plus sur Paris – faisant tout de même attention à ce que mon poids ne pèse pas trop sur son corps encore un peu crispé par le choc de l’accident – pour venir déposer mes lèvres sur sa nuque, et descendre petit à petit dans le creux de son cou pour y pratiquer une légère succion. Ce n’est qu’au bout de quelques secondes que je concluais en murmurant « De deux choses l’une, il va falloir, soit attendre ce soir….soit faire sortir les enfants ! » Quand j’ai envie de jouer, il est dur de m’arrêter


© charney
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