I hate you, really Girl. (Robinou)

I hate you, really Girl

Cette fille allait le rendre cinglé, et pas le cinglé d'amour, non le cinglé fou furieux qui a envie de massacrer tout le monde. Il avait envie de voir Camille en cet instant, il ne pensait plus qu'à ça. Elle le saoulait, mais le saoulait avec ses conneries. Elle ouvrait sa gueule pour lui sortir des conneries innommables, mais n'appréciait pas qu'il fasse pareil, et ça ça le foutait hors de lui. Et puis là, elle parlait, mais aucune de ses paroles n'avaient de sens, ça ne voulait rien dire. Elle était trop débile pour comprendre ce qu'il disait, et après elle osait se croire plus intelligente. « Tu restes une putain qui se tape des filles. Pas de quoi être fière. » Il ne parlait pas de lui. Mais elle était trop stupide pour comprendre quoi que ce sot en ce moment. Il n'avait qu'une seule envie : qu'elle la ferme, se tire et lui foute une paix. Mais non, cette pauvre fille stupide restait planté là à lui sortir des horreurs, comme si elle pouvait gagner dans cette catégorie. Maly était bon, maly était même très doué pour ça. Il était si doué que même quand il essayait d'être sympas, pas ici en occurrence, les gens le prenaient mal, c'est vous dire. Il se prit le pain de Robin sur la joue, heureusement c'était des tissues moues, même si le blond avait pas beaucoup de graisse de bases, pas de muscle non plus, il était plutôt sec en fait. Mais quand il comprit qu'elle pétait son câble, il esquiva tous les autres coups d'une folle furieuse qui semblait à deux doigts de finir par chialer comme une madeleine. Il avait envie de la gifler, et de la foutre dans le mur, mais il se retint, quand même, malgré tout. Il avait envie de parler de Nate, encore, rien que pour la faire chier, parce qu'il avait pas envie d'être sympa, mais il ne le fit pas. « Dis moi quelques choses que j'ignore.  » Maly n'était pas touché par ses insultes pourrites. Il se disait encore plus d'horreur à lui-même, alors venant d'elle ça ne le touchait même pas. C'était une fille, une autre pauvre fille qui ne comprenait pas ce que ça faisait de se sentir, différent, et de se détester pour ça, peu importe les raisons. Du moins c'est ce qu'il pensait, parce que Robin et lui avaient en réalité des choses en communs. Maly pensait à Camille, et puis le blond finit par s'asseoir, las, en disant à Robin, même si elle n'écoutait plus rien de toute façon. «Désolé. D'accord? Je suis désolé. Tu peux dire, penser, ou faire ce que tu veux...» Maly était fatigué physiquement, épuisé mentalement, et tout ça le rendait extrêmement fragile, même si il donnait pas le change, ça ne durait pas. Ses mains sur ses temps, il fixait le sol en pensant toujours à Camille, il se rendait même pas compte qu'il était en train de pleurer, du moins que quelques larmes folles, avaient décidé de tracer un chemin sur ses joues sans lui demander son avis... Paix à ton âme Maly. C'était la première fois qu'il pleurait, depuis une dizaine d'année, mais le tout accumulé faisait que les nerfs lâchaient tout seuls. «Pourquoi tu voudrais m'aider? Ce qui se passe là, c'est la même chose avec lui, tout le temps. Comment peut-tu penser que quelqu'un ai envie de ça?» Et par "ça", c'était pas vraiment la relation dont il parlait, mais plutôt lui. Il soupira. «Nate est amoureux de toi. Tu es amoureuse de lui. Alors sortez ensemble c'est tout.» Tout était mélanger, perturbé, et bordélique, un Maly encore plus traumatisé qu'avant. Pas par la furie, mais accablé par sa propre inhumanité. Son incapacité viscérale à entretenir une relation quelle quelle soit.

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I hate you, really Girl

Tout était un peu partit en live. Ce qui devait être une vieille blague, s'était transformer en espèce de baston à celui qui aura le dernier mot plus horrible l'un que l'autre. Rien n'avait été prévu, ni préméditer, mais avec Maly on ne pouvait pas vraiment savoir, il avait tendance à péter un câble tout seul parfois, bien que ça soit Robin qui ai un peu chercher la merde au début. Alors tout était bordélique, et bizarre. Le blond était mort de fatigue, plus rien ne marchait bien dans son cerveau, plus rien ne marchait dans son corps, il n'avait qu'une envie, dormir pendant un an pour enlever cette fatigue à cause de ses insomnies, mais pour ça, faudrait pouvoir dormir, ce qui n'était pas franchement le cas en ce moment. Il était là, assit en train d'être perturber sans rien comprendre, déjà qu'en temps normal son cerveau était de la melasse, alors là, il ramait à fond le petit gars. Robin s'était arrêter de frapper et de crier, sûrement un bon signe non? en tout cas le blond espérait un peu. Il avait pas envie de perdre ses amis, déjà qu'il en avait pas beaucoup, et qu'il était suffisamment insupportable pour ne pas réussir à s'en faire d'autres. Il jeta un oeil à Robin qui s'excusait pour la façon dont elle l'avait traité, et l'irlandais lui répondit. «. T'inquiète pas, tu n'as rien dit, ni rien fait qui n'ai pas déjà était dit et fait, en pire. » Non c'était pas un homme battu, mais bagarreur comme il était, il avait vu pire. Et il pensait pire, alors au finale, ça faisait juste mal parce que c'était elle qui les disaient les mots. Elle, son amie. Elle une autre personne, qui confirmait ce qu'il pensait. Et il n'en avait pas vraiment envie. Alors quand Robin lui retourna sa phrase contre lui, il haussa les épaules avant de la regarder. «.C'est ça le hic. Je ne pense pas que ça soit réciproque. On est déjà sortit ensemble, et on a rompu pour une bonne raison. Tout ça est compliqué.» Parce qu'il le voulait bien. Il ne voulait pas faire du mal à Camille, il ne voulait pas le faire souffrir, ni même supporter encore des disputes à propos de sa façon de voir les choses. «. Si tu le dis.» Il n'y croyait pas, à aucun mot de ce qu'elle disait. Parce que Maly il était comme ça, un peu... insécure sur les bords quand ça le concernait.

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Le blond se fichait des insultes à vrai dire, tant qu'on lui demandait pas d'être efféminé comme les "gay le sont habituellement" ou qu'on lui dise qu'il était Gay. Ouais ça, bizarrement ça lui faisait péter un câble sur la seconde. Le reste, Maly se connaissait, il savait très bien que les gens ne l'appréciaient pas et qu'il était assez chiant pour le commun des mortels. Elle était toute bizarre, maintenant elle était toute gentille avec lui, et ça le blond avait du mal... Oui il a du mal avec tout, mais faut dire qu'elle ne savait pas, et que Blondinet avait pas envie de s'étendre sur ces sujets-là. « Certes mais la raison est toujours là. Et j'ai pas envie de repasser par là avec lui. Une fois m'a suffit. » Les disputes incessantes, qui d’ailleurs étaient toujours là, et la honte. Mon dieu, la honte de tout, la gêne, le mal aise quand Camille voulait "sortir". Si il avait pu s'enfermer chez lui et y rester toute sa vie, croyez bien qu'il le ferait. Il préférait ne pas la regarder, parce que, elle, non plus, ne comprendrait pas, et il n'avait pas envie d'expliquer, ou de se disputer encore. Il soupira. « Ça reviens à dire, ne plus être moi. Et si je dois ne plus être moi pour être avec une personne, autant que je sois seul. » Maly ou le gars qui sait faire chier son monde, mais qui a pas tords. Lui demander de s'assumer, c'était comme lui demander d'avoir envie d'une fille : impossible. Et il avait pas envie de se torturer comme ça. « Toi par contre c'est plus simple. » Du moins il pensait, après... Il savait rien d'elle, comme elle savait rien de lui.

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Maly est perturbé, pourquoi fallait-il que les relations sentimentales soient compliqués? Avec Camille, il se disait que c'était de sa faute. Qu'il ne savait aps ce qu'il voulait. Qu'il n'était pas assez bien. Qu'il n'avait pas changer et que ça ne marcherait pas, une seconde fois. Mais en écoutant Robin, tout avait l'air si compliqué, et c'était un couple hétéro, des autres personnes, et il en venait à la conclusion que vivre en ermite coupé du monde serait beaucoup plus facile que d'essayer de trouver quelqu'un avec qui partager sa vie, me^me si en ce moment, il voulait clairement Camille, bien qu'il se l'avouait pas vraiment non plus. « Vient on se met ensemble et on emmerde le monde? » C'était une blague pour détendre l'atmosphère, et parler d'autre chose. Du moins ça laissait bien comprendre à quel point les gens autour faisaient chier. On pouvait pas vivre sans, mais vivre avec c'était un peu la merde. Et même cette blague pourrie n'arrivait pas vraiment à faire sourire sincèrement Maly, laissant plutôt apparaitre un sourire amer et fatigué. « J'ai faim. Pas toi? » C'était pas vraiment vrai, certes tout ça finissait par donner faim, la bataille, les pleurs, cette conversation, c'était un peu fatiguant niveau énergie, fallait refaire le plein, mais il voulait surtout pas partir. « Tu sais, je t'aime Robin. » Jamais comme un homme aime une femme, romantiquement, mais il l'aimait vraiment bien, sûrement comme on aime une soeur, peut être ce genre là, enfin on s'en fiche à vrai dire. « Pis je suis là si jamais t'as besoin. » Malouche était sérieux, genre vraiment. Enfin il faisait un sourire, mais vraiment il serait là pour elle, si besoin était.

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Le blond était pas sérieux. Du moins, il pourrait se mettre en couple et vivre une vie déprimante avec une femme, et qui sait lui faire des morveux... Mais pas avec Robin. Il ne considérait pas Robin comme sa famille, encore heureux sinon il ne lui parlerait simplement plus du tout. Il aimait Robin, comme on aime des amis, et venant d'un type comme lui, à Robin, sachant très bien ce qu'il était, ça n'avait rien de sérieux, c'était pour déconner, a part le côté sur le fait qu'il l'aimait. Il y n'avait aucune fille qui avait évoquer aucun sentiment amoureux en lui, mais ça l'empêchait pas d'apprécier Robin et Mira, comme ses deux meilleures blondes, même si des fois elles sont un peu gonflantes, c'est ça l'amitié. « T'as de quoi manger sur toi? » Quoi? On sait jamais, dans une robe, elle pourrait planquer de la nourriture ou quoi, qui sait? Pis bon c'était un peu une façon de lui dire, "vient on va bouffer", mais c'est du Maly tout cracher. Pis il lui annonça qu'il l'aimait, et elle ne dit rien. Un instant avant d'ajouter ce qu'il disait, il se demandait si... elle avait pas ... mal comprit. Il la regarda bizarrement avant de lui dire. « Je t'aime comme on aime un chien quoi. ... Enfin pas comme Nate t'aimes quoi. ... Bref t'as compris quoi? » Maly enfonces toi encore un peu on sait jamais...

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