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Je n'avais pas peur pour l'avenir, non j'étais persuadée qu'il serait beau. J'avais juste peur des autres. De Cambridge's Secrets et ses rumeurs à la con et infondées, des personnes qui pourraient se mettre en lui et moi. Un couple, c'est censé être deux personnes mais quand tu as trois putes et quatre cons qui s'en mêlent ça fait une relation polygame. C'est pour cela que je voulais que notre relation soit la plus discrète possible pour que le moins de personnes s'en mêlent. Mais forcément, il y aurait un jour où j'en aurais marre, où je serais fatiguée de me cacher et que donc tout le monde le saura et j'assumerais. Après, il y avait aussi notre problème de statut. Je n'étais plus qu'une simple élève et il était toujours professeur. Je savais bien que le doyen en avait visiblement rien à secouer des histoires de coeur de ses élèves, mais la, cela impliquait directement un professeur. Néanmoins, je n'étais pas mineure, j'avais vingt-cinq ans, lui vingt-huit, donc la majorité sexuelle et tout le toutim. A moins que quelqu'un ne porte plainte, je pense que nous sommes tranquilles et vu que je n'ai plus de parents, je peux être sûre que cela ne viendra pas des miens. Mon père ne se prendrait pas la tête pour porter plainte afin de lui porter préjudice, il l'atteindrait directement. En lui faisant la pire des choses possibles dans le but de me dire tu vois, je t'avais prévenue mais je ne voulais pas qu'il me prévienne, je voulais qu'il me laisse tranquille, qu'il me laisse vivre ma vie. J'avais réussi à surmonter le décès de ma mère j'avais réussi à oublier un tant soi peu le trou béant qui s'était formé dans ma poitrine quand elle s'était envolée pour toujours alors que je dormais à ses côtés à l'hôpital, après des longues nuits sans parvenir à le faire. Et lui il n'avait pas été la, il était occupé à envoyer des filles se faire sauter, et à tuer les gens qui le dérangeaient. Depuis combien de temps était-il dans des combines étranges ? Depuis combien de temps faisait-il cela ? Je n'en savais rien. Mais qu'importe, j'étais la, avec lui dans cette voiture, sur ce parking. Je tentais de faire augmenter la température, de lui montrer que j'étais bien avec lui, autant physiquement que mentalement et c'était plus le côté physique que je démontrais pour le moment. Je tentais de l'exciter assez subtilement, lui indiquant que nous ne pouvions pas restés puisque nous étions soi disant attendus, alors que pas du tout. Nos échanges sont à la fois fougueux et tendre, électrique et passionné. Il éveillait en moi des sensations que je ne me connaissais pas, tout mon intérieur était fou de désir pour lui et j'avais très envie de lui, à ce moment précis. L'endroit exigu devait y être pour beaucoup. Ses mains contre ma peau alors que nous nous retrouvons en position semi-allongée, je frissonne légèrement, alors que je viens de fermer les portes, j'entreprend de retirer ma veste mais, comme un boulet, je me coince le bras dans la manche et j'actionne le klaxon « Bon sang ! » que je murmure en riant, après avoir reculé doucement nos lèvres et lorsque je l'entend rire, je ne peux m'empêcher de rire aussi. Je suis vraiment un boulet. Je me cache dans le creux de son cou quand il murmure le sauvetage et je fermais les yeux pour me calmer, puis je les réouvre et il s'applique à plonger son regard dans le mien. Ce qui me tire un sourire en coin. A ces mots, je me replace sur mon siège et je renfile ma veste en souriant, encore une fois, puis j'ouvre la voiture pour en sortir « Je t'attend mon amour ! » Et je cachais mon visage dans mes mains en repartant dans un fou-rire.
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