I don't need friends ; only money | PV JAYDA MO.

i don't need friends ; only money

C'était peut-être entretenir le vice de Jayda que de lui offrir tout ce qu'elle voulait, mais Elliott n'oubliait pas qu'elle allait devoir lui rendre la monnaie de sa pièce. Malgré tout, il ne faisait pas ça que pour la regarder de loin, et l'aperçu de la douche lui avait laissé l'esprit un peu embrouillé. L'étudiante se pencha à son oreille, murmurant un petit « Ich liebe dich. » qui le fit sourire. Pas besoin d'être bilingue allemand pour comprendre. Lui qui avait toujours eu un mal fou à se faire des amis, si seulement il avait pu deviné qu'avec une bonne dose d'argent on pouvait avoir des déclarations d'amour, il l'aurait sûrement fait plus tôt. Toujours torse nu, le brun sortit à son tour de la salle de bain, croisant le regard horrifié d'une fille qui le dévisageait. Pas la peine de s'attarder, au risque qu'elle ne leur claque entre les doigts et qu'ils aient un cadavre sur les bras. Elliott quitta de la chambre et rejoint sa voiture rouge. Le temps d'enfiler ses lunettes de soleil, et le brun glissa une main sur les hanches de sa camarade de jeu, lui adressant un sourire. « Allez grimpe princesse, sinon j'te laisse dans ton trou, à t'expliquer avec ta colocataire. Elle avait pas l'air commode. » Ou plutôt pas très ouverte d'esprit. Enfin, Elliott s'assit place conducteur, alluma le moteur et attendit que Jayda se mette à son aise avant de prendre la route. Les riches n'étaient pas rares à Harvard et sa voiture passait plus ou moins inaperçue. Plus ou moins. Appuyant sur l'accélérateur, le brun déclara « Et depuis quand tu parles allemand ? » La vie de Jaya, il s'en foutait un peu à vrai dire, mais ils avaient un petit bout de route avant d'arriver à l'hôtel. Autant passer le temps.

(Invité)

« Money is better than poverty, if only for financial reasons. »

feat. Porte-monnaie

J'admirai quelques secondes la voiture d'Elliott. Je serais capable de vendre un de mes organes pour une bagnole pareille. Quelque part, moi et Elliott étions pas si différent, notre vie tournait autour de l'argent. A peine avais-je le temps de yeuter l'intérieur que le jeune homme arriva, posant ses mains sur mes hanches. « Allez grimpe princesse, sinon j'te laisse dans ton trou, à t'expliquer avec ta colocataire. Elle avait pas l'air commode. » Je souris amusé à sa remarque, me retrouvé seule face à elle ne me faisait pas tellement peur mais cela me priverait d'un tour dans le luxe avec Elliott. Elle réagirais sûrement comme les autres, silencieuses avec le regard lourd face à une espèce humaine qu'elles ne comprennent pas, qu'elles détestent mais aussi ont pitié. Qu'importe, je commençais à avoir l'habitude. « Hum... Peut-être. » Je m'arrêtai vite de penser à elle et montai avec délice dans la voiture, tâtant le cuir en excellent état. Elle était comme neuve, est-ce qu'il s'en occupait ou payait-il quelqu'un pour s'en occuper ? « Et depuis quand tu parles allemand ? » Je le regardai avec un petit sourire, il y a rien à dire, il a vraiment la classe quand il conduit. « J'ai du apprendre quelques expressions pour faire plaisir aux bourges comme toi. » Je me mis à tapoter le côté de la voiture avec ma main droite, sifflotant tranquillement. J'en profitai pour observer le paysage qui était commun. Commun dans le sens qu'il ne m’intéressait pas, j'avais d'autres choses en tête. Ennuyée, je me tournai vers Elliot et me mit à tracer des cercles sur son bras droit avec un petit sourire. « Le travail vois-tu. Quoique le travail, tu ne dois pas savoir ce que c'est... »

créée par Matrona

(Invité)

i don't need friends ; only money

Ses doigts jouaient sur le volant, pianotant une musique qu'il avait en tête depuis un bout de temps. Conduire était un petit plaisir, et conduire cette bagnole un véritable orgasme. Il l'avait depuis un bout de temps et sans faire partit des hommes qui aiment plus leurs voitures que leurs femmes, Elliott en prenait soin. C'est qu'il avait beau avoir le fric de son père, ce petit bijou de plusieurs dizaines d'années valait son pesant d'or. Le brun félicitait tout de même la météo qui était favorable à ce genre de petites virées et, ciel bleu et vent frais au visage, le jeune homme se concentrait plus sur la route que sur la présence féminine à ses côtés. « J'ai du apprendre quelques expressions pour faire plaisir aux bourges comme toi. » Elliott lâcha un rire et lui jeta un regard en biais, au travers de ses lunettes noires. « Qu'est-ce que tu ferais sans nous... » argua-t-il avec son sourire habituel, parce que cette fille le faisait doucement rire, et aussi parce qu'il prenait de la vitesse, appuyant sur l'accélérateur, poussant un peu plus le moteur de la bagnole. La brune lui tira un frisson de plaisir lorsqu'il sentit ses doigts contre son avant-bras. « Le travail vois-tu. Quoique le travail, tu ne dois pas savoir ce que c'est... » « Non t'as raison. J'avais une cuillère en or dans la bouche quand tu te battais pour quelques mots en allemand. » Le ton était à la plaisanterie mais le sérieux n'était pas loin. Elliott se tourna vers elle et l'observa, ses yeux alternant entre le visage, les jambes de Jayda, et la route. « Embrasse moi. » lâcha-t-il brusquement, avant de lui sourire avec un amusement franc.

(Invité)

« Money is better than poverty, if only for financial reasons. »

feat. Porte-monnaie

La route ne m'importait plus grand chose. La voiture et sa beauté à rendre muet ne m'importait plus non plus; la seule chose qui me prenait mon esprit était Elliott et comment lui faire plaisir pour faire durer ces moments plus longtemps. «Non t'as raison. J'avais une cuillère en or dans la bouche quand tu te battais pour quelques mots en allemand. » Je savais pertinemment qu'il avait raison mais quelque part, tout ce qu'il disait me faisait sourire, comme si toutes ces paroles se résumaient à des blagues. Observant son corps de haut en bas, je pus même en déduire que ce mec entier était une blague, une blague extrêmement drôle mais aussi satyrique. « Pauvre enfant... » Je fis un mouvement en avant vers lui, comme pour l'observer de plus près. Je n'avais jamais appris à conduire de ma vie et le voir faire cela si simplement m'impressionnait. Après tout, il a peut-être fait quelques trucs dans sa vie. « Embrasse moi. » Je respirai profondément, en même temps étonnée et son contraire face à la demande du jeune homme. Décidé à ne pas avoir d'accident tout de suite, je commençai par embrasser en plusieurs fois son bras puis remontait dans son cou pour finir à côté de sa lèvre. « Ça ne serait pas un peu dangereux... Elliott ? »

créée par Matrona

(Invité)

i don't need friends ; only money

Le frisson, électricité sous sa peau, remonta du bas de sa colonne vertébrale jusqu'à sa nuque, se perdant dans ses muscles. Une véritable dose d'adrénaline, cette fille. Le contact de ses lèvres le long de son bras, alors qu'il essayait de se concentrer sur la route, cette délicieuse remontée jusqu'à son cou, qui déclenchait des envies de s'arrêter et de la prendre sur le capot de sa bagnole. Mais rester lucide, du moins encore un peu, était capital. Faut dire aussi que c'était pas facile, lorsqu'une fille comme Jayda laisse traîner ses lèvres dans votre cou, et décidément trop près de votre visage... Le brun se contracta, ses phalanges blanchissant sensiblement sur le volant. « Ça ne serait pas un peu dangereux... Elliott ? » L'intéressé sourit avec malice et lui jeta un petit coup d’œil, l'estomac retourné. « Si, totalement... » murmura-t-il. Le brun gigota un peu sur son siège puis brusquement se redressa et lui offrit un immense sourire, qui annonçait une grosse connerie. « Tiens, attrape le volant ! » Deux secondes de flottement. « Fais pas ta coincée, attrape le volant j'te dis ! » Elliott attrapa les mains de Jayda et les plaqua sur le volant, puis lâcha celui-ci. La voiture fit un bond sur le côté et le jeune homme se mit à rire, parfaitement content de foutre la jeune fille dans cette situation. Qu'elle panique un peu. Il profita d'avoir les mains libres pour s'allumer une cigarette et regardait Jayda galérer avec un grand sourire. « Alors ? Qu'est-ce qui est le plus dangereux ? De m'embrasser ou de conduire ? » Et cette fois elle allait devoir répondre, au risque de finir dans le fossé.

(Invité)

« Money is better than poverty, if only for financial reasons. »

feat. Porte-monnaie

Je vis sur la tête d'Elliott qu'il était loin d'être insensible à mes charmes, c'était même assez amusant de le voir ainsi, alors qu'il ne pouvait pas lâcher le volant pour faire autre chose, c'est moi qui avait le dessus et je devais avouer que cela ne me déplaisait pas tant que ça. Puis il se retourna vers moi avec un petit sourire qui ne m’énonçait rien de bon. Je le sentais pas là. « Tiens, attrape le volant ! » Choquée, je reculais de quelques centimètres en regardant l'homme comme s'il sortait d'un asile. Comment pouvait-il être aussi con, parfois ? Aaah, c'était une blague ! Il a un sens d'humour plutôt original parfois... « Fais pas ta coincée, attrape le volant j'te dis ! » Là j'avoue que sa blague n'est plus drôle, à moins que ce soit du comique de répétition, il me ferait presque peur avec son air. En quelques secondes, j'eu le loisir de découvrir que ce n'était pas une blague ; Elliott prit mes mains qu'il posa sur le volant et en profita pour allumer une cigarette. Attends, c'est quoi le délire ? Il se fout de ma gueule, là ? On va crever, on va crever jte dis, on va finir mort, enterré, déterré, manger, re enterré. « PUTAIN T'ES CON ! » J'arrivais pas à tourner ce putain de volant, et il allait trop vite, sérieux on allait crever comme des chiens. C'est quoi son jeu, là ? Je jetais un coup d'oeil en biais à Elliott, mais il était fier de lui en plus ! « Alors ? Qu'est-ce qui est le plus dangereux ? De m'embrasser ou de conduire ? » Bon, dans tous les cas, on va mourir, autant jouer la carte; le tout pour le tout. Et puis, il semblait pas si mauvais conducteur que ça, il allait sûrement reprendre la situation en main, n'est-ce pas ? Brusquement je lâchai le volant, me retourna dans sa direction, posant mes deux mains sur son visage, je l'embrassais fougueusement. Alors ? Pas content ?

créée par Matrona

(Invité)

i don't need friends ; only money

Là ça commençait à devenir vraiment intéressant. La voiture en furie, qui zigzaguait sur la route, et lui, serein et fier, clope au bec, qui regardait Jayda paniquer. Quelque chose de particulièrement jouissif dans ce retournement de situation, parce qu'il imaginait très bien toutes les pensées qui traversaient l'esprit de la jeune fille. Et qu'il s'en réjouissait plus ou moins, et se confortait dans cette situation d'adrénaline et de précarité, en soufflant la fumée. Si l'accident n'était pas loin, tant pis. Au moins il crèverait la conscience tranquille. En plus, elle était pas si mauvaise conductrice... enfin, ça c'était avant qu'elle ne lâche brusquement le volant. Le brun eut le réflexe d'avancer la main pour s'en saisir, mais elle, ce fut de ses lèvres dont elle se saisit. Un brusque silence dans sa tête, en sentant le contact de ses lèvres. L'explosion totale, en glissant une main dans ses cheveux et en découvrant avec joie sa langue, son odeur. L'impression que le temps s'était suspendu, jusqu'à entendre le klaxon d'une voiture qui devait sûrement venir en sens inverse. Le brun se détacha à regrets et attrapa le volant. « Accroche-toi. » lâcha-t-il avec un immense sourire. Elliott planta un coup de frein, rectifia la trajectoire de la voiture – histoire qu'il soit sur la bonne file hein – et relâcha la pression... la décapotable, de nouveau sous contrôle, reprit de la vitesse, comme prête à s'envoler. Et là, Elliott lâcha le volant une nouvelle fois et attrapa la nuque de Jayda, pour venir l'embrasser. Lui rendre cette fougue, cette furie, ce besoin.

(Invité)

« Money is better than poverty, if only for financial reasons. »

feat. Porte-monnaie

L'adrénaline semblait couler à la place de mon sang dans mon corps. La moindre partie de mon corps était tendu, prête à encaisser le choc. Partageant la bouche d'Elliott, si la mort devait ressembler à cela, avec sûrement quelques autres choses de luxe, ce serait pas si mal. C'était quand même dommage de mourir à cet âge là, mais il faut se le dire, plus je serais vieille, moins je serais désirable et moins d'opportunité d'avoir du fric je trouverais. Puis un klaxon me retira de mon petit paradis et j'ouvris les yeux lorsque le jeune homme s'éloigna de mon visage pour se reporter vers le volant. Bon, finalement, on allait peut-être pas mourir tout de suite. « Accroche-toi. » Il ne fait pas que raconter des conneries ce mec là, quand il dit qu'il faut s'accrocher, il faut sérieusement s'accrocher. Mon coeur se mit à battre au dessus de la limite autorisé avant de redescendre un petit peu lorsque la voiture se remit droite. Une voiture nous frôla dans l'autre sens avec à bord un petit vieux qui nous fit un doigt d'honneur ou quelques chose comme ça, ce que je ne pus savoir vu le peu d'attention que je lui portai. Je me laissai choir sur mon siège, un peu rassuré en voyant la décapotable reprendre son bout de chemin mais à peine avais-je de nouveau tourner mon regard vers Elliott que ce dernier m'attira de nouveau vers lui pour l'embrasser. De nouveau nos lèvres se touchèrent et nos bouches se fusionnèrent. Je me tortionai tant bien que mal pour me rapprocher le plus possible d'Elliot et le laissa s'amuser.

créée par Matrona

(Invité)

i don't need friends ; only money

C'était un peu comme une envie qui l'avait obsédé depuis l'instant où il était rentré dans la salle de bain, et qu'il essayait d'évacuer. Quand bien même il savait que c'était pour son fric, quand bien même il se doutait qu'elle devait couchait avec la terre entière, tant qu'elle était dans cette bagnole et qu'il avait sa carte de crédit, elle était à lui. Ça voulait dire que son besoin perpétuel de sensations, d'adrénaline, se trouvait bien là, à l'intérieur de ses lèvres. Un peu comme les drogues qu'il reniflait de temps à autres. La même sensation d'insatisfaction, coincé sur son siège, à ne découvrir qu'une infime partie de ce qu'il désirait tout entier. La sale garce. Elliott soupira avec exaspération, quand un nouveau klaxon se fit entendre. Beaucoup plus près. Beaucoup trop près. En fait, songea le brun, ils allaient peut-être vraiment crever. Lorsqu'il se détacha de Jayda, se fut pour voir un putain de camion qui arrivait en face et qui dépassait sur leur propre file. Allez, fais un peu preuve de réflexe Elliott, tu dois bien ça aux belles jambes de Jayda. L'étudiant braqua le volant pour se décaler, écrasa de nouveau le frein, les pneus de la voiture crissant sur les gravillons de la route. La décapotable dérapa méchamment, les mains d'Elliott accrochées si fort au volant qu'elles en étaient devenues blanches. Et pourtant, brusquement, la voiture fut arrêtée sur le bas côté de la route, et le camion loin derrière eux. Le brun, se rendant compte qu'il ne respirait plus, poussa un profond soupir et posa son front sur le volant, le cœur au bord des lèvres. « J'ai perdu ma clope... » finit-il par dire. Il releva ses yeux bleus brillants vers Jayda. « Ça va ? J'ai cru que t'allais au moins gueuler une petite insulte en allemand. »

(Invité)

« Money is better than poverty, if only for financial reasons. »

feat. Porte-monnaie

De nouveau j'étais accroché à Elliott, oubliant ce qui nous entourait; je faisais preuve une fois de plus de ma soumission sans limite à cet homme. Jusqu'à où pourrais-je aller pour ses beaux yeux et son argent ? Cette question restera surement longtemps sans réponse. Un autre klaxon éclata la bulle que nous avions former avec ce baiser; mais celui là était plus lourd que le dernier, plus bruyant aussi. Elliot se remit au volant et mes yeux, comme par un réflexe inconscient s'était fermé, ma respiration bloquée. La voiture crissa, ma ceinture me fit atrocement mal puis plus rien. Etais-je morte ? Cela donc faisait si peu mal ? Ce devait être le choc, j'avais peut-être même eu une crise cardiaque avant. Je ne devais pas être au paradis, une chose était sûre. Puis d'un coup je hoquetais, reprenant ma respiration, mon cou me fit atrocement mal et mon coeur battait si fort que je cru qu'il allait sortir de mon torse. « J'ai perdu ma clope... » J'ouvris les yeux. Elliott était avec moi. Nous étions vivant. Mon regard apeuré se tourna vers lui et je pus en déduire qu'il ne semblait pas blessé. Il ne faisait pas son fier, tout comme moi. Puis mon corps se mit à trembler, malgré que je tente de l'empêcher et une larme coula sur ma joue. « Ça va ? J'ai cru que t'allais au moins gueuler une petite insulte en allemand. » Me penchant, je pris Elliot dans mes bras, y enfouissant ma tête et me mit à sangloter. C'est facile de jouer avec la mort. Plus facile qu'on dirait; plus jamais je ne montrais dans une bagnole et faire la conne dedans. Heureusement qu'il était bon conducteur... Vraiment.

créée par Matrona

(Invité)

(Contenu sponsorisé)