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T'as déjà vu une tornade ? Bah là, tu vas la sentir ! (ft Paris)

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T'as déjà vu une tornade ? Bah là, tu vas la sentir ! ✩
Summer & Paris


Ce n’est que bien plus tard, alors qu’ils étaient de retour dans le lit après une douche des plus tendres qu’il prit conscience du déroulé de la soirée. Sa main se crispa automatiquement sur l’épaule de sa petite-amie qui somnolait, la tête contre son torse. « Bébé… on ne s’est pas protégé » lâcha-t-il dans un soubresaut de lucidité. « Ce soir… à aucun moment on a pensé à se protéger tous les deux... » surenchérit-il tandis qu’il se redressait sur un coude, le visage inquiet. Ce n’était pas anodin pour lui. Paris pensait toujours à se protéger. Il n’oubliait jamais ! J-A-M-A-I-S ! Seulement, Summer lui faisait tellement perdre la tête qu’il en avait oublié tout bon sens. « Est-ce que tu prends la pilule ? »lui demanda-t-il car même s’il adorait les enfants et même s’il se savait amoureux de Summer, il n’était pas prêt à assumer une nouvelle bouche à nourrir. Il ne pouvait pas et puis, c’était trop tôt sans compter qu’ils n’avaient jamais abordé des sujets sérieux comme les maladies etc. Bref, l’heure n’était plus à la félicité mais bel et bien à la discussion ainsi qu’à l’inquiétude.

electric bird.
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Bien plus tard dans la nuit, après une douche tendre et chaude qui n’avait fait qu’amplifier la sensation de détente qui m’avait emparé après avoir fait l’amour, Paris et moi retournions dans le lit et je m’étais instinctivement blottie contre lui, me laissant porter par sa respiration…j’étais en train de somnoler et me sentais partir dans les bras de Morphée quand la main de Paris se crispa sur mon épaule pour me rappeler un fait qui ne m’était même pas venu à l’idée : On ne s’était pas protégé. J’ouvrais un œil, puis deux, prenant le temps de me re mémoriser la soirée…notre passage dans le club ; notre étreinte d’il y a quelques minutes...Okay, oui : on avait zappé le préservatifs! Il se redressa sur son coude et je dus à regret quitter son torse.
Le fait qu’il vienne de lui-même aborder le sujet et montrer une certaine tension à l’idée qu’on ait oublié de se protéger, avait quelque chose de rassurant : si l’oubli était un problème c’était qu’il n’avait justement pas l’habitude d’oublier…fait qui devait de ce fait apaiser mes craintes sur toute maladie sexuelles que lui comme moi pouvions nous transmettre. J’allais d’ailleurs lui répondre qu’il n’avait pas à s’en faire, que de mon côté j’avais eu l’habitude de demander à mes précédents partenaires de se munir de préservatifs, et que j’avais suffisamment confiance en lui pour me dire qu’il ne rigolait pas avec sa « santé sexuelle »; et que même s’il avait eu de nombreuse conquêtes, je le savais raisonnable….Mais voilà, Paris m’étonna avec une question, amenant à un sujet délicat auquel je n’avais même pas pensé.

Est-ce que je prenais la pilule ? Oui, bien sûr que je la prenais ! Premièrement par sécurité, et deuxièmement par confort pour obtenir un cycle des plus réguliers possibles. De ce fait, j’étais réglée comme une horloge, pouvant très facilement déterminer à quel moment ma période d’indisposition devait survenir. Le problème c’est que….étant donné les évènements de ce soir, j’avais comme qui dirait oublier de prendre ma pilule. De plus – et ça, je m’en rendais compte que maintenant – j’avais également oublier de la prendre la veille ! Mon service à l’hôpital avait fini bien tard, me laissant complètement sur les rotules en rentrant ; la fatigue était tellement présente que je m’étais affalée sur mon lit complètement habillée pour ne me réveiller que ce matin dans une position peu confortable. Je réfléchissais bouche ouverte à tout ça, tandis que Paris attendait mon verdict, et c’est honteuse que je grimaçais avant de dire : «  Oui je prends la pilule…..mais….je l’ai pas pris ce soir…ni même hier… » Je fermais les yeux et retroussait le bout du nez tout en enfonçant mon menton dans mon cou, comme pour cacher ma faute. « Habituellement, je suis super calée la dessus» me défendais-je « mais…enfin…j’étais tellement fatiguée hier…et puis je m’attendais pas à faire l’amour avec toi ce soir étant donné les 3 dernières semaines d’abstinence… » Franchement, je pense que Paris pouvait facilement paniquer maintenant, et je m’en voulais de lui faire cela. Surtout maintenant ! Alors je relevais la tête, posais ma main sur sa joue et ajoutais pour le rassurer : « Mais hey, je prends la pilule depuis tellement d’année que ça m’étonnerais que deux jours d’oubli me dérègle complètement; et il est reconnu que les chance de tomber enceinte tout juste après avoir arrêté la pilule après autant de temps est PLUS QU’INFIME ! » Je fixais Paris dans les yeux pour observer la moindre trace de colère ou de frayeur dans le regard et ajoutait un argument de plus concernant le deuxième point qui pouvait l’alarmer en cet instant : « Quant au reste…les diverses maladies…Je peux te promettre que j’ai toujours demandé à mes ex de porter un préservatif pendant l’acte. Et ça, je ne l’ai jamais oublié…jusqu’ici ! » avouais-je timidement, un peu honteuse à l’idée d’avoir suffisamment perdue la tête avec Paris pour ne pas avoir penser pour deux ce soir et rappeler l’usage nécessaire d’un préservatif

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Summer & Paris

Ils avaient oublié de se protéger. Cette phrase n’arrêtait pas de tourner et de tourner dans son esprit. Paris n’oubliait jamais une telle chose. C’était impensable ! Depuis un incident dans son adolescence, jamais ô grand jamais, il n’avait oublié de mettre un préservatif tant la peur qu’une femme tombe enceinte par sa faute le tétanisait. Il y a des années, il fréquentait une adolescente de son âge quand cette dernière était tombée enceinte. Paris n’avait jamais réellement su s’il avait été ou non le père de cet enfant car la situation de Maxym était plus que précaire -enfin entendez par là que ses parents la forçaient à se prostituer ; Mais cette dernière avait avorté sans un mot ou une explication. L’adolescent qu’il avait été, avait vraiment mal vécu toute cette histoire. Alors, s’était-il promis de ne jamais plus se retrouver dans une telle situation. Le jour où il aurait des enfants, ce serait parce qu’il l’aurait choisi et non subi. Par ailleurs, aujourd’hui, il ne pouvait se permettre une pareille folie. Paris peinait trop à boucler les fins de mois avec ses frères et sœurs que se rajouter un enfant, ce serait du suicide.

Alors très certainement devait-il afficher la mine d’un petit-ami paniqué mais il n’en avait cure. Il avait besoin de se rassurer et seule Summer pouvait lui apporter ce genre d’apaisement. « Okayyy » lâcha-t-il quand elle lui apprit qu’elle n’avait pas pris la pilule depuis deux jours. La pauvre en venait à se justifier devant lui, arguant du fait qu’elle avait été fatiguée par sa garde et qu’elle ne se doutait pas qu’ils allaient faire l’amour. Paris n’arrivait pas à en placer une tellement elle parlait et si sa peur restait ancrée au fond de son regard, il ne pouvait que s’amuser de la tournure que prenait la conversation surtout avec la moue qu’elle lui servait à cet instant précis. Aussi décida-t-il de l’embrasser tendrement pour lui assurer qu’il n’était pas encore. « Hey on a oublié tous les deux, personne n’est fautif dans cette histoire et concernant ton oubli de pilule, ce n’est pas non plus un drame. Je sais combien tes gardes t’épuisent et que l’on avait pas prémédité de se jeter l’un sur l’autre comme deux junkies en manque » plaisanta-t-il en s’asseyant sur le lit, l’attirant contre lui afin qu’elle vienne se placer à califourchon sur ses cuisses. Il avait besoin de la sentir contre lui pour cette discussion. « Tu l’as dit, il y a une infime chance pour que tu tombes enceinte et si jamais, cela devait arriver eh bien… on prendra une décision tous les deux okay ? Je t’avoue que je panique complétement là maintenant mais ce qui est fait et fait ! Je ne vais quand même pas regretter d’avoir fait l’amour avec ma petite-amie ! Là pour le coup, ce serait me demander la lune » lui dit-il en déposant un baiser sur le bout de son nez puis sur ses lèvres. « Je me suis également toujours protégé durant mes rapports mais peut-être serait-il bon que l’on fasse le test tous les deux ! Après tout, cela ne fait pas de mal de faire le point et puis, j’avoue que j’aime l’idée de te faire l’amour sans barrière entre nous »avoua-t-il en toute honnêteté. « Par contre, nous serons fixés à quel moment sur… une éventuelle grossesse ? »  lui demanda-t-il en grimaçant. Il craignait qu’elle prenne mal sa réaction mais en même temps, leur couple était si jeune, ce serait de la folie totale surtout qu’elle avait un rythme de boulot infernal et que lui, de son côté, s’occupait déjà d’enfants jeunes voire très jeune dans le cas d’Ashlynn. Un bébé serait une mini bombe dans leur vie actuelle.  


electric bird.
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Je me sentais un peu mal à l’idée d’avoir oublié la pilule durant deux jours de suite : la seule chose que je n’arrêtais pas de me dire c’est « il va penser que je ne suis pas fiable, que je ne suis pas capable de me gérer »…Et c’est grave dans un sens, que Paris ne puisse pas pouvoir compter sur moi dans ce genre de situation. Alors je tentais de m’expliquer, lui assurant que d’ordinaire, je n’étais pas du genre à oublier, et je lui évoquais mon service de la veille qui m’avait épuisé au point de ne pas prendre le temps d’avaler cette fichu pilule…pour mieux réitérer ma connerie ce soir, en sautant littéralement sur mon petit-ami sans réfléchir aux conséquences ! Je m’en voulais vraiment… Mais Paris étant cet adorable et compréhensif petit-ami qu’il est, forcément, il mit sa propre panique de côté pour me dédouaner et me rappeler qu’on était deux à avoir oublié. Dieu qu’il est trop chou quand il fait ça ! Je fis une moue rassurée suite à ces mots, et je le regardais s’asseoir sur le lit alors qu’il plaisantait sur notre folie au club. Il m’attirait à lui et je me laissais faire, bien contente, tandis qu’il me fit à asseoir à califourchon sur ses cuisses. Instinctivement je passais mes bras tendus au-dessus de ses épaules pour les poser dans le creux de ces dernières, tandis que mes mains se joignaient bien plus loin derrière sa tête. Il répétait mes mots et je le regardais droit dans les yeux en hochant la tête par l’affirmative tout en me dressant un peu pour poser un bisou sur son front ; il m’expliquait que si jamais par malchance je venais à me retrouver enceinte, on prendrait une décision tous les deux, et à nouveau je sentais une chaleur m’inonder le corps : Ce type était prêt à tout pour assumer ses responsabilités quoiqu’il arrive, et il arrivait – malgré la situation délicate – à me donner l’impression que tout allait bien que rien ne viendrait perturber notre cocon. J’embrassais une de ses joues tout en répondant un faible « hmm, hmmh » pour confirmer ses dires, et déliais mes mains tout en pliant mes bras pour venir resserrer mon étreinte en entourant mes bras autour de la nuque de Paris.

Je devais sans doute donner l’impression que je n’écoutais pas ce qu’il me disait ou que je m’en fichais, mais ce n’était clairement pas le cas ! Non, c’est juste que, quand Paris est comme ça, moi j’ai du mal à ne pas avoir envie de l’embrasser, même si je passais pour une gamine !

Je m’apprêtais à embrasser son autre joue au moment où il plaisanta sur le fait qu’il n’allait pas se mettre à regretter d’avoir couché avec sa petite-amie et ce dernier mot m’arrachait un sourire de satisfaction et un léger gémissement de contentement alors que mes lèvres remontais jusqu’à la tempe de Paris pour venir embrasser cette zone « J’ai pas envie de regretter non plus ! Manquerais plus que ça !! » Confirmais-je avant de redescendre un peu sur les cuisses de Paris et revenir caler mon visage au même niveau que mon petit-ami. Il déposait un baiser sur le bout de mon nez, et je me mis à rougir timidement parce qu’il me rendait encore plus attendrie à se montrer mignon avec moi. Malgré le côté tendu de la situation, il me rassura à son tour sur le sérieux de son comportement avec ses anciennes conquête et j’embrassais furtivement mais tendrement ses lèvres en lui répondant « Je ne doutais pas de toi. Le fait que tu aies remarqué l’oubli de protection et que tu me l’ais tout aussitôt fait remarquer est la preuve que tu es du genre à ne pas zapper la chose habituellement » Et je concluais ma phrase en glissant mes bras des épaules de Paris pour plaquer mes mains contre son cou, avant d’embrasser mon compagnon sur les deux joues, le menton, et le nez… « On fera tous les test nécessaire au plus vite ! Moi aussi j’aime savoir que rien ne vienne se « glisser » entre toi et moi. » J’arborais un sourire amusé avant déposer enfin mes lèvres contre celle de Paris. Une fois… deux fois…trois fois, quatre fois ! Entre chaque baiser, j’arrivais tout de même à ajouter, histoire de montrer que j’étais prête à nous faciliter les choses « Et puis, tu sais…je peux….de mon côté….passer au stérilet ?… » Je lâchais enfin les lèvres de Paris que je ne cessais de butiner et me dressait fièrement devant lui en souriant « Comme ça, pas de risque que j’oublie quoique ce soit ! Même si je suis fatiguée par le boulot....ou autre chose »lançais-je d'un air entendu; Paris étant "l'autre chose". J’haussais les épaules et me courbais ensuite, retirant mes mains du cou de Paris pour les remplacer par ma bouche.

Il se passa un léger silence durant lequel je sentais que Paris avait envie de me poser une question et lorsqu’il la posa, je quittais son cou, me redressais pour le fixer dans les yeux et lui répondais plus clairement et naturellement que lui : « Bah …lors de mes prochaines règles ? » Je souriais en coin et ajoutais « soit, dans moins de deux semaines ! » Et finalement, j’en avais assez d’embrasser Paris que brièvement : A force de le couvrir de baiser, je finissais par avoir envie de plus ! J’entourais à nouveau mes bras autour des épaules de Paris, une main contre sa nuque et, me collant à lui j’ajoutais une dernière phrase « Et Jusque-là, on ne se prend pas la tête, et on en parle plus…Je ne veux pas que ça soit tendu entre nous… » Je me penchais enfin sur Paris pour l’embrasser langoureusement tout en massant tendrement sa nuque
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Summer & Paris

Par moment, il était compliqué de discuter avec Summer tant elle pouvait se montrer tactile mais Paris s’était donné comme ligne de conduite de ne surtout pas perdre le fil de leur conversation. C’était trop important pour qu’il se laisse aller à cette douceur avec laquelle, elle l’entourait présentement. Alors, prit-il le parti de lui expliquer combien il ne regrettait en rien leurs étreintes et qu’il saurait prendre ses responsabilités le moment venu. Bien sûr, il craignait réellement qu’elle ne soit enceinte car il ne se voyait pas père de famille. Du moins pas alors qu’il avait encore cette fichue bataille pour la garde de sa tribu à mener. Dans un sens, c’était un peu égoïste mais le jeune homme ne voulait pas s’éparpiller et puis… il désirait également profiter de sa jeunesse et de son couple. Un enfant vous forçait à mûrir trop vite, à s’engager également trop vite. Hors de question que de faire comme ce crétin de Zed et abandonner une femme enceinte. Très peu pour lui. Summer pourrait compter sur son soutien et son amour pour élever cet enfant. Certes, il mettait la charrue avant les bœufs mais il avait besoin de se dire que quoiqu’il arrive, il saurait être prêt.

« Tu me rassures ! Je n’ai pas envie que tu regrettes non plus » répondit-il alors qu’elle bougeait sur ses cuisses pour amener son visage à la même hauteur que le sien. Paris ne put résister à l’envie de déposer un léger baiser sur son nez. « Tu sais que tu es craquante quand tu rougis ? Je crois bien que c’est ce qui m’a fait succomber à tes charmes » avoua-t-il, légèrement taquin. La question des tests fut abordée et le jeune homme lui avoua également qu’il avait apprécié lui faire l’amour sans cette protection. Il avait aimé sentir ce contact entre leurs deux corps. « Tu es un appel à la luxure, t’es au courant ? » rigola-t-il tandis qu’elle déposait plusieurs baisers consécutifs sur ses lèvres. Décidément, elle le faisait fondre comme neige au soleil. Jamais Paris n’avait apprécié ce genre d’intimité mais avec elle, tout passait crème. Il était même certain qu’elle pourrait obtenir de lui tout ce qu’elle désirait tant il était sous son charme et son pouvoir. « Je t’avoue que je ne suis pas très calé sur les méthodes de contraception féminine… Ce truc-là, le stérilet, c’est quelque chose de vraiment sûr ? »lui demanda-t-il avec curiosité tandis qu’elle posait ses lèvres au creux de son cou. Paris l’encouragea à continuer en posant sa main sur sa nuque, la massant en exerçant une pression circulaire avec son pouce, son autre bras venant s’enrouler autour de sa taille.

Toutefois, avant de céder à une divine tentation, il lui restait un dernier sujet à aborder : la question du bébé. Quand est-ce qu’ils pourraient savoir si elle était enceinte ?! « OKay je note que dans deux semaines, je vais devoir prendre des douches froides » plaisanta-t-il car il voulait y croire. « Bébé, c’est déjà tendu entre nous, tu es au courant ? »marmonna-t-il mais cette tension était plus que la bienvenue songea-t-il non sans humour alors qu’il renversait sa petite-amie sur le lit pour mieux reprendre leur baiser langoureux. « Si cela continue, je vais jamais réussir à me conduire sagement avec toi. Tu me rends totalement dingue »murmura-t-il à son oreille dont il mordilla le lobe de l’oreille. Il allait l’embrasser à nouveau quand les pleurs d’Ashlynn se mirent à résonner dans l’appartement. « Désolé… Il faut que j’aille voir ce qu’il se passe » grogna-t-il en déposant un rapide baiser sur ses lèvres, se levant par la suite pour rejoindre la chambre de la petite.

electric bird.
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I have to know


Bien occupée à couvrir Paris de bisous et de câlins, je ne faisais plus vraiment attention à la complexité de notre conversation. Je sais que ce n’est pas bien, que je devrais me montrer plus attentive, surtout si on se mettait à parler de grossesse ou de maladie sexuellement transmissible ! Mais que voulez-vous : Premièrement, je suis quelqu’un de tactile qui a toujours besoin de toucher, sentir la personne en face de moi ; Deuxièmement, il est difficile de résister à Paris, à sa beauté, à son corps sculpté et à ses bras puissant. Mais surtout il est difficile de lui résister quand il se montre aussi responsable et prévenant : Troisièmement, faire diversion dans des conversations qui peuvent me mettre dans un état de stress, c’est un bon moyen pour moi de faire passer la pilule. Ah non, il ne faut pas que je parle de pilule maintenant !

Voilà donc les 3 raisons qui me poussaient à agir aussi tendrement avec Paris, lui quémandant bisous et autres câlins, sans pour autant éviter de lui répondre. Non, vraiment je suis blonde mais je peux faire deux choses en même temps ! Donc quand Paris réagissait à mes rougissement en les faisant par la même s’amplifier en m’avouant que c’était ce qui l’avait fait succomber à mes charmes, je me mis à rire en lui rétorquant avec amusement : « C’est vrai ?! Moi qui croyais que c’était ma manière si particulière de t’envoyer balader et de faire la fille qui ne tombe pas sous ton charme ?! » J’embrassais ensuite tour à tour les joues, le menton et le front de Paris, sachant très bien que je lui ferais perdre patience d’une certaine façon, et au moment où je m’attaquais à ses lèvres à plusieurs reprises et que Paris me qualifiais de véritable appel à la luxure, je laissais échapper un rire non dissimulé « Moi qui pensais être un ange innocent, maintenant tu me considère comme un vice incarné ! » Bon l’ange innocent, lui comme moi savions qu’il s’était fait la malle depuis longtemps pour être remplacé par « l’ange démoniaque », mais c’était toujours drôle de voir comment Paris pouvait s’étonner de ma capacité à jouer sur les deux tableaux. Rectification : même moi je m’étonnais de pouvoir jouer sur les deux fronts ! Bon, ce petit côté femme-enfant en recherche de constante de câlins ? Ça oui j’avais l’habitude…Mais l’être aussi rapidement tout en sachant passer à la femme aguicheuse la seconde d’après ? Bien plus nouveau pour moi

Quelques instant plus tard, Paris s’intéressait à cette histoire de stérilet, et je me contentais de dévorer la peau de son cou, tentant comme je pouvais de lui répondre à même mes baisers que je ne voulais pas interrompre : « Hmmm, c’est…sûr, oui…ça laisse pas …passer les…p’tits soldats ! » marmonnais-je contre sa peau avant de pouffer de rire et de relever la tête pour lui faire face « C’est une sorte de rempart :  Tout soldat vaillant qui le touche en prétextant agir au nom de "Paris le grand" ?! Pfffioouu, Dead, Finito  !!! Y’a pu de soldat.... » Je me redressais fière de mes âneries, puis tentait tout de même d’être sérieuse, ne serait que pour expliquer LE sujet qui nous intéressait plus (en tout cas pour moi) «  Et puis ce n’est pas gênant pour les rapports, tu ne verras pas la différence » concluais-je avant de lui confirmer que l’arrivée prochaine de mes règles viendraient donner le verdict quant à une possible grossesse. Sans surprise, Paris évoquait les douches froides en perspective et je penchais la tête ne prenant une moue désolée avant de sourire en coin et de lui répondre : « Tu sais que…ce n’est pas parce que je suis fermée pour travaux, que ça veut dire que tu n’as pas le droit d’être satisfait d’une autre façon ? » J’arquais un sourcil, avant de venir l’embrasser avec passion parce que je tenais plus à mon propre jeu de butinage. Il me renversait sur le lit, et je retombait sur le dos en un hoquet de surprise avant de lui sourire jusqu’aux oreilles et finir ma phrase dans un murmure « Tu sais que je serais la première ravie de te donner "un coup de main" » Paris se plaçais ensuite contre moi, me mordillait le lobe de l’oreille en m’arrachant un frisson, et m’embrassait très vite à nouveau, nous relançant tous deux dans un jeu de séduction sans fin qu’on commençait à maîtriser quand les pleurs d’Ashlynn se fit entendre.

Instinctivement, Paris et moi se figions un instant, avant que mes bras desserrent leur étreinte autour de mon petit-ami pour laisser ce dernier aller voir Ashlynn. A contre cœur, mais comprenant parfaitement la priorité, je regardais Paris quitter la pièce, me laissant seule avec mes pensées. Quand je disais que les câlins et les bisous étaient une belle diversion pour m’éviter de stresser ? Ce n’était pas pour rien : Je croisais les bras derrière ma tête pour m’en servir comme oreiller et je regardais à présent le plafond en repensant à notre conversation. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que Paris et moi, ça se résumait à un mot : INTENSE ! Dans les deux sens du terme. L’intensité de mes sentiments pour lui, l’intensité du désir…allait de pair avec l’intensité de la situation. Qui aurait cru qu’un jour, je puisse me retrouver à ce point accro à un homme, en 3 semaines de temps, et de parler déjà de grossesse involontaire, de stérilet, et de test VIH pour mieux se passer de préservatifs…Sincèrement ? Même moi j’avais du mal à me comprendre. Okay j’étais une amoureuse transie en générale ; mais j’étais aussi méfiante ! Il y a toujours une partie de moi qui doute, qui se méfie et qui n’accorde pas toute sa confiance en l’homme que je fréquente. J’ai trop été habituée à ce qu’on me blesse en amour, qu’on me trompe, ou qu’on me rejette parce que pas parfaite…alors accorder ma confiance aussi facilement ? Impossible. Et pourtant, SI ! Avec Paris, je ne me posais même pas la question.

Et bien que je savais que de son côté, le bellâtre me faisait tout aussi confiance, une part de moi ne pouvait pas s’empêcher de repenser à une de ses phrases qui me résonnait en tête quelques fois, et me faisait me demander si j’avais été vraiment la seule à qui Paris avait accordé une confiance plus profonde…Il avait parlé un jour de son manque de référence dans les relations amoureuse, me rappelant qu’avant moi il n’avait jamais connu que le sexe pour le sexe... "Mise à part RECEMMENT, le sexe avec tendresse". Ces mots, bien que lointain avaient eu un impact dans mon subconscient au point qu’aujourd’hui en pensant à ma propre expérience amoureuse, je venais à me demander qui pouvait avoir été l’exception avant l’exception. La relation de tendresse avant la relation sérieuse. Qui, finalement, avait eu la possibilité avant moi, de faire craquer Paris et de lui donner envie de voir autre chose que ce à quoi il s’adonnait habituellement avec les autres femmes ?

Ce n’est que quand Paris revint dans la chambre, que je changeais de position, repassant mes mains sous la couverture dans laquelle je m’emmitouflais, demandant innocemment si Ashlynn allait bien. Quelques secondes plus tard alors que Paris s’était réinstallé dans le lit et qu’il avait repris sa place contre moi, que j’osais lui poser la question : « Je peux te poser une question…délicate ? » Commencer comme ça, c’était pas forcement bon, mais je ne voyais pas d’autre façon d’annoncer à Paris que j’avais besoin de réponse… « Tu m’as parlé une fois, d’une récente relation avec une femme…une relation basée sur la tendresse d’après ce que j’ai compris… » Je me mordais la lèvre inférieure et après un bref moment d’hésitation, je me lançais « Est-ce que…est-ce que, avant moi tu…tu as eu des sentiments pour une autre ? Parce que tu vois, je sais que t’as passé à autre chose et tout et que tu m’as dit que tu étais sûre de toi, tout ça. Mais…comment dire…..Je ne voudrais pas avoir à me demander à chaque fois que je vois une fille que tu as pu fréquenter si c’était ELLE, LA fille qui aurait pu être à ma place…tu comprends ? »


© charney
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Summer & Paris

« Paris le grand ? les petits soldats ? »répéta-t-il bêtement avant d’éclater de rire brusquement sous la connerie de sa petite-amie. Pour le coup, elle pouvait se targuer de lui faire connaitre l’un de ses fous-rire les plus monumentaux. D’ailleurs, il plongea la tête dans son cou pour essayer d’atténuer son rire afin de ne pas réveiller tout le duplex. « Tu sais qu’il y a que toi pour me sortir un truc pareil ?! » ajouta-t-il toujours en riant. Dieu que cette femme pouvait lui faire perdre toute raison. Elle pouvait lui arracher de la tendresse, des rires, des gémissements… Elle était sur tous les fronts, tous les tableaux. Paris savait qu’auprès d’elle, l’ennuie ne serait qu’une vague notion nécessitant l’aide d’un dictionnaire pour se remémorer l’exacte définition. En moins de deux minutes, elle l’avait attendri par ses rougissements, amusé par ses paroles et enflammé par ses attouchements. Comment pouvait-elle faire ainsi la météo avec ses émotions ?! Un grand mystère nommé Summer. En même temps, avec un prénom pareil, elle était destinée à jouer les miss météo sur Paris TV. « Mais je compte bien que tu m’aides dans ces moments-là… non plus sérieusement, nous ne sommes pas des animaux, on peut se passer de sexe pendant deux trois jours ? » prêcha-t-il le faux pour savoir le vrai. Après tout, il ne connaissait pas la durée de ses règles et puis soyons honnête, il n’avait guère envie de le savoir. Il y avait des discussions comme ça qu’un couple ne devrait pas avoir trop vite. Dans deux semaines, il aurait de tout de manière sa réponse. En attendant, elle lui avait donné envie de l’aimer à nouveau avec toutes ses caresses et autres baisers. Paris allait devoir apprendre à se contrôler vis-à-vis de la personnalité tactile de sa chère et tendre mais pas ce soir. Ce soir, il n’était qu’un homme faible qui succombait à l’appel de sa sirène.

Le problème c’est qu’avant d’être un homme il était plus ou moins un père de famille. Ashlynn pleurait dans la chambre voisine et il dut abandonner le lit pour aller voir ce qu’il se passait. Sa petite sœur avait du faire un cauchemar car après l’avoir bercé dans ses bras et lui avoir remis son doudou sur son front, elle se rendormit. Il la contempla quelques minutes pour s’assurer qu’elle dormait bien même si, dans sa tête, il n’arrêtait pas de se demander à quoi pourrait ressembler une mini-Summer. Le jeune homme se secoua la tête pour chasser cette pensée de son esprit. Il ne devait pas s’aventurer sur cette route ! Aussi retourna-t-il dans la chambre pour retrouver un ange d’humeur hésitante. « Bien sûr, quelle est ta question ? »lui demanda-t-il après s’être glissé sous la couette pour la regarder avec curiosité. Paris ne put s’empêcher de grimacer en sentant venir la question. Elle était légitime dans un sens. « Elle s’appelle Sienna. Elle est à la fois ma vice-présidente à la Dunster House mais également ma bizutrice. On fait également partie de la même troupe de danse »commença-t-il en se passant une main sur la nuque. Cette fois-ci, c’était lui qui hésitait. « En fait, tout a commencé par une histoire de striptease. Elle m’avait lancé le défi d’en faire un à une soirée déguisée sur le thème de Star Wars. Au départ, j’ai joué le jeu mais y a eu un truc entre nous, une sorte d’étincelle si bien que j’ai joué de mes charmes et nous avons fini dans une chambre d’hôtel »soupira-t-il. Il n’était pas fier d’annoncer à sa petite-amie qu’il était du genre à ne pas se poser de question et à coucher avec la première venue qui voulait bien de lui.

« Durant cette nuit, j’ai rapidement compris qu’elle n’allait pas bien. Elle se mésestimait et malgré moi, j’ai été touché par sa détresse. Petit à petit, j’ai voulu en savoir plus sur elle tout comme elle sur moi. Je ne suis pas tombé amoureux d’elle si telle est ta question mais je ne peux nier que j’éprouve beaucoup de tendresse à son égard et qu’elle ne me laisse pas indifférent »[/color] avoua-t-il à contrecœur car il ne voulait pas faire souffrir Summer et encore moins attiser sa jalousie. « Mais ce que je ressens pour elle, l’attraction qu’il y a entre elle et moi…ce n’est rien vis-à-vis de mes sentiments pour toi. Je sais que j’ai fait souffrir Sienna en lui donnant peut-être de faux espoirs malgré moi. Je lui ai toujours dit que je ne voulais pas m’engager et elle sait que je suis en couple. J’aimerai être son ami parce qu’elle compte pour moi et que je ne veux pas la perdre mais lorsque je suis avec elle, je ne ressens pas l’envie de la toucher, de lui faire l’amour ou je ne sais quoi. C’est avec toi que je désire être et avec toi que je suis dans mon cœur et dans ma tête. Je n’ai aucun doute concernant mes sentiments Summer. Je veux que cela soit claire entre nous. Sienna est Sienna et toi, tu es Summer. Ma Summer. Celle qui m’obsède littéralement de jour comme de nuit. Tu n’as qu’un mot à dire pour que je m’enflamme ou au contraire que je fonde. J’ai besoin que tu crois en moi, en nous. Ne vois pas en Sienna une rivale car ce qui s’est passé entre elle et moi appartient au passé. Elle n’a jamais pu atteindre le vrai Paris. Elle n’a jamais eu les confidences que je t’ai faite à toi tout simplement parce qu’elle n’est pas toi tout simplement » termine-t-il son long monologue, la boule au ventre. Avait-il tout gâché en se montrant aussi honnête ?! Paris n’aimait pas les mensonges et encore moins les omissions. Il aimait trop Summer pour lui cacher quoique ce soit.

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Cruel Honesty


A peine avais-je ouvert la bouche pour poser ma question que je le regrettais déjà….Parce qu’à voir la tête de Paris et la manière dont il se massait la nuque n’annonçait rien de bon. Il donna le nom de demoiselle ainsi que son grade chez les Dunster et je fis très vite le rapprochement avec la seule Sienna que je connaissais…Cette interne en 8ème année ; cette magnifique jeune femme qui n’était plus à présenter. Paris se mettait à m’expliquer la manière dont les choses s’étaient passées, mais je n’écoutais pas vraiment. Enfin, si : j’entendais, j’assimilais, mais une boule se formait dans mon ventre et je me disais qu’il ne valait mieux pas chercher à répondre ou dire carrément à Paris que finalement je ne voulais pas savoir et que je me forçais à ne pas écouter…Oui parce que vraiment, je n’en avais plus envie de savoir. En fait, il avait fallu qu’il prononce le nom de Sienna pour que je réalise que ça allait être dur pour moi. Faut me comprendre : cette fille c’est juste…Je la connais pas intimement mais…je sais qu’elle est talentueuse, qu’elle attire les regards – et à raison d’ailleurs, moi-même je lui reconnais une beauté indéniable – qu'elle est classe, qu'elle est sexy, qu’elle est douée en tant qu’interne…bref, elle a tout pour plaire, et je comprends pourquoi Paris s’est senti attiré par elle. Et c’est justement parce que j’en étais plus que consciente que c’était d’autant plus dur à supporter.

Si ça avait été une autre fille ? Une étudiante banale, ou même une femme de passage, j’aurais sans doute pu prendre sur moi ?...Mais Sienna ? Une Dunster ? Une femme que Paris croisera de ce fait tous les jours ? Une amie à lui ? QU’IL ADORE ? Là…c’est…ça devient plus compliqué….Je tentais de zapper l’information sur la chambre d’hôtel pour éviter d’avoir des images trop présentes dans ma tête ; et instinctivement je pressais la couverture contre moi, crispant mes doigts sur le bord de la couette, comme si j’avais besoin d’un bouclier de protection pour parer à toutes ces attaques émotionnelles. Je me mordais l’intérieur de la joue, prenant sur moi pour écouter Paris me dire qu’il est certes pas amoureux d’elle, mais qu’elle ne le laissait pas indifférent et qu’il éprouvait de la tendresse pour Sienna. A cet instant, je ne pus m’empêcher les mots sortir de ma bouche. « T’as peut-être pas eu l’temps…de tomber amoureux d’elle. Peut-être que si je n’étais pas…enfin laisse tomber. » J’allais m’enfoncer dans une jalousie que je ne voulais pas ressentir, et taper une crise maintenant n’arrangerais de toute façon pas les choses. Surtout que je pouvais au moins reconnaître à Paris son honnêteté : Un autre homme se serait sans doute empressé de dire que cette fille ne représentait rien pour lui, qu’il ne l’avait même pas envisagé, et blablabla, et blablabla…Tandis que Paris lui, ne m’épargnait rien !! Mais alors, RIEN !…Finalement ce n’est pas mieux. Plus honorable oui, mais pas moins douloureux.

Et malgré toute la volonté de Paris à vouloir me dire que j’étais son élue, que Sienna était juste Sienna…moi je n’arrivais pas à me sortir de la tête que cette fille aurait très bien pu être à ma place ; qu’il aurait pu l’aimer…et le fait qu’elle soit une amie pour lui ? Qu’elle fasse toujours partie de sa vie ? C’est tout ce qu’il y a de plus flippant pour moi. J’entendais Paris me dire que je devais le croire quand il dit ne vouloir que moi; et je ne demandais que ça le de croire….Mais il n’avait pas vraiment idée de ce que le mot « rivale » signifie pour moi. Il ne veut pas que je vois Sienna comme telle ? Trop tard…Sienna était une rivale ni plus ni moins. Mais là où pour d’autre fille, Rivale signifie « Concurrente qu’il faut dégager au plus vite de mon chemin ou de celui de mon mec », pour moi ça veut dire « Tu ne gagneras pas contre une fille comme Sienna…alors ne cherche même pas à te battre. Résiste, c’est tout » Parce que, franchement, les choses sont claires non ? Sienna est importante pour Paris, et Paris est important pour moi…si je ne veux pas le perdre, j’ai intérêt de me taire et de laisser Sienna prendre sa place dans le cœur de Paris. C’est lui décide après tout…Qui suis-je moi pour lui dire de ne pas la fréquenter ? Sa petite-amie ? PPffff…ce titre ne m’apportera aucune crédibilité le jour où j’oserais dire à Paris de ne pas fréquenter son amie parce que je ne veux pas qu’elle l’approche…Je serais RI-DI-CULE ! Et puis, comme je l’ai dit : si elle est importante pour lui, je dois le respecter. Mais Bon sang que ça me déchire le cœur de savoir qu’une fille de son entourage qu’il fréquente tous les jours est capable de l’attendrir, de lui soutirer des émotions…Il ne veut pas la perdre, et moi je ne veux pas être celle qui le poussera à le faire…

Voilà pourquoi je n’ai rien dit….Pourquoi je n’ai pas exprimé ma crainte : Paris était en train de me rétorquer que j’étais celle qui avait pu voir le vrai Paris, alors que Sienna n’avait pas eu cette chance, mais quelque chose en moi me poussait à me dire qu’elle avait quand même eu le droit à bien plus qu’une autre. Et plus mon cerveau ressassait les dire de Paris, plus je ressentais une douleur me prendre au cœur. Sienna devenait mon point faible ; cette nouvelle entité qui allait me faire douter en permanence. Je voulais croire Paris. Rectification : JE VEUX croire Paris, je veux y croire… Mais de la même manière que j’ai cru à ma première relation amoureuse sérieuse qui a duré plus d’un an, je sais qu’on est à l’abri de rien, et que demain je peux tout perdre, pour les beaux yeux d’une Sienna…Ma sœur m’en a bien apporté la preuve il y a quelques années, non ?! La Leçon est de ce fait parfaitement assimilée...

J’étais restée silencieuse un instant après les paroles de Paris, et je ne savais vraiment pas comment réagir... J’aurais voulu le prendre dans mes bras, lui dire merci pour ces paroles touchantes qu’il avait eu à mon égard, mais : je me sentais comme clouée au lit, littéralement! Je me pinçais les lèvres et restait allongé sur le dos à regarder partout, sauf Paris. Je ne voulais pas affronter son regard : si je le faisais, il verrait d’office le mien et comprendrait que quelque chose ne va pas…et surtout penserait que je ne croyais pas ce qu’il m’avait dit. Il était de toute façon loin de se douter que les choses étaient bien plus compliquées que cela dans ma tête; qu'il ne s'agissait pas de savoir si je croyais en lui, mais plutôt de savoir si je croyais en MOI. Gardant donc mes yeux focalisés sur un point fixe dans la chambre, je répondais fébrilement « Merci de ton honnêteté… » En parlant d’honnêteté, une autre question, dont la réponse serait autant douloureuse me venait : quitte à savoir que Sienna avait réussi à intéresser Paris, autant savoir à quelle point « Combien de fois ? » Demandais-je le plus calmement du monde, comme si je demandais simplement à quelqu’un s’il pouvait me donner l’heure : « Combien de fois tu as couché avec elle ? ». La réponse de Paris n’est pas venue tout de suite... C’est d’ailleurs ce qui m’a poussé à tourner la tête pour lui faire face, et en voyant son regard j'avais compris: Pas la peine d’aller plus loin. Je fis un geste bref de la main et coupais court « Laisse-tomber, c’est bon, me répond pas. J’ai ma réponse…et c’est « plus d’une fois ». Plus que les autres…. » J’inspirais profondément pour contenir ma nervosité, et surtout pour m’empêcher de hurler ma peur au visage de cet homme qui ne méritait pas du tout que je m’en prenne à lui. Il se montrait honnête, vrai, et rien que pour ça, je me devais de rester calme et rassurée…et pourtant….

Je lançais un dernier regard à Paris, esquissant un sourire timide et ajoutait pour couper court à la discussion « T’inquiète pas…T’as aucun soucis à te faire par rapport Sienna et moi. Je ne serais pas un obstacle à ce que tu ressens pour elle » déclarais-je à moitié sincère, à moitié sceptique…Je désirais vraiment être la petite-amie parfaite qui ne verrait jamais Sienna comme une menace. Mais je savais d’avance qu’au fond de moi, Sienna en représentait déjà une…comme une sorte d’Epée de Damoclès qui me tomberait dessus un jour sans crier gare. « Je comprends que tu veuilles être son ami…elle a l’air d’être quelqu’un de bien » ** Mon dieu, pitié Paris, ne me dis pas que, "Oui elle l’est", en me vantant ses mérites après ça… je supporterais pas ** Un dernier sourire, pour cacher mes craintes et garder espoir, et je me tournais légèrement pour embrasser Paris, posant ma main sur sa joue, le temps du baiser. J’écartais ensuite mon visage de quelques centimètres, gardant les yeux fermés tandis que ma langue passait sur mes lèvres pour récupérer les dernière traces du gout de Paris sur ma bouche ; et je murmurais timidement : « Il est tard…Autant dormir un peu. » Je restais là, sans bouger, la tête toujours aussi proche de la sienne et les yeux fermés, priant intérieurement que pour toute cette histoire ne soit finalement que le fruit de mon imagination et que j’allais me réveiller pour me rendre compte que Sienna et Paris n’avait jamais existé comme étant un duo d’âme qui s’était trouvées et apprivoisées une fois…deux fois…je ne sais combien de fois….; Et finalement, voyant que tout restait bien réelle, je m’écartais définitivement de Paris pour me tourner complètement et adopter une position latérale pour la nuit avant de dire simplement : « Bonne Nuit… ». Je me recroquevillais un peu, attrapant un peu plus les bords de la couverture pour les amener vers mon visage et m’y cacher. Je me sentais mal d’être comme ça…mais le pire, c’est que je me sentais mal à l’idée que Paris puisse se sentir coupable de m’avoir dit la vérité. Car il n’était pas idiot : jamais je n’aurais été soudain si atteinte et distante, si je n’avais pas été touchée par ses aveux. Alors pour rassurer mon petit-ami sur mes sentiments, qui ne s’étaient pas entacher au contraire – qui étaient deux fois plus fort maintenant que je me savais fragilisée par la présence d’une autre femme dans son cœur – je lui demandais, sans pour autant quitter ma position qui lui tournait le dos « Est-ce que tu veux bien me prendre dans tes bras ? » Oui…parce que même si je n’étais pas encore tout à fait sereine à l’idée de me tourner vers lui sans avoir la peur qu’il ne comprenne que j’étais terrorisée par la présence de Sienna dans sa vie, je n’étais clairement pas capable de me passer de ses bras, de son réconfort, et de sa présence à mes côtés. A défauts de pouvoir faire confiance à des mots, je voulais faire confiance à ses bras. Et j’espérais juste que Paris ne me refuse pas cette étreinte, même si je ne lui faisais pas face


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Summer & Paris

Paris avait conscience du mal être qui grandissait en sa petite-amie. Il le savait et pourtant il continuait parce qu’il était incapable de s’arrêter. Il ne voulait aucun secret entre eux pour qu’à l’avenir, rien ne puisse les séparer. Il avait besoin qu’elle entende sa version des faits, sa version de ses propres sentiments car il était bien placé pour savoir qu’une vérité pouvait aisément se détourner. Or, il espérait réussir à la convaincre qu’elle n’avait rien à craindre de Sienna. Certes, il éprouvait de la tendresse pour la jolie Dunster mais cette tendresse ne s’était pas transformé en amour ni avant ni après avoir connu Summer. C’était elle que son cœur avait choisi. Elle et personne d’autre. Le jeune homme ne pouvait s’empêcher d’être attristé en la voyant se recroqueviller sur elle-même comme un petit oiseau blessé après être tombé du nid. Il avait envie de lui crier d’être forte et que si elle n’y arrivait pas, alors qu’elle puise en lui. Qu’elle puise dans son assurance vis-à-vis de ses propres sentiments. Paris ressentait l’envie de la secouer dans tous les sens pour lui faire oublier ses noires pensées car à cet instant, son ange n’était rien d’autre qu’un livre ouvert. Il lisait son besoin de le faire taire, celui d’être rassuré, son manque de confiance. Il lisait tout et cela lui brisait le cœur d’en être responsable. Et pourtant, il continuait de parler encore et encore, enfonçant le clou bien malgré lui.

Elle avait pris la parole pour lui dire qu’il n’avait peut-être tout simplement pas eu le temps de tomber amoureux de Sienna et il sentait que cette interrogation laissé en suspens la marquait au fer rouge. Quoiqu’il se passe à l’avenir, Summer se poserait toujours et toujours cette question au plus grand dam de son petit-ami. Elle n’avait pas à se comparer à Sienna. Il ne le voulait surtout pas. Sa petite-amie le remercia pour son honnêteté et lui, il eut envie de hurler ou de casser quelque chose. Ce n’était pas sa gratitude qu’il souhaitait là maintenant. Il la voulait pleinement confiante, pleinement heureuse et non comme une poupée brisée. C’est alors qu’elle lui posa la question qu’il redoutait : combien de fois avait-il couché avec Sienna ? Il détourna le regard et elle comprit. Plus d’une fois. C’est alors qu’elle commença à lui sortir des âneries plus grosses qu’elle. A l’écouter parler, elle était prête à s’éclipser le jour où ses sentiments pour la Dunster se confirmeraient. Paris avait l’impression que leur couple venait de reculer d’au moins une dizaine de pas et il n’apprécia pas ce sentiment qui grandissait à nouveau en lui : la peur de tout perdre. La peur qu’elle l’abandonne à son tour. Il était dépendant de Summer et cela le rendait dingue car il comprenait combien aimer une personne pouvait vous rendre malheureux en cas de perte de l’autre. Il ne répondit guère plus lorsqu’elle lui dit qu’elle comprenait et que Sienna devait être quelqu’un de bien. Il n’était pas fou au point d’enfoncer le couteau dans la plaie et de tourner. Même lui, avec son manque de tact habituel savait qu’il valait mieux qu’il ferme sa gueule à cet instant précis.

Summer lui paraissait tellement distante que son cœur continuait de saigner. Il restait là, les bras ballants, totalement impuissant face à la douleur de celle qu’il aimait. Comment pouvait-il la rassurer ? En lui faisant l’amour ? Non. Le sexe n’avait pas sa place à cet instant précis. Lui dire qu’il l’aimait ? Summer y verrait là une tentative désespérée de la convaincre et il ne voulait pas gâcher son « je t’aime » de cette façon. Les amants avaient tellement tendance à se le dire qu’il s’était juré qu’avec cette femme, cela ne serait pas le cas. « Bonne nuit »murmura-t-il avant que le silence ne vienne le glacer. Paris ne dormirait pas cette nuit, il le savait. Il avait trop l’impression de perdre son ange qu’il était risqué pour lui de fermer les yeux. Ce serait que sombrer bien trop vite et bien trop profondément dans ses cauchemars les plus intimes et les plus violents. C’est alors qu’il entendit sa demande. Une demande qui lui déchira le cœur tant il sentait sa détresse, sa peur. Son premier réflexe fut de se pencher vers elle avant de s’arrêter dans un même élan. « Attends… je reviens » marmonna-t-il avant d’attraper son boxer et un jean qu’il enfila rapidement. « S’il te plait… je m’absente une dizaine de minutes mais pendant ce temps-là… Fais-moi plaisir, mets ton cerveau sur off et ne pense à rien d’autre qu’à nous » lui demanda-t-il avant de quitter la chambre ainsi que l’appartement pour descendre les escaliers menant au sous-sol et à sa cave. Durant de longues minutes, il se mit à fouiner dans les cartons qu’il destinait à un garde meuble avant de trouver ce duplex. Ce n’est que quand il trouva bonne fortune qu’il remonta à l’appartement et donc à leur chambre.

« Putain qu’il fait froid » marmonna-t-il alors qu’il contournait le lit pour la forcer à lui faire face. Paris s’agenouilla à la tête du lit, prenant l’une des mains de Summer dans la sienne. « Mon ange, je sais à quoi tu penses et cela me fend le cœur. Je ne t’ai pas parlé de Sienna pour te mettre dans un état pareil. Je sais que tu t’imagines surement des choses mais je tiens à te détromper sur bien des points si tu veux bien m’écouter »lui demanda-t-il avec sérieux. Ce n’était pas le moment de se débiner songea-t-il même si, il s’apprêtait à faire un énorme bon en avant dans leur couple. Paris lui avait jusque-là, confié les clés de son passé ainsi que de son présent. Il lui avait ouvert son cœur mais pas complétement car une part de lui continuait d’avoir peur de dépendre totalement d’une femme. Or, ce qu’il s’apprêtait à faire, ce n’était ni plus ni moins que le grand saut. « Tu pars du principe que peut-être j’ai manqué de temps pour tomber amoureux d’elle et tu vois, je ne suis pas d’accord avec toi. Je la connais depuis plus longtemps que toi, j’ai eu une intimité avec elle immédiate et pourtant, je ne suis pas tombé amoureux d’elle. Il m’a fallu un seul regard de toi pour que tu obsèdes mes pensées. Une seule seconde en ta présence pour que je ne pense plus qu’à toi. Il y a trop de monde qui gravite autour de Sienna pour que je puisse tomber amoureux d’elle car je sais que je ne pourrais jamais lui faire pleinement confiance. Tu connais ma phobie de l’engagement et même si je l’adore, même si j’éprouve beaucoup de tendresse pour elle, une part de moi lui aurait été à jamais inaccessible » reprit-il pour lui faire comprendre une chose très importante. « C’est cette part là que je veux t’offrir ce soir Summer. Je ne me cache pas, je suis mort de trouille à l’idée de m’engager pleinement avec quelqu’un, de remettre la seule chose de pure que j’ai : mon cœur. Tu me l’as déjà volé depuis belle lurette mais il te manquait encore un tout petit bout que j’ai jalousement gardé » soupire-t-il en se passant nerveusement la main dans les cheveux.

« De mon enfance, je n’ai pas gardé de très bons souvenirs si ce n’est un seul : ma grand-mère. Elle est décédée il y a trois ans mais elle a toujours fait en sorte de me rendre heureux. Elle savait ce que me faisait subir mon père mais elle ne pouvait rien y faire. Avec sa maigre pension, elle avait à peine de quoi vivre… Alors elle a toujours veillé sur moi. C’est elle qui m’a transmis la passion pour la danse et pour les étoiles. Elle voulait absolument que je conserve une part d’enfant malgré tout. Elle me voulait heureux et je suis sûr qu’elle t’aurait adoré en ce sens car tu me rends heureux plus que n’importe qui » lui dit-il avec ferveur hésitant entre céder à la nostalgie d’évoquer un passé si lointain et celui de se battre pour un avenir encore incertain. « Elle s’est toujours désolée que je me ferme à l’amour, que je refuse même l’idée que je puisse aimer quelqu’un » reprit-il avec émotion comme s’il revivait à nouveau les derniers instants de vie de sa grand-mère. « J’étais là auprès d’elle quand elle s’est éteinte et encore ce jour-là, elle voulait veiller sur moi. Elle m’a confié qu’elle était fière de l’homme que j’avais réussi à être, qu’elle n’avait pas peur que je devienne comme mon père. Elle m’a demandé de ne pas avoir peur d’aimer, qu’elle voulait que je sois aussi heureux qu’elle avait pu l’être avec mon grand-père malgré qu’il soit mort il y a de nombreuses années. Avant de mourir, elle m’avait juré de remettre quelque chose à la personne que je choisirai » continua-t-il en sortant quelque chose de sa poche pour le glisser au creux de la paume de Summer. Il s’agissait d’un pendentif représentant une branche avec une pomme de pin. « C’est le premier cadeau que lui a offert mon grand-père. Il n’avait jamais été très riche mais il avait économisé durant des années et des années pour pouvoir le lui offrir le jour où il se dévoilerait à elle. Il l’aimait depuis qu’ils étaient enfants… Ce pendentif a toujours été pour elle le symbole de l’amour : celui d’un homme pour une femme. Un amour qui avait supporté le temps, la différence, la maladie et même la mort. Elle me l’a confié pour que je le donne à la personne que je jugerai digne d’aimer, celle à qui je me donnerai complétement et c’est à toi que je veux le confier Summer. A toi et à toi seule. Jusqu’à ce soir, je n’y pensais plus. Je n’avais pas encore compris combien ce pendentif était spécial parce qu’avant de te rencontrer, aucune femme ne m’avait fait éprouver ce que j’éprouve pour toi » termina-t-il en relâchant sa main pour mieux la contempler. « C’est maintenant que tu es sensée dire quelque chose… à moins que je ne t’ai complétement perdu dans le flot de mes paroles… »tenta-t-il une pointe d’humour tant il se sentait vulnérable après s’être mise à nu devant elle.

Le pendentif

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