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Bien que je comprenais Paris et sa façon de voir les choses concernant sa réputation, j’avoue que j’éprouvais de la peine à l’écoute de ses mots : Je savais par exemple que sa réputation d’homme à femme devait sans doute lui avoir valu beaucoup de réflexion. Mais je ne sais pas…quelque chose dans son ton et sa manière de me dire qu’il avait appris à faire avec le « qu’en dira-t-on » à son sujet, me fit réaliser que tout ceci allait bien au-delà de cette réputation de charmeur. Je préférai ne rien ajouter de plus sur le sujet pour le moment, partant du principe que ce genre de conversation où j’avais besoin qu’il me parle un peu plus de lui et de sa vie, devait se faire dans un endroit plus propice et en toute intimité. Quant au fait qu’il était prêt à taper sur quiconque oserait me dévaluer, ne m’avait pas surpris plus que cela. Attention je ne dis pas que qu’on devait me porter sur un pied d’estale et que toute personne qui voulait faire le contraire devait être châtié, hein ?! Non, je dis juste que, Paris a toujours su montrer une facette protectrice et combative de sa personnalité, et je le savais suffisamment possessif et déterminé à vouloir protéger ses proches, que ces mots ne m’étonnaient plus.
Je m’habillais très vite, m’amusant à un petit jeu de jambes dans ce jogging trop grand pour moi quand Paris me répondit que tout ceci aurait au moins l’avantage de me le faire retirer plus vite ! Je m’étais mordue la lèvre inférieure en souriant avant de lui dire « Dis-donc c’est que t’as l’air d’avoir de sacrés projets toi pour ce soir ? » Et c’est sans doute ce sous-entendu sur ce qu’il me réservait pour la suite de notre nuit qui me fit prendre une telle confiance en moi après cela, pour oser aguicher mon petit-ami. Cela avait commencé par la petite culotte en cadeau que Monsieur était prêt à accrocher dans sa chambre, et avait fini par le vol prémédité d’accessoire de scène comme des menottes que je me voyais déjà utiliser sur Paris. Y’a pas à dire, être avec lui me faisait pousser des ailes et me donnait des sensations de liberté totale. Plus aucune tension, plus aucun doute, RIEN ! Tout semblait parfait.
Avec l’accord de Paris pour jouer les ignorants sur les crimes que je voulais commettre il m’attira vers lui pour un baiser et déjà, je me pendais à son cou avec l’envie de le prolonger : le voir ainsi en tenu de motard me faisait de l’effet et j’avais presque envie de sauter pour m’agripper à lui et m’enrouler autour de sa taille pour ne plus jamais toucher terre. Mais Paris mit fin au baiser et je grognais sans scrupule parce qu’il avait eu un goût de trop peu. Mais je me mis à sourire très vite à nouveau, après l’avoir entendu qu’on avait intérêt de rentré tout de suite parce qu’il ne répondrait plus de rien si jamais on se laissait à nouveau aller à nouveau en ses lieux. J’hochais la tête, prêtre à la suivre et c’est main dans la main de quittions la loge pour rejoindre la salle, croisant au passage quelques employés du club, et d’autres danseurs.
Je quittais Paris quelques minutes, le temps pour moi d’aller rejoindre mes copines et là, je dois avouer que la conversation avaient été brève mais efficace. Je m’étais approché de la table, un peu hésitante, cherchant quoi dire parce que même si Paris ne se souciait pas de sa réputation, moi, je ne voulais pas qu’on le dénigre où qu’on lui mette une étiquette qui ne le définissait en aucune façon.
« Mais où t’étais bon sang ?! T’as laissé ton sac, ton manteau, ton portable, tout !! »
« Oui euhm, je sais, j’ai…j’ai reconnu quelque que je connaissais et du coup, on a rattrapé le temps perdu » lançais-je sans grande conviction, tandis qu’une de mes amis me détaillais de la tête au pied, sans doute à cause du jogging et du casque que je tenais dans une main.
« Quelqu’un que t’as pas vu depuis longtemps ?! Un danseur ? » me questionna une autre amie
« Voilà, c’est ça ! J’l’avais pas vu depuis bien trop longtemps à mon goût » Avouais-je sans mentir. C’est vrai quoi : Paris m’avait manqué, et 3 jours sans le voir, c’était beaucoup.
« C’est quoi ce joggin là ?Qu’est-ce qui t’es arrivée ?! » osait enfin demandé mon autre amie qui me jaugeait depuis tout à l’heure
« Oh, ça ?! » Instinctivement je laissais mes mains glisser le ling de mes cuisses et remonter jusqu’à mes fesses, sachant très bien ce qu’il me manquait à cet endroit. Je fis une moue hésitante en pinçant les lèvres et répondit honnêtement : « C’est….euh… Un problème de culotte !!» lâchais-je de but en blanc. Je voyais leur tête ahurie, qui ne comprenaient rien du tout et au lieu d’attendre d’autre question, je décidais de prendre l’initiative de raconter une histoire :
« Bon écoutez, je passe prendre mes affaires en fait. Je ne vais pas rester. Mon petit-ami a appeler, il a fini plus tôt que prévu et est passé me chercher… »
« Summer….t’as laissé ton téléphone ici. Comment tu sais qu’il t’a appelé »
** Oups…. **
« Oh bah ça c’est parce que…il n’a pas appelé sur MON téléphone » tentais-je. Et en voyant mon ami prendre une inspiration prête à me questionner davantage, je coupais court à son élan et enchaînait « Bon quoiqu’il en soit, je vous laisse les filles. C’était super sympa, merci de m’inviter, le show était…vraiment…..INCROYABLE » concluais-je sans vraiment parlé du « show » que ELLES, avaient pu voir. Non je parlais plus du show privé dans la loge, mais je gardais cela égoïstement pour moi.
Je passais derrière elles pour rejoindre ma chaise et récupérait mon sac, tout en saluant les filles d’un signe de la main, puis je courrais très vite rejoindre Paris qui m’attendait devant les vestiaires. Je récupérais mon manteau et j’allais l’enfiler quand Paris me confia son écharpe pour ne pas que j’attrape froid. Telle une gamine, je le laissais m’entourer l’écharpe à plusieurs reprises autour du cou tout en souriant bêtement « Tu ne veux pas que j’attrape froid ? Ohhhh dommage : au moins j’aurais eu des raisons de rester cloué au lit ! »
Quelques instant plus tard on sortait du club pour rejoindre la moto et une fois que je vis cette dernière, je pris une grande inspiration avant d’avouer « Tu sais que la dernière que je suis montée sur une moto, j’étais en dernière année de lycée ? » Et encore….à l’époque, l’engin n’était pas aussi impressionnant que celui de Paris. Euuuuhhh, je parle de la moto là, hein ?!
« Si j’ai peur, je peux m’accrocher à toi comme une bouée de sauvetage ? »
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