I don't need friends ; only money | PV JAYDA MO.

i don't need friends ; only money

L'idéal du parfait connard, c'est de sourire avec un air plutôt sadique quand à la réponse « Où je peux trouver Jayda ? » on répond « Elle prend sa douche. » Un idéal déjà atteint quand le brun remercia avec un sourire poli la jeune fille qui lui avait répondu, et enfonça ses mains profondément dans ses poches en affichant un air innocent. Ce matin-là en se réveillant, l'ennui avait été omniprésent. Dans chaque infime partie de son existence, dans la moindre de ses relations... sauf une. Une toute petite relation, sur laquelle il comptait pour égayer sa journée. Un rapide coup d’œil jeté à sa montre lui fit espérer qu'à cette heure-ci toutes les colocataires de sa fausse amie étaient déjà parties, et le brun se faufila dans les chambres des filles. Il s'était arrangé depuis un bout de temps déjà pour connaître le numéro de celle de Jayda. Elliott tapa tout doucement à la porte, et après un court silence, ouvrit celle-ci. Le but était de faire le moins de bruit possible et, après s'être assuré qu'il n'y avait personne d'autre dans la chambre, l'étudiant s'avança sur la pointe de pieds jusqu'à la salle de bain. Un instant, il s'arrêta devant la porte : et si c'était la mauvaise fille ? … un léger haussement d'épaules mit fin à son hésitation. Il ouvrit la porte de la salle de bain avec le plus de lenteur possible. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'il aperçut la silhouette – et la bonne surtout – de la jeune fille, et, ouvrant la porte en grand d'un coup plus sec, Elliott déclara « Tu crois que tout s'achète, Jayda ? » Après tout, avec du fric, on peut tout avoir.

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La campagne. C'est pas mal. Non sérieusement, c'est sympa, y'a de l'herbe, de la bouze; ça pue et en trente secondes on ressemble déjà à un clodo. Pas possible de rester propre, je déteste ça. Sans oublier que les filles de ma chambre était des plaies, comme la plus part des chieuses du coin. Finalement, vivement que je me casse. Autant dire que dés que j'avais pu, je m'étais faufilée en direction des douches. Une pauvre fille m'avait toisée en pensant sûrement que j'étais une pétasse. Mais je suis une pétasse. Ou est le problème ? J'avais sur le coup hésité à déclencher une grosse baston de fille où ça se finit avec des ongles cassés mais mon objectif numéro un était de me lavé. Avec mon plus beau sourire je les avaient abandonné à leur triste sort. La loose, c'était que les douches étaient petites, pas de quoi se tanné comme une folle. J'enlevai avec un petit bonheur malsain mes habits en me disant que dans quelques minutes je sentirais autre chose que la campagne; le propre. Je déclenchais maladroitement la douche lorsque j'entendis la porte s'ouvrir brutalement. Je sursautais et hissais en même temps un sourcil, mais qu'est ce qu'elles voulaient encore ? « Tu crois que tout s'achète, Jayda ? » Je frissonnais en reconnaissant sa voix; il devait vraiment se faire chier pour venir me voir. Me retournant lentement sans nullement me cacher, je le fixais d'un air neutre. « Passe moi le shampoing. ».

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Et elle alors, est-ce qu'on peut l'avoir ? Avec ses jambes de trois kilomètres de long, la courbure délicate de son dos, la tombée parfaite de ses épaules, dissimulées sous des cheveux trempés d'eau. A l'observer, comme ça, Elliott se rappelait pourquoi est-ce qu'il aimait tant les femmes, et pourquoi il aimait les habiller. Parce qu'une femme nue est la plus belle chose sur terre, et qu'il ne fallait rien gâcher de cette beauté en l'habillant. Il fallait qu'on l'imagine telle qu'elle est sous sa douche ; telle que Jayda était à cet instant précis. Il sourit en voyant l'air insensible de la jeune fille, satisfait de voir qu'il ne s'était pas trompé sur sa petite camarade de jeu. Elle était autant, sinon plus, malsaine que lui. « Passe moi le shampoing. » Le brun regarda autour de lui, à la recherche du dit shampoing, s'empara de celui qui traînait sur le lavabo et s'avança jusqu'à la douche. Pas la peine de se cacher les yeux, mais pas encore assez con pour reluquer Jayda comme un vieux pervers, le brun se contenta juste de lui tendre le shampoing, sans se défaire de son sourire amusé. « Frotte bien, t'as l'air de puer à des kilomètres à la ronde. » Puis il alla s'appuyer nonchalamment sur le rebord du lavabo, la fixant tranquillement, elle et son corps, elle et son caractère de merde. Il savait pourquoi elle supportait sa présence ; alors il enchaîna avec sa voix toujours aussi calme « Tu m'as pas répondu. Tu crois que tout s'achète ? » Il savait qu'avec elle au moins il s’ennuierait pas. Cette fille était pire qu'un âne, si la comparaison n'était pas trop vulgaire. Il suffisait d'une carotte, et elle faisait tout ce qu'il lui demandait. En l'occurrence la carotte était des virements bancaires, des billets, des vêtements et des bijoux, mais il savait que pour du fric, cette nana était capable de tout. Ou de presque tout.

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J'attendis patiemment que ce dernier s’exécute. Il regardait un peu partout à la recherche d'un shampoing et je du avouer que moi-même ne savait pas où je l'avais mit. Il allait sûrement ne pas le trouver et me faire chier avec. Peut-être même qu'il allait me demander de me bouger le cul moi alors que j’espérais qu'il fasse au moins ça pour mes beaux yeux. Au comble de mon étonnement, il me passa finalement un shampoing - et miracle - le bon. Je plongeait mon regard dans ses yeux quelques secondes avant de prendre le produit dans ma main droite. Son sourire m'amusait, finalement l'air de la campagne n'est pas si mal. « Frotte bien, t'as l'air de puer à des kilomètres à la ronde. » J'eu un petit sourire amusée et le regarda se positionner un peu plus loin. Versant du liquide bleue dans ma main, je me mis à machinalement frotter mes cheveux qui avec la mousse me faisait ressembler à un clown. «Tu m'as pas répondu. Tu crois que tout s'achète ? » Je continuais tranquillement à me frotter les cheveux. J'avais le temps, tout mon temps. Pour tout dire, on ne risquait pas d'être dérangé, à moins qu'une de ces connes fassent un tour dans les douches et piquent une crise cardiaque en voyant Elliott. Ce serait gênant, je n'ai pas envie de lui montrer mes talents de sauveteur pompier; encore moins nue. « Tu viens ? ».

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Son regard bleu la fixait alors qu'elle se lavait, délicieuse vision. Machinalement, le brun s'était mis à mordiller sa lèvre, signe annonciateur d'une envie de cigarette. La question une nouvelle fois posée, il n'avait plus qu'à attendre. Au pire, si elle refusait de répondre, il pourrait toujours sortir son porte-monnaie. Jayda était peut-être une pompe à fric, mais elle avait au moins pour elle son corps, et pour l'instant ça lui suffisait. Même s'il n'aimait pas être comme tout le monde, sur ce point-là, il était aussi humain que les autres. Et la voir sous la douche, provocante à souhait, avait le don de lui donner envie d'une cigarette. Simplement pour se détendre. Avec surprise, il se rendit compte qu'il était à la limite de l'imaginer sans la dernière chose qui les séparait, c'est à dire le minuscule rideau de douche transparent, qui floutait encore un peu sa vision. Il attendait qu'elle parle. « Tu viens ? » Elliott sourit avec envie, le creux du ventre bouffé par le désir d'aller la rejoindre là, maintenant. Parce qu'il était venu pour ça, non ? Pour s'amuser, se changer les idées ? Se décollant du lavabo, il se débarrassa de son t-shirt et, en déboutonnant son jean, referma la porte de la salle de bain du bout du pied. Le reste de ses vêtements rejoignit son t-shirt au sol et Elliott se glissa à son tour sous la douche. L'étroitesse de la salle de bain força le contact, et sa peau s'électrisa sous le contact de l'eau, et de celle de Jayda. « Allez vas-y... » murmura-t-il d'une voix calme, encore maître de ses émotions. « Jt'écoute. » Qu'elle parle un peu. Il serait surpris que ce soit gratuit. Agréablement surpris, mais surpris quand même.

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Je n'eus pas beaucoup à attendre après lui avoir proposé de venir. Faisant semblant de continuer de lui faire dos, je le regardais de biais enlever ses vêtements avec un petit sourire. C'était partit. Lorsque je vis qu'il s'avançais, je baissais ma tête et rinça mes cheveux; histoire qu'il se prenne pas une vague de savon dans la tronche tout de suite même si cette idée, après réflexion, aurait pu être amusante. Mon corps entier se tendit lorsque sa peau toucha la mienne et je me mordis la lèvre inférieure. « Allez vas-y... » J'haussais un sourcil, attendant la suite. « Jt'écoute. » Je pivotais sur moi-même pour lui faire fasse et souris largement. Il commençait à vraiment trop me connaître, cela devenait embêtant. Je n'aimais pas le fait que quelqu'un puisse deviner mes pensées ou mes futurs actions, ça me cassait tout mon trip de femme mystérieuse. Penchant le menton dans sa direction, je tirai la langue en le regardant. « Cette douche pue. J'aurais préférée me laver dans une chambre d'hôtel. Avec plusieurs étoiles. ».

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Elle se tourna enfin vers lui. Faut dire, même si son sourire n'était pas la plus belle chose chez elle, c'était quand même pas mal. L'étudiant lui rendit sonrictus avec toute la politesse hypocrite dont un homme à poil sous la même douche qu'une fille pouvait encore faire preuve. Et ce petit jeu, il le menait à merveille, trop heureux de savoir résister aux charmantes créatures de la même race que Jayda, même si l'exercice s'avérait plus difficile que prévu. Elle avait cette manière de se comporter, cette petite princesse, qui le faisait rire jaune, noir, de toutes les couleurs, sauf vrai. Cette fille était bourrée de charmes, mais il avait encore l'avantage d'être friqué. Et ça, ça faisait une grosse différence. « Cette douche pue. J'aurais préférée me laver dans une chambre d'hôtel. Avec plusieurs étoiles. » Elliott haussa les sourcils, mais ça n'avait rien de surprenant. Levant la main vers elle, il dégagea du front la brune une mèche, la dévisageant de son regard bleu. La température ne grimpait pas encore à toute vitesse, mais sa raison – ou ce qui en restait – lui hurlait que ce n'était plus qu'une question de seconde. « Bien sûr. » lâcha-t-il avec un amusement non feint. Le jeune homme se pencha en avant, juste assez pour venir glisser quelques mots dans l'oreille de Jayda, et sentir leurs peaux entrer en contact. « Une... deux... trois étoiles. » Il recula brusquement et sortit de la douche. Juste le temps d'attraper une serviette et de s'essuyer vite fait avant d'ajouter « Ne me fais pas ces yeux-là. T'aurais été sapée et même puante, jt'aurais quand même amenée là-bas. Ici ta douche t’enlèvera jamais ton odeur. » C'était sa manière de justifier ce qu'il faisait. Il lui tendit la serviette avec son même sourire franchement amusé.

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Je le laissai faire avec un regard amusé. Pour tout dire, Elliott faisait parti de 'ces personnes' dont j'autorisais tout pour une seule et unique raison dont je savais pertinemment qu'il s'en était rendu compte depuis un moment. Qu'importe, il continuait de venir gentiment, alors que demander de plus ? Il bougea une de mes mèches et je continuais à respirer tranquillement. Peut-être était-ce l'habitude du à mon ancien boulot de strip-teaseuse mais le fait d'être nue et si proche de lui me rendait certes quelque peu folle mais j'arrivais avec habilité à le cacher et rendre notre situation identique à deux amis qui se croisaient dans la rue, habillés. « Bien sûr. » Je continuais à le fixer tandis qu'il se rapprocha de mon oreille et retint ma respiration, prête à écouter une de ces stupidités. « Une... deux... trois étoiles. » Je souris par amusement et m'apprêtait à l'entourer de mes bras lorsque ce dernier s'éloigna brutalement. Déboussolée, je le regardais s'essuyer et me tendre une serviette. « Ne me fais pas ces yeux-là. T'aurais été sapée et même puante, jt'aurais quand même amenée là-bas. Ici ta douche t’enlèvera jamais ton odeur. » Ma bouche fit un grand o, tellement étonnée de sa réaction. Un petit sourire apparut alors sur mon visage, pas le sourire habituel, non, mais celui que je réservais à mon père quand j'étais petite - bien sur avant qu'il m'abandonne - lorsqu'il me faisait une surprise. Sur le même ton de voix que j'avais alors, je m'approcha d'Elliott et prit la serviette dans ma main.« C'est... vrai ? ».

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A la mine surprise qu'elle afficha, Elliott aurait pu sentir de la tristesse. Elle avait l'air tellement étonnée par son refus tacite de s'envoyer en l'air dans cette douche, et surtout pas la phrase qui suivait... elle n'avait pas l'air d'être habituée à ce que les hommes ne profitent pas instantanément d'elle. Mais le brun la voyait comme toute la merveilleuse détente qu'elle était, et profiter si vite de ce qu'elle offrait, c'était comme fumer un joint d'un coup. Ça vous envoie si vite au septième ciel que vous vous en rendez même pas compte. Quelque part, même si Jayda n'était qu'une garce vénale, elle méritait peut-être qu'on prenne son temps. « C'est... vrai ? » L'étudiant lui sourit de plus belle et lâcha doucement la serviette, pour qu'elle puisse s'essuyer. « M'oblige pas à répéter, s'il te plaît. » dit-il avec une douceur presque sincère. C'était toujours la lueur d'amusement qui dansait dans ses yeux qui leur rappelait à tous les deux que ce n'était qu'un jeu, débile et immature. Mais oui, c'était vrai. Il l'aurait emmené un peu n'importe où, cette fille. Du moment qu'elle souriait, songea-t-il en son fort intérieur. Elliott renfila ses vêtements, sauf son t-shirt, qu'il s'amusa à garder à la main. Il imaginait déjà la gueule des filles qui allaient le voir encore humide et torse nu sortir de la chambre de Jayda, accompagnée de celle-ci bien sûr. « Et j'ai même mieux... » il fouilla dans ses poches et en sortit des clés de voiture. « Une décapotable qui t'attend dehors. Histoire de t'aérer un coup les idées, on crève dans cette minuscule salle de bain. » Les mauvaises langues et les abrutis appelleront ça de l'attirance. Elliott appelait ça de la détente ; il aurait pu avoir Jayda pour pas grand chose, mais l'idée de donner beaucoup rendait la situation excitante.

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Je le laissai faire avec un regard amusé. Il relâcha la serviette et je commençai à m'essuyer sans le quitter du regard. Enfouissant mon visage dans la serviette douce et sèche, je relevai les yeux pour le regarder s'habiller, n'y croyant toujours pas. J'attendais encore un peu méfiante le moment où il allait dire que c'était une blague et que l'on reprenne où on n'était. Mais ce moment ne vint pas.« M'oblige pas à répéter, s'il te plaît. » Je haussais un sourcil, de plus en plus étonnée par le charabia d'Elliott mais c'est en croisant son regard que mon sourire revint. Ce n'était qu'un jeu. A mon tour, je m'approchai de mes habits que je regardai avec dégoût. Il puait grave, plutôt crevée que de les remettre. « Une... deux... trois étoiles. » Je souris par amusement et m'apprêtait à l'entourer de mes bras lorsque ce dernier s'éloigna brutalement. Déboussolée, je le regardais s'essuyer et me tendre une serviette. « Et j'ai même mieux... » Je me retournai dans sa direction - toujours nue comme un vers - et le regardai sortir les clefs de sa voiture. « Une décapotable qui t'attend dehors. Histoire de t'aérer un coup les idées, on crève dans cette minuscule salle de bain. » Là ça devenait vraiment amusant, un tour dans une belle bagnole gratos, que demander de plus ? Je me rapprochais de lui et à mon tour se penchai à son oreille. « Ich liebe dich. » Avec un petit sourire, je sortis de la douche, croisant le regard d'une fille qui était resté dans la chambre pour lire qui me regardai prête à mourir sur le coup. J'avais - momentanément - oubliée que j'étais nue. Fouillant dans ma valise, j'en sortis de quoi me fringuer vite fait et équipée d'un short et d'un t-shirt ( d'une culotte et d'un sous-tif aussi, mais on est pas obligé de le dire ) je sortis de la chambre pour admirer la décapotable rouge qui nous attendait.

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