Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityI saw her in my dreams and she came. PV. - Page 3
Le Deal du moment : -28%
-28% Machine à café avec broyeur ...
Voir le deal
229.99 €


I saw her in my dreams and she came. PV.

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
I saw her in my dreams and she came ✩
Summer & Paris
« Tu aurais l’air fine si je te disais oui » rétorqua-t-il avec un sourire goguenard car rien que de l’imaginer en train de lui donner ce fameux coup de main le laissait pantelant de désir pour elle. Summer avait-elle conscience qu’elle jouait avec le feu ? Non parce qu’il avait beau être gentleman pour une fois, si elle continuait, il allait atteindre la limite de sa patience.. Enfin il disait cela mais il n’avait aucunement envie de gâcher les choses entre eux. Summer commençait par lui être extrêmement précieuse et à ce titre, il ne voulait pas faire de connerie juste pour une histoire de jambe en l’air.  A la place, il lui ébouriffa les cheveux avec un air faussement sévère mais elle continuait de pouffer de rire, fière de sa bêtise. Lui-même ne garda pas longtemps son sérieux.

Malheureusement, aucun des deux ne trouvèrent le sommeil et ce n’était pas faute d’essayer de le simuler. Paris n’avait de cesse de repenser à ce qui s’était passé entre eux et il se demandait si c’était la même chose pour elle. Se souvenait-elle de ses baisers ? Ressentait-elle la même envie, la même frustration ? Une partie de lui espérait que oui. Paris aurait aimé à cet instant précis qu’elle ressente un petit quelque chose pour lui mais il ne se voilait pas la face : elle venait de rompre avec son petit-ami et bien souvent les femmes tournaient la page avec le premier venu. Oh il postulerait bien mais pourrait-il supporter qu’elle lui échappe par la suite ?! Non. Perdant patience, il reprit la parole, sachant qu’elle ne dormait pas plus que lui à cet instant précis. « Pas vraiment mais je note l’effort que tu as mis pour le paraitre » rigola-t-il doucement pour mieux éclater de rire par la suite. « Tu veux un « coup de main » ? » lui demanda-t-il plein d’humour,  en reprenant la question qu’elle lui avait posé quelques minutes plus tôt.

Apaisé, rassuré presque, il faillit lui poser la question la plus idiote au monde mais se retint au dernier moment. Paris crut voir une lueur de déception dans son regard quand il se ravisa mais ce fut tellement fugace qu’il se demanda s’il ne l’avait pas rêvé. A la place, il lui proposa de passer le restant de la nuit dans ses bras, chose qui la ravie au plus haut point. « Cela me dérange pas… Tu fais une parfaite petite bouillotte » la taquina-t-il en jouant avec ses cheveux, les caressant avant de les lisser derrière son oreille. « Cela te dirait qu’on se fasse un petit jeu pour passer le temps ? Je ne sais pas, un petit action vérité ? L’idée est pourrie mais il est presque cinq heures du matin alors je demande l’indulgence »

electric bird.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
I saw her in my dreams and she came ✩
Summer & Paris

La remarque de Paris en écho à celle que je lui avais fait un quart d’heure plus tôt, je l’avais bien cherché ! C’était de bonne guerre et cela m’avait bien fait rire ! C’est ce que j’appréciais dans cette situation d’ailleurs : malgré le fait qu’on avait dérapé lui et moi à se retrouver dans un échange qui n’avait rien de platonique et simplement amical, on arrivait quand même à plaisanter sur le sujet et ne pas se prendre la tête. Bon intérieurement, c’était tout de même un peu différent : personnellement, je n’arrivais pas à me défaire de ce qu’il s’était passé, revivant l’instant encore et encore sans avoir envie de chasser les images de ma tête. Ce qui fait que je ne trouvais pas du tout le sommeil et que Paris l’avait pressentie. Alors quand il avait repris ma phrase, je me suis dit que je pouvais en faire : « Tu aurais l’air fin si je te disais oui » lui avais-je déclaré tout en arquant un sourcil.

Finalement il avait hésité à me proposer, mais j’avais fini par retourner dans ses bras, bien qu’un peu déçue que son hésitation n’ait pas un rapport avec nos baisers et nos caresses précédentes. Je croyais quoi exactement ? Qu’il allait me demander si je voulais qu’on recommence ? Si je voulais qu’on aille plus loin ? Non mieux encore : j’avais osé espérer qu’il me demande de sortir avec lui. Et maintenant bien calée contre sa tête, je me trouvais idiote d’avoir osé imaginé un truc pareil. Tant pis, je me contenterais de ce qu’il m’offrait : SES BRAS, et les câlins qui vont avec, et dieu sait que c’était déjà pas mal venant de lui !

Je reste là, à regarder un point imaginaire en face de moi, parce qu’en réalité ma concentration était focaliser sur ses doigts qui se perdaient dans mes cheveux. Je fermais les yeux délicatement, savourant son toucher, le sentant m’effleurer l’oreille pour lisser mes cheveux juste derrière, et je tentais de cacher mon sourire naissant en me mordant le bout du pouce que je coinçais entre mes dents un petit moment, jusqu’à ce que Paris reprenne la parole pour me proposer quelques chose de plutôt original en ce lieu et cette heure de la nuit. Je tournais la tête en sa direction, posant mon menton contre son torse et je le haussais les sourcils d’étonnement « Un action ou vérité ? »  Je me mis à pouffer de rire, je souriais ensuite à Paris, finalement tentée par cette idée. Quoique de mieux qu’un action ou vérité pour obtenir des infos personnelles sur lui, ou même pour avoir l’excuse de faire des choses que je n’aurais pas le droit de lui faire habituellement ?! « Okay, je suis partante ! » Je me redressais alors complètement, décidant de m’asseoir finalement sur le lit sans pour autant trop m’éloigner de Paris : Je m’étais assise pour lui faire face, restant entre son corps et son bras qui était derrière mon dos quelques minutes plus tôt, et j’avais plié mes jambes sur le côté, en les rabattants le plus possible contre ma cuisse et mes fesses. « Qui commence ?! » demandais-je toute excitée à l’idée de jouer à cette heure de la nuit ! Mon corps se penchait naturellement de côté, et j’avais dû me tenir plus ou moins droite à l’aide du corps de Paris, sur lequel je m’accoudais, posant mon avant-bras à plat sur son abdomen bien dessiné !

electric bird.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
I saw her in my dreams and she came ✩
Summer & Paris
« C’est un défi miss Wingfield ? » lui demanda-t-il d’un air amusé même si, pour sa santé mentale, il ne lui viendrait pas à l’idée d’aller jusqu’au bout de sa pensée illicite. Non, ce qu’il voulait avec cette femme c’était davantage de tout. Paris était incapable de réellement dire ce qu’il attendait de Summer mais il voulait tout. Tout. Tout. Il la voulait rien que pour lui, il désirait être l’auteur de chacun de ses sourires, être la cause de tous ses rires et être l’instigateur du moindre de ses gémissements. Il la voulait au quotidien et pas uniquement dans sa vie et cela l’effrayait. Jamais il n’avait ressenti pareille désir, pareille obsession. Est-ce cela que sa mère ressentait envers ses nombreux prétendants ? Est-ce que c’était le début de la fin quand l’autre devenait votre raison de vous lever chaque matin ? Ces derniers temps, Paris n’avait fait que penser à elle, à chaque instant, se demandant ce qu’elle dirait, ce qui la ferait rire ou non.

Alors, l’espace d’un instant, il s’était montré faible au point de lui demander d’être sa petite-amie. Un rôle qu’il n’était pas prêt d’assumer. Il ne savait même pas en quoi cela consistait ! Les seuls rapports qu’il avait avec les femmes se résumaient à du sexe, du sexe et encore du sexe. Bien sûr, il avait des amies mais là, c’était plus un rôle de protecteur, comme un grand frère. Saura-t-il être à la hauteur d’un amant ? D’un compagnon ? Pouvait-il croire que le fils d’un violeur doublé d’un assassin et d’une mère toxicomane et volage méritait d’être aimé ? Lui-même saura-t-il aimé Summer sur le long terme ? Il en doutait et ce doute le paralysait. Alors, il avait botté en touche, proposé de dormir simplement contre lui parce qu’il avait envie de sentir sa présence. Summer était la première personne à avoir réussi à apaiser ses cauchemars. Un petit miracle. Cette femme était un ange, son petit miracle personnel et il avait envie tellement envie de la garder rien que pour lui.

Ni l’un ni l’autre n’arrivant à dormir, il proposa de faire un petit jeu. Il était cinq heures du matin, ils allaient être crevés le lendemain et lui, il voulait jouer. Ma foi, autant occuper son cerveau à quelque chose de moins pervers. « Je veux bien commencer. Je vais être magnanime et prendre une vérité » fit-il alors qu’elle prenait position. Pour sa part, il attrapa quelques oreillers pour les glisser dans son dos, se redressant légèrement en position mi- assise, mi- allongée. Ses mains avaient naturellement repris le chemin de son corps, se posant sur une hanche et sur son avant-bras.

electric bird.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
I saw her in my dreams and she came ✩
Summer & Paris

Ce que je vivais en ce moment, c’était tout bonnement ce que j’avais toujours souhaité dans une relation amoureuse : la possibilité de pouvoir me comporter naturellement avec mon petit-ami, de pouvoir être un peu gamine, me sentir en confiance pour oser dire ce que je pense, même si c’est pour passer pour une idiote. Avec Paris, je me sentais tellement à l’aise que j’en oubliais presque que je n’avais pas le droit à toute cette proximité avec lui. Il ne m’appartenait pas, il n’était malheureusement pas mon petit-ami. La seule chose qu’il était, c’était la preuve véridique qu’un homme comme je me l’étais imaginé pouvait exister ! Et dieu que j’aurais aimé que les choses soient plus que cela. Mais comment expliquer à un homme tel que Paris que l’image qu’il a de lui, cette image d’homme pas fiable, pas fait pour aimer une femme, est plus que faussé ? Comment lui expliquer que moi, j’étais prête à lui montrer que je pouvais l’envisage comme petit-ami sans me poser de question parce qu’il avait déjà su me montrer ce que j’avais besoin de savoir le concernant ?! …vraiment dur à expliquer, surtout lorsqu’on vient de débarquer chez lui en lui annonçant une séparation tout fraiche avec le mec précédent. Je passerais pourquoi au final ? C’est moi qui passerais pour une personne non fiable qui passe de l’un à l’autre, sans aucun scrupule.

Je préférais alors taire ce qui pourtant bouillonnait à l’intérieur de moi, jouant la carte de la fille détendue, complètement à l’aise avec l’idée d’être proche de ce corps d’Apollon, de sentir ses mains sur moi…Dur de rester impassible mais il fallait pourtant s’y tenir !

Paris décida de se lancer le premier avec une vérité, et je lui souriais malicieusement avant de lui dire « Tu commences petit ? Bon Okay, on va y aller doucement…donc, Vérité…hmmmmm » Je levais les yeux au ciel, faisant mine de chercher la question adéquate pour commencer, mais pour le moment j’avoue qu’une seule me venait en tête. Du moins, je me disais que tant que je n’avais une précision sur son cauchemar, j’aurais du mal à penser à une autre question. J’inspirais profondément, me demandant intérieurement si je faisais bien d’évoquer ce sujet vu comment il avait été tendu durant ses songes, et qu’il avait discrètement laissé sous-entendre que ces cauchemars étaient fréquents…peut-être que j’entrais dans un terrain miné et que je le regretterais mais…il fallait que je sache. « Vérité : Qu’est-ce qu’il s’est passé ?? Dans ton cauchemar, j’veux dire. Tu accepterais de m’en parler » Bon c’est sûr que c’est pas comme ça qu’on jouait à action ou vérité ; habituellement on pose la question et on demande pas à l’autre s’il est d’accord pour en parler. Mais pour ma part, je ne voulais pas forcer Paris à me dire quoique ce soit qu’il ne souhaitais pas. J’aurais du mal à m’accepter si je faisais ça. Je prenais des pincettes, et lui montrais alors tout mon intérêt en regardant sa main qui s'était posée sur ma hanche et je décidais de venir caresser son avant bras dans un mouvement de va-et-vient allant de bas en haut, effleurant sa peau du bouts de mes doigts pour le mettre  à l'aise en ma présence

electric bird.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
I saw her in my dreams and she came ✩
Summer & Paris
Paris avait conscience qu’en proposant un tel jeu à Summer, cette dernière allait poser des questions qui fâchent mais il ne lui en voulait pas. Dans le fond, il se demandait s’il ne cherchait pas pour la première fois de sa vie, une personne digne de confiance pour raconter ce qui s’était passé dans sa vie. Cela faisait trop longtemps qu’il gardait cela enfouie au fond de lui mais la peur continuait de lui visser les lèvres.   « Il me semble petit ange que lorsqu’on pose une question, on ne demande pas si l’autre est d’accord pour y répondre »la taquina-t-il avec tendresse. Sous le regard de cette femme, il était prêt à avouer même des crimes qu’il n’avait pas connus. « Je ne m’attends pas à de la pitié ni de la compassion… Je ne fais qu’énoncer des actes, des faits »commença-t-il d’emblée car il ne voulait pas perdre ce qu’ils partageaient actuellement sur ce lit. Il voulait conserver cette complicité, cet élan de gaminerie qui lui faisait un bien fou. Paris n’avait pas connu d’enfance normale. Il n’avait jamais réellement joué à des jeux de son âge. Il avait du grandir trop vite, trop tôt. « Mes cauchemars sont en fait des souvenirs que ma mémoire relance quand je suis trop fatigué pour la contrôler. Je t’ai parlé de cette « capacité » à enregistrer tout ce que je vois, tout ce que j’entends, je sens… Eh bien y a des moments où j’aimerai qu’elle aille casser les couilles d’une autre personne. J’avais cinq ans quand mon père a commencé à me prendre pour un objet de torture. J’avais le droit aux coups, aux brulures de cigarettes » lui expliqua-t-il avec désinvolture comme si cela ne le touchait pas. Dans l’obscurité partielle de la chambre, elle ne pouvait distinguer toutes les petites cicatrices sur son dos. « Enfin les brûlures de cigarettes c’était surtout un rituel pour lui une fois qu’il m’était passé dessus »haussa-t-il les épaules. Une cigarette après chaque fois où son père avait abusé de lui. Une trentaine de fois dont son dos conservé la marque. Des traces dont il avait l’habitude de taire leur origine, prétextant des combats clandestins. « Là où il est, il ne fera plus jamais de mal à personne. Mon père a été accusé du meurtre de l’amant de sa femme. Tu vois, j’ai une chouette famille hein » plaisanta-t-il, le regard un peu ailleurs, comme perdu dans un lointain passé.

« C’est à ton tour, action ou vérité ? »lui demanda-t-il d’un ton légèrement plus enjoué. Elle avait voulu la vérité, il la lui avait servie mais Paris ne voulait pas revenir sur ses paroles. Il n’avait pas envie de lire de la pitié ou autre dans son regard. Cela faisait des années qu’il avait appris à taire ce passé mais peut-être que ce même passé expliquait bien des choses comme la peur de dormir auprès d’une tierce personne ou celle de ne pas vouloir donner la seule chose de pure qu’il possédait encore : son cœur et sa capacité à aimer. Mais même ça, Paris n’était plus certain de le posséder car quand il plongeait son regard dans celui de la jolie Summer, il se demandait s’il ne lui avait pas déjà donné au final.


electric bird.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
I saw her in my dreams and she came ✩
Summer & Paris

Comment resté impassible à son histoire ? Dès qu’il avait prononcé ses premiers mots en me disant qu’il n’attendait aucune compassion ni pitié, j’avais vite compris que ce qu’il allait me dire allait bien au-delà de ce que je pouvais imaginer. Et pour cause… ça commençait simplement, Paris m’évoquant sa capacité à retenir les choses avec aisance, et j’hochais simplement la tête, continuant mes caresses sur son bras sans le lâcher des yeux. Je tentais de rester la plus neutre possible, mais quand il évoqua les sévices de son père, je ne pus m’empêcher de froncer le regard parce que ce que j’entendais me prenait aux tripes. J’avais du mal à envisage qu’on fasse du mal à un enfant ! Paris avait beau être adulte maintenant, à essayer de me raconter les choses en prenant de la distance, je ressentais cette douleur ! Il ouvrait la bouche et chaque mot me transperçait, transférait la souffrance jusque dans mes veines et me donnait envie de hurler à l’injustice ! On n’avait pas le droit de faire de mal à un enfant !!

Je tentais de digéré comme je pouvais l’évocation des brulures de cigarette, mais dès que Paris expliqua qu’il s’agissait d’un dernier acte après que son père lui soit passé dessus, l’image qui me vint en tête me donnait envie de pleurer. Instinctivement, ma main qui était posé sur l’abdomen de Paris se crispa et je la serrais en point pour calmer la colère qui m’envahissait. Je tenais bon, Paris ne voulait pas de compassion ni de pitié alors je faisais en sorte de ne pas craquer. Je serrais les doigts et hochait la tête au moment où mon ami m’annonçait qu’il y avait quand même du bon dans son histoire : son père croupissait actuellement en prison… Bon pour meurtre d’accord, mais au moins il ne ferait plus de mal à personne.

Paris avait beau essayer de plaisanter sur la situation, et se détacher tout ça, je savais que ce n’était qu’une façade. Sinon pourquoi ces cauchemars ? S’il était autant détaché de tout ça comme il le laissait paraître, il ne ferait pas ces cauchemars à tout bout de champs. Je réfléchissais à tout ça quand Paris se lançait dans la fameuse question qui annonçait mon tour. Action ou Vérité ? Je le regardais droit dans les yeux, avec l’envie fulgurante de me jeter sur lui, de lui dire que j’étais désolée qu’il ait pu vivre un truc pareil. J’aurais voulu lui montrer toute la tendresse avec laquelle il aurait dû être traité, mais je savais qu’il ne m’en laisserait pas le droit. Je n’avais pas l’impression de lui offrir ma pitié, mais je ne voulais pas qu’il l’imagine ainsi, alors je me retenais…enfin presque ! Parce qu’au moment où j’allais lui répondre « Vérité », je changeais d’avis, et répondit très vite « Action » sauf que je n’attendis pas qu’il m’en propose une que je pris les devants, me penchant alors au-dessus de son torse, pour déposer un baiser en plein milieu, au niveau de son cœur. Je prenais tout mon temps, laissant mes lèvres là où elles étaient avant de les retirer délicatement pour affronter le regard de Paris et lui dire « C’est pour soigner ton cœur ! Pour lui rendre toute la tendresse qu’il aurait dû recevoir quand tu étais enfant » J’esquissais un timide sourire et me redressais pour reprendre ma place initial avant de dire « Bon bah Action quand même…du moment que ça réveille pas les enfants ! »

electric bird.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
I saw her in my dreams and she came ✩
Summer & Paris
Paris avait tout déballé, d’un ton monocorde, détaché comme s’il lui parlait de la pluie et du beau temps. Il fallait à tout prix qu’il reste spectateur de sa propre enfance sinon il allait perdre le contrôle et sombrer dans une colère froide. Dans ces moments-là, seuls le sexe ou la violence arrivait à le calmer mais pas ce soir. Ce soir, il ne voulait que de la tendresse auprès de Summer. Il ne voulait pas l’entrainer dans ses ténèbres mais se complaire dans sa lumière. Ce soir, il désirait avoir l’illusion que tout allait bien dans sa vie, que tout lui réussissait. Pour preuve, comment une femme comme Summer pouvait perdre son temps avec un type pareil ? Paris tenta bien de redonner du sens à leur petit jeu mais elle le surprit en déposant un baiser sur son cœur. Emu, il eut beaucoup de mal à supporter son regard tant il se sentait fragile et vulnérable près d’elle. Une sensation qui le rendait certes plus humain mais le mettait clairement en danger. Si d’aventure il prenait trop ses aises, qu’il se complaisait trop dans cette tendresse alors la chute n’en serait que plus haute et douloureuse. « Comment fais-tu… Comment fais-tu pour réussir à trouver exactement les mots qu’il faut ? »lui demanda-t-il dans un murmure en l’attirant à lui, l’asseyant à califourchon sur ses cuisses. Il avait tellement besoin de son contact qu’il en oublia tout le reste. A cet instant précis, elle venait de toucher son cœur et il ressentait ce besoin irrépressible de se consoler dans ses bras. Alors, il enserra sa taille de ses bras musclés, collant sa joue contre sa poitrine à la recherche évidente de sa tendresse, de son affection. « Juste un instant… Laisse-moi juste un instant »murmura-t-il en fermant les yeux, se laissant bercer par les battements de son cœur.

Il se sentait tellement bien dans ses bras, c’était fou l’effet qu’elle lui faisait. Pour l’heure, il n’y avait plus aucune tension sexuelle qui tenait. Il recherchait juste sa chaleur pour retrouver le contrôle de ses émotions mais rien ne venait. « Avec ce que j’ai en tête, c’est raté pour ne pas réveiller les enfants »trouva-t-il le moyen de plaisanter mais le cœur n’y était pas. Summer n’avait plus un homme fort dans ses bras mais juste un petit garçon qui n’avait jamais connu le moindre signe d’amour vis-à-vis de sa mère. C’était peut-être dégradant mais pour le moment, il s’en foutait. Il se nourrissait de sa chaleur. « Merci… J’ai l’impression de te remercier à chaque minute mais merci.. » lui dit-il d’une voix rauque, se reculant légèrement pour plonger son regard dans le sien. Sans réfléchir, il combla la distance les séparant pour déposer un frêle baiser sur ses lèvres. « Merci mon ange »

electric bird.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
I saw her in my dreams and she came ✩
Summer & Paris

J’étais déjà suffisamment submergée par l’émotion, mais là c’était le summum ! Jamais je ne me serais attendue à un tel geste de la part de Paris et ce même si il n’avait eu de cesse de me surprendre depuis que je le connaissais ! Il m’avait tout d’abord demandé comment je faisais pour trouver les bons mots pour lui parler, mais je n’avais pas eu le temps de lui réponde ; de toute manière, je n’aurais sans doute pas su quoi lui dire, ironiquement ! J’avais préféré me laisser guider par les intentions de Paris, qui m’attirait soudainement à lui. Je ne me fis pas prier lorsqu’il me guida sur lui pour m’asseoir sur ses cuisses: c’était une position familière et sur le coup, j’étais en train de me demander si je n’allais pas revivre une certaine scène. Ce n’est pas ce qui arriva, non.... C’était bien mieux ! Un véritable moment de pure tendresse qui n’appartenait qu’à nous : Il se redressait devant moi et me serrait tout contre lui, collant sa tête contre ma poitrine et instinctivement, je venais passer mes bras autour de lui, entourant le haut de ses épaules et sa nuque, tandis que de l’autre côté je m’emparais de l’arrière de sa tête pour la garder tout contre moi. Je scellais ainsi notre étreinte et ne le laissais pas partir ! Il me demandait un instant, un simple instant alors que moi j’étais capable de lui offrir l’éternité, là maintenant, tout de suite, s’il me la demandait ! Je refermais un peu plus mon bras en l’enroulant à son cou et avais juste eu envie de lui répondre « Prends tout le temps que tu veux… » Pour finalement déposer un baiser sur le haut de son crane avant de caler ma tête au-dessus de la sienne.

On restait là, un moment, sans rien faire à part profiter de cette chaleur humaine, au moment où Paris se permit de plaisanter sur le fait que l’action qu’il avait eu l’envie de me faire faire était raté pour ne pas réveiller les enfants. Je me mis à rire - secouant légèrement Paris avec moi au passage vu que je ne le lâchais pas – parce que je savais qu’il ne pensait pas réellement ce qu’il disait ! Pour être vraiment honnête, je me sentais suffisamment en phase avec lui en ce moment pour me dire qu’il ne s’agissait de rien de sexuel entre lui et moi maintenant…non, c’était tout sauf cela: Je le sentais fragile dans mes bras et j’avais envie de lui montrer tout mon amour, le plus pur et sincère, pour lui ! Pas de sous-entendus, plus d’arrière-pensées si ce n’est l’envie de lui faire comprendre qu’il pouvait compter sur moi, sur ma dévotion pour lui apporter toute la tendresse qu’il méritait !

Je respirais profondément, me délectant de l’instant. Sincèrement, j’aurais même pu trouver le sommeil dans cette position tellement je me sentais bien là, avec lui, contre moi ! J’avais l’impression de trouver la paix sans vraiment avoir eu le sentiment de l’avoir cherché au départ ! Tout semblait trouver sa place, comme des pièces de puzzle qui s’associaient naturellement entre elles sans qu’on soit obligé de forcer pour les lier ; autant dire que ce qu’il se passait en ce moment n’avait définitivement rien à avoir avec ce que j’avais vécu avec Gabin jusqu’ici, où là j’avais passé mon temps à forcer justement sur ces fameuses pièces de puzzle pour que tout rentre correctement ! Je ne souhaitais plus rien d’autre à présent ; la seule chose que je voulais, c’était ressentir cette tendresse encore et encore, alliée à cette complicité naturelle que l’on partageait depuis le début de cette soirée Paris et moi. Je ne désirais plus que cela. Je me perdais dans cette douce pensée quand Paris ouvrit à nouveau la bouche pour me remercier, et j’avais tiqué à ses mots, parce que je n’avais pas besoin d’entendre cela: Je ne voulais pas d’un merci. Je me comportais ainsi avec lui naturellement et de gaieté de cœur ! Il ne s’agissait pas d’un acte qui nécessitait une quelconque reconnaissance... Il s’écarta de moi et j’allais lui dire d’arrêter de me remercier, lorsque mon regard croisa le sien pour ne plus le lâcher. Par besoin, je venais détacher mes mains de sa nuque et sa tête pour venir les déposer le long de sa mâchoire, prenant son visage en coupe, et quand il combla le vide qui nous séparait, j’anticipai son geste me préparant mentalement à ce baiser, si léger soit-il, parce que je savais qu’il allait me chambouler de l’intérieur. Un énième merci au moment où il détachait ses lèvres et moi, je gardais les yeux fermés, murmurant un doux « chhhhuuuuuuuutttt…. », avant de passer brièvement ma lange sur mes lèvres pour les humidifier et rechercher une trace du gout laissé par celle de Paris, et j’ajoutais en chuchotant « Je ne veux plus t’entendre me remercier… »,que je concluais à mon tour par un baiser, attirant le visage de Paris de mes mains. Puis délicatement, je lâchais son visage pour le pousser à se rallonger, le suivant dans ses mouvements pour ne pas décoller mes lèvres des siennes ; et une fois que la tête du beau brun atterrissait sur les oreillers, je détachais ma bouche de celle de Paris, et vint me blottir contre lui, nichant ma tête dans son cou. J’avais vraiment trouvé ma place tout contre son corps, au point que plus rien ne comptait maintenant si ce n’est cette sensation de me sentir en phase avec lui…totalement fusionnelle.

electric bird.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
I saw her in my dreams and she came ✩
Summer & Paris
Jamais personne n’avait pris le temps de l’entourer, de le protéger comme Summer était en train de le faire à cet instant précis. Paris en ferma les yeux, se serrant davantage contre elle, oubliant qu’il devait se montrer fort, qu’un homme ne devait pas baisser les bras et se laisser faire comme un bébé mais pour le moment… Il s’en foutait complétement. Il n’y avait plus rien qui comptait que les bras de Summer, ses baisers. Il se sentait tellement bien qu’il aurait pu s’endormir et sombrer dans un sommeil sans rêve ou alors dans un songe où cette femme aurait le premier rôle. Dans le silence le plus complet simplement entrecoupé de leurs respirations, ils se laissaient aller à ce moment de pure tendresse où il n’y avait plus qu’eux d’eux, enfermés dans un cocon.

C’était la première fois qu’il se montrait aussi fragile, aussi lui-même à tout bien réfléchir. Paris était un homme qui se complaisait dans la violence parce qu’il n’avait connu que cela. Les rares attentions tendres qu’il acceptait de donner se révélaient être pour ses proches, sa famille mais il n’avait jamais réellement accepté que quelqu’un passe au-dessus de la muraille de Chine qui entourait son cœur. Il s’était toujours montré fort, hors d’atteinte malgré tout. Summer avait fait exploser ses barrières, elle s’y était infiltrée toute en douceur sans qu’il ne le remarque mais au lieu de paniquer, il se sentait bien, comme protégé. C’était fou : comment un petit bout de femme arrivait-il à lui donner cette sensation de sécurité ? Alors naturellement, il la remercia de ce cadeau car jamais personne ne s’était donné la peine de le voir pour ce qu’il était réellement : un gosse qui avait mûrit trop vite, un gosse qui crevait d’envie d’être aimé. Summer le désirait oui, il le savait, il n’était pas aveugle ; mais son désir l’englobait dans sa totalité. Il n’était pas qu’un beau gosse, un mec qu’elle mettrait dans son lit avant de passer au suivant. Sous son regard, il se sentait comme un homme entier. Elle lui donnait l’impression de l’avoir choisi pour ce qu’il était et non pour ce qu’il donnait l’impression d’être.

Il n’avait pu résister à l’embrasser à nouveau mais loin de leurs baisers langoureux et passionnés, cela avait été léger, tendre. Aimant. Summer lui prit le visage entre ses mains douces, l’embrassant à son tour jusqu’à le faire s’allonger sur les oreilles pour mieux se blottir contre lui. Machinalement, il l’entoura de ses bras, la serrant contre son torse comme pour l’empêcher de s’en aller. « Reste avec moi Summer.. Pas seulement ce soir.. mais après également. Je suis pas le plus doué, je n’ai jamais eu ce genre de relations mais peut-être que j’arriverai à te le faire oublier si tu me donnes une petite chance. Je n’ai rien d’un prince charmant mais j’essaierai d’être à la hauteur de tes attentes… Est-ce que tu veux bien ? » lui demanda-t-il maladroitement. Il y avait toujours la question du sexe qui posait problème mais d’ici là, il allait peut-être trouver une solution. « Je prendrai soin de toi et je te serai fidèle ! Okay j’ai pas la meilleure des réputations, tu l’as constaté toi-même mais je peux te jurer sur mes frères et sœurs que tu seras la seule aussi longtemps que tu voudras de moi »

electric bird.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
I saw her in my dreams and she came ✩
Summer & Paris

J’étais comme dans une bulle, complètement apaisée, à l’abri de tout, et je n’aurais donné ma place pour rien au monde. Je savais ce que je venais de faire: le baiser que j’avais souhaité lui donné en réponse à au sien…Ce n’est vraiment pas le genre de chose que l’on partage avec un simple ami, et je réalisais que pour lui aussi les choses avaient belles et bien dépassé ce stade. Il n’aurait jamais partagé ce moment intime avec moi s’il n’avait pas eu l’envie de faire tomber les barrières de l’amitié qu’on s’était fixé ! Cela voulait donc dire que je n’étais pas la seule à ressentir des choses lorsqu’on était tous les deux. La seule chose que j’espérais, c’était que son envie soit à la hauteur de la mienne et que je ne berçais pas d’illusion.

Je tentais de faire abstraction de cette question stressante que j’avais dans la tête – "Est-ce que je compte pour lui autant qu’il ne compte pour moi ?"– et je me relaxais en me berçant avec sa respiration, sentant ses bras m’entourer. A cet instant je me collais encore plus sur lui, et soupirait d’aise alors que je fermais les yeux, le sourire aux lèvres. Je pensais que cette nuit allait se terminer ainsi: lui et moi blottis l’un contre l’autre pour s’endormir à nouveau, mais Paris brisa le silence, me surprenant sur l’instant, pour me dire une chose auquel je ne m’attendais pas, bien que je l’avais rêvé depuis un moment…Si je devais être enfin honnête avec moi-même, mon intérêt pour Paris – un intérêt plus profond que la simple attirance physique – avait commencé après cette soirée où l’on s’était croisé au marché de Noël: Ce jour-là, il avait fait preuve d’un peu de séduction et s’était même montré agaçant par son audace, mais les choses avaient pris une tournure bien plus attendrissante pour moi au moment où il m’avait considéré, l’espace d’un instant, comme une personne à part, responsable d’un sentiment bizarre qu’il avait du mal à comprendre. Très vague me direz-vous, mais comme ces paroles avaient été accompagné de quelques gestes tendre et d’un baiser, il avait finalement été dure pour moi de me cantonner à ce deal d’amitié que j’avais moi-même suggéré par peur de succomber à ses charmes. Et finalement, tout ceci n’avait servi à rien : Parce que durant les jours qui avaient suivis, il n’y avait pas eu un seul jour où je n’avais pas pensé à lui. J’avais beau être encore avec Gabin, je pensais à Paris. Je savais que ce n’était pas bien, que j’étais hypocrite ! C’est vrai en même temps : oser se plaindre de son mec alors qu’on se permet de lui être infidèle dans ses pensées et des songes inavouables ? ça n’avait rien de très honorable ! Seulement voilà, durant tout ce temps j’avais pensé innocemment que mon intérêt pour Paris allait de pair avec le manque d’attention de Gabin : plus Gabin me repoussait, et plus Paris prenait sa place dans mon cœur et mon esprit. Mais finalement je me bernais moi-même depuis le début: Ce n’est pas le dédain de Gabin qui me poussait dans les bras de cet homme puissant que je serais contre moi en ce moment…Non, c’est mon intérêt pour Paris qui m’éloignait un peu plus de Gabin. Je trouvais en lui bien plus de défaut que je n’avais osé lui trouver au début ; je me détachais petit à petit de mon petit-ami, au point de remarquer que moi-même je ne faisais plus d’effort. C’est d’ailleurs cette réalisation qui m’avait alarmé et m’avait ramené sur le droit chemin ce soir ! J’avais voulu proposer des vacances à Gabin pour qu’on puisse se retrouver lui et moi, et dès qu’il avait refusé, j’avais pris son refus pour argent comptant, avait lancé la dispute et trouvé enfin le courage de dire que j’étais épuisée, fatiguée de me battre contre le vent. Ce que je n’avais pas dit pourtant, c’était que j’étais surtout fatiguée de me battre contre les autres sentiments qui m’animait : ceux que j’éprouvais pour Paris depuis un moment…Et puis, quitte à être honnête jusqu’au bout : j’aurais très bien pu me disputer avec Gabin, et rentrer à la résidence Quincy, cette dernière se trouvant bien plus proche de l’appart de mon petit-ami que l’appart de Paris. Mais non ! J’avais provoqué la dispute, et je m’étais précipitée chez Paris pour me consoler… Pas la chose la plus raisonnable à faire, mais je l’avais fait parce que mon cœur et mon corps l’avait décidé pour moi. Cela devait me suffire pour comprendre et admettre que je ne voulais voir que Paris ce soir, et que je m’étais précipitée chez lui parce que j’avais eu le besoin de me sentir proche de lui ! Physiquement, mais aussi mentalement….Ce à quoi je ne m’attendais pas, c’était de me sentir autant en phase avec Paris ; à croire que mon inconscient avait pris connaissance avant tout le monde de la finalité si fusionnelle qui devait exister entre nous.

Alors là, blottie contre lui, quand Paris me demandait de rester auprès de lui - pas uniquement ce soir, mais les jours d’après également - j’avais hésité un tout petit instant sur le sens de ses mots. Mais dès qu’il commença à dire qu’il n’était pas doué avec de genre de relation et qu’il demandait une chance de me faire oublier Gabin, je réalisais enfin…ou plutôt non, je RESPIRAIS enfin ! Je n’avais plus besoin de me battre contre mes sentiments à l’égard de Paris. Vraiment plus besoin puisqu’apparemment, il ressentait la même chose et voulait prendre le risque d’aller plus loin avec moi. Bien plus que loin que ce qu’il accordait habituellement aux femmes! Je me sentais soudain libre de pouvoir exprimer ce que je ressentais. Je me redressais alors, levant ma tête en premier avant de relever le haut de mon corps en m’appuyant légèrement sur lui et j’osais lui demander si j’avais bien compris ce qu’il m’avait dit : « T’essaye de me dire que tu veux qu’on sorte ensemble toi et moi ? » Il tentait de m’expliquer pour me répondre qu’il voulait prendre soin de moi qu’il me serait fidèle, et qu’il n'avait peut-être pas la meilleure des réputations mais qu’il voulait me prouver sa bonne foi. Mais moi ? Je n’écoutais plus: je me contentais de le fixer droit dans les yeux, un sourire grandissant sur mon visage, parce que la seule chose que j’avais besoin de savoir finalement, c’est qu’il était capable de faire une exception pour moi. Rien que ça ! Cet homme, intouchable, incontrôlable, que personne n’avait réussi à emprisonner dans une relation basé sur les sentiments ; CET homme, me laissait une chance, à moi ?! « Paris…Tu n’as pas idée à quel point… » Je laissais échapper un énorme soupire de soulagement qui faisait ressortir tout le poids d’un trop plein de sentiments jusqu’ici retenus. « Mon dieu, tu n’as pas vraiment pas idée à quel point j’ai espéré que ce moment puisse arriver. » J’hésitais un instant, me pinçant les lèvres entre elles avant d’ajouter : « Si je suis venue directement chez toi alors que je venais de quitter Gabin, c’est tout simplement parce qu’il n’y avait que TOI qui comptait, qui envahissait mes pensées… » Je me mis à rire légèrement avouant honteusement mes faits : « Je crois que dans ma tête, les choses étaient déjà bel et bien fini avec lui dès ce fameux soir où je t’ai croisé au marché de Noël…J’avais cependant proposé qu’on soit ami toi et moi parce que je n’avais pas osé croire que tu serais capable de me considérer comme…une exception à tes règles sur les relations amoureuses. J’ai juste cherché à me protéger bêtement d’un faux-espoir. » Je déblatérais tout un tas de chose alors que je n’avais toujours pas répondu clairement à la question de Paris. Est-ce que je voulais lui laisser une chance ? « Tout ça pour dire que…Non, Je ne veux pas TE laisser une chance : J'aimerais par contre que TU ME laisses une chance. Une chance de t’aimer à hauteur de ce que tu mérites, te prouver que l’amour est fait pour tout le monde, et qu’il est hors de question que tu n’échappes à cette règle ! »  je lui souriais alors tendrement, et haussais ensuite les sourcils avant de me mordre la lèvre inférieur et l’air innocente je lui demandais : « Enfin ça, bien sûr, c'est si tu le veux bien ? »

electric bird.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)