Appel de Soliman ☎ Bentley

- Non tu n'es pas avec moi... Pas encore mais qui sait ce qu'il pourrait se produire ? Je me mordillais la lèvre, je le désirais il n'y avait jamais eu à se poser de question là-dessus.

Il commençait à avoir chaud. Baissant la tête et remettant une mèche rebelle en place, il savait qu'il avait perdu : la tentation était trop forte, le désir aussi. Soliman avait réussi à le faire craquer. Je ... T'aimerais bien me posséder ? Les mots s'étaient échappés de ses lèvres sans qu'il n'ait le temps de les retenir. Il le regretterait probablement plus tard, mais il avait rendu les armes.

- J'en rêve... Je n'étais pas du genre à me caresser et tout en temps normal mais cette conversation avait quelque chose de sexy et d'excitant, ma main se dirigeait centimètres après centimètres contre mon boxer.

Silence. Il avait peur. Il n'avait jamais eu de contact physique en personne, du à de nombreux facteurs qui ont joué contre de possibles relations sexuelles. Mais là, il ne voulait plus attendre. Soliman avait réussi, à des milliers de kilomètres, à éveiller en lui une soif incroyable. Une soif de chair et de passion. Une soif d'amour, et de se sentir aimé. - Tu ... tu voudrais me faire quoi ? Il se mordit la lèvre. C'était à présent trop tard pour revenir en arrière.

Sa question m'inspirait des dizaines d'idées perverses, j'imaginais déjà son corps complètement nu contre le mien, une fusion sensuelle et je sentais mon corps tout entier s'emballer, ma main contre mon boxer je le caressais en me mordillant la lèvre. - Je t'installerais à quatre pattes contre ton lit, je m’immiscerais en toi lentement pour que tu puisses sentir la fusion par chacun des stades, que tu te cambres de plus en plus, que tu bouillonnes de l'intérieur et me supplie de continuer plus fort.

Il avait de plus en plus chaud. C'est vraiment bête que tu aies décidé d'aller au Summer Camp, tu sais ? Sinon, cette histoire aurait vite été réglée. Il se mit alors à rire sans vraiment savoir pourquoi, avant d'ajouter : Tu crois vraiment être un bon coup pour une première fois ?

Assis sur son lit, il regardait par la fenêtre, un sourire aux lèvres.

Je passais ma main contre mon boxer, excité comme rarement au téléphone. - Je t'avoue que j'en sais rien, j’espérais juste que tu viendrais comme tous les autres étudiants... Tu me manques un peu... Pour ne pas dire beaucoup.... Je n'aurais pas la prétention de dire que je suis le meilleur coup du monde mais je sais où son mes qualités et comment faire du bien.

- Ahahaha . Tu crois sérieusement encore que je suis "comme tous les autres" ? Je suis vexé, je croyais t'avoir marqué plus que ça, tout de même ! Il ne l'était pas réellement, souriant, assez apaisé par cette conversation. Hésitant, il ajouta finalement : Et qu'est-ce qui te dit que je ne suis pas un mauvais coup ?

- Non, tu es unique mais je pensais que tu aurais peut-être envie de me voir, du coup c'est moi qui suis attristé... Je parvenais à prendre une voix à la dimension très tragique. Tu n'as pas besoin d'être un bon coup tu sais, c'est quelque chose qui arrive avec du travail. J'avais envie de sexe ce soir et je me demandais si je n'allais pas tout simplement me contenter de ma main.

Il se tut un instant, réfléchissant à ce qu'il pourrait bien y ajouter. - Qui te dit que je n'en brûle pas d'envie ? Après une brève pause, il rajouta alors : Tu sais te faire inoubliable, je t'accorderais ça. Tu es complètement con, et fou, mais tu n'en restes pas moins inoubliable. Il se tut encore une fois avant de continuer : Qui te dit que je n'attends que toi pour goûter au fruit interdit ? ... Mais tu ne voudrais pas de moi, de toutes façons. Je n'ai pas assez d'expérience, tu y perdrais au change !