Ce sont des jours comme ceux-ci qui faisait demander a Maly pourquoi il traînait avec des gens pareils. Il était sidéré ce qu'elle racontait, vraiment. Les gens marchaient sur la tête parfois. «. Qui te dis que j'ai envie de sortir avec lui? Et j'ai pas besoin de toi pour m'engueuler avec lui.» Maly était vraiment mal tombé, entre Robin et Mira, deux blondes hargneuses entêté comme pas possible qui ont décidé de mieux savoir que lui, ce qui était bon ou pas qu'il fasse. Lui qui détestait les critiques, c'était pas gagner de devoir les supporter. Il soupira. «.Clairement je te dirais rien. Mais Clairement la prochaine fois occupes toi de tes affaires, parce que je crois que t'as beaucoup à faire de ton côté.» Maly était pas gentil, il savait très bien que Camille allait mal le prendre, lui en vouloir et ça n'arrangerait rien cette histoire, à part satisfaire une blonde qui s'ennuit et se trouve des occupations. Désespérant.
Je regarde Malachy, croisant les bras, le toisant peut-être même un peu. "Parce que tu n'en as pas envie ? Dis le moi alors, dis moi en me regardant dans les yeux et en me jurant que tu n'es pas intéressé par Camille." Je le défie du regard, pour le pousser à le faire, sera t-il capable de cela ? De me dire ça, d'être assez sûr de lui pour le faire ? Je ne sais pas, mais en même temps, vu qu'il refuse de reconnaître son homosexualité, c'est une trop grande possibilité... Je soupire un peu, si tout pouvait être être plus simple... Surtout que là, il m'attaque sur mes propres problèmes de cœurs. Je serre un peu les dents, mon regard toujours planté dans le sien. "Je cherche à t'aider, t'es pas obligé de le prendre comme ça ! Et oui, je sais que j'ai plein de problèmes que je devrais réglés, mais je fais comme toi, je fuis, j'ai pas envie de le faire, alors peut-être que dans un sens, je fais avec toi ce que j'aimerais que l'on fasse pour moi ? C'est à dire me pousser à agir ?" Je continue de le regarder, je ne savais pas du tout comment il allait prendre mes paroles, je sentais que ça allait se retourner contre moi, bizarrement...
Maly la regarda très longuement. Qu'il lui dise qu'il n'était pas intéressé par Camille? C'était méchant, parce qu'il était intéressé par son ex. Ou alors certain diraient que c'était juste une solution de facilité, puisque Camille savait qu'il était gay, parce qu'ils avaient été ensemble et que le brun connaissait son bon côté.. Mais rien n'était facile avec Camille, ça serait beaucoup plus simple d'aller dans une boite gay, et de baiser le premier venu, mais ce genre de relation n'avait jamais intéressé Malou, sûrement à cause de son taff. Il ne la lâcha pas du regard. « Non, ce mec m'intéresse pas du tout. .» Maly savait mentir, encore heureux, sinon tout le monde saurait qu'il était gay, et qu'il couchait pour de l'argent, et ça ça serait horrible. Il leva les yeux aux ciels en soupirant. L'aider? En dégoutant à vie Camille? En le forçant à admettre qu'il aimait les hommes? Mon dieu, c'était exactement le type d'aide qu'il ne voulait pas en fait. «.. Sauf que je ne t'ai rien demandé, et que je ne veux "l'aide" de personne. Ma vie est parfaite comme elle est. Je n'ai aucun problème, moi. .» Aucun? Il mentait sur ses préférences, se forçaient à sortir avec des filles, pire, à coucher avec, et couchait avec pour du fric en plus. Non décidément, je sais pas où Maly allait pêcher que sa vie était parfaite, mais elle ne l'était pas. C'est sûr que si on le payait pour coucher avec Camille, ça serait autre chose.. Mais ce n'était pas le sujet.
Je le regarde, fronçant les sourcils alors qu'il me répond, me dit ce que je lui demande de dire. Je soupire alors, agacée par son attitude. "Parce que tu crois réellement que je vais te croire ?" Bah, ouais, je suis pas conne, il en aurait rien à foutre de Camille comme il dit, il m'aurait pas piqué une crise parce que je lui ai envoyé une photo de la sorte, enfin, il aurait pas paniqué en mode non il va pas apprécier au bien, est-ce que je me fais réellement des films ? J'en sais trop rien... Je soupire une nouvelle fois alors qu'il me lâche que sa vie est parfaite... Je m'appuie alors contre l'évier, croisant les bras. "On est pareil Maly, alors arrête de faire le con, on a tout les deux des vies de merdes, sans parler de nos relations amoureuses... J'tiens pas à te pourrir, j'veux juste t'aider pour oublier mes propres problèmes au final, parce qu'il est plus facile d'aider les autres que soi-même tu ne trouves pas ?" Je lui adresse alors un léger sourire crispé, parce qu'avoue comme ça que j'ai vraiment des soucis avec Nate, ça ne le fait pas, mais c'est le cas, depuis juin, c'est du grand n'importe quoi entre lui et moi... Trahison, mensonge, blessures... Il n'y a rien de positifs qui sort de nos rencontres... Je l'aime, mais cela semble nocif pour lui comme pour moi au final... "On est deux idiots."
Il avait raiment du mal avec Robin. Elle était enquiquinante aujourd'hui à vouloir l'aider, soit disant, et pis à lui faire une leçon de mroal sur le fait que sa vie est pourrie, autant que la sienne, et je ne sais quelle autre connerie du même genre. Maly déteste les critiques, et encore plus quand ça touche son domaine privée. Alors ses conseils elle pouvait se les mettre où je pense, parce que de tout façon, il en avait rien à fiche. C'est Maly quoi. Il était calme, pas agressif non plus, pas méchant, du moins c'était pas pour être méchant. «. On est pas pareil. Ta vie est merdique parce que tu le veux bien. Moi j'ai pas vraiment le choix. Toi t'as choisis de faire des boulettes et d'envoyer le monde se faire foutre. C'est ton problème, pas les miens. Je fais ce qu'il faut, c'est tout.» C'était pas faux. Il faisait ce qu'il fallait pour survivre, et manger. Il faisait ce qu'il fallait, du moins il essayait, avec Camille. Et de toute façon sa vie sentimentale était toujours une merde pas possible, alors c'était pas près de changer. «.C'est toi et Nate les idiots. A vous faire des histoires pour rien. » C'était pas plus simple avec Camille. Mais au moins ils ne s'amusaient pas à se rendre jaloux, et à foutre le bordel dans la vie de l'autre. Du moins, Maly essayait vraiment de pas foutre le bordel dans celle de Camille, même si de toute évidence c'était déjà le bordel depuis le jour où ils s'étaient rencontré... Mais ça c'est un vaste sujet et Maly ne l'abordera pas... COMME TOUJOURS.
J'en reviens clairement pas de ce qu'il me balance et ma main est d'ailleurs partie toute seule pour le faire taire, laissant une légère marque rouge de doigts sur sa joue. Oui, je viens de gifler Malachy pour le faire taire. "Ta gueule Malachy !" Je lui balance ça en pleine face aussi, après le coup que je viens de lui donner, je devrais peut-être pas surtout que c'est moi qui ai lancé ce sujet de conversation, mais il n'avait quand même pas à me dire, ça surtout qu'il est très mal placé pour me balancé tout ça, parce que non, monsieur ne subit pas sa vie, il a aussi fait des choix alors il a clairement pas à me faire ses reproches vu qu'ils sont aussi valable pour lui. Je ne m'excuserais d'ailleurs pas de lui en avoir collé une. Je le regarde d'ailleurs avec un agacement bien marqué. "T'as pas choisi ? Putain ! T'assumerais que t'es un putain d'homo t'en serais pas là non plus! Tu joues les cons, tu refuses ce que t'es alors non, me dis pas que je merde plus que toi ! Parce que moi j'ai pas choisis d'être responsable de la mort de mon frère ! Alors arrête tes faux-semblant en me disant que t'as rien choisis et que t'as une putain de vie toute rose, toute bien alors qu'on sait tout les deux que c'est pas le cas parce que tu te pourris la vie tout seul ! Assume ce que t'es putain !" Voilà, tout était sortit... Sans que je le veuille réellement, d'une voix un peu trop élevée, agacée également... Il n'allait pas oublier cette entre-vue de si tôt lui... Le coup de la photo, la gifle et ça en plus... Le pauvre, je lui en faisant vraiment voir de toutes les couleurs...
Il se mangea la gifle en pleine face, sans piper un mot. Il avait cependant très envie de lui éclater la tronche contre un mur pour ce geste, mais comme depuis 8 ans, il essayait de se calmer, Maly ne le fit pas, se contentant de serrer le poing pour éviter de lui en coller une à cette pauvre fille. « Il n'y a que la vérité qui blesse. » Parce que c'était la vérité. Elle avait choisis. Lui non. Mais elle comprenait pas, elle racontait des conneries à propos de sa sexualité, comme si le fait de vouloir se taper des mecs allaient changer sa vie, non ça ne changerait rien, rien du tout. «Et ça changerait quoi? Rien, tu connais pas ma vie, alors je t'en pris, ferme-là. Toi par contre, miss je couche avec tout le monde, et je me fais péter les records de drogue, et j'évite NAte comme la peste, t'es pathétique à souhait. T'as choisie de te morfondre, et tu prends sa mort comme une excuse pour devenir une sale junkie de marie-couche-toi-là, alors viens pas me faire la leçon! Tu te pourries la vie toute seule comme une grande.» Maly eut quand même quelques instants d'hésitation avant de parler, à cause de la fin de sa phrase... Elle pouvait être ambigue quand on est un peu enerver, et Maly avait crut entendre "assume que t'es une putain". et surtout le coup, il avait été un peu perturbé. Mais il ne semblait pas que ça soit ça, alors il fit semblant d'en avoir rien à foutre. Il refusait d'assumer son orientation, oui et alors? ça l'empêchait de sortir et de s'engager avec des personnes qui comptaient vraiment pour lui, soit. MAis ça ne changeait pas le fait de devoir se prostitué pour payer les études, la bouffe, les fringues, et les matos pour les cours. Alors sur ce point là, elle était hors sujet.
Je serre les dents en entendant les propos de Malachy... Que la vérité qui blesse ? Pas du tout, il était loin du compte... Tout mot pouvait blessé s'il était bien placé, dit de la bonne façon et au bon moment... Vérité ou pas... Alors non, ce n'était pas vrai cette phrase et surtout, qu'il se planque pas derrière de telle phrase bateau pour me répondre... Sauf qu'il ne le fit pas, il enchaîna, de plus belle, avec des mots plus virulent, des vérités basés sur des faits récents ou non... Alors comme lui, je serre les poings, pour ne pas lui coller une second gifle, parce que de toute façon, je ne suis même pas sûre que ça sera une gifle. Je serre les dents, cherchant à tenir bon face à la vague d'insulte qu'il me sort, mais s'est blessant, s'est blessant de ce dire que lui, un mec que j'apprécie me voit de cette façon aussi... Je sais que j'ai fait des mauvais choix, mais qu'il me les balance comment ça en pleine gueule alors que je voulais juste l'idée dans son histoire avec Camille, ça fait vraiment mal et au final, c'est ce qu'il cherche non ? "Ta gueule Malachy ! Ta gueule !" Lui hurlais-je alors dessus, ma patience ayant atteint ses limites face à ses derniers propos... Il avait osé parlé de mon frère comme d'une excuse... Je peux pas accepter ça... Surtout que c'est réellement ma faute. "Tu sais pas ! Tu sais pas ce qui se passe dans ma tête alors ferme ta putain de gueule Malachy, Parce que oui, je suis une marie couche toi là comme tu dis, oui, je fuis Nate comme la peste, mais non non ! Je me fais plus pété le nez à coup de coke depuis un moment déjà. Tu sais rien de c'que j'ressens alors t'as pas l'droit d'me juger d'la sorte ! T'as pas l'droit me lancer tout ça en pleine gueule juste parce que t'es qu'un putain de frustré ! J'te déteste t'entend ça ?" Je le pensais pas, je ne pensais pas tout ce que je disais, mais j'en pouvais juste plus et alors, je disais simplement tout ce qui me passait par la tête, au point d'en venir à dire à un ami comme Malachy, que je le détestais...
Ils discutaient... Bon c'est plus vraiment le mot adéquat, s'engueuler serait plus correcte. Ils s'engueulaient, elle avait commencer, et maintenant elle assumait pas. Elle pleurnichait qu'elle voulait qu'il se taise. Il n'y a que la vérité qui peut faire mal. C'est principalement la vérité qui fou les boules à Maly en général. Mais il la regardait, la petite chose pathétique qui se prétendait son amie. Encore une parmi d'autre à faire semblant et à porter des jugements à la con sur sa vie. « Ne me dis pas de la fermer, c'est toi qui à commencer à porter des jugements sur ma vie du conne! » Maly sortait les insultes, de bases certes, mais les insultes. Elle commençait doucement à lui chauffer les oreilles, et c'était pas bien le moment de venir le chercher, parce qu'il avait du mal à dormir, et que ça le rendait un peu plus à cran que d'habitude. Il soupira en l'écoutant parler, se retenant vraiment de la jeter contre le mur pour qu'elle ferme sa bouche à merde. «Tu ferais bien d'appliquer ça à toi. Fermes ta gueule connasse, tu connais pas ma vie non plus. Et si tu disais à tes parents que t'aimes te taper des meufs, qu'on rigole un petit coup. T'es une pauvre fille, débile, lesbienne, droguée, avec une langue trop pendue. Pas étonnant que Nate ai envie de se suicider avec une meuf comme toi dans les parages. Tu te permets de juger les gens, mais tu veux pas qu'on te juge, tu te crois supérieure aux autres peut être? Pourquoi? Parce que t'as du fric, ou parce que ton pauvre petit frère est mort et du coup tu penses avoir un passe droit "pauvre petite fille tout triste" ? Désolé ici c'est la réalité, alors ferme la si tu veux qu'on te renvoie dans la tronche toutes les saloperies que tu dis. » Et à ce jeu là Maly allait gagner. Être désagréable, insultant et méprisant c'était son fond de commerce. Il était comme ça avec tout le monde, pour que justement on lui foute la paix, bon de base, il était impulsif et pas patient du tout. Mais là, elle commençait vraiment à le faire chier, avec ses pleurs de crocodile pour apitoyer le monde, et le faire plier à sa volonté, comme si Maly allait accepter de se taire. Rien à foutre, si elle osait le gifler encore une fois, elle se mangerait le mur et pas pour le caresser! «Et moi contrairement à toi, j'en ai rien à foutre que "tu me détestes". » Il prenait un air de gamine, imitant Robin pour toutes ses paroles entre guillemets. Il se foutait de sa gueule, parce qu'elle se croyait mieux que le monde, intouchable. Il allait lui remettre les pieds sur terre à cette petite insolente.
"Non!" Protestais-je alors qu'il m'accusait de porter des jugements sur sa vie comme ça, sans fondement, en fait, non, simplement de le juger... je voulais juste un peu l'aider, le faire accepter son orientation sexuelle, merde quoi ! Pourquoi c'était partie en vrille comme ça ? Pourquoi il se sentait obligé de se braquer contre moi de la sorte et de me dire mes quatre vérités ? Surtout que tout n'est même pas vrai au final... Il semble pas avoir suivi mon évolution, ou plutôt, avoir remarqué les changements, parce que depuis le nouvel an, j'ai pas mal changé je trouve, enfin, il me semble... Nouvelles résolutions ? je ne sais pas trop, disons plutôt que j'ai fini par écouter les autres, par m'ouvrir à eux et arrêter de rester enfermée dans mon coin à culpabilisé parce qu'au final, ça ne serre à rien, ça ne ramènera jamais mon frangin. "T'en sais rien putain ! Tu sais pas tout ça ! Ensuite, j'suis pas une putain de lesbiennes ! Ok, j'couche avec des filles, mais j'préfères quand même les mecs, c'est pas comme toi ! Toi tu couches avec des femmes par obligations alors que ça dégoutte ! Prends pas ton cas pour une généralité p'tit con !" Il voulait jouer à ce jeu-là, j'allais le suivre, parce qu'au final, j'avais du répondant, même si j'ai l'air d'une fille qui se laisse facilement faire, ce n'est pas toujours le cas et là, maintenant, je n'ai pas envie de me laisser marcher sur les pieds par lui, surtout qu'il est tellement virulent, alors tant pis si j'ai quand même les larmes aux yeux, que j'ai des manqués dans ma voix parce que trop aiguë à cause des larmes que j'ai envie de verser. Je tiendrais bon, j'évacuerais ma rage contre lui et après je le planterais là, parce que comme il dit il en a rien à faire de moi, de ma haine comme de mon amitié. Par contre, je m'étais retenue de justesse pour ne pas le frapper à nouveau quand il avait parler de Nate et de ses penchant suicidaire par ma faute, mais quand il m'avait dit qu'il en avait rien à faire que je le déteste, là, j'avais pas tenu. Mon poings et non pas une gifle cette fois, était venu heurter son visage avant que je lui saute dessus comme une charogne. "T'as pas le droit de balancer ça ! J'suis pas fautive ! Nate a pas fait ça à cause de moi ! Alors ferme là ! Ferme là tu entends ! T'es qu'un p'tit con ! On sale connard qui s'penche intouchable, qui refuse l'aide des autres ! Tu complais dans tes merdes ! J't'interdis de parler encore de lui, de prononcer encore son prénom ! T'en ai pas digne ! T'es qu'une bouse, une putain de merde !" Virulente oui, mais surtout violente parce que je cherchais à le frapper, le gifler, le griffer en même temps, pétant réellement un câble sur lui... Je suis passé en mode furie en quelque sorte.
hj : j'pense qu'il faudra quelqu'un pour nous séparer non ? XD