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I still hear your voice, when you sleep next to me. I still feel your touch in my dream. Forgive me my weakness, but I don't know why... Without you it's hard to survive.
Une épée de Damoclès, j’ai une putain d’épée de Damoclès sur mes épaules et le cœur qui bat anormalement vite. J’ai l’impression d’être revenu trois ans en arrière, lorsque je me retrouvais forcé d’attendre, en panique, que mon père rentre à la maison, la boule au ventre à ne pas savoir ce qui m’attendait. Allais-je prendre une ribambelle de coups à nouveau ? Serait-il à jeun et plus fidèle au père qui m’avait élevé ? Devrais-je prendre pour ma mère et ma sœur afin qu’elles ne soient pas blessées à nouveau ? Cette épée au-dessus de ma tête est une vieille amie, nous avons un passé chargé et ce soir j’aimerais tellement ne pas la revoir. Pourtant force est de constater que j’emprunte cette route à nouveau, comme si c’était hier, les souvenirs sont précis, inhibés de douleur, de peur et de tristesse. L’attente n’est pas la même, les sentiments eux sont semblables. Ce soir je suis celui qui paiera l’addition, chacun son tour, si je ne quitterais pas cette terre mon âme, elle, risque d’y passer. J’attends patiemment, fébrile, assis sur mon canapé qu’il ne daigne me rejoindre et les secondes paraissent être des heures, le temps s’écoule lentement, sadiquement. Le nouvel an est passé, il est à présent derrière-nous, hier soir pour la première fois depuis trois ans j’ai pu voir ma petite sœur en chair et en os, j’ai pu la serrer dans mes bras et mettre fin à une longue époque de communication clandestine par lettres. Elle a profité du week-end en famille de ma mère pour prendre la fuite et me rejoindre, devrais-je m’en vouloir de ne pas avoir été là pour écouter Nemo ? Devrais-je m’en vouloir de ne pas avoir été heureux à deux-cent pourcent à cause de ce qui m’attend ce soir ? Vingt-quatre heures se sont écoulées depuis le passage à la nouvelle année, il est minuit pile et Nemo n’est toujours pas arrivé. Il m’a prévenu qu’il ne serait pas là très tôt, il est rentré retrouver les siens, le sacrifice pour ne pas avoir assisté à Noël là-bas, sur le Rocher. Je n’ai rien prévu, rien préparé… Il sait ce qui l’attend, je ne le prends pas en traitre, ce soir un chapitre prendra fin, il ne reste plus qu’à définir si l’histoire s’arrêtera là ou si un nouveau chapitre commencera, si une page blanche sera prête à récolter la suite de notre histoire, happy end ? notre futur est incertain. L’orage gronde dehors, il pleut, difficile de ne pas avoir peur qu’il lui soit arrivé quelque chose sur la route. Des phares, une lumière vive traverse ma fenêtre et je ne peux plus attendre davantage, je n’en suis plus capable, la semaine qui s’est écoulée a été infernale, traumatisante, épuisante. Je me rue sur la porte d’entrée et franchi la frontière, pas de retour en arrière. Je suis en t-shirt et en jogging, il fait froid dehors, le vent, armé d’un torrent de gouttelettes de pluie, me fouette le visage. Quelques secondes suffisent à entièrement me recouvrir d’eau, elle dégouline sur ma peau, se fraie un chemin et me glace le sang, il prend son temps pour couper le moteur, il ne descend pas de la voiture… Qu’attend-t-il ? J’ai tellement peur, je n’ai plus eu si peur depuis longtemps. Pourvu que les nouvelles soient bonnes !
Une épée de Damoclès, j’ai une putain d’épée de Damoclès sur mes épaules et le cœur qui bat anormalement vite. J’ai l’impression d’être revenu trois ans en arrière, lorsque je me retrouvais forcé d’attendre, en panique, que mon père rentre à la maison, la boule au ventre à ne pas savoir ce qui m’attendait. Allais-je prendre une ribambelle de coups à nouveau ? Serait-il à jeun et plus fidèle au père qui m’avait élevé ? Devrais-je prendre pour ma mère et ma sœur afin qu’elles ne soient pas blessées à nouveau ? Cette épée au-dessus de ma tête est une vieille amie, nous avons un passé chargé et ce soir j’aimerais tellement ne pas la revoir. Pourtant force est de constater que j’emprunte cette route à nouveau, comme si c’était hier, les souvenirs sont précis, inhibés de douleur, de peur et de tristesse. L’attente n’est pas la même, les sentiments eux sont semblables. Ce soir je suis celui qui paiera l’addition, chacun son tour, si je ne quitterais pas cette terre mon âme, elle, risque d’y passer. J’attends patiemment, fébrile, assis sur mon canapé qu’il ne daigne me rejoindre et les secondes paraissent être des heures, le temps s’écoule lentement, sadiquement. Le nouvel an est passé, il est à présent derrière-nous, hier soir pour la première fois depuis trois ans j’ai pu voir ma petite sœur en chair et en os, j’ai pu la serrer dans mes bras et mettre fin à une longue époque de communication clandestine par lettres. Elle a profité du week-end en famille de ma mère pour prendre la fuite et me rejoindre, devrais-je m’en vouloir de ne pas avoir été là pour écouter Nemo ? Devrais-je m’en vouloir de ne pas avoir été heureux à deux-cent pourcent à cause de ce qui m’attend ce soir ? Vingt-quatre heures se sont écoulées depuis le passage à la nouvelle année, il est minuit pile et Nemo n’est toujours pas arrivé. Il m’a prévenu qu’il ne serait pas là très tôt, il est rentré retrouver les siens, le sacrifice pour ne pas avoir assisté à Noël là-bas, sur le Rocher. Je n’ai rien prévu, rien préparé… Il sait ce qui l’attend, je ne le prends pas en traitre, ce soir un chapitre prendra fin, il ne reste plus qu’à définir si l’histoire s’arrêtera là ou si un nouveau chapitre commencera, si une page blanche sera prête à récolter la suite de notre histoire, happy end ? notre futur est incertain. L’orage gronde dehors, il pleut, difficile de ne pas avoir peur qu’il lui soit arrivé quelque chose sur la route. Des phares, une lumière vive traverse ma fenêtre et je ne peux plus attendre davantage, je n’en suis plus capable, la semaine qui s’est écoulée a été infernale, traumatisante, épuisante. Je me rue sur la porte d’entrée et franchi la frontière, pas de retour en arrière. Je suis en t-shirt et en jogging, il fait froid dehors, le vent, armé d’un torrent de gouttelettes de pluie, me fouette le visage. Quelques secondes suffisent à entièrement me recouvrir d’eau, elle dégouline sur ma peau, se fraie un chemin et me glace le sang, il prend son temps pour couper le moteur, il ne descend pas de la voiture… Qu’attend-t-il ? J’ai tellement peur, je n’ai plus eu si peur depuis longtemps. Pourvu que les nouvelles soient bonnes !
NEMHAM
( MADE BY WILD HEART. ) (Invité)