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J'aimais vraiment beaucoup le fait qu'il veuille me rendre plus femme, plus féminine. Et je le remerciais pour cela. J'aimais bien m'habiller, je prenais du temps le matin mais il fallait se dire que je n'avais jamais eu l'idée de me sentir un peu plus féminine. Je n'avais jamais eu envie de le faire, et je n'en ressentais pas vraiment le besoin. Après tout, je sais que Dean m'aime comme je suis, mais peut-être que je devrais faire un peu plus d'efforts pour lui. Parce que peut-être qu'il m'avait montrer cette tenue dans le but de me faire passer un message et j'avais compris ce message, prévoyant intérieurement de faire du shopping quand je serais toute seule ou alors avec quelqu'un parce que je ne me voyais pas m'aventurer toute seule dans Boston ou Cambridge pour le moment, tant que je ne sais pas ce que mon père a prévu. Je ne voulais pas sortir seule, déjà que je ne sortais pas beaucoup, la ce serait encore pire. Mais je ne voulais pas me laisser faire par quelqu'un a qui je n'accorde plus aucune importance. J'étais assez heureuse de sa réaction et je m'en voulais un peu d'avoir utilisé le terme "Toujours". Toujours sonnait comme une promesse d'engagement, une promesse d'avenir et je ne savais même pas où je serais demain, alors pourquoi me prendre la tête à penser à dans un an, deux ans ? Lorsqu'il me disait qu'il pourrait faire leur chiffre d'affaire, je me mordillait la lèvre en saisissant sa chemise comme pour lui dire ne me laisse pas sans les mots, sans les paroles. Juste avec les gestes. Mon fou-rire éclatait et je tentais de me calmer en posant une main sur ma bouche et j'avais beaucoup de mal, cependant, je ne voulais pas qu'il se vexe alors j'arrivais à le faire. Il semblait avoir une idée derrière la tête et nous avons sans doute la même idée alors je l'attire doucement dans la cabine en un sourire, mordillant ma lèvre. Je lui propose alors de le déshabiller, et à sa réponse, je m'attelle à ma tâche. Mais cette tâche serait bien trop ennuyante si je le faisais sans rien faire, c'est pour cela que ma bouche parcourt son cou. L'heure des confidences terminée, je me mordille la lèvre quand il me dit être bien avec moi et j'ai l'impression que mon cœur tend à exploser. Puis vient le moment de la niaiserie intense qui s'abat sur mon coeur, sur mon âme. Lorsqu'il me dit que je n'ai besoin de rien pour être belle, je me mordille l'intérieur de la joue pour me retenir d'hurler de bonheur. « Je.. » Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que je le sens tout contre moi, et je le laisse faire, je le laisse glisser sa main pour déboutonner mon jean, je ferme les yeux quelques instants, lui laissant prendre le contrôle de mon corps, lui laissant faire ce qu'il veut de moi. Je suis un boulet après tout. Lorsque je sens que je ne peux plus reculer, je passe mes mains derrière sa nuque pour que l'une de mes mains passe dans ses cheveux, prolongeant ses baisers d'une façon assez fougueuse, presque trop d'ailleurs. Le souffle court, coupé, je continue de prolonger le baiser jusqu'à ce qu'il s'arrête pour prononcer une phrase qui n'est pas trop à mon goût. Je me mordille alors la lèvre et je murmure « Alors ne t'arrête pas... » Et à ces mots, je glisse une main malicieuse dans son pantalon que je viens de déboutonner, et je m'applique à doucement le caresser. Lentement, subtilement. Mes lèvres se déposent sur les siennes et en contradiction avec mes gestes, je lui offre un tendre baiser. Puis je me recule, retirant ma main « Mais si tu ne veux pas... Je comprendrais... » Et je lui fais une tête angélique en retirant mon pantalon en cuir.
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