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WITHOUT YOU IT'S HARD TO SURVIVE (+) NEMHAM [-18 /!\ HOT]

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Pourquoi trouverais-je mon petit-ami superficiel ? Si je faisais en partie référence à mon physique de l’époque ce n’est pas la seule chose qui serait rentrée en compte. Je fronce les sourcils un moment, perturbé par cette question posée et sur laquelle j’ai l’impression de pouvoir me casser la gueule en ne choisissant pas les bons mots. Les rôles sont inversés pour une fois, je suis celui qui doit trouver la réponse parfaite et qui doit prendre le temps pour la formuler correctement. « Mon physique ne t’aurais peut-être pas tant intéressé mais je parlais de ma personnalité. J’étais loin d’être celui que je suis aujourd’hui, j’étais plus joyeux, plus optimiste… Plus innocent et naïf aussi. » Il ne me reconnaitrait pas si grâce à une machine à voyager dans le temps il se retrouvait avec le Graham d’il y a quatre ans. Je m’apprécie comme je suis à présent, je travaille dessus en tout cas et aujourd’hui je ne suis pas certain que j’aimerais retrouver la personne que j’étais à l’époque. Me faire marcher sur les pieds et ne jamais rien dire comme je le faisais avant me tuerait aujourd’hui et ce n’est plus ainsi que j’ai envie d’être. Nous voilà sur un nouveau débat et difficile de savoir qui aura le dernier mot cette fois, les arguments fusent de chaque côté et Nemo parvient à me faire fermer ma bouche pendant quelques très longues secondes avec son argument ultime ponctué par un exemple parlant, une demande en mariage, laquelle serait plus susceptible de me marquer ? « J’espère que si tu comptes me demander un jour en mariage tu auras une autre idée que de me faire cela en plein milieu d’un repas au McDonalds ! » Peut-être que le souvenir sera plus sincère et ancré mais j’aimerais malgré tout avoir droit à une demande dans les règles de l’art, qui soit sincère ET romantique et pas seulement l’un ou l’autre. « Mais ton exemple ne fonctionne pas parce qu’une telle chose n’arrivera pas. » Je marque une pause, ne tarde pas à reprendre lorsque je vois les yeux de Nemo s’écarquiller. « Ce que j’entends par là c’est que je serais probablement celui qui mettra le genoux par terre. Je suis censé être le mec que tu dois mettre sur la voie, à qui tu dois apprendre à être avec un homme mais depuis le début je suis celui qui a fait le plus de pas vers toi et qui a pris le plus de décisions ! » Je suis celui qui lui a demandé une chance de m’apprendre à être à ses côtés malgré mes peurs, celui qui s’est préparé à tout sacrifier et qui a imposé une telle chose en retour à Nemo, celui qui a prononcé ces quelques mots lourds en sens, celui qui serait prêt à faire beaucoup de choses si on le poussait un peu. Nemo a été plutôt paresseux finalement, il n’a fait que m’embrasser la toute première fois, je ne suis même pas sûr que cela compte puisque nous n’étions même pas encore attirés à ce point l’un par l’autre. Je me contente d’esquisser un rire volontairement amplifié pour réagir aux propos tenus par mon petit-ami qui assure ne rien avoir à se reprocher, ne plus avoir de fantômes dans son placard. Il a plutôt intérêt s’il ne veut pas que je lui botte les fesses, il me connait, il sait que j’en suis tout à fait capable. Aussi capable que ma sœur qui fait de la boxe depuis quasiment quatre ans et qui, de ce qu’elle m’a dit, est l’une des meilleures de son groupe. Son coach est en tout cas très optimiste et lui met la pression pour qu’elle accepte de se présenter aux compétitions nationales. Elle devrait peut-être le faire, pas pour la reconnaissance mais pour se prouver à elle-même qu’elle est forte et capable. Je ne suis pas le seul à avoir souffert de l’emprise de notre père, elle en a bavé elle aussi et sa confiance en soi en a pris un coup. Les inquiétudes de Nemo à ce sujet m’attendrissent, il me protègerai envers et contre tous et je ne peux que vouloir en faire autant, même contre ma sœur avec qui je saurais trouver un terrain d’entente. « A la vie à la mort ! » Je conclue en le serrant fort contre moi, je peux en profiter puisque j’ai gagné le précédent round sur la chaleur et les glaçons. Je parviens toujours à trouver les arguments qui fonctionnent le mieux, facile quand tu as bien conscience de ce que tu peux créer chez l’autre. La proximité, chaque jour qui passe me rend plus accro au garçon, à cet homme et plus une seule seconde ne passe sans que j’aimerais être contre lui, à le câliner, à l’embrasser, à me blottir dans ses bras pour échapper au reste du monde. Ce bain sera l’occasion pour nous de nous retrouver et d’explorer, la nouveauté ça a du bon, l’évolution encore plus, elle est logique, pas forcée, naturelle tout simplement. Je le taquine et profite d’un moment d’inattention pour m’attaquer à lui en le chatouillant, il réagit exactement comme je m’y attendais et m’interdit de poursuivre, ce qui, bien entendu, ne peut que me donner envie de continuer. J’accentue mes chatouilles, essoufflé par mes propres explosions de rire. « Sinon quoi ? Tu vas faire quoi si je n’arrête pas ? » Je lui demande en riant comme un enfant, heureux comme jamais. Je suis tellement chanceux de l’avoir à mes côtés, il n’a pas idée d’à quel point il a changé ma vie.
NEMHAM  
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Comment ton petit-ami te voyait-il, pour affirmer que quelques années en arrière, tu n'aurais pas du tout eu les mêmes rapport avec lui ? Pensait-il que tu triais tes amis sur le volet, à t'intéresser d'abord à leur physique et, s'ils avaient une beauté typique et un charme naturel seulement, tu t'intéressais en second à leur idées et ce qu'ils avaient dans la tête ? Pendant qu'on y était tu leur faisais passer un entretien également, et tu vérifiais si leurs comptes en banque étaient bien fournis avant qu'on puisse te voir en compagnie de ces personnes-là. Charmant, si c'était à quoi tu ressemblais de ses yeux, tu étais un homme tout à fait charmant. Dommage pour lui, ce n'était pas toi. Tu le fixais toujours, attendant avec une certaine alerte ce qu'il allait bien pouvoir te répondre, scrutant s'il allait complètement se casser la gueule sur le sujet ou s'il allait gérer. Tu hochais doucement ton visage alors qu'il parlait de son changement de personnalité, des nuances entre avant et maintenant. « Ouais, j'vois. Mais après, on sait pas ce qu'il se serrait passé. Ça n'voudrait pas dire qu'on aurait pas pu être super potes. » Tu répondais en lui faisant un petit clin d'oeil, même si la version de Graham que tu avais la chance d'avoir pour toi serait toujours à tes yeux la meilleure. T'aurais peut-être moins aimé sa trop grosse innocence et naïveté à l'époque, non pas parce que c'était quelque chose qui te gênait chez une personne, mais parce que ça t'aurait sûrement donné cette envie et ce besoin de le protéger coûte que coûte, chose que tu n'aurais peut-être pas réussi à faire, et qui t'aurais meurtri. Et puis voilà que tu sortais tes arguments sur le nouveau débat de ce que tu veux dire doit être plus mémorable que comment tu le dis, et tu ne te sentais pas forcément très à l'aise lorsque sa bouche semblait capable d'avaler toutes les mouches de l'appartement, ne voulant plus se refermer avant qu'il se reprenne. Tu lâchais un petit rire alors qu'il te reprenait en espérant que si un jour l'envie te prendrait, tu le fasses autre part qu'au McDonalds – pourtant, il devrait être servi niveau travail de mémoire, aussi drôle à raconter qu'un rhume ! - et t'allais pour lui répondre sauf qu'il enchaînait sur le fait que de toutes manières, bah, ça n'arriverait jamais. C'était à ton tour de te retrouver bête, les yeux écarquillées, la bouche ne sachant pas vraiment si elle devait se l'ouvrir ou se la fermer. Putain, c'est qu'il aurait pu te dire ça d'une manière un peu plus amicale le con, c'était quoi ce gros tacle en pleins dans le ventre ? Graham, ou comment briser les jolis rêves et fantasmes de Nemo en moins de trois secondes. Un best-seller. Il dû remarquer ta réaction, car il se reprit enfin, t'expliquant que ce serait sûrement lui qui mettrait le genou à terre, et t'envoyant encore plus de piques orales. God, pourquoi tu l'aimais déjà ? « Ça n'veut rien dire. C'est justement parce que je suis si nul que ce serait à moi de le faire. » Tu répondais, réfléchissant sérieusement au problème. Outre le fait que t'avais d'autres problèmes que tu tentais de cacher qui faisait que tu n'avais pas vraiment réussi à le mettre sur la voie tout en combinant le fait qu'il avait l'air de très bien y arriver et s'assumer tout seul, si t'étais celui qui ne foutait rien, t'étais justement celui qui devrait encore plus faire sa demande pour prouver ton amour – étant donné que tu avais un côté romantique bien moins affiné et affûté que celui du blond. C'était logique non ? Mais peut-être que tes problèmes avaient définitivement rayés pour lui les couilles que tu avais réellement quant à ta condition d'homme, et qu'il ne te pensait juste pas capable d'une telle chose – même se figurant des années d'aujourd'hui. T'avais peut-être du boulot sur la planche pour qu'il te les réapproprie, tes couilles. Tu finissais par lui demander s'il était possible qu'il te protège contre sa méchante sœur pratiquant la boxe, lorsqu'elle reviendrait, parce que tu n'avais pas réellement envie de te retrouver avec un œil au beurre noir pendant des mois, et que pour expliquer tout ça, tu doives avouer que la sœur de ton copain t'avais collé une droite car t'avais légèrement menti à ce dernier et qu'elle voulait le venger. Et qu'elle était bien plus jeune que toi. Humiliation totale. Tu riais alors qu'il te prenait dans ses bras et te serrait fort, et tu enlaçais son torse de tes bras alors qu'il te promettait qu'il le ferait à la vie, à la mort. T'avais le plus mignon des copains. Plus tard, c'est dans la salle de bain que vous vous retrouviez, et tu profitais de l'atmosphère détendue et de la proximité entre vous qui n'avait jamais été si grande qu'à ce moment-là. Vos corps nus étaient l'un contre l'autre, mais malheureusement, tu ne pouvais pas faire fructifier ce tendre instant que déjà, il t'attaquait avec malice de ses doigts, ton corps se remuant de lui même comme pour les échapper, mais t'étais assez emprisonné dans ce si petit espace. T'essayais d'utiliser ta piètre autorité en lui interdisant tout bonnement, mais l'effet fut assez cassé des rires que te provoquait son jeu. Et lui, il se marrait encore plus, le petit con – mais il était tellement beau quand il riait comme cela. « Je... J'vais faire la grève de tout pendant une semaine ! » Tu t'exclamais, n'arrivant pas à mettre une expression boudeuse sur le visage à cause de ses chatouilles, mais lui tirant la langue pour montrer que c'était du sérieux cette menace.

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Je suis à deux doigts de glisser après avoir prononcé des mots suffisamment ambigus pour laisser place aux interrogations de mon petit-ami que je sens prêt à me frapper si je ne me rattrape pas dans les règles de l’art. Il aurait raison de le faire, je me suis très mal exprimé et je tente donc sur le champ de me rattraper. Logique, je n’ai jamais pensé qu’il était du genre à s’attarder sur le physique, je serais le premier surpris et déçu par un tel comportement de sa part, non… Il est plutôt question de personnalité et je pense vraiment que l’homme que j’étais à l’époque ne l’aurait pas intéressé autant que celui que je suis aujourd’hui. Rien de bien surprenant, je ne me serais jamais attardé sur moi-même non plus, en y repensant j’étais bien trop innocent, bien trop timide… Bien trop effacé. Je me demande ce que Leandra m’a trouvé à l’époque. La réponse de Nemo me permet de rebondir sans difficultés, il m’a servi sur un plateau ce dont je parlais. « Exactement, potes… Tu n’aurais jamais envisagé de te mettre en couple avec moi, tu ne te serais pas battu pour permettre que cela arrive ! » Il m’aurait juste considéré comme un pote de plus et nous n’en serions pas là aujourd’hui. Il ne serait pas mon poisson et je ne serais pas son Captain America, son héros prêt à surmonter vents et marées pour ses beaux yeux. J’ignore comment nous en arrivons à parler mariage alors que nous ne sommes en couple que depuis quelques mois mais toujours est-il que la discussion dérape et je me retrouve à gentiment signaler à Nemo qu’il n’a pas été le mec le plus incisif au monde. Quand on compare nos deux backgrounds le constant en devient même encore plus amusant puisque je suis le mec hétéro traumatisé par de mauvaises expériences en prison et paradoxalement celui qui n’a pas hésité à franchir les obstacles sans avoir peur de devoir mouiller le maillot. « Sauf qu’avec nos antécédents j’aurais probablement décidé de te demander ta main avant même que tu ne te sois décidé à le faire sérieusement. » Il pourrait y songer depuis un moment mais il tarde toujours à faire le premier pas que je me retrouve à faire de mon côté. Je suis celui qui enfonce les portes tandis que Nemo joue la carte de la sécurité, peut-être même trop. Parfois j’aimerais qu’il retrouve cette confiance en lui, qu’il n’ait à nouveau plus froid aux yeux… S’il m’a séduit c’est aussi pour cela. Une discussion en entrainant une autre et le froid commençant à se répondre sur l’intégralité de mon corps, nous terminons à la salle de bain à profiter d’un bon bain chaud agrémenté d’une parfaite playlist d’ambiance et de bulles pour nous recouvrir. Dommage que je ne puisse pas garder mon sérieux, bien trop emballé à l’idée de l’embêter en le gratifiant de centaines de chatouilles. Il se débat comme il peut mais la surface de la baignoire ne le met pas à son avantage et l’eau manque plus d’une fois de déborder et de recouvrir le sol de ma salle de flotte. Je me moque, retombé en enfance, face à la réaction de mon chéri qui ne trouve rien de mieux que d’user de menaces comme j’ai si bien l’habitude de le faire. La seule différence ? Je ne suis pas comme lui, je peux tenir une semaine sans rien du tout et nous le savons tous les deux, il risquerait bien plus d’en souffrir que moi. Mes lèvres s’étirent en un long sourire graveleux. « Tu veux me punir de quoi ? Réfléchis bien, tu pourrais davantage te punir que le contraire. » Je le met au défi, lui offrant quelques secondes de répit pour le laisser réfléchir… Répit… Un bien grand mot puisque mes doigts dévalent ses côtes lentement pour venir caresser son torse et descendre encore un petit peu. Je joue avec lui, joue avec les limites, prêt à arborer la plus diabolique de mes apparences pour lui faire perdre la tête. « Alors ? Tu veux vraiment me punir ? » Je m’amuse à lui demander, à la recherche d’une réponse bien précise.
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Il ne devait pas avoir beaucoup d'estime pour le jeune garçon qu'il était, au vu de la manière dont il parlait de lui. Toi aussi, parfois quand le passé ressurgissait dans ton esprit, tu te disais toujours que tu aurais aimé être plus comme ceci, plus comme cela, afin de ne pas avoir été autant touché par des mots ou des actes d'amis qui t'ont trahis. Alors la rancœur devait être similaire pour lui, et se souvenir du petit garçon qu'il était lui donnait peut-être envie de s'arracher les cheveux, imaginant une autre tournure des événements traumatisants vécus si seulement avait-il était plus musclé, plus sûr de lui, plus battant, plus affirmé. Ce qui était assez triste, c'était le fait qu'à y repenser, ce n'était pas vous qui auriez dû changer même pour le plus petit des détails, mais eux qui étaient en tords avec leurs esprits étroits ou leurs violences habituelles et illégales. « Mais on n'en sait rien. Tu dis ça avec tellement de certitudes, sauf que tu m'as toujours pas montré de photos d'toi à l'époque, j'peux déjà pas juger à quel point t'étais cute, j'peux encore moins juger sur ta personnalité. Peut-être que ça aurait pris plus de mois ou d'années d'amitié pour que je l'envisage. Ou p't'être pas et nous serions restés potes. Mais tu peux pas être certain d'un truc qui s'est jamais produit. » Tu lui rappelais, parce que tellement de choses auraient pu se passer à ce moment-là de votre vie, il ne se rendait pas compte. Puis dans ces cas-là, peut-être que lui n'aurait à son tour rien trouvé d'exceptionnel en ta personne. T'aurais été trop fade, trop chiant, trop difficile à vivre et à supporter pour le garçon à la vie déjà bien amochée qu'il était quatre ans en arrière, traits de caractère qu'il arrivait bien plus aisément à accepter aujourd’hui – dieu merci. Puis vous parliez mariage, parce que t'étais toujours le meilleur pour choisir des exemples extrêmes et pleins de symboliques, comme celui de l'union sacrée entre deux personnes. Il te faisait remarquer que vu comment tu étais, il aurait déjà demandé ta main avant même que tu penses sérieusement au projet, appuyant une nouvelle fois sur le fait que t'avais toujours dix temps de retards sur l'esprit vif qu'il était. « Ce n'est pas parce que tu proposes en premier que c'est forcément mieux. C'est pas une course. Si comme tu dis je n'étais pas encore décidé à le faire sérieusement, c'est peut-être parce que pour moi c'était pas le moment. » Tu prononçais dans un petit sourire, ta bouche venant déposer un baiser sur le coin de ses lèvres. Il ne voulait pas d'une demande sincère et impromptue au coin de la rue mais ne souhaitait pas non plus que tu réfléchisses trop longtemps ni que tu sois sûr et certain de ton choix. Il était définitivement pleins de paradoxes. Pourtant, t'étais comme ça. Il fallait que tu prennes ton temps, il fallait que tu sois en accord avec toi-même, il fallait que tu sois certain de savoir que tu plongeais vers quelque chose de stable et sérieux, la plupart du temps. C'était peut-être parce que t'avais été éduqué de cette manière, ou peut-être parce que t'avais toujours l'impression de trimbaler le fantôme de ton père à chaque fois que tu te déplaçais, comme une présence constante par dessus ton épaule qui épiait le moindre de tes faits et gestes. Tu t'étais senti bien plus libre dans des moments passés comme au Spring Break en Nouvelle-Zélande, mais probablement que le fait que vous ne soyez pas encore ensemble à cette époque t'avais permis de lâcher un peu plus prise – sachant que tu n'avais pas grand-chose à perdre. Puis te voilà dans la salle de bain, d'une manière un peu plus différente que ce que tu aurais aimé. Il avait tout prévu pour te faire croire à un instant doux et tranquille mais sa farce n'avait pas duré longtemps, que déjà il te chatouillait et te faisait perdre contrôle de ton corps. Il t'était impossible de rester de marbre, faisant tanguer l'eau comme en plein océan, et tu tentais une menace comme il utilisait si bien sur toi, ce qui ne fit qu'élargir son sourire de diable. Alors qu'il te laissait quelques secondes de répits, tes yeux se plissaient, le toisant. « C'est vrai que je compte tellement peu pour toi, que le fait que tu m'vois ou pas pendant une semaine va rien changer à ta vie. C'est bizarre quand même, d'avoir décidé de t'afficher avec un mec qui t'est totalement indifférent, mais chacun son délire j'imagine. » Tu répondais, tes dents venant doucement s'enfoncer dans ta lèvre inférieure, alors qu'il commençait à caresser ton torse, geste typique pour que te faire perdre la tête. Tu attrapais ses poignets de tes mains, et tu haussais les épaules, négligemment, quand il te reposait la question. « Alors peut-être que je te priverais de Malfoy pendant un mois, puisqu'il t'es si précieux. » Tu supputais, tes doigts appuyant sur sa peau.

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S’il y a bien une chose que je déteste faire c’est de repenser au passé. Il n’y a rien de plus terrible pour un jeune qui a sacrifié plusieurs années de sa vie en prison pour survivre à un enfoiré qui a choisi la facilité pour échapper aux conséquences de ses actes. Quelle ironie, mon paternel est celui qui m’a torturé psychologiquement et frappé au point de m’offrir plusieurs allers et retours à l’hôpital et après tout cela il est encore celui qui a eu droit à une fin rapide, avec peu de souffrance, une mort violente qui n’aura pas pu le faire réfléchir sur ses actes et le faire payer comme il devrait l’avoir fait. A la place je suis celui qui a été condamné, trois ans, l’enfer à mes pieds, devant et derrière moi, encerclé de personnes pourries jusqu’à la moelle et profitant d’un système carcéral beaucoup trop comparable à la jungle. Quoique je fasse pour m’en sortir j’en paierais toujours les frais d’une certaine manière, vous en voulez une nouvelle preuve ? Facile, j’ai choisi de m’offrir le bonheur que je méritais avec un garçon formidable qui, plot twist, est marié à une Princesse et ne peut pas faire ce qu’il veut sans devoir affronter des conséquences qui lui font plus peur qu’à moi. Espérons qu’il se tienne à ses promesses du jour, il n’aura pas le choix s’il songe vraiment à un futur dans lequel je serais présent à ses côtés. Il me fait pouffer de rire, depuis le début de notre histoire, et même bien avant, il essaye de se procurer les fameuses photos que j’ai pris soin de détruire pour la plupart. Il les aura peut-être un jour, je commence à considérer l’idée en tout cas. « On verra pour les photos, si t’es sage et méritant ! » Je lui tire la langue et l’écoute me dire qu’on ne peut pas prédire l’avenir ni le passé, tout aurait été différent en tout cas, j’aurais accepté le secret, de vivre dans l’ombre de son mariage pour lui simplifier la tâche… Il m’aurait peut-être aimé finalement, plus simple, dominé et paré pour toutes sortes de concessions. Je suis devenu casse couilles pour le meilleur et pour le pire. « Peu importe ce que nous aurions été ou pas… Je suis heureux d’être là où je suis aujourd’hui, avec toi ! » Je lui dérobe un bisou, le visage fendu par ce grand sourire satisfait, à peine le temps de respirer que nous repartons sur un autre débat beaucoup trop avancé sur notre situation. Le mariage, je serais probablement le premier à lancer, pas parce que je suis précoce mais parce que j’aurais surement plus facilement accès au courage nécessaire pour mettre le genou à terre. Je n’ai pas peur de prendre des risques non calculés, c’est un petit peu moins le cas pour Nemo qui aime considérer les options et se préparer psychologiquement… De quoi bien l’embêter puisqu’il a choisi le petit ami le plus impulsif du monde. « Tu n’as pas tort et on revient à l’éternelle question, quand savoir quand l’autre est prêt… » Difficile à dire, les gros changements sont toujours amorcés lorsque l’un des deux amoureux choisi de mettre un coup de pied dans la fourmilière et oblige l’autre à modifier son gentil petit rythme de croisière pour parvenir à suivre. L’atmosphère se réchauffe autour de nos deux corps dénudés, l’eau du bain y est pour quelque chose mais pas que. L’ambiance aurait pu être toute autre, plus romantique, plus coquine, plus enclin à de tendres révélations mais je choisis d’emprunter un autre chemin en offrant à mes doigts un passage vilainement pervers à l’action, des chatouilles qui le font immédiatement réagir et une succession de menaces pour pousser l’autre à rendre les armes. Nemo ouvre sa bouche et malgré l’humour, ce doit être du second degré, je crois, je le prends un tout petit peu au premier degré aussi. « Toi-même tu sais ! » Je réponds, déjà ailleurs, si les paroles alimentent sa capacité à rebondir sans cesse il ne peut rien contre les gestes, contre mes doigts toujours plus avides de contact humain, de sa peau que j’ai littéralement envie de dévorer à chaque seconde. Il m’arrête en si bon chemin pour le coup de grâce, celui qui ne peut que me faire réagir, échec et mat ! « Tu oserais ? Rendre un Gramou triste ? Et puis… Du coup je serais obligé de te rendre la monnaie de ta pièce en arrêtant de t’embrasser et… Et bien plus encore ! » Je susurre contre le lobe de son oreille, le souffle chaud.
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T'avais vraiment envie de voir des photos de lui lorsqu'il était petit. Tu savais qu'il n'avait peut-être pas tout récupéré après qu'il soit passé par la case prison, ou même qu'énormément de clichés ont dû être perdus, ou désintégrés dans un joli feu de camp, mais tu espérais beaucoup un jour qu'il te laisse voir les quelques unes qu'il gardait enfoui quelque part. T'irais pas jusqu'à fouiller ses affaires et son appartement entier pour tomber dessus, car même si tu adorerais faire le détective c'était quand même son jardin secret, mais mon dieu que tu tuerais pour trouver une photo de Graham bébé les fesses à l'air, les cheveux blancs comme les anges. « Je suis toujours sage et méritant ! » Tu t'exclamais, indigné par ce qu'il sous-entendait, alors qu'il te tirait la langue, fier de lui comme à son habitude. Tu lui rendais une grimace, avant de penser encore un peu au passé et à tout ce qui aurait pu être différent dans vos vies, et qu'il ne pouvait pas savoir malgré les certitudes dont il ne voulait pas démordre. D'un côté, ça voulait peut-être dire qu'il allait mieux aujourd'hui, s'il insultait tant le petit garçon qu'il était autrefois, et en même temps, il devait bien avoir des qualités, ce bonhomme-là. Ton sourire s'agrandissait à ses mots, et tu levais doucement tes yeux au ciel alors que tes bras venaient enlacer son torse mouillé. « Cheesy. » Tu te moquais doucement, même si tu mentirais si tu disais ne pas être heureux avec lui – et encore, il ne manquait plus que quelques détails à effacer comme ton mariage et tout serait vraiment impeccable. Vous continuiez ensuite sur le sujet du mariage, dont tu n'aurais surement jamais du prendre pour un quelconque exemple, et que pourtant tu avais fait. Au moins maintenant, tu savais que Graham n'était pas contre l'institution du mariage, voilà un bon point que tu venais de gagner. Par contre, il ne t'imaginait pas assez avenant pour mettre le genou à terre... T'imagines que vous confirmeriez ça lorsque le moment sera venu ? « Ça c'est le gros problème de la vie, on a toujours pas trouvé comment lire dans les pensées de son partenaire. » Tu rappelais ce malheur dans une petite moue, le visage remuant de droite à gauche, déçu. Ce serait bien plus facile de lire dans son copain comme dans un livre ouvert, surtout pour ces questions de la vie comme le mariage ou les enfants ou l'habitation à deux qui pouvaient en faire fuir plus d'un. On chercherait dans des petits placards l'état d'esprit de l'autre, si tel est le bon moment pour avancer tel sujet, s'il valait mieux se lancer direct ou si ça risquerait de trop le brusquer. Et d'une autre manière, t'étais pas sûr d'apprécier si réciproquement on lirait dans les tiennes, de pensées...

Tu tentais de te mettre sur tes genoux, face à lui, tes mains toujours accrochées à ses poignets, durant le petit répit qu'il décidait enfin de t'accorder. C'était vilain, extrêmement vilain de jouer avec toi comme ça, de te faire croire une chose pour au final te surprendre par des chatouilles désagréables – juste pour la peine, tu ne l'aideras pas à éponger l'eau qui s'était sûrement échappé du bain, niet. Une fois de plus, il avait l'air de s'en foutre complètement de tes menaces, ce qui ne te laissait le choix que de répondre au tac au tac, sur l'affection qu'il semblait tant te porter. Qu'il te voit dans deux jours ou dans trois mois, du pareil au même non ? « Non, je n'sais pas, justement. » Tu répondais, le jaugeant du regard, attendant de voir s'il allait bouger, s'il allait essayer de recommencer à t'attaquer de guilis, et tu faisais tout pour garder ton sang froid quand il décidait de caresser ton torse – jouer ou câlin, il fallait choisir avant, Graham. Et voilà que tu trouvais ce qui le ferait de suite arrêter, ce qui aurait un temps soit peu de réaction de sa part, puisque ton être et ton corps ne lui faisait rien. « Pourquoi j'pourrais pas oser ? » Tu t'indignais dans un rire jaune, ton visage se tournant vers le sien pour mieux l'observer alors qu'il essayait de t'endormir en redevenant proche de toi et de tes oreilles. Tu venais tapoter sa joue de ton index. « Tu profites un petit peu trop du fait que j'ai besoin d'affection... Mais c'est donnant-donnant buddy. Tu te moques bien de me rendre triste non ? » Tu questionnais de manière rhétorique, puisqu'il te prouvait à chaque fois que oui, il s'en foutait bien pas mal si ça lui permettait de gagner ce qu'il y avait à gagner. Tu le poussais légèrement de son côté de bain, avant de croiser tes bras contre ta poitrine. « Quel bien plus encore ? » Tu demandais dans un petit sourire, puisque après tout, à part des baisers et des câlins, il n'y avait pas encore de plus.

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On ne peut pas dire qu’il me reste beaucoup de souvenirs capturés par des photos et qui se rapportent directement à mon enfance et à mon adolescence. Ma mère les avait toutes dans un carton rempli d’albums de famille mais je ne suis pas certaine qu’elle les ait conservés après tout ce qu’il s’est passé et tant mieux d’ailleurs. J’aurais probablement beaucoup de mal à admirer les photos de famille inspirant la perfection et une entente cordiale alors que deux verres d’alcool plus tard l’apocalypse s’abattait sur nos épaules et le joli petit conte de fées se transformait en un remake saignant de Battle Royal. Il me reste un petit groupe de photographies remontant à mon enfance, celles que ma sœur choisissait de m’envoyer avec ses lettres pour me faire rire ou pour me faire honte, au choix, lorsque j’étais en prison. Je ne voyais pas d’intérêt à faire une telle chose sachant qu’elles restaient gentiment dissimulées parmi mes rares affaires mais avec le recul je comprends mieux quel était son objectif : l’humanisation. Elle a compris bien avant moi que j’aurais à sacrifier une partie de moi pour m’imposer et survivre au milieu de ces taulards avides de chair fraiche et habitués à la taule, m’aurait-elle inconsciemment empêché de sombrer plus que je ne l’ai déjà fait ? Possible. Je ne suis en tout cas pas décidé à céder du terrain à mon petit-ami qui devra se montrer patient s’il souhaite vraiment mettre la main sur quelques photos dossiers remontant à une période peu généreuse de ma vie d’un point de vue physique. Enfant j’étais plutôt mignon cela dit. « Toujours ? LOL ! » Je me met à rire, gentiment moqueur. Je me rattrape néanmoins avec une petite remarque pleine d’amour, parce que l’important c’est réellement d’être ici, avec lui, maintenant à passer chaque épreuve les unes après les autres sans flancher. Mon majeur se dresse fièrement face à son visage. « Je suis le pape du Kitch et je te merde ! » Cucul la praline est une expression qui peut parfois bien me correspondre lorsque je ne suis pas occupé à être une biatch, un emmerdeur de première qui prend plaisir à faire ramer le pauvre petit poisson à contrecourant. Je ne sais pas comment on en arrive à parler mariage mais le principal c’est qu’une leçon peut en être déduite. « Tout vient à point qui sait attendre ! » Moment chaotique dans la baignoire alors que mes mains s’amusent sadiquement à le chatouiller, sa réaction mérite tout l’or du monde, il me fait mourir de rire et j’ai, du coup, mal aux abdos, ils auront bien travaillé aujourd’hui encore. Le petit prend la fuite en se retournant, en équilibre sur les genoux face à moi et il me taquine sur mes sentiments, aurais-je prononcé ces trois mots que je ne pensais plus être capable de dire à voix haute tout à l’heure si je me foutais vraiment de sa gueule ? « Je suppose qu’il te reste beaucoup de choses à apprendre dans ce cas. » Je me contente de constater en haussant les épaules, pas enclin à lui donner ce qu’il attend, on ne me soutire pas d’informations, je suis le soldat qui accepte la torture sans broncher. Difficile de ne pas réagir lorsqu’il menace de m’éloigner de cette magnifique boule de poils, il n’oserait pas ! Ah moins qu’il ne marque un gros point en me montrant qu’il peut aussi prendre l’avantage sur moi, de quoi me laisser entrevoir un pan de sa personnalité très intéressant… Et sexy. « On verra si tu tiens ! » Je le met au défi, laissant mes doigts et mes mots faire le travail pour moi, histoire qu’il comprenne que ce serait prendre le risque de se brûler à son tour que de me punir de la sorte. « Quel bien plus encore » Je ne dis rien, mes yeux longent juste ses formes un moment, ses yeux magnifiques, sa bouche délicieusement attirante, son cou, son torse musclé, ses formes parfaitement dessinées et… Mes yeux continuent de dévaler ce corps que je découvre pour la première fois réellement et mes dents s’enfoncent dans mes lèvres, mes yeux remontent, plus bavards que jamais.
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Tu avais un petit peu de mal à te dire qu'il lui restait sûrement très peu de bien matériel, surtout concernant les photos de lui et de sa famille – quoi que, à part pour se souvenir de sa sœur, il n'en avait sûrement pas besoin de photos de ses parents. L'ère d'aujourd'hui était en plus assez triste tu trouvais, avec tout ces gens qui avaient perdu cette habitude d'aller faire développer leurs négatifs et de se retrouver avec la photographie devant soit, que l'on pouvait prendre entre ses doigts et non la visionner que sur un écran tactile, belle et brillante, que l'on pouvait ranger soigneusement ou coller de partout avec du scotch double-face. Toi, t'en avais tellement des albums qui retraçaient ton enfance, dans les placards de votre salon, et tu en avais même apporté un en Amérique histoire de pouvoir te replonger dedans lorsque la nostalgie te prenait. Alors t'essayais de t'imaginer sans tout ça, sans les souvenirs d'une époque, sans la possibilité de pouvoir retrouver ces images, et ça te rendait assez triste parce que t'étais un matérialiste à cœur pour ce genre de chose. Mais peut-être que pour Graham, les souvenirs n'étant pas si heureux, c'était différent, il avait sans doute un autre rapport avec les albums de famille. « D'accord, d'accord... Je ne suis pas toujours sage... Tu acceptais d'avouer, rien que pour tenir cette magnifique résolution de ne plus mentir – ou le moins possible – durant cette année 2016. Mais je me trouve assez méritant pour avoir le droit d'admirer tes photos d'gosse. » Tu assurais en hochant doucement ton visage, parce que oui, être le petit-copain de quelqu'un ça te rendait forcément méritant. Si si. Tu lui reprochais ensuite d'être cheesy avec ses phrases sur l'amour et l'importance d'être à deux, et tu éclatais de rire lorsqu'il te sortait son majeur, que tu venais mordiller de son bout. « J'ai pas dit ça méchamment, je faisais une simple remarque. » Tu tentais de te rattraper, même si t'aimais bien son côté-là, après tout il fallait bien que l'un de vous deux le soit plus que l'autre. Tu acquiesçais d'un mouvement de tête alors qu'il employait un dicton lorsque vous parliez mariage – et tu verrais bien s'il respecterait autant ce qu'il répétait, puisque Monsieur Singleton n'était pas forcément quelqu'un qui savait attendre pour que les choses viennent au bon moment. Puis ensuite, c'était sûrement le moment humilions un Nemo tout nu au plus profond de sa vulnérabilité dans une baignoire juste assez grande pour deux, parce que c'est vrai que c'était tellement drôle ce genre de choses. Il n'y avait qu'à entendre les rires résonant de Graham pour s'en rendre compte. Tu profitais de te reposer enfin sur tes genoux, plus éloigné de lui qu'auparavant, et ça te donnait enfin une liberté de fuir un peu mieux ses gestes si jamais il tentait de recommencer sa torture par le rire forcé. Ton regard se noircissait alors qu'il te disait qu'il te restait beaucoup de choses à apprendre dans le cas où tu ne savais pas, puis tu haussais tes épaules en une imitation de ce qu'il venait de faire quelques secondes auparavant. « Soit. J'apprendrais. Je ne prétend pas tout savoir moi. » Puis tu renchérissais sur le désir de lui priver de Malfoy durant un long mois, et voilà qu'enfin ça le faisait réagir, limite il allait sortir faire des manifestions et faire signer des pétitions, chose qu'il n'était pas du tout enclin à faire pour tes beaux yeux. Il te provoquait, te disait qu'il verrait bien si tu tiendrais, ayant toujours si peu confiance en tes capacités. Il savait qu'il pouvait te mener par le bout du nez, que tu pouvais lui manger dans la main tellement il était devenu important pour toi ces derniers mois, et que t'étais le genre de mec qui finalement était prêt à faire beaucoup de concessions pour certaines personnes, mais tu ne comptais pas le laisser se moquer de l'ascendant qu'il avait sur toi aussi longtemps. Tu deviendrais aussi fort et chiant sur tes positions que lui, s'il continuait. Ça risquait de ne pas être triste entre vous. « On verra. Prépare ta plus douce peluche, tu risque d'en avoir besoin. » Tu ripostais négligemment, t'éloignant un peu de lui qui prenait ses aises sur ton corps en croyant que tu serais si faible, puis tu souriais en coin lorsqu'il te parlait de perdre tellement de choses – hm, t'avait besoin d'une piqûre de rappel pour le coup. Mais il ne répondait pas, et tu suivais de ton regard sur son visage le parcours de ses yeux, qui rapidement te faisait tout de même monter le rose au joue, toi qui pourtant n'était pas si pudique. Sauf que c'était Graham, alors forcément, ça changeait tout. Tu humidifiais tes lèvres un instant alors que vos regards se retrouvaient, et tu décidais malgré le moment d'être aussi fourbe que lui précédemment – ça lui apprendra. Tu t'approchais doucement, une main venant frôler l'eau pour récupérer de la mousse, et lorsque tu fus proche de ses lèvres que tu aimais tant, tu venais étaler la mousse sur une partie de son visage, amusé. « Tu as perdu ta langue mon cœur ? » Tu susurrais, ton autre main venant se reposer sur sa cuisse.

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« Je dirais même que tu es plus souvent vilain que sage, jeune homme. » Je ne risque pas de m’en plaindre pour autant, je n’aurais peut-être pas ressenti tout cela pour lui s’il avait été différent et plus gentil. J’apprécie particulièrement que l’on me tienne tête, encore plus en couple pour éviter que l’un ou l’autre ne s’approprie une quelconque place de dominant en laquelle je ne crois pas. A la piscine je ne m’en rends pas réellement compte mais lorsque j’étais caissier on peut tirer tellement de conclusions en observant la manière dont les couples font leurs courses, on peut se baser sur la personne qui paie, celle qui déballe et remballe les produits achetés et bien d’autres petits détails qui passent inaperçus pour ceux qui ne bossent pas dans un tel contexte. Je nous imagine tous les deux à position égale, il m’arrive parfois de m’imposer davantage mais ce n’est pas parce que je suis macho, plus par force de caractère qu’autre chose. « Tu as du mérite, c’est vrai… Pour la peine, tu auras droit à une photo prochainement, UNE SEULE ! » Je précise immédiatement, je le connais le petit Nemo, tu donnes ta main et il essaie déjà de s’approprier ton bras. Je ne peux pas lui reprocher non plus, on peut comparer cela à de l’ambition et je ne peux que saluer une prise d’initiative et une gourmandise qui permettent d’avancer au quotidien. J’en viens même à lui reprocher de ne pas savoir le faire dans les bons moments, lorsque notre couple en a besoin, mais le débat ne tarde pas à être clôturé par une remarque pleine de justesse de la part du petit poisson clown. Je ne suis de toute manière plus d’humeur à discuter mais plutôt amusé par la réaction de mon petit-ami lorsque je choisis de travestir de vilaines intentions pour lui faire baisser sa garde, de petits bisous, des caresses et une attaque surprise menée avec succès contre ses côtes. Il ondule, se dandine et fait vaciller l’eau de la baignoire sans pour autant trop en renverser. Il me remet en question et je ne peux qu’en rire pour éviter d’avoir une réaction plus gamine et premier degré. Je pourrais très bien être vexé, d’autant plus que j’ai été anormalement bavard sur l’état de mes sentiments une trentaine de minutes plus tôt. « Parfait, je suppose que tu auras le temps nécessaire pour tirer tes propres conclusions ! » Je ne vais pas lui lâcher le moindre petit centimètre de terrain, ce serait très mal me connaitre que de croire le contraire. Je le sens animé par une envie de me rendre la monnaie de ma pièce lorsqu’il décide de frapper là où il sait qu’il marquera un point, son gros toutou que j’ai gardé pendant une semaine et qui m’a totalement conquis. Je reste néanmoins perplexe quant à sa capacité à tenir sur la durée, se priver de moi suffisamment longtemps sans réagir au manque de mes baisers, de mes caresses, de mon sourire… De ce qui me trotte de plus en plus dans la tête ces derniers temps lorsque je pense à lui. Mes yeux parlent, ils trahissent mes pensées lorsqu’ils se perdent à longuement contempler ce corps d’Apollon, sexy en diable et parfaitement pensé. Le vilain ne trouve rien de mieux que de m’appliquer une noix de mousse sur le visage, sur les lèvres. Je prends une longue inspiration et expire d’un seul coup pour la chasser de mes lèvres, les particules flottent un bref instant avant de retrouver l’eau sur laquelle elles se posent. « Pas du tout ! » Je reprends, le sourire en coin. « Je dois juste me concentrer pour… Pour garder la tête froide ! » Et pas que la tête froide si vous voyez ce que je veux dire, c’est con mais j’en suis tout intimidé, presque honteux. Il n’y a pourtant rien de plus naturel que le désir, surtout après autant de mois de couple avec rien de plus que des baisers partagés. Et puis comment suis-je censé rester de marbre quand sa main taquine mon genou de la sorte ? Inspire Graham, expulse cette chaleur étouffante qui te fait perdre la tête. Difficile de ne pas être faible, ardu de ne pas avoir faim de lui, il est la plus belle et dangereuse des tentations et céder, embrasser mes désirs me parait de plus en plus tentant si ce n’est oppressant.
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« Mais t'aimes les vilains toi. Tu ne veux pas quelqu'un de trop vilain parce que tu veux rester le Roi des Vilains, mais si j'étais tout sage, si je disais toujours la vérité, tu t’ennuierais. » Tu disais le plus sérieusement du monde en acquiesçant vivement d'un mouvement de tête, avant qu'un sourire prenne forme aux coins de tes lèvres. Il fallait avouer que ce dernier point n'était sûrement pas tout à fait vrai, puisqu'il n'était jamais bon de mentir dans un couple et que tu devrais d'ailleurs plutôt bien t'y connaître sur le sujet, étant donné que ça t'avait même coûté quelques relations amoureuses. Mais outre cette petite pique faite pour le taquiner, la suite était plutôt assez vrai. T'étais pourtant un mec sérieux, et t'aimais à te dire responsable surtout avec tes potes, lorsque tu surveillais un peu trop Sachka qui cherchait la bagarre en boite ou qui tentait de manger un truc qui n'était définitivement pas bon pour son cœur, mais t'étais pas du genre à t'écraser pour autant, ou à changer tes goûts pour quelqu'un. Il suffisait de voir le nombre de choses sur lesquelles vous débattiez et vous n'étiez pas toujours d'accord pour le remarquer. Tu lançais des piques tout le temps, et tu ne savais pas vraiment être romantique alors tu gâchais à chaque fois les moments. Alors si cela était être vilain... T'étais coupable, affreusement coupable. Tu lui faisais tout de même remarquer que t'étais quand même méritant – enfin, tu pensais l'être. Tu avais peut-être fait quelques petites fautes, mais entre vous ça allait non ? Alors tu te sentais tout à fait honorable pour la mention bon pour une photographie. Tes yeux s’agrandissaient d'un coup lorsque tu l'entendais de sa voix céder, et ta main agrippait son épaule, alors qu'il se dépêchait de préciser que ce ne serait qu'une seule photo. Tu faisais quelques petits sauts de surexcitation en restant sur place, riant. « Ok ok... On va commencer par une. » Tu répondais pleins de malice – parce que tu comptais bien sûr en voir un peu plus avec le temps, mais tu étais déjà super heureux qu'il accepte au moins de t'en montrer une. « Il faut qu'on l'écrive quelque part, qu'on l'enregistre, tu ne vas pas faire semblant d'oublier dans quelques jours ? » Tu demandais, préférant prendre les devants si jamais il avait voulu se moquer de toi et te faire croire à quelque chose juste pour que tu changes de sujet. Ce qui ne serait vraiment vraiment pas gentil puisque tu en rêvais toi, de cette photo. Tu te réchauffais enfin une fois dans le bain, mais tu te voyais bénis que d'un très court moment de repos, avant que Graham ai son quart d'heure de folie et laisse place à ses pulsions chatouillantes sur ta peau. T'avais un peu de mal à comprendre où il voulait en venir, entre ça et les caresses et le souffle chaud contre ton oreille, mais finalement, il cherchait peut-être seulement à te faire perdre pied, à te faire perdre toute notion de logique. Mais tu décidais de ne pas te laisser faire, et tant pis si tu te retrouvais à te punir en même temps, c'était lui qui faisait son vilain à ne jamais céder lorsqu'il te faisait des menaces. « J'aurais plus que du temps. Pour tout. Je vais même pouvoir remonter mes notes et me donner à fond pour ma maison, si ce n'est pas génial ça. » Tu lui répondais le plus sérieusement possible, T'allais pouvoir améliorer tes performances en sport, prendre des cours de cuisines, apprendre des tours à Malfoy... Tellement de possibilités sans Graham, au moins tu étais sûr de tenir et de ne pas t'ennuyer une seule seconde. Puis le blond semblait comme s'immobiliser quelques instants, et comme si vous n'étiez pas en train de vous renvoyer la balles quelques secondes auparavant, le voilà qu'il te détaillait de tout ce qu'il pouvait voir de ton corps en face de lui, de ton visage jusqu'à ton torse, et amusé – bien qu'enchanté – tu t'approchais de lui jusqu'à ce que tu puisses enduire une partie de son visage de mousse de gel douche, comme pour le réveiller un peu de son observation. Tu jouais tout de même un peu à ton tour, voix qui susurre et main posée sur sa cuisse à l'appuie, et il enlevait la mousse, avant de te répondre. « Pourquoi te forcer à garder la tête froide ? » Tu demandais dans un petit sourire, te rapprochant une nouvelle fois de lui, tes doigts se baladant lentement le long de sa hanche, et tu aimais savoir que tu pouvais lui plaire même après ce qu'il s'était passé dans sa vie, t'aimais savoir que tu pouvais être désirant à ses yeux aussi. « C'est pas toi qui préfère l'impulsivité du moment ? » Tu murmurais, tes lèvres à quelques millimètres des siennes.

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