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T'as déjà vu une tornade ? Bah là, tu vas la sentir ! (ft Paris)

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I'm So Sorry


Devoir dormir en ayant ce sentiment qui me tenaillait le ventre, c’était dur…Dormir en sachant Paris derrière moi, sans m’autoriser à me fondre dans ses bras ? Bien plus dur. Mais l’entendre me demander de le laisser s’absenter un instant tout en me suppliant de mettre mes craintes de côté et de ne penser qu’à nous ?? C’était plus qu’insoutenable. Parce que je savais qu’il avait mal…autant que moi ! J’hochais la tête et murmurais un faible « d’accord » sans bouger d’un iota, mais dès qu’il passa la porte et que je l’entendis quitter l’appartement, j’enfonçais ma tête dans l’oreiller pour étouffer un cri ! Je pivotais même pour me retrouver à plat ventre, et taper des pieds contre le matelas ! Bon sang mais comment j’avais envie de me taper en cet instant ! Je venais de tout gâcher. Ma peur me faisait tout gâcher.... Cette soirée était peut-être partie sur les mauvaises bases, en découvrant la vérité sur le métier de Paris, mais sincèrement, tout le reste n’avait été que paradis ! Et voilà que je nous descendais tous les deux en enfer !! Tu parles d’un ange !

Une fois que j’en avais eu marre de hurler dans l’oreiller et de trépigner comme une gamine, je m’étais finalement retourné vivement comme une crêpe pour me mettre sur le dos et je regardais le plafond en collant – par-dessus la couverture – mes deux bras le long du corps. Je laissais échapper un soupir avant de me parler à moi-même « Summer, t’es vraiment pitoyable »

Ma tête : « Oh bah ça m’en parles pas ! Tu viens de me faire vivre le pire »
Mon cœur : « Non ! C’est moi qui viens de vivre le pire. Paris nous dit qu’il n’éprouve des sentiments que pour nous, Et Summer, qu’est-ce qu’elle fait ?! »
Ma tête : « Elle pense à Sienna et fous de le bordel chez moi ! »
Mon cœur : « Exactement ! Et elle me brise en deux parce que moi, maintenant j’ai peur de cette Sienna… »
Ma tête : « Mais tu l’as entendu toi-même, il éprouve juste de la tendresse pour elle »
Mon cœur : « Je sais mais c’est Summer, elle complique les choses… »
Mon corps : « Mais de quoi vous vous plaignez ?! Vous pleurez parce que Summer pense ENCORE au pire et se fait pas confiance ?! Vous finissez par avoir l’habitude, ça lui passera…En attendant moi, combien de temps j’ai dû me priver de Paris ? Combien de temps ?? 3 semaines !!!! et quand je pensais que les choses étaient enfin terminés, que j’allais pouvoir en profiter et me laisser aller dans les bras de ce dieu incroyable, voilà que Mlle casse mon coup !! Elle fait tout foirer et nous prive de… »
Mon bas-ventre : « DE SEXE !!! Putain mais merde quoi…Summer tu fais chier !!»
Mon cœur : « Summer tu m’fais de la peine »
Ma tête : « Summer, tu sais très bien que t’as tort de réagir comme ça »
Mon corps : « Summer tu sais que t’as besoin de lui… »
….
« Bon sang, mais j’suis trop nulle » finissais-je par dire à voix haute, en écho avec tout ce que mon être était en train de me faire savoir. J’étais en contradiction avec moi, et je m’en voulais clairement d’être aussi peu confiante au point d’imaginer que Paris allait un jour se tourner vers Sienna. Enfin non, ce n’était même pas cela que je pensais : Je pensais simplement que j’allais un jour ne plus lui suffire au point qu’il arrive à entrevoir chez Sienna ce qu’il n’avait pas eu avec moi. Voilà ce dont j’avais peur ! J’avais confiance en lui, après tout, il avait fait des exceptions pour moi, il tentait un mode de vie qu’il lui était totalement étranger avec moi…et moi ? En agissant de la sorte, je ne faisais que lui montrer que je ne lui faisais pas confiance, alors que c’était faux.

J’inspirais et expirais fortement, tentant de faire disparaître cette boule que j’avais au ventre, et cette rage que j’avais à mon égard et qui me donnait envie de me taper littéralement. Je posais finalement les mains sur mes yeux et avais clairement envie de pleurer, quand j’entendis la porte de l’appart s’ouvrir et se refermer. La panique me gagnait et après un moment d’hésitation je regardais autour de moi et surtout regardais ma position avant de reprendre ma place initiale en position latérale. Je me forçais ensuite à refouler la boule que j’avais à la gorge, quand Paris pénétra dans la chambre.

Il se plaignait du froid, et je souriais timidement avant de le voir passer de mon côté du lit pour se mettre à genou devant moi et me faire face. Je le regardais d’un air interrogateur tandis qu’il prenait une main dans la sienne Il démarra avec son éternel « Mon ange » et dans ma tête je me disais tout de suite que ce surnom n’était clairement pas mérité tellement je nous faisais du mal…Il s’excusait une nouvelle de m’avoir parlé de Sienna et je lui répondais très vite « Mais non t’as bien fait d’m’en parler… » Mais je parlais en même temps que lui finalement, parce qu’il lui n’en démordais pas: Il avait besoin de me dire quelques choses, où plutôt non, de me prouver que j’avais tort. Il marquait une pause, le temps de me demander de le laisser s’expliquer. Je le regardais droit dans les yeux, comprenant que ce qui allait se passer était plus que sérieux pour lui alors, après avoir reniflé faiblement, je l’autorisais à se lancer « Je t’écoute… » Et à partir de là, tout ce qu’il s’est passé après fut qu’un véritable torrent d’émotions !!! Encore une fois, Paris faisait tous les efforts du monde pour s’ouvrir à moi, et je n’étais même pas foutu d’en faire autant !! Je lui reprochais à demi-mot de me dire la vérité par rapport à Sienna, et l’instant d’après je faisais tout le contraire en le remerciant pour son honnêteté ; bref, je soufflais le chaud et le froid à chaque secondes, alors que Paris, lui, se montrait sous son vrai jour, se transformant en une véritable boule de sentiments et de tendresse que je ne méritais clairement pas !

Il comparait à nouveau ses sentiments pour moi et ceux qu’il avait pour Sienna, et alors que tout à l’heure, j’avais eu du mal à comprendre la différence, cette fois-ci les choses étaient un peu plus claires dans ma tête. Pour être honnête, j’en étais même à dire – enfin PRESQUE – que je n’avais vraiment, mais alors vraiment rien à envier à Sienna ! Après tout, c’est vrai, il venait de le dire lui-même : Paris connaissait Sienna depuis plus longtemps que moi, il la croisait tous les jours, il avait couché plusieurs fois avec elle (ça par contre j’ai encore du mal à m’y faire), jamais il n’avait eu l’envie d’aller plus loin. Jamais il ne lui avait proposé d’être son petit-ami. Alors que pour moi, à peine avais-je quitté Gabin qu’il avait tenté sa chance ? A croire qu’il avait attendu tellement longtemps que je quitte mon ex pour se positionner !! ….Et c’est finalement sous un autre point de vue que je revoyais les choses et que j’étais prête à accepter la fait que je n’avais pas avoir peur…En clair, j’aurais pu me contenter de ces premières paroles que Paris m’avait déjà un peu mieux convaincue. Ça ne m’empêchait pas de penser qu’une femme comme Sienna était clairement redoutable, mais au moins je ne me prenais plus la tête à savoir si Paris aurait pu être plus heureux avec Sienna ; je me prenais plus la tête à me demander si je ne devais pas clairement proposer à Paris de tenter sa chance avec Sienna pour qu’il puisse être sûr de ses sentiments…Oui je sais : cette dernière pensée n’était pas glorieuse, et surtout très risqué ! Mais que voulez-vous, je crois que j’étais suffisamment amoureuse (oui amoureuse je l’ai dit) de Paris pour le laisser être heureux avec une autre.Je dis pas que je l’aurais fait de gaieté de cœur, bien au contraire ! Mais…je n’aurais pas pu rivaliser de toute façon alors…

Bref, je pensais que les choses allaient s’arrêter là et que j’allais pouvoir dire à Paris qu’il m’avais convaincue, et que j’étais désolée de me montrer aussi désespérante, mais lorsque que mon petit-ami évoquait une part de lui qu’il n’avait pas encore offert à qui ce soit et qu’il voulait m’offrir maintenant, j’avais compris que je n’étais pas au bout de mes surprises. Je me redressais alors à l’aide de mon coude pour mieux faire face à Paris et dès qu’il se mit à dire le mot « enfance » cette boule au ventre me prenait à nouveau les tripes et me les retournait sans scrupules ! Je sentais que les choses allaient être dures à dire pour Paris, et dur à entendre pour moi. Et ce même si, maintenant, Paris évoquait un souvenir heureux: sa grand-mère! Et alors qu’il me parlait d’elle, et que je ressentais l’émotion dans sa voix, je craquais littéralement : La boule au ventre se dédoublait pour venir accaparer ma gorge et mes yeux s’humidifiaient à l’évocation des souvenirs de Paris. Mon dieu que j’aurais voulu connaître sa grand-mère pour lui dire à quel point je lui étais reconnaissante d’avoir gardé un œil sur son petit-fils, de l’avoir aimé et chéri comme il le méritait, peu importe la force et le pouvoir avec lesquelles elle avait pu le faire. J’aurais tellement voulu être là en face d’elle et lui dire que son Paris était un homme bon et adorable que j’aimais au plus profond de mon âme…et c’est en regrettant tout cela que les premières larmes se mirent à couler alors que Paris expliquait que sa grand-mère voulait tellement qu’il s’ouvre à l’amour et qu’il puisse un jour aimer comme ELLE, elle avait aimé…Je pressentais ce qu’il essayait de me dire et je voulais lui dire que ce n’était pas nécessaire qu’il pouvait s’arrêter là ! Mais cette boule à la gorge m’empêchait de parler. C’est simple : tant qu’elle ne partirait pas, il me serait impossible de réagir. Paris fouillait alors dans ses poches au moment où il annonçait que sa grand-mère lui avait laissé quelque chose sur son lit de mort, et déposait ce qu’il avait sorti de sa poche dans la paume de ma main. Un pendentif. Et là, je n’étais plus grand-chose, si ce n’est une grosse loque humaine qui lâchait enfin toutes les larmes de son corps.

Un hoquet de surprise mêlé à un soubresaut de pleurs se fit entendre et ma respiration se coupait pour laisser place à un sanglot. Paris continuait son histoire, mais il devenait dur pour moi d’assimiler ses mots, l’émotion qui m’envahissait, et ce pendentif qui me brûlait la main tellement j’avais l’impression de ne pas le mériter. Parce que je n’étais pas idiote : je comprenais bien que Paris était en train de me transmettre le pendentif parce que sa grand-mère lui avait signifié l’importance que cela avait !

Mes sanglots devenaient audibles alors que je m’asseyais dans le lit tout en regardant ma main, paume ouverte avec le pendentif en son centre que je fixais en pleurant comme une madeleine ! Je n’avais même pas remarqué que Paris attendait une réponse de ma part, et lorsqu’il me sortit de mes pensées, je lâchais enfin des yeux ce pendentif, et fixais Paris en pleurant de plus belle en tâchant d’articuler comme je pouvais un « Je suis désolée…Je suis tellement désolée Paris » arrivais-je à dire entre deux sanglots. Ma main se referma sur le pendentif et je me penchais alors vers Paris, tendant mes bras en sa direction pour qu’il m’enlace ! Je me serrais fort contre lui, posant ma tête sur son épaule sans m’arrêter de pleurer « Tu n’avais pas besoin de faire ça. J’m’en veux d’être aussi nulle…Je…Pardon » Je m’écartais de lui et le couvrait d’une multitude de bisous humides sur tout son visage en répétant « Pardon, pardon, pardon, pardon… » Je ne savais pas quoi lui dire d’autre tellement je me sentais coupable. Enfin je me sentais aussi touchée par ses paroles et surtout par son geste, mais j’avais l’impression de ne pas les mériter. Je verrouillais mon regard avec le sien, prenant son visage entre mes mains, malgré le pendentif qui restait dans l’une d’entre elle que je bloquais contre ma paume avec deux doigts qui restait pliés. Un de mes pouces caressait sa joue tandis que je cherchais mes mots pour lui expliquer ma crainte « Je suis désolée…Tu dois te dire que je te fais pas confiance, mais ce n’est pas ça…ce n’est vraiment pas toi le problème, c’est moi. Je ne peux pas m’empêcher de me dire que je peux te perdre à tout moment, parce que je ne suis pas…Enfin….y’a tellement de femmes qui rêveraient sans doute d’être à ma place, et je me dis que Sienna…enfin…elle est tellement…tellement ! » Je n’arrivais même pas à l’dire tellement ça allait me faire du mal de m’entendre le dire à haute voix. Je soupirais et finalement, laissais ma phrase en suspens ne souhaitant pas me re-marteler que Sienna était mieux que moi, plus belle que moi, plus talentueuse…Comme l’a dit Paris, il fallait que je mette mon cerveau en pause et que je pense à ce que je vivais là, avec lui… « T’étais pas obligé de me prouver que…enfin…j’ai jamais remis en cause les sentiments que tu avais pour moi. C’est juste super compliqué dans ma tête pour tout un tas de raisons, et quand je commence à cogiter, je fais n’importe quoi et je deviens ridicule…Et c’est toi qui en pâtis. Je suis sincèrement désolée. » Je déposais un baiser sur ses lèvres, qui avait un goût salé à cause de mes larmes, et je souriais timidement mon regard alternant entre ses yeux et sa bouche alors que je reprenais la parole « Quant au pendentif, il est magnifique et je suis….mon dieu » Je lâchais son visage pour venir passer une main dans mes cheveux et tenter de souffler pour évacuer les dernières tensions qui m’avaient prises au corps et au cœur. Je rejetais les mèches de devant en arrière et un peu honteuse, j’ajoutais « Je suis touchée par ton geste, mais là, j’suis juste en train de me dire que je ne le mérite pas…Je passe mon temps à douter, alors que toi, tu te bats sans cesse pour me rassurer…T’as le droit de me punir pour ça » finissais-je par lui dire en soufflant mais aussi en riant parce que je me sentais vraiment ridicule. « J’aurais tout ce que je mérite » concluais-je en souriant en coin, formant un petit rictus sur le coin des lèvres qui faisait apparaître une fossette sur la joue. Je reposais alors mes yeux sur le pendentif au moment où je rouvrais la main. Bon sang, qu’est-ce que j’aurais voulu connaître la grand-mère de Paris…Vraiment !


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Summer & Paris

Les mains de Paris tremblaient plus que de raisons à mesure qu’il lui confiait à la fois l’un des rares souvenirs heureux de son enfance mais également son cœur dans sa globalité. Il n’y avait plus rien à lui cacher : il était à nu complétement devant elle et s’il avait cru que sur le moment, cela le terrifierait, il devait reconnaitre que ce n’était pas le cas. Au contraire, il se sentait libérer d’un poids. Etait-ce cela le pouvoir de l’amour ? Celui de vous faire sentir aussi léger qu’une plume malgré votre passé, malgré vos peurs les plus secrète ?! Summer pleurait devant lui et il espérait sincèrement que c’était l’émotion qui s’exprimait à travers ses perles d’eau salées. Il n’avait pas envie de l’attrister mais au contraire la rendre heureuse, lui faire comprendre qu’il n’y aurait jamais rien ni personne en dehors d’eux qui pourrait se mettre en travers de leur bonheur. Or, le jeune homme était déterminé à la rendre heureuse. Aussi lorsqu’elle tendit les bras dans sa direction, il ne se fit pas prier pour grimper sur le bord du lit pour la prendre dans les siens, la berçant contre son torse. « Tu n’as pas à t’excuser voyons » lui dit-il avec douceur. Lui demander pardon de quoi ? De douter d’elle ou d’eux alors qu’il abordait le sujet de Sienna ?! Si les rôles avaient été inversés, Paris aurait certainement tourné les talons pour aller courir ou s’enfermer dans une salle de boxe de quartier et taper sur un punchingball durant des heures et des heures. Il n’avait jamais été jaloux avant elle mais l’idée qu’elle puisse être proche d’un autre homme lui donnait des envies de meurtre. Dans le fond, Summer était bien plus compréhensive qu’il ne le serait jamais.

Sentant qu’elle avait besoin de s’exprimer, il ne dit rien, conservant le silence, attendant qu’elle lâche ce qu’elle avait sur le cœur. Il sentait qu’ils étaient à un tournant de leur histoire. Celui qui allait déterminer si oui ou non, ils seraient capables d’avancer dans la même direction et cela main dans la main ou si, au contraire, leur route serait abimée par les doutes et les non-dits. Un sourire amusé étira ses lèvres à la mention de la punition. « Est-ce une façon de me dire que tu veux une fessée ? »lui demanda-t-il en remettant une mèche de cheveux derrière son oreille. Paris la contemplait attendri, amoureux. « Tu mérites ce pendentif plus que quiconque Summer et c’est à toi que je veux l’offrir. Ma grand-mère aurait tout à fait approuvé mon choix, j’en suis certain » lui dit-il en caressant sa joue avant de se pencher vers elle pour l’embrasser tendrement. « Mais j’ai besoin que tu me parles. Ne me cache rien… Dis-moi pourquoi tu as si peur, pourquoi tu doutes autant de toi ? Parle-moi, ne me laisse pas à l’écart de ton passé sinon je ne pourrais jamais te rassurer complétement et j’ai besoin que tu sois à 100% avec moi. Tu n’es pas la seule à être terrifiée. Chaque jour j’ai peur de commettre un impair, de dire une connerie plus grosse que moi qui te ferait tourner les talons… J’ai lu que la clé pour un couple réussi, c’était la communication »lui dit-il avec douceur. « Je n’ai pas envie que tu cogites dans ton coin et que tu te fasses souffrir inutilement. Au contraire, je veux cogiter avec toi » ajouta-t-il avant de se caler confortablement contre la tête du lit et l’inviter à venir se blottir contre son torse, entre ses jambes. Il avait envie de lui offrir un instant câlin car si Summer l’ignorait encore, il était prêt à la cuisiner tout le restant de la nuit pour connaitre le fin mot de l’histoire. Avec tendresse, il délia les doigts de sa main pour attraper le pendentif et le glisser à son cou. « Je veux que tu le portes car ainsi, je sais que tu as une partie de moi. Bon sang, si tu répètes que je suis aussi fleur bleu, je te la donne cette fessée »rigola-t-il. Depuis quand jouait-il au beau-parleur ?!


electric bird.
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I'm going to tell you


Paris m’accueillait dans ses bras et mes tensions s’évanouissaient déjà…C’est dingue le pouvoir que pouvait avoir cet homme sur moi. Cela pouvait être à la fois rassurant et flippant, mais je préférais prendre le bon côté des choses en cet instant. Je devais vraiment me faire une raison : Paris avait confiance en notre relation, j’avais confiance en lui…je devais justement maintenant avoir confiance en moi. Ce n’était pas chose facile mais Paris se montrait assez optimiste pour deux de ce côté-là. Et puis il avait eu de cesse de me prouver que je valais le coup ? il me le répétais suffisamment alors à un moment donné il allait falloir que ça rentre dans mon crâne de piaf et que ça reste une bonne fois pour toute.

Quand je proposais à Paris de me punir pour mon comportement, il se mit à détendre l’atmosphère en parlant de fessée et je pouffais fébrilement de rire alors qu’il remettait une mèche de cheveux derrière mon oreille. Ces petits gestes d’affection m’attendrissaient un peu plus à chaque fois si bien qu’au moment où il argumenta sur le mérite que j’avais à pouvoir porter ce pendentif, il eut raison de moi. J’arborais un sourire timide surtout en l’entendant me dire que sa grand-mère approuverait son choix, et je baissais les yeux avant de dire « Je tâcherais de m’en montrer digne dans ce cas… » Je relevais la tête et accueillais les lèvres de Paris pour un baiser qui me laissait intérieurement signifier que Paris acceptais mes excuses, aussi ridicule avaient-elles été. Cependant, un pardon donné nécessitait tout de même des explications et je savais que je n’y échapperais pas. Ce n’est pas que je ne voulais pas en parler, c’est juste que j’avais peur d’être ridicule. Je sais que d’un point de vue extérieur, les gens pourraient facilement penser que je me prenais la tête pour rien, que je n’étais pas seule fille à avoir été bafouée ou trompée dans sa vie, et que je me victimisais sans doute plus que de raison. C’est d’ailleurs par la crainte de ce jugement que j’évitais de raconter cette partie-là de ma vie ! Avec Paris, les  choses seraient différentes, j’en étais consciente : Il ne viendrait pas à me juger, je n’avais aucun doute la dessus, mais…c’est juste que de mon côté, j’avais du mal à dire tout haut ce qu’il s’était passé parce que cela ne faisait que me rappeler sans cesse pourquoi j’étais faible et idiote.

Paris s’installais sur le lit, se calant contre la tête de lit, et je pris ma place entre ses jambes pour coller mon corps contre lui et poser ma tête sur son torse puissant. Je laissais Paris me dire qu’il avait besoin de me comprendre pour mieux s’orienter et je souriais contre sa peau parce qu’au fond de moi, je savais qu’il avait raison : La communication, c’était le fondement d’un couple solide. Je lui avais reproché de ne pas me dire la vérité sur son métier sous prétexte qu’il avait des craintes personnelles, et je faisais pareil avec mon passé! J’allais donc devoir lui parler, seulement je ne voulais pas entacher ma famille: Même si j’avais des problèmes avec ma mère et ma sœur, si je parlais de cette histoire, cela allait aussi entacher mon père. Et je ne voulais pas que Paris est une mauvaise vision de lui…mon père méritait tout mon respect et celui des autres également. Ma main qui tenait encore fermement le pendentif s’était plaqué contre le torse de Paris jusqu’à ce que celui-ci ne vienne me prendre la main pour écarter mes doigts et en récupérer le pendentif qu’il souhaitait me voir porter. Je me laissais faire docilement parce que dans le fond, je mourrais d’envie de le porter et de lui faire honneur, surtout que sa symbolique était plus que forte et touchante !!! Je sentis le métal glisser sur mon cou et je portais une main dessus pour plaquer la pomme de pin à mon cœur avant de rire aux éclats au moment où Paris me menaçait de ne pas révéler son côté fleur bleue. J’ai carrément été obligée de poser ma main sur ma bouche la seconde d’après pour éviter que mon rire ne s’entende et vienne réveiller tout le duplex « C’est bon je dirais rien » lançais-je en me retenant de rire « Ton secret est bien gardé ! Bien que l’idée de la fessée  est de plus en plus tentante » concluais-je en plaisantant avant de me réinstaller correctement contre Paris et de jouer avec le pendentif en le prenant entre mes deux mains et le faire glisser d’un côté et de l’autre de la chaîne.

Il y eut un silence l’espace d’un petit instant, le temps pour moi de me remettre de mes émotions, et surtout pour me donner le courage d’expliquer à mon petit-ami les raisons qui me poussaient à me déprécier ainsi. Je levais la tête en direction de Paris, et me soulevais légèrement pour venir déposer un baiser sur ses lèvres avant de reprendre ma position et m’expliquer : « J’ai passé mon enfance à me dire que je valais moins bien que les autres… Ce n’est pas par choix que j’ai voulu penser ça de moi, mais plutôt à cause de ce qu’il se passait autour de moi. Tu sais quand, tu as beau tout faire pour attirer l’attention y’a toujours quelqu’un pour te voler la vedette à ce moment-là ?! Bah ça, c’était mon lot quotidien… » J’allais expliquer sincèrement les choses à Paris, mais j’avais choisis de ne pas dire qui était responsable de ce malaise. Il saurait ce qu’il m’est arrivé, mais sans devoir impliquer ma sœur, ma mère, ou mon père…C’était mieux ainsi. Surtout que le but de mes révélations n’était pas de pointer la culpabilité sur une personne, mais simplement d’expliquer pourquoi j’étais si peu sûre de moi dans la vie, et en amour…

« Je t’ai toujours dit que je n’étais pas parfaite, et que j’avais bien des défauts ; le manque de confiance en soi étant le plus horrible à supporter finalement. Mais, je n’ai pas tiré cette conclusion sur mon cas du jour au lendemain, hein ?! C’est l’expérience, ce que j’ai pu vivre qui m’a fait comprendre que je devais ne pas être faite pour être aimée par tout le monde, ou être aimé comme je le désirais…Mais contrairement à toi, je n’ai jamais cherché à me fermer à l’amour. Au contraire, à chaque qu’il se pointe, j’espère, je rêve, j’idéalise…et je me dis que c’est peut-être ma chance d’être heureuse. Seulement, à chaque fois, je me rétame... » Je me mordais la lèvres inférieurement, puis l’intérieur des joues pour refouler le sentiment de désespoir qui me revenait en tête en repensant à toutes ces fois où je m’étais ouverte à l’amour et que celui m’avait lâchement abandonné. « Je suis de ces femmes qui ont été bien plus souvent larguée, qu’elles n’ont elles-mêmes largué. Et je suis aussi celle qu’on peut tromper sans qu’elle s’en rendre compte…Avant d’arriver à Harvard, j’ai vécu une relation amoureuse très sérieuse avec un mec: Je me sentais heureuse, amoureuse, et surtout j’avais plein de projet : Aller à l’Université de Floride - vu que je vivais là-bas - emménager dans un studio avec mon fiancé - parce que officieusement on l’était… - et vivre ma vie, tout simplement! Mais les choses ne se sont pas du tout passées comme je le voulais: Trouver un studio en plein cœur de la Floride pour deux étudiants n’était pas choses faciles alors en attendant, lui et moi on habitait chez mes parents. Et puis… il a commencé à « fréquenter » une personne de mon entourage, en qui je faisais énormément confiance. Que j’admirais, même !! Et qui savait à quel point j’étais amoureuse…...ils ont couché ensemble pendant quelques mois, sans que je m’en rende compte, parce que j’étais tellement focaliser sur la petite vie de rêve que je me faisais dans ma tête, que je ne voyais pas qu’on était en train de me tromper sans vergogne. Jusqu’au jour où je les ai vus dans mon lit… » Voilà. Les choses étaient dites…et comme je le pressentais, ça faisait toujours du mal d’y repenser. J’inspirais profondément et ajoutais avec un pointe d’amertume dans la voix « et le pire dans tout ça, c’est qu’on a réussi à me convaincre que c’était de ma faute ; que j’ai mis trop de pression à mon mec, ou encore que je n’étais tellement pas douée pour choisir mes amis et petits-amis que ça devait forcément arriver un jour et que je n’avais eu que ce que je méritais »…oui, ça c’étaient les jolis mots de ma mère, qui préféraient mille fois me dire à sa façon que j’avais fait une erreur et que je devais l'assumer, et aller de l’avant, plutôt que de prendre dans les bras sa fille et lui dire qu’elle comprenait sa peine… « Voilà, tu sais tout. Après ça, j’ai toujours eu la peur profonde que les choses recommencent, et qu’une femme aussi admirable que l’était…cette fille au moment des faits, puisse un jour me faire revivre mon pire cauchemar. Surtout que les mecs qui sont passé après cet homme, n’ont pas été des plus merveilleux non plus.....Enfin...jusqu'ici » ponctuais-je pour laisser sous-entendre à Paris que je ne voulais certainement pas le mettre dans le même panier que les autres  « Quant aux filles, avec lesquelles je pensais que ce genre de chose n’arriverait jamais non plus, bah je n’ai pas été épargnée non plus : ma première petite-amie rencontrée ici était du genre volage, alors me tromper, pour elle ? C’était monnaie-courante. »

Voilà….Que quelqu’un m’explique maintenant comment je pouvais faire pour ne pas croire que si les gens me trompaient ou me larguaient du jour au lendemain, c’était parce que c’était moi le problème ?? Que c’était moi qui les poussais à aller voir ailleurs ? Parce que je n’étais pas assez bien pour eux ?


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Summer & Paris

« Je savais qu’avec toi, j’allais devoir investir dans un équipement BDSM ! » rigola Paris qui n’en pensait même pas la moitié. Après si Summer aimait la soumission, qui était-il pour juger ? Il serait même le premier à vouloir la combler sexuellement parlant. Voilà, une phrase et il partait dans des délires très lointain. Délires qu’il valait mieux qu’il garde pour lui sans quoi, c’était peut-être lui qui finirait déculotté sur les cuisses de sa petite-amie pour une bonne fessée histoire de le remettre sur le droit chemin. Cependant, l’ambiance qui se voulait légère redevint sérieuse. Paris entoura le corps de son ange de ses bras musclés, comme pour lui insuffler le courage de se confier à lui. Il avait besoin qu’elle se livre, qu’elle le laisse entrer à son tour dans son cœur.

Le jeune homme garda le silence, se contentant de déposer des baisers sur son épaule nue, laissant son flot de parole l’atteindre tandis qu’il réfléchissait à la vitesse de la lumière. Summer n’avait pas voulu mettre de nom sur ces « bourreaux » mais Paris n’était pas idiot, son QI l’attestant. Il avait rapidement compris qu’il s’agissait d’une personne de sa famille. Une cousine, une sœur ? Le Dunster penchait plus sur une sœur. Une personne proche d’elle, vivant sous le même toit car il avait beau savoir que son ex était un connard, il le voyait mal ramener la maitresse pour coucher dans le lit de Summer. Non, la fautive devait déjà se trouver sur place. Cela le tuait qu’on puisse ainsi blesser un ange comme Summer. Sa petite-amie ne méritait pas cela mais il comprenait à présent pourquoi elle manquait cruellement de confiance en elle. « Tu sais, j’ai une philosophie dans la vie : ce n’est pas parce que les autres font de la merde autour de toi que tu en es responsable. Je comprends que tu manques de confiance en toi mais écoute moi… Tu es merveilleuse ! Tes ex étaient juste aussi bouchés qu’aveugles pour ne pas remarquer le trésor qu’ils avaient dans les bras. Je ne vais pas m’en plaindre car à présent, je t’ai tout à moi » commença-t-il par dire avant de reprendre la parole. « Je ne sais pas comment sera fait l’avenir mais je peux te faire une promesse sur la tête de mes frères et sœurs : si jamais l’envie me prenait d’aller voir ailleurs alors je te quitterai avant pour ne pas te faire subir pareil affront. Bon, c’est une promesse qui ne coute rien car tu m’obsèdes de trop pour que je puisse songer à une autre que toi » lui dit-il en déposant un baiser sur le sommet de son crâne. « Dis-moi… ta sœur, elle a souvent le feu au cul au point de te piquer tes copains ? Non parce que j’aimerai bien la rencontrer pour lui dire deux mots sur ma façon de penser et crois-moi, elle risque de ne pas m’apprécier par la suite. Personne ne mettra plus mon bébé dans un coin… pas tant que j’aurais mon mot à dire dans cette histoire » lui dit-il avec ferveur car il pensait chacun de ses mots pour le coup. Paris défendrait bec et ongle l’honneur de sa petite-amie.

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Paris m’entourait de ses bras, tout en m’embrassant sur l’épaule à mesure que je lui racontais mon histoire et je me sentais en sécurité. Je lâchais le pendentif pour venir poser mes mains sur ses avant-bras devant moi et je l’écoutais me dire sa façon de penser: Il comprenait maintenant mieux pourquoi j’avais si peu confiance en moi, mais cela ne l’empêchait pas de continuer de me considérer comme un trésor, et ce mot m’arrachait un sourire en rougissant. Je caressais alors les avant-bras de mon petit-ami avant d’avouer avec une pointe d’espièglerie dans la voix : « Je t’avoue que dans un sens maintenant, je suis bien contente qu’ils m’aient tous largué ! » Puis je mis à éclater de rire en disant que jamais à l’époque je n’aurais pu dire une chose pareille ! « Ils t’arrivent même pas à la cheville, et je serais passé à côté de toi finalement… » Paris me fit alors une promesse et sincèrement, malgré le message premier qu’il voulait me faire passer – et que j’avais totalement compris – l’entendre me dire que s’il avait envie d’aller voir ailleurs il me quitterait direct plutôt que de compliquer les choses, je ne pus m’empêcher de pouffer de rire ! « Woaw ! Tu sais que cette promesse est….complètement déprimante ?! » A nouveau je riais, mais bouche fermée, pour éviter que l’on ne m’entendre plus loin que cette chambre, mais je préférais rassurer Paris, je ne me moquais pas de lui : « Mon cœur, je t’adore, t’as vraiment le don de me rassurer….même si j’avoue que tu me dises que tu préférais me quitter avant d’aller voir ailleurs est plus qu’original comme promesse ! » Je laissais mon rire s’évanouir tranquillement dans un sourire, alors que je sentais Paris m’embrasser le haut du crâne et j’en fermais les yeux de satisfaction. Quand il me prit ensuite par surprise en me questionnant à propos de ma sœur, j’ouvrais grand les yeux, me figeais un instant et puis finalement, je me tournais dans les bras de Paris pour me mettre face à lui en collant mon corps contre le sien en posant mes mains sur ses épaules. « Mais ! Comment tu as…? » Je le regardais complètement abasourdie parce que j’avais encore du mal à comprendre comment il avait pu deviner pour ma sœur; Paris lui, continuait de rester naturel et commençait à me dire qu’il voulait rencontrer ma sœur pour lui dire sa façon de penser. Je secouais la tête en souriant avant de fixer les lèvres de Paris et de m’avancer un peu plus pour l’embrasser tendrement, avant de lui répondre honnêtement « Elle a toujours su attirer l’attention, et à raison : Elle est belle, intelligente, sûre d’elle, elle fait des études de Droits…A chaque événement familial, elle était le centre d’attraction, et moi et mon frère on passait toujours derrière. En même temps, ma mère a toujours su la mettre en avant. Quant à mon père…mon père….il s’est toujours mis en retrait, parce que pour lui, la seule chose qui comptait c’était qu’on s’épanouisse et qu’on ne manque de rien. Et avec lui, j’avais jamais manqué de rien !…c’est juste que parfois, je me disais que j’aurais bien voulu ne pas être dans l’ombre de ma sœur… Mais bon : être dans l’ombre ne m’empêchait d’être heureuse jusqu’à il y a un peu plus de 4 ans…A partir de là, tout a explosé. Je me suis prise la tête avec ma sœur, avec ma mère ; mon frère a pris ma défense, et mon père était attristé par la manière dont sa famille se brisait…je suis partie, et je suis arrivée ici ! » Je relevais une main pour la poser sur le visage de Paris et l’embrassait à nouveau avant de lui dire « Alors pour les réunions de familles, je t’avoue que maintenant elles sont peu nombreuses et que je les évite bien souvent…alors tu ne risques pas de la voir dans les jours à venir !! » un autre baiser sur ses lèvres, jouais maintenant les possessives « Et puis je préfère te garder pour moi pour le moment ! » C'est fois-ci je ne déposais pas un simple bisous sur ses lèvres, mais un vrai baiser que je voulais comme le signe d'un prise de territoire. Je ne voulais le partager avec personne en ce moment, bien que je savais qu'il ne fallait pas que je réagisse ainsi....Bon en même temps, j'avais bien le droit de jouer les possessives un petit instant, non ?

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Summer & Paris

« Continue comme ça et mes chevilles vont enfler »rigola un Paris qui dissimulait mal le fait qu’il était touché par ses paroles. C’était bien la première fois qu’on le comparait à d’autres hommes et surtout, qu’il en sortait vainqueur. Il avait l’habitude d’être sexy, une bête au lit etc. mais qu’il puisse rivaliser dans un domaine comme l’amour… C’était au-dessus de ses croyances les plus intimes. Bon, cela ne l’empêcha de faire une petite boulette en voulant la consoler. « Ouais, c’est quand je me suis entendu la dire que j’ai compris que c’était franchement pas terrible comme concept mais tu as quand même compris que je te trahirais jamais hein ? Parce que je t’assure que j’ai franchement pas envie d’aller voir si le mi…enfin si l’herbe est plus verte ailleurs »se reprit-il de justesse. Il avait failli dire : si le minou était plus frisé ailleurs. Une foutue expression qu’il sortait à des potes mais pas l’idéale dans une conversation avec sa petite-amie. Tu parles d’un beau-parleur, chassez le naturel et il revient au triple galop.

Summer se tourna vers lui, surprise visiblement qu’il ait pu comprendre qu’elle parlait de sa sœur. Le jeune homme posa ses mains sur ses hanches, la gardant à son contact. Il espérait ne pas lui irriter la peau avec son jean pria-t-il distraitement. « Simple, tu as parlé d’une personne proche de toi et qu’ils avaient couché dans ton lit. Malgré que ton ex soit un crétin de la pire espèce, je le vois mal rentrer sa maitresse en douce chez tes parents. Du coup, cela ne pouvait être qu’une cousine ou bien une sœur. J’ai opté pour la sœur car cette trahison t’a beaucoup fait souffrir. C’était une simple déduction. Il y avait l’infime possibilité qu’il ait pu te trahir avec une meilleure amie mais je ne sais pas, de la manière dont tu t’exprimais, la trahison devait vraiment être proche de toi » haussa-t-il des épaules. A nouveau son ange prit la parole pour lui expliquer un peu comme elle se sentait dans sa famille. Il ne pouvait pas vraiment comprendre ce que c’était de vivre dans l’ombre d’un frère étant donné qu’il était l’ainé et qu’il aurait bien aimé être invisible au sein de sa propre famille. « OKay donc si je comprends bien, ton frère et ton père sont des chics types, ta sœur une salope imbue de sa personne et égocentrique et ta mère, la génitrice de cette même salope… Excuse-moi si je te parais rude dans mes jugements mais pour moi, la famille a toujours été important et je ne peux pas imaginer qu’une sœur puisse faire un coup pareil. Crois-moi, ta sœur aura beau être aussi belle que tu le dis, elle me fera le même effet qu’un tas d’ordure. Je n’ai jamais été réceptif à ce genre de femme. Et puis, face à toi, elle ne fera pas le poids. T’es mon ange point barre » lui dit-il entre deux baisers. Un fin sourire étira ses lèvres alors que sa moitié lui confiait que de tout de façon, pour le moment, elle ne voulait que pour elle. « A vos ordres m’dame » murmura-t-il avant qu’elle ne l’embrasse d’un baiser possessif. Un baiser qu’il lui rendit au centuple, ses mains agrippant ses fesses pour mieux la plaquer contre lui.
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Bon apparemment je ne devais être très subtile dans ma manière de raconter mon histoire, vu que Paris avait tout compris ! Mais je me sentais finalement libérée d’un poids, et Paris avait fini par comprendre que je préférais épargner mon père et mon frère. Lorsqu’il qualifiait un à un tous les membres de ma famille, je me mis à pouffer de rire en l’entendant traiter ma sœur de salope bien que si j’avais osé dire ce mot moi-même la concernant, je me serais limite corriger en me disant que ça ne se faisait pas ! Mais là, je ne sais pas, c’était Paris et du coup, sa manière qu’il avait de réagir – bien que très direct – n’était là que pour me prouver son instinct protecteur que j’affectionnais tout particulièrement ! Je me sentais privilégiée par le simple fait de faire partie de ces gens qu’il souhaitait protéger et qu’il mettait en priorité. Tout en regardant amoureusement Paris, je pensais à mon père, et je laissais sortir à haute voix ce qui me traversait l’esprit « Je suis sûre que mon père t’adorerait….Si y’a bien une personne qui m’a toujours aimé pour ce que j’étais, c’est bien mon père. Sauf que, tu sais, avoir trois enfants ça veut aussi dire les aimer tous les trois de la même façon. Et je crois qu’il n’a jamais vraiment voulu différencier ses enfants. Ce qui est normal en soit…Quant à mon frère, c’est juste mon bro que j’aime à la folie ! Il était comme moi lui : mis de côté à cause d’elle, alors on préférait faire nos bêtises ensemble, et se serrer les coudes. » Je penchais un peu la tête sur le côté et caressait la joue de Paris avant de l’embrasser à nouveau, avant de lui dire qu’il n’avait pas à s’inquiéter pour ces mots rudes. « Tu peux y aller aussi fort que tu veux, et t’as raison sur ce point : La famille, c’est sacré ! Pour ma part, j’aurais tout fait pour elle à une époque. Mais elle m’a tourné le dos en partie…je reste fidèle à mon frère et mon père, mais pour le reste, je ne fais que tolérer leur existence. Ma mère cherche toujours un peu à me remettre sur son chemin à elle, mais je m’en fiche complètement, j’écoute plus vraiment ce qu’elle me dit » Ma sœur restait toujours le point d’ombre: A l’heure actuelle, je ne souhaitais plus la considérer comme une sœur d'ailleurs, et si je pouvais nier son existence je le ferais ! Mais elle s’imposait tellement d’elle-même qu’il était dur de l’oublier. Aujourd’hui, je jouais simplement les hypocrites avec elle, histoire de faire plaisir à mon père en lui faisant croire que le plus dur était derrière nous et que j’allais de l’avant !

Paris me confirmait à nouveau que ma sœur n’attirerait jamais son intention et je souriais en l’écoutant me dire que j’étais son ange à lui, et que je ne ferais jamais le poids face à elle. Je me permettais alors de jouer les gamines égoïste et narquoise en répondant à mon petit-ami « Bon sang que j’aimerais qu’elle t’entende dire ça ! C’est méchant, j’avoue, mais le pied que ce serait de la voir se faire rembarrer pour une fois dans sa vie ?! » Mais bien que cette idée me mettrait en joie, je préférais mille fois garder Paris pour moi toute seule. Et je lui fis d’ailleurs savoir en montrant mon envie de possession en l’embrassant avec passion. Je me déplaçais un peu contre lui pour remonter à son niveau et avoir une meilleure emprise sur ses lèvres tandis qu’il répondait à mon baiser avec la même envie. Je sentais ses mains glisser le long de mes hanches pour se poser sur mes fesses, et je gémissais contre les lèvres de Paris, parce que j’aimais la manière qu’il avait de me coller à lui. Seulement un élément entre nous me dérangeait fortement, et je dus mettre fin à notre baiser avant de décaler mon visage pour venir frôler l’oreille de Paris, et déposer un baiser à la limite de l’effleurement à la naissance de son oreille, tout en murmurant : « Mon cœur, tu ne veux pas enlever ton jean et revenir te mette sous la couette avec moi ?...Ce n’est pas que je n’aime pas l’idée de venir poser ma marque partout, même sur tes vêtements, mais je préfère de loin te savoir nu et coller contre moi ! » Je me redressais à contre cœur, mais pour la bonne cause, afin de me décaler sur le lit et laisser Paris se dévêtir et me rejoindre dans le lit. Puis faisant une moue empreint à la réflexion, je levais les yeux au ciel et après un faux moment d’hésitation je demandais d’un air taquin : « Est-ce qu’on pourrait quand même reconsidérer le sujet de la punition ? » questionnais-je avant de pouffer de rire ! « tu m’as touché les fesses et du coup, mon esprit est tout chamboulé maintenant » Je remontais une épaule et penchais la tête sur cette dernière, comme si je disais cela en tout innocence bien qu’on savait tous les deux que ce n’était pas le cas. Je me faufiler ensuite sous les couettes, et alait presque me cacher dedans, en attendant Paris.

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Summer & Paris

Paris avait craint d’avoir franchi la ligne rouge en critiquant aussi ouvertement sa mère et sa sœur mais il ne pouvait se taire. Il n’avait jamais pu se taire. Le jeune homme détestait les injustices surtout quand cela touchait des êtres qui lui étaient chers ; Comme Summer. « Qu’est-ce qu’elle appelle le droit chemin exactement ? »lui demanda-t-il par curiosité. Il avait réellement envie d’en apprendre plus sur sa famille, sur elle. Paris voulait la connaitre dans son ensemble. Heureusement sa petite-amie ne s’offusquait pas de ses manières un peu rustres. Au contraire, elle serait même ravie de le voir rembarrer sa sœur. « Je suis ton homme, c’est quand tu veux mais j’avoue que j’aimerai bien rencontrer ton père pour lui dire combien je suis heureux que sa fille partage ma vie et combien elle est un être exceptionnel » lui dit-il avec un sourire amusé. « J’éviterai juste de lui dire que c’est une véritable tigresse au lit » rigola-t-il de bon cœur en empoignant ses fesses entre ses mains pour la plaquer contre lui. Le baiser se révéla être aussi dangereux que les autres pour sa santé mentale.

Summer vint lui demander de retirer son jean et il eut un sourire qui se voulait incrédule. « Vraiment ? Je pensais que cela ne te gênerait jamais… Je déconne ! Je me demandais surtout quand est-ce que tu allais râler » la taquina-t-il tandis qu’il sortait du lit pour enlever son jean et son boxer. A nouveau nu, il se glissa sous les couvertures, l’attirant entre ses bras musclés. Un grand éclat de rire s’échappa de son gorge quand elle lui demanda s’il pouvait reconsidérer la punition. « Ma parole, c’est pas une tigresse que j’ai au lit avec moi mais une grande coquine » s’amusa-t-il à répondre tandis qu’elle se faufilait sous les draps. « Ah non, on se cache pas, viens ici mon ange » s’exclama-t-il en la cherchant sous les draps, la chatouillant au passage avant de l’en extraire. « Vilaine fille ! » grogna-t-il mais on sentait à son ton combien il s’amusait comme un petit fou. Paris l’attrapa par le poignet avant de la faire basculer en avant, au travers de ses cuisses. « Voyons voir… combien de fessées devrais-je te mettre ? » fit-il semblant de se poser la question tandis qu’il maintenait ses poignets prisonniers dans sa large main. L’autre étant occupée à caresser ses fesses délicieusement rebondies. « Avez-vous quelque chose à dire pour votre défense ? » lui demanda-t-il l’air sérieux.

Franchement, ils devaient avoir l’air fin tous les deux, dans cet amas de couette mais Paris n’aurait échangé cela pour rien au monde. Il adorait cette complicité qui se forgeait au fil du temps entre eux. Une complicité qui leur permettait de partir dans toutes les folies mais également dans des confidences sérieuses et émouvantes. Le couple passant du rire aux larmes, de la joie, à la tristesse mais toujours main dans la main. D’ailleurs sa main vint claquer une première fois la fesse gauche de sa petite-amie. Une petite claque, rien de méchant, juste là pour la faire râler. « Oups, elle m’a échappé celle-là » rigola-t-il.

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Qu’est-ce qu’était le droit chemin pour ma mère ?…bonne question. Même moi des fois, je me la posais encore. Enfin non, plus maintenant ! Mais il y’a eut un temps où je m’étais bien demandé ce qu’il fallait que je fasse pour lui convenir, parce qu’apparemment tout ce que je faisais n’était pas assez bien. Alors comment résumer aujourd’hui les choses à mon petit-ami ? Je levais les yeux au ciel, tout en expliquant : « Eh bah ça commence tout d’abord par…Arrêter de me faire appeler Summer » lançais-je tout en me refocalisant sur les yeux de Paris « Parce que : "Tu t’appelles Chloé depuis ta naissance, nous t’avons prénommé ainsi pour une raison…alors cesse tes extravagances de gamine capricieuse" » ajoutais-je en imitant le ton condescendant de ma mère pour finalement reprendre ma propre voix pour commenter sur le sujet « Alors que quand on y pense, Summer, c’est mon deuxième prénom, donc techniquement c’est pas une extravagance de ma part de vouloir me faire appeler ainsi…c’est juste que ça la fout en rogne parce que c’est pas son foutu prénom avec C que j’utilise, mais celui que MON PÈRE voulait me donner en premier lieu… » Je secouais la tête puis brassait de l’air d’une main entre moi et Paris avant de rajouter « Enfin bref, c’est pas important. Ce que je veux dire c’est qu’avec elle, tout est une question de discipline : Tiens-toi droite, Ne parle pas si on ne te l’a pas demandé. Fais des grandes études…et surtout, rien de déshonorant pour la famille. Je voulais être institutrice à la base… "Quoi ? Non mais tu n’es pas sérieuse ?! Noonn, et puis tu n’as pas choisi des cours de sciences pour faire maîtresse d’école, c’est ridicule…" Du coup je me suis orientée sur mon second choix, mais t’imagine même pas sa réaction le jour où elle a appris que j’avais pris la pédiatrie par la suite » Je riais en repensant à la tête de ma mère avant d’inspirer profondément et de conclure « Bref, la seule chose qu’il faut retenir c’est que sa fille Chloé c’est le vilain petit canard, et que je m’en fiche complètement maintenant ! »…C’est faux ! Je ne m’en fichais pas autant que cela : je préférais mille fois mieux m’entendre avec ma mère et que celle-ci me considère avec respect, mais les choses sont ce qu’elles sont et j’en ai marre de me battre pour lui plaire. Le plus important pour moi, c’était le respect de mon père à mon égard. D’ailleurs en parlant de lui, Paris avouait chaleureusement vouloir connaitre mon père, ne serait-ce que pour lui dire ce qu’il pensait de moi et je ne pouvais m’empêcher de sourire bêtement à ses compliments avant d’étouffer mon rire d’une main au moment où Paris déclarait qu’il n’irait cependant pas parler à mon père de mon attitude au lit !

C’est après un long baiser passionné et quelques plaintes de ma part concernant le jean de Paris qui s’était interposé entre nous, que je me faufilais sous les couettes en attendant mon petit-ami. J’avais bien évidemment relancé le sujet de la fessée et Paris, très réceptif en remettait une couche sur mon comportement coquin. Je gloussais alors comme une gamine et allais me cacher sous la couette quand Paris pénétrait dans le lit pour m’attraper. Je fis semblant d’être surprise et d’être offusquée à l’idée qu’il me qualifie de vilaine fille, alors que dans le fond je m’amusais comme une folle de ce petit jeu. Complice naturellement, Paris entrait dans mon délire en m’amenant vers lui pour me faire basculer sur lui, de sorte que je lui offrais maintenant une vue d’ensemble de mon dos nu et de mes fesses! Il me tenait les poignets d’une seule main alors que je riais, mon ventre se contractant sur les cuisses de mon amant tandis que son autre main caressait mes fesses tout en me demandant si j’avais des choses à dire pour ma défense avant qu’il ne me punisse réellement comme je lui avais suggéré. Après m’être tout de même délecter de ses caresses, je tournais la tête sur la côté, tentant de voir Paris un minimum, mais ma position ne me permettait que de poser mes yeux sur une partie de mon corps et le sien avant de relever un peu la tête en sa direction pour voir une partie de son visage et lui sourire, l’espièglerie se lisant parfaitement dans mon regard « Je ne mérite rien d’autre que le châtiment…mais me punir c’est en payer aussi le prix de ses conséquences, j’aurais prévenu ! » Je sous-entendais là que, si Paris tentait de me mettre la fessée pour me punir, je n’y voyais aucun inconvénient mais que, malheureusement pour lui, ce serait le début d’un jeu sans fin entre lui et moi ; un petit jeu gentillet de vengeance à valoir sur l’autre…Et d’ailleurs, j’avais pas mal d’idée en tête de ce côté-là.

Je sursautais en poussant un petit cri de surprise au moment où Paris me claqua la fesses, et alors qu’il prit un faux air désolée en disant que ça lui avait échapper, il me lâchait les poignets et je rigolais avec lui tout en me redressant pour partir à l’assaut, le menaçant gentiment au passage : « Elle t’a échappé ?! Tu vas voir ce qu’il va m’échapper à moi maintenant ! »
Autant dire que la soirée est complètement partie en vrille, et que l’on n’a pas beaucoup dormi. Mais sincèrement, le sommeil n’est rien comparé à ce moment riche en émotion que l’on a pu passer. Entre passion, rire, et pleurs, il est clair qu’avec Paris, le feu d’artifice d’émotions et de sentiments n’était pas prêt d’arriver à son bouquet final !!


© charney
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