Appel de Soliman ☎ Bentley

- Je ne sais pas, en tout cas j'ai envie de prendre le premier train pour te rejoindre à Harvard. Je me mordillais la lèvre. Je sais, c'est mes défauts qui font de moi quelqu'un qu'on ne peut pas oublier sans avoir l'air prétentieux bien sûr. Mais ton caractère me permet de ne pas t'oublier également. Je souriais amusé. Tu dis n'importe quoi, c'est moi qui te désires depuis le début dans le vide... Je pourrais très bien prendre une photo de mon boxer pour que tu puisses voir l'effet que tu me fais...

- Je suis en Angleterre, chéri, tu vas devoir venir avec un autre moyen de transport. Il rit alors. Si tu le dis ; je ne suis pas du genre à m'auto-analyser, tu sais ! Il s'interrompit alors, sceptique. Ce n'était donc pas toi qui disait ne pas me vouloir, il y a à peine quelques semaines ? Et je suis sûr que tu es bien assez capable de me décrire la scène sans avoir besoin d'aide visuelle, tu ne crois pas ?

- L'avion, une solution intéressante. Je pouffais de rire. Je l'ai dit parce que tu m'avais mis en colère avec l'aide du serveur, mais tu sais très bien que tu me plais, je t'ai embrassé et ce n'était pas juste pour dire de... Et oui, je suis suffisamment doué pour les descriptions... Encore faudrait-il que tu souhaites que je te décrive le phénomène.

- Je ne te défends pas de venir. Et tu l'avais dit bien avant cette histoire avec le serveur. Tu m'avais même fait une avant première de ce qui m'attendait si jamais il te venait l'envie de m'avoir ... Cette envie est-elle donc arrivée ? Vais-je pouvoir voir ce dont il était question, ce jour là ? De la sueur commençait à perler le long de son front, tandis qu'il se mit à ôter son tee-shirt. Se levant, il ferma la porte à clef avant de tirer les rideaux, histoire d'avoir son intimité. - Eh bien, je suis toute ouïe, alors vas-y.

Il se mordit immédiatement la lèvre : c'était très vulgaire, comme attitude, surtout pour lui. Mais il ne pouvait plus attendre.

- Je suis très tenté par cette proposition mais... Oui parce qu'il y a toujours un mais quelque part dans ce genre de situations, je voudrais vraiment venir te faire ta fête en Angleterre mais je suis capitaine d'une équipe et je ne pourrais pas les abandonner, j'ai l'esprit d'équipe même si ça te surprend avec l'image que tu te fais de moi. Je savais très bien qu'il n'appréciait pas vraiment ma personnalité et ça m’attristait dans un sens parce qu'il me plaisait vraiment. Et oui, cette envie est arrivée et avec les quelques semaines sans te voir cette envie sera aiguisée. Je souriais amusé faisant glisser mon short contre mes cuisses pour l'enlever totalement me retrouvant simplement vêtu de mon boxer. C'est très simple, pour commencer mon boxer blanc est on ne peut plus tendu, une bosse singulière se trouve un peu à droite, bien dure et prête à l'usage...

- Tu as vraiment un sens du romantisme impeccable. Et quelle est cette image, très exactement ? ricana-t-il alors. Le son du short glissant le long du corps de Soliman en était de trop, pour lui. Quasi-automatiquement, il sentit que son intimité commençait, elle aussi, à montrer le bout de son nez. Avec ce que Soliman venait de rajouter, d'ailleurs, celle-ci était entièrement éveillée, et attentive à ses moindres paroles. C'est dommage que tu ne puisses pas l'user sur ma personne ... Comment comptes-tu rémédier à ce problème de taille ?

Il souriait. Quelque part, il était nerveux : n'ayant jamais fait ce genre de choses auparavant, il était perdu. Mais il avait envie de s'y aventurer. Il le fallait.

- Le romantisme et moi on a jamais fait bon ménage, et en ce qui concerne l'image j'ai envie de dire que tu me prends pour une personne superficielle, qui ne sait pas regarder ailleurs que dans son miroir... Le stéréotype du beau gosse riche quoi. Je ne doutais pas de ma superficialité mais il me prenait vraiment dans l'extrême. Alors que j’entamais ma description je sentais mon sexe qui était de plus en plus dur, l'excitation m'envahissait. C'est dommage oui, mais je pense m'occuper de lui tout seul en pensant à toi... Je vais même commencer maintenant. Mon caleçon glissait très vite entre mes jambes.

- Tu n'aurais pas tout à fait tort ! répondit-il en riant.
Sa gorge se nouait alors. Il n'aimait se ... stimuler qu'aussi rarement que possible, et il ne lui était jamais arrivé d'en parler à qui que ce soit. Et voilà qu'un des hommes les plus attirants qu'il ait jamais rencontré de sa vie allait le faire, pour lui ... En pensant à lui ... C'était à la fois délicieux, et pourtant, impensable. Mais le froissement du caleçon glissant le long des jambes de son interlocuteur lui empêchait de douter de ses paroles, ne serait-ce qu'une seconde. Se raclant la gorge, il dit à son tour, en passant sa main au dessus de ses joyaux : Ce n'est pas une mauvaise idée, non ... Je pense que je vais faire pareil que toi. Glissant la main dans le caleçon qu'il avait enfilé il y a peu, il se disait qu'il ne risquait pas de le garder bien longtemps.