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Just the way you look tonight. PV.

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Andrea & Bonaventure

« Cela ne doit pas être évident de suivre ce rythme. Je veux dire des gardes. Franchement, je suis admiratif ! J’ai trop besoin de sommeil pour être médecin » plaisanta-t-il même si une grosse dose de respect s’entendait dans le ton de sa voix. Bonaventure appréciait les médecins pour les efforts qu’ils faisaient au quotidien. La plupart du temps, ils sacrifiaient leur quotidien pour soigner des gens, réparer des vies et prendre sur eux, quand ils n’y arrivaient pas. Etre médecin était une noble profession à ses yeux et rien que pour cela, Andrea avait toute son admiration -d’autant plus qu’elle devait en prime, supporter sa prothèse. Pour sa part, il était plus qu’heureux de se débarrasser de la sienne même si cela signifiait dépendre des béquilles. Le métisse avait mis très longtemps avant de supporter la vision de sa prothèse, sûrement parce qu’il ne s’était jamais attendu à se retrouver unijambiste à 22 ans à peine. « Drôle n’est pas vraiment le qualificatif qui me vient en tête quand tu me sors ça… frustration viendrait sûrement en premier lieu » rigola-t-il avec dérision. Bien sûr qu’il rêvait de lui faire l’amour mais il pouvait tout aussi bien savourer l’instant présent. Sa simple présence le comblait de joie. Ce n’était peut-être pas la meilleure idée qui soit de partager une telle intimité avec elle sans savoir où ils allaient dans le futur. Bonaventure se savait désormais trop impliqué pour pouvoir faire machine arrière -et il ne parlait pas de l’après sexe ; Il appréciait Andrea et il ne lui en faudrait pas beaucoup pour tomber complétement amoureux d’elle. Il se l’interdisait pour l’heure même si, c’était utopique. Depuis combien de temps pouvait-on contrôler de qui nous tombions amoureux et surtout de quand ?! Il n’y avait pas une case « agenda » dans l’esprit humain pour programmer que dans trois mois, il serait libre de laisser ses sentiments mûrir. Non, ce serait trop facile.

« Oui, j’y suis allé une seule fois avec mon meilleur ami. Jarod voulait absolument perdre sa virginité avec une stripteaseuse de Vegas. Il était complétement obsédé avec cette histoire alors à quinze ans à peine, on avait fait le voyage. J’avais piqué la voiture de mon père, je venais juste d’avoir le permis. Je m’en rappelle, on avait dormi sur le bord de la route, mangé sur le capot mais on avait juste oublié qu’il était encore chaud si bien qu’on s’était à moitié cramé les fesses. Au final, on a réussi à entrer dans un bar miteux de Vegas grâce à de fausses cartes d’identité. Jarod s’est dégonflé au dernier moment et on est revenu comme deux crétins chez nous. J’ai cru que mon père allait me tuer… Trois mois d’interdiction de sortir mais de beaux souvenirs en tête » lui raconta-t-il un de ses précieux souvenirs. Un instant de folie comme il en vivait toujours même si Jarod n’était plus là pour les partager avec lui.

Bonaventure profita de son élan lié à ses souvenirs pour entourer les épaules d’Andrea avec son bras, lui proposant ni plus ni moins que de se blottir contre lui. La sensation de son corps féminin s’adaptant au sien était saisissant et terriblement envoutant sans compter sa douce caresse. Pour sa part, ses doigts s’égarèrent dans ses cheveux, les caressant longuement, effleurant l’arrondi d’une épaule de temps à autre. « Mouais, j’ai peut-être pas choisi le meilleur film ! Il n’est pas si bien que ça… Je suis sûr qu’il a un vice caché » marmonna-t-il. « Ses dents sont peut-être fausses »

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Just the way you look tonight. PV. - Page 4 3tMiTkg " Quand je ne suis pas de garde ou d'astreinte, que crois-tu que je fais ? " Je ris légèrement. Quand je ne suis pas à l'hôpital, au boulot pour des photos ou à la DH pour voir mes amis, je dors. Et je compte bien profiter de cette semaine en Norvège pour me reposer. Même si je dois l'avouer, ça va très bien pour moi ces derniers temps. Je ne suis qu'à mi-temps à cause de mon opération et ce sera encore le cas jusque mi-février. Après, ça va être la galère la plus totale. Avec le Summer Camp, je veux faire le maximum d'heure pour ne pas avoir à les faire en revenant. Tous les ans, j'ai échappé à ces voyages organisés par l'université. Plus facile pour moi de rester à l'hôpital alors que tout le monde est parti. Mais là, le Chili, je ne peux pas dire non... Peut être que Jules est là haut. Et qu'est-ce que je rêverais de retrouver mon meilleur ami... Je rougis quand il me parle de frustration et je suis bien contente qu'on soit dans le noir parce que j'ai encore plus chaud qu'il y a quelques secondes. Je fais confiance à Bonaventure, vraiment... Je prie intérieurement pour qu'il n'aille pas se 'soulager' avec une autre parce que je ne cesse de mettre de l'espace entre nous deux. Ça me ferait tellement mal qu'il me la fasse à l'envers. Surtout que ce n'est pas l'envie qui manque... J'avais déjà très envie de lui l'autre soir, après mon petit tour à la Quincy House. J'avais fini en soutien gorge face à lui, sur lui... Et qu'est-ce que j'avais aimé ses mains sur mon corps. Depuis, je ne pensais plus qu'à ça, plus qu'à lui. Mais j'avais toujours cette retenue un peu idiote, cette crainte de faire une idiotie avec le beau métis. Le décevoir, lui faire mal, non merci. Alors je préfère me concentrer sur lui, sa personnalité plutôt que son corps. Et quand il se confie sur son passé et son voyage à Las Vegas, je l'écoute avec attention. Je ris quand il me parle de la réaction de son père. C'est bien normal après tout ! Je n'ai vraiment pas eu la même jeunesse que lui... Mais ça me fait plaisir d'en apprendre plus sur lui, d'apprendre qu'il a eu de bons gros délires avec des amis. Tout comme Malik et moi. Mon meilleur ami, ma moitié, mon petit nounours. Qu'est-ce qu'il me manquait... Neuf ans qu'il est mort sous mes yeux. Que sa petite soeur et quelques amis sont morts sous mes yeux. Un miracle que je sois encore en vie. Mon sourire se fait plus faible. " Ton père a bien eu raison ! " Ma mère n'avait pas l'habitude de me punir pour mes excès. On a ps beaucoup de marge de manoeuvre en Afghanistan en pleine guerre après tout. " T'es sûre que c'est ton ami qui voulait coucher avec une stripteaseuse ? " Demandais-je en le taquinant légèrement. Je me souviens très bien de ma première fois. De mes deux premières fois. Celle où Rwani m'a forcé à le faire, sur un matelas miteux, entre deux rondes de militaires, mes cris étouffés par un coussin, lame proche de mon visage... Et ma première fois à Cambridge. Parler des souvenirs n'est peut être pas une si bonne idée que ça. Alors autant se concentrer sur le film et sur cet acteur vraiment canon. Le ton de Bonaventure m'arrache un rire. " Peut être qu'à la fin de chaque prise, il enlève son dentier " Riais-je en le regardant tendrement. Il n'y a rien à faire, je suis hypnotisée par son visage, par ses yeux, par ses lèvres... Ma main remonte sur son visage et je caresse quelque peu sa joue avant de me hisser et de l'embrasser du bout des lèvres. " Monsieur serait-il jaloux de Bradley Cooper ? T'as clairement rien à lui envier " Soufflais-je contre ses lèvres, sur lesquelles je déposais à nouveaux quelques baisers. Rien à faire, je ne tiens pas loin de lui. Un vrai aimant... 
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Andrea & Bonaventure

Replonger dans ses souvenirs notamment ceux liés à Jarod lui avait toujours fait du mal jusqu’à présent. Bonaventure n’avait encore jamais réellement parlé de lui à quelqu’un mais avec Andrea, la parole s’était libérée toute seule, comme une grande. Le plaisir de partager une anecdote, de revoir Jarod reprendre vie à travers ces quelques mots, cela n’avait pas de prix pour lui. Cela ne faisait en autre que lui confirmer qu’il faisait suffisamment confiance à cette femme pour s’ouvrir à elle, pour se montrer tel qu’il était. « Hey mais non ! Le délire stripteaseuse, ça n’a jamais été mon trip. A cette époque, j’étais raide dingue de ma professeure de piano. Je crois que j’aurais pu écouter du Bach à longueur de journée simplement pour pouvoir rester avec elle ! » rigola-t-il car cette femme devait bien avoir le double de son âge mais à quinze ans, on ne réfléchissait guère avec son cerveau. Il n’avait pas honte de l’avouer car après tout, il s’agissait là de fantasme d’adolescent. « Mais je te rassure, ma première fois a été des plus normales » haussa-t-il les épaules sans se douter qu’elle ruminait sa propre première fois. C’était une chance que Bonaventure ignore le passé d’Andrea sans quoi, il serait déjà en train de ruminer une vengeance de son cru contre cet homme qui s’était permis de la soumettre à ce point-là. Le jeune homme détestait la violence faite aux femmes, c’était au-delà de sa compréhension de l’être humain. Dans ces cas-là, il devenait con, très con. « Mouais ainsi que sa perruque ! Son brushing est trop impeccable pour être vrai… Je suis sûr qu’il est en kit » lâcha-t-il avec mauvaise grâce même s’il s’amusait réellement à jouer les langues de vipère avec Andrea.

Son rire en était la plus belle des récompenses et lorsqu’il sentit sa main sur sa joue, il tourna la tête vers elle, lui souriant tendrement. « Totalement et irrémédiablement jaloux puisqu’il a attiré ton attention quelques secondes » lui dit-il après leur baiser, profitant du second baiser qu’elle lui offrait pour l’approfondir, l’allongeant sur le matelas pour mieux venir poser une main sur sa hanche, s’aidant de son autre bras pour ne pas peser de tout son poids sur elle. « Il va falloir t’y faire, je suis un homme très jaloux » murmura-t-il sur un ton taquin, déposant un léger baiser sur ses lèvres. « Possessif également ! Alors au diable tous les Bradley Cooper »

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Just the way you look tonight. PV. - Page 4 3tMiTkg Je l'écoute et ris légèrement quand il se défend de cette virée à Las Vegas. Peut être qu'il y a été pour lui aussi. À quinze ans, c'est bien ce que les jeunes font non ? Je ne peux pas dire. À quinze ans, j'étais encore en Afghanistan, encore entrain de jouer aux poupées avec les plus jeunes enfants du village... Je n'ai vraiment pas grandi comme tout le monde et je ne sais pas vraiment quelles sont les réactions adéquates selon les tranches d'âges. J'ai encore beaucoup de chose à apprendre ici. Je ne suis pas là depuis si longtemps que ça quand j'y pense... Et mon pays d'enfance me manque vraiment beaucoup, même si j'en suis revenue depuis moins de quatre mois... C'est juste que malgré les horreurs que j'ai vécu là haut, l'Afghanistan a une place toute particulière dans mon coeur. " Donc tu fais du piano... Intéressant " C'est un instrument qui m'a toujours fasciné mais que je n'ai jamais été capable de comprendre. Je veux dire, le solfège, les touches blanches et noires... Rien que d'y penser et voilà que j'ai la migraine ! Je souris quand il me dit que sa première fois a été des plus normales. J'aimerais en dire de même. Mais ma première fois avec Rwani a été une torture, la première fois avec Maxime m'a brisé le coeur... Jusqu'à notre seconde première fois en mai. Mais est-ce que j'allais vraiment lui parler de mon ex petit ami maintenant ? Non, vraiment pas... J'étais si bien avec lui que je ne voulais gâcher cela pour rien au monde. Je me suis amusée à le pousser sur des ronces une bonne partie de l'après-midi mais j'ai fini. J'ai envie de ne garder que de bons souvenirs de cette soirée en sa compagnie... Son corps est frais alors je le couvre légèrement. Je pourrais m'allonger sur lui et faire la morte mais non, évitons. Je pense que si je me colle vraiment trop à lui, je pourrais vraiment finir par enlever mon pyjama et son boxer. À chaque baiser, je me retiens de ne pas me hisser sur lui, de ne pas l'embrasser avec plus de passion, plus de fougue. Et c'est difficile de se retenir... Sa jalousie envers Bradley Cooper me fait rire. Je l'écoute et je secoue la tête de droite à gauche. " Qu'est-ce que quelques secondes face à plusieurs semaines d'attention hein ? " Demandais-je, taquine comme pas deux. Bonaventure a attiré mon attention lors de notre première rencontre. Depuis notre première discussion sur internet. Mais c'était différent avant. Je le considérais comme un bon, très bon ami puisque j'avais déjà quelqu'un dans ma vie. Mais quand on s'est rencontré, il a eu toute mon attention. Comme si le fait de le voir en chair et en os m'avait permis de rendre cette relation réelle et encore plus forte qu'elle ne l'était initialement. Je souris et hausse les épaules. " Ça me va. Mais je suis aussi jalouse et possessive, alors attention " Soufflais-je en riant légèrement. J'essaye de travailler sur la chose mais quand je me sens menacée, j'en deviens même paranoïaque et ce n'est pas toujours beau à voir. Je glisse mes deux bras derrière la nuque de Bona et l'embrasse tendrement. Mon corps se tend légèrement et je ferme les yeux. Je me perds un baiser. Et lorsque je rouvre les yeux, je le sens un peu plus proche de moi. Est-ce qu'on va finalement le faire ? Est-ce que ce soir est le soir ? Mais je baille. Je lui baille littéralement à la figure. Je m'excuse du regard et m'en veut de ne pas avoir pu me contrôler. Comme si Bona était fatiguant ou ennuyant ! Je glisse mes mains jusque sur ses fesses et soupire. " T'as cours à quelle heure " Demandais-je. Il faut vraiment qu'on dorme, qu'on reste dos à dos ou autre. Mais vraiment pas face à face. J'ai trop peur qu'il ne soit qu'un rebound-sex. J'ai tellement peur de ça. Je ne pense pas que ce sera le cas mais on sait jamais... Et je ne veux rien gâcher avec lui. Surtout pas notre première fois ensemble. Je le veux, aucun soucis là dessus, mais est-ce pour les bonnes raisons ? 
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« J’en ai fait ! Je pense avoir perdu un peu la main mais en même temps, cela fait un moment que je n’ai pas touché à un piano »lui dit-il. La dernière fois, il lui semblait que c’était pour faire plaisir à sa grand-mère. Elle avait toujours aimé quand il lui chantait sa chanson préférée en s’accompagnant du piano. Il n’y avait bien que pour cette femme qu’il acceptait de chanter. Cette dernière lui avait toujours dit qu’il chantait merveilleusement bien mais sa timidité l’empêchait de vraiment s’ouvrir si bien que même lors des karaokés, il n’osait donner de la voix. Pourtant, il adorait le chant. Le paradoxe total.

Andrea et Bonaventure s’étaient à nouveau laissés aller à un rapprochement physique. Le jeune homme se fit alors plus entreprenant, plus tendre à son égard, n’hésitant pas une seule seconde à la renverser sur le matelas pour mieux approfondir leur baiser. Dire qu’il aurait aimé prendre son temps, ne pas sombrer dans la psychose du lendemain à savoir : est-ce qu’elle va vouloir n’être que mon amie ou ais-je une chance enfin d’être à nouveau heureux dans la vie ? Autour de lui, les couples s’unissaient, se désunissaient également pour des prétextes idiots. L’amour faisait bien pâle figure de nos jours mais le métisse continuait d’y croire et il voulait y croire. Auprès de cette femme qui, d’un regard lui faisait se sentir comme le plus beau et le plus intéressant des hommes. Auprès de cette femme qui, d’un baiser, réveillait l’amant passionné qu’il n’avait jamais cessé d’être. « Même pas peur »murmura-t-il à sa mise en garde. Il la voulait telle qu’elle était : ses qualités et ses défauts, ses failles ainsi que ses forces. Il la désirait même au-delà des mots si bien que son envie d’elle n’en était que plus tangible, physique même. La seule chose que Bonaventure n’avait pas prévu, c’était qu’elle lui baille en pleine tête. D’abord interdit, il la regarda s’excuser d’un regard. « Euh… A 9h00 mais je vais devoir me lever plus tôt si je veux pouvoir prendre une douche, me changer et récupérer mon sac de cours » bafouilla-t-il légèrement toujours décontenancé par la tournure que prenaient les événements. Il y a un instant, il la sentait réceptive dans ses bras et là… plus rien. « Tu es fatiguée, tu ferais mieux de dormir » abdiqua-t-il en déposant un baiser sur son front, la relâchant pour aller éteindre le pc, plongeant ainsi la chambre dans le noir. Le métisse revint se coucher, n’osant presque plus la toucher. Il faut dire que même s’il ne lui en voulait pas, il restait tout de même avec sa frustration.

Au petit matin, Andrea dormait toujours quand sa montre se mit à biper à son oreille. Rapidement, il l’éteignit, se détachant de ce corps qu’il avait serré tout compte fait, serré dans ses bras. Bonaventure attrapa sa prothèse, l’enfila avant de quitter la chaleur du lit pour rejoindre la salle de bain histoire de se rafraichir vite fait. Il ne pouvait pas s’attarder trop longuement bien qu’il aurait aimé la réveiller d’un baiser, lui faire un petit déjeuner digne d’une reine. Un autre jour peut-être -du moins, si elle le voulait toujours. D’un geste machinal, il ouvrit le meuble en face de lui, si semblable au sien quand son regard s’attarda sur une boite de pilule. Une boîte beaucoup trop vide par rapport à la date figurant sur l’étiquette. Aussitôt une sueur froide lui glaça le sang. Il ne voulait pas y croire et pourtant, sa tête qui était désormais parfaitement réveillée, n’y voyait aucune autre explication logique. Bonaventure attrapa cette dernière et retourna dans sa chambre où Andrea visiblement, s’était réveillée durant son absence. « A quelle dose tu te shootes avec ça ? »lui demanda-t-il en lui lançant le tube de comprimés. « Et ne me dis pas la dose prescrite par ton médecin, je ne te croirai pas » ajouta-t-il dans un mélange d’inquiétude, de colère et de tristesse.

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Just the way you look tonight. PV. - Page 4 3tMiTkg Tout se passe très vite. Un baiser, deux baisers et tout s'enchaîne très rapidement. Je me vois déjà nue, et lui aussi, mais non. Il y a toujours quelque chose qui change tout. Je baille. Réellement. Je baille au corneille. J'aurais pu me décrocher la mâchoire tellement j'ai baillé fort, très fort, trop fort. Et je m'en veux. J'ai envie de quitter la pièce et d'aller dormir dans le lit de Priape tellement je me sens mal et coupable. Et idiote. Son regard change et je vois bien que lui aussi est dégoûté. Mais qu'est-ce que j'y peux si mon esprit a décidé, lui aussi, de se mettre en travers de ce qu'il se passe dans cette chambre ? J'ai vraiment l'impression que le bon dieu est contre nous deux, qu'il nous en veut pour x ou y raisons. Quand ce n'est pas moi qui l'arrête, mon subconscient tente de nous faire passer un message. " Débout 7h45 ça te va ? " Demandais-je alors qu'il se décale et que j'attrape mon téléphone pour mettre le réveil en route. Je ne bosse pas demain mais ça ne me gêne pas de me lever. Surtout que je dois travailler sur le cas avec lequel je me bats depuis des semaines. Un dernier baiser, je me tourne dans le lit et m'endors, le coeur lourd et vraiment très mal à l'aise.

Sa montre sonne et je me frotte les yeux légèrement. Ses bras sont autour de moi et un léger sourire se dessine sur mon visage. Je ne dis rien de ce que je sens contre mon dos, bien entendu. Il se lève et je ne bouge pas dans le lit. Je n'ai pas envie de me lever. Il va vouloir se préparer un minimum avant et si je peux grapiller quelques secondes, je ne suis pas contre. Alors qu'il sort de la chambre, je m'allonge sur le dos et soupire légèrement, plaquant mon bras sur mes yeux. Il faut que j'arrête de me mettre des bâtons dans les roues. J'ai envie d'être avec Bonaventure. Ça fait tellement longtemps que je ne me suis pas sentie si bien. Ça ne sert à rien de tout repousser. Je sais que, dans tous les cas, je voudrais plus que de l'amitié et des petits bisous/câlins avec lui. Je me redresse dans le lit, enfile ma prothèse et entends qu'il revient vers la chambre. Cet appartement est sympa mais quand on a de l'entrain, on entend tout. Je fronce les sourcils et la porte s'ouvre à la volée. Je lui adresse un léger sourire, sourire qui disparait aussi tôt. Sérieusement ? J'attrape la boite d'oxycodone et la serre dans ma main. " De quel droit tu te permets de fouiller dans mes placards et dans mes médocs ? " Soufflais-je, un peu énervée. Ça m'étonne que j'en ai oublié dans la salle de bain, sachant que Priape y est souvent. J'ai tout fais pour qu'il ne découvre pas le poteau rose... " Je sépare les pilules pour en avoir un peu partout " Je sors une boite de ma commode et une de mon sac à main. " Ça m'évite de courir partout en cas de douleur " C'est ça, on y croit Andrea. S'il regarde la date sur la boite, il va surtout devenir dingue et se rendre compte que je les prends par trois depuis quelques temps. " Puis qu'est-ce t'en sais que je les prends par plusieurs ? T'arrives à jauger le contenu de la boîte sans les compter un par un ? T'es quoi ? Un narcotrafiquant ? " Chaud, froid, chaud, froid. Là, pour le coup, l'ambiance est glaciale. Je soupire, me lève et enfile un gilet. S'il découvre ce qu'il se passe, il risque d'en parler aux gens autour de lui. Et j'aimerai bien être tranquille sur ce sujet. Je gère très bien mon addiction. " Ça fait trois ans que je prends de l'oxy pour ma jambe, tu crois que je sais pas gérer ? " Soufflais-je, haineuse, le regardant droit dans les yeux. J'ai vraiment pas besoin d'une remontrance mais alors absolument pas !
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Bonaventure avait été déçu que leur soirée se termine de cette façon mais si elle était fatiguée, il n’allait tout de même pas la perfuser avec du Redbull pour lui donner un peu d’énergie histoire de copuler joyeusement. Non, il était bien trop respectueux pour s’adonner à ce genre de bêtise ou bien même de lui en vouloir pour cela. Sur le coup, sa frustration avait un peu parlé à sa place mais il faut croire que son besoin d’elle avait été plus fort puisqu’il s’était réveillé, la serrant tendrement dans ses bras comme si elle était la chose la plus précieuse qu’il possédait en ce monde. Un réveil qu’il aurait aimé avoir tous les matins songea-t-il.

La suite lui donna tort. Complétement. Comment basculer du paradis à l’enfer rien qu’en apercevant une boite de médicament trop entamé pour être honnête ?! Le métisse n’avait pas besoin de beaucoup d’indices pour comprendre ce qu’il se passait. Il n’avait qu’à se replonger des années en arrière quand lui-même, était en prise à ce genre de connerie. « Je n’ai pas fouiné, j’étais pas réveillé, je me suis cru chez moi et je suis tombé sur tes pilules » rétorqua-t-il plus froidement qu’il ne l’aurait aimé mais la colère le poussait à vouloir la secouer. Qui vous voulez mais pas elle ! Pas la femme qui lui plaisait, pas celle dont il était en train de tomber amoureux. C’était impossible, un véritable cauchemar ambulant. « Mais bien sûr et je suis la reine d’Angleterre ! Tu pourras me sortir toutes les excuses de la Terre, cela ne prendra pas avec moi. Bon sang, Andrea… » commença-t-il en se passant une main sur la nuque. Il avait envie de hurler, de la prendre dans ses bras, d’être présent pour elle mais il n’était pas la bonne personne. Il ne pouvait se permettre d’être aussi proche d’elle. « Je le sais parce que j’y suis passé également ! Je connais toutes les excuses parce que je les ai déjà servies à mes proches. Bordel Andrea, j’ai été accro à ce genre de connerie, j’ai même failli en crever et je ne veux pas que ça t’arrive. Il faut que tu arrêtes cette merde… tu fais des études de médecine, tu connais les risques de dépendance. Tu sais qu’il faut pas en abuser »lui dit-il en tournant en rond dans la chambre. Bonaventure n’était pas fier de son passé mais il espérait qu’elle comprenne qu’elle pouvait encore faire machine arrière, qu’elle pouvait trouver une alternative à cette prise de médicament abusive. « Je ne dirais rien à personne si c’est ce qui te fait peur. Tu pourras garder ton secret mais… je suis désolé Andrea… Je tiens à toi mais je n’accepterai pas de rester à tes côtés en sachant que tu te détruis. C’est au-dessus de mes forces ! Je veux bien être présent pour toi et t’aider à décrocher… mais si tu n’en as pas l’intention alors je crois qu’il vaut mieux que l’on s’arrête là… parce que je pourrais pas supporter de te voir dépérir ni même sombrer. »


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Just the way you look tonight. PV. - Page 4 3tMiTkg Une journée en dent de scie. Une semaine en dent de scie, plutôt. Tout allait bien et rien ne va plus maintenant. Maintenant qu'il a trouvé mes cachets, qu'il a trouvé ma boite d'oxycodone et qu'il est sauté aux conclusions. Bon, il ne se trompe pas. Je me drogue avec ces saloperies. J'en prends quand j'ai envie d'oublier... Quand j'ai envie d'oublier que rien ne va dans ma vie, que je m'entends avec ma mère quand elle est à l'autre bout du monde, que je me sens mal à l'idée de faire du mal à Bonaventure. Je l'ai repoussé sans cesse pour x raisons et aujourd'hui, je me rends compte que j'ai bien fait. Oui, j'ai bien fait de le remballer, de l'éloigner de moi, de l'éviter à la commémoration. J'ai bien fait ! Parce que si ça n'avait pas été le cas, on serait surement en couple, on serait sûrement ensemble à l'heure actuelle et son regard me détruirait. Ça me fait mal, très mal, mais j'arrive à maintenir son regard quand il me regarde. Parce qu'il m'évite et je me sens mal... Ça aurait tellement du me faire plaisir qu'il se sente bien, en confiance, au point de croire qu'il est chez lui. Oh oui, ça aurait du me faire plaisir mais avec ce qu'il se passe, j'aurais préféré qu'il se sente un peu ... étranger. Il n'aurait pas fait cette erreur d'ouvrir le placard de la salle de bain. Au moins je sais qu'il faut que je planque ce flacon avant que Priape s'en rende compte. Je tente de me trouver une excuse. J'en ai déjà des tas en tête pour les sortir sur un plateau en or à Priape. Mais avec Bonaventure, ça ne marche pas. Et je ne comprends pas pourquoi. Alors je l'attaque. Parce qu'attaquer les gens, les pousser à bout pour qu'ils m'abandonnent est tellement facile. Je l'écoute et déglutis. Non mais il fallait que je trouve le seul mec qui peut me comprendre. Mais aussi le seul qui a failli passer l'arme à gauche à cause des médicaments. Je suis en médecine et ? Je suis aussi faible que tous les êtres humains sur terre pour ce genre de choses. Je buvais comme un poivrot il y a encore six mois... " Tu crois que c'est facile ? À quel moment tu te dis que c'est facile de rien prendre ? " Il a vécu ça, il sait ce que c'est. Je soupire et passe une main sur mon visage. " Je me sens bien quand je prends de l'oxy, c'est un crime ?! " Criais-je, tremblant légèrement. Un crime non, mais un choix pitoyable oui. " Je sais me contrôler. Quand je bosse, j'en prends pas. Mais c'est tellement facile... " Soufflais-je. Oui, je prends la facilité et je n'ai pas honte de lui dire. Mais au juste, qu'est-ce que ça peut lui foutre ? Il tient autant que ça à moi ? Ça m'étonne. Je l'écoute et enfonce mes ongles dans mes paumes pour ne pas pleurer, pour ne pas hurler, pour ne pas lui sauter à la gorge. Il doit penser à sa santé, certes, mais m'abandonner comme ça... Je le regarde après avoir pris une grande bouffée d'air. " J'ai pas besoin d'aide, je gère " Soufflais-je une énième fois pour me convaincre de ça. " Mais je comprends " Je comprends mais j'ai du mal à accepter. " Pars Bona. Sors d'ici " Lançais-je, à bout de nerf. " Si t'es là pour me juger, c'est pas la peine. Alors dégage ! " Finis-je par crier. Je me retiens de lui dire qu'on n'a rien a arrêter puisqu'il n'y a jamais rien eu. On est des amis qui se sont embrassés c'est tout. Il a fait pire avec ma soeur. Je m'approche de lui et le regarde de mon regard le plus sombre. Je claque la porte à son nez alors qu'il avait fait quelques pas en arrière. Je me tourne, prends la boite qu'il m'a lancé tout à l'heure et prends non pas deux mais trois cachets. J'en ai besoin. Et sans eau s'il vous plait. Une habitude.
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Andrea & Bonaventure

« Bon sang, est-ce que tu t’entends ?! C’est un paradis artificiel Andrea, rien ne bon n’en sortira ! »s’écria-t-il. Il aurait tant aimé ne jamais avoir ouvert ce meuble, de ne pas être tombé sur ce tube de pilule, de ne pas avoir compris la situation dans laquelle elle se trouvait. Bonaventure aurait pu revenir vers elle, l’embrasser avant de la border pour qu’elle puisse se rendormir tandis qu’il se rendrait à la Quincy House. Dans la matinée, il lui aurait envoyé un sms pour s’excuser de l’avoir réveillé. Il lui aurait proposé un restaurant ou simplement de se voir tous les deux. Cependant rien ne s’était passé comme prévu et rien ne serait possible entre eux. Plus maintenant. Le métisse ne ferait que la surveiller pour savoir si elle continuait de se shooter, il ne la verrait plus de la même façon. Exit l’amoureux transi, il n’aurait plus été que cet ancien junkie priant pour qu’elle décroche. A moins qu’il craigne de retomber dans ses travers avec les médocs sous son nez H24. « Tu te contrôles ?! Et quand ta dose ne te suffira plus, qu’est-ce que tu feras ? Tu en prendras un autre en te disant que ce n’est pas grave, que tu gères… Tu te voiles la face Andrea, tu ne contrôles plus rien à partir du moment que tu dépasses les doses prescrites, du moment que tu pars du principe qu’il est tellement bon de se laisser aller à cette facilité » rétorqua-t-il en secouant la tête. La tension entre eux ne faisait que peser davantage sur leurs épaules mais cette fois-ci, elle n’avait rien d’agréable. Un fossé les séparait et Bonaventure craignait que cela soit définitif.

Elle lui avait claqué la porte au nez et il avait posé sa main sur le battant comme pour la retenir, comme pour la supplier de comprendre, de voir qu’elle avait besoin d’aide. La porte resta close et il tourna les talons, sans un regard en arrière, les épaules voutées. Il l’avait perdu sur bien des plans et jamais il n’avait été aussi malheureux, pas même suite au départ de Lucy. Quelques jours plus tard, il s’envolait pour le Maroc avec Dana, sa meilleure amie, décidé à essayer d’oublier cette femme même si c’était peine perdue.

TOPIC CLOS.


electric bird.
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