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may your days be merry and bright and may all your christmases be white.
Sur le coup, vous n'étiez pas vraiment du même avis. Il trouvait que les personnages secondaires l'étaient trop pour ses préférences, qu'ils n'étaient pas assez intéressants en surface pour qu'on veuille prendre le temps de voir plus en profondeur ce qu'ils avaient dans le ventre, alors que toi, tu préférais peut-être un Dean Thomas qui semblait au départ juste un mec là en arrière-plan dans les scènes de groupes, qu'un Harry Potter trop héroïque dont on vante les louages à chaque page. Tu allais pour répondre, avant qu'il illustre son opinion par un exemple très réel – puisqu'il te prenait toi, comme exemple. « Ce n'est pas pareil. » Tu intervenais, hochant de droite à gauche ton visage, avant de soupirer, tentant d’éclaircir ton esprit pour lui faire comprendre. « Tu peux être attiré physiquement lors de la première rencontre par quelqu'un, sans que la personne ne s'ouvre à toi – ce que tu n'avais pas vraiment l'air d'avoir envie de faire au départ je te le rappelle – mais ça ne veut pas dire que, parce que tu ne sais rien d'elle, parce qu'elle ne t'as pas donné assez lors de cette première fois, elle n'est pas importante. Comme dans la vie, parfois il faut s'armer de patience et creuser avec certaines personnes pour en apprendre plus sur elles et voir qu'elles vaillent la peine d'être connues. » Lui-même devrait le savoir non ? Même si au fur et à mesure que la première soirée s'était passée il avait un peu délié sa langue et s'était plus libéré, il n'était pourtant pas de ceux qui aurait raconté sa vie au premier venu par simple désir ou envie. T'avais dû toi-même creuser, faire ton lourd, pour avoir quelques miettes d'informations. Tu contournais ensuite sa question, lui avouant qu'il méritait d'être son propre personnage, son propre héro, et par chance il acceptait ta réponse qui le fit sourire, avant qu'il t'embrasse chastement. Tu devenais de plus en plus fort pour répondre à ses pièges sans te foutre trop dans la merde. Vint ensuite les détails de votre histoire d'amour au temps de Hogwarts, et le fait que pour une fois, tu camperais le rôle de celui qui, malgré sa douceur et sa patience et sa sympathie, se détestait au fond de lui même et cachait un lourd secret qui pouvait mettre en péril la manière dont les autres le voyait. Remus qui à l'époque ne pouvait jouir de potions l'aidant à rester l'esprit sain toute la nuit. « Ce serait bien, sinon je crois que je finirais mes jours à Azkaban. Soit ça, soit tu deviens un animagus pour moi. » Pour toi, pour toi... C'était de toutes manières tellement cool d'être un animagus. Tu levais ensuite tes yeux au ciel. « T'es pas un monstre au fond de toi quand même. » Tu disais quand il annonçait que les rôles seraient pour une fois inversés. Sûr, il avait passé trois ans en prison, et t'avais au départ pas très bien pris la nouvelle sur le coup, mais à y regarder de plus près ses actions étaient tout à fait normales, et tu aurais sûrement fait de même à sa place. Ça ne faisait pas de lui un monstre sanguinaire sans morale. Il jouait ensuite de toi, de ta possessivité, de ta jalousie maladive, juste parce que tu avais osé dire que tu souhaitais qu'il garde la nudité pour toi : la prochaine fois tu lui feras croire que ça t'emballait à fond qu'il se mette à poil et laisse toucher ses abonnés pour des vidéos spéciales, et tu verrais bien comment il s'en serait sorti avec cela. L'idiot t'avouait en plus qu'il ressentait un plaisir malsain à t'embêter et te voir souffrir, quand tu disais qu'il était un vile personnage, tu ne mentais pas du tout. « Tu vas moins rigoler lorsque la roue tournera, mon coeur. » Tu répondais avec un sourire malicieux, qui voulait clairement dire fait gaffes à tes fesses. Pas littéralement mais... Bref, vous avez compris. La soirée se continuait, de manière plutôt inattendue. Les gestes tendres se faisaient plus appuyés, les baisers chastes plus passionnés, et très vite vos corps s'emballaient, laissant place à un désir bien plus primate, et un besoin de ressentir, de toucher l'autre. C'était la première fois que vous vous laissiez embarquer dans ce tourbillon de plaisir presque inconnu, et à a seconde où tu repris un peu conscience de ce qu'il se passait, tu t'immobilisais, essayant de calmer tes ardeurs et de reprendre la situation en main. Expire, inspire... Tu lançais une nouvelle idée, histoire de vous éloigner de ce lit avant que vous ne fassiez une réelle bêtise. Après le vécu difficile de Graham face à ce genre de gestes, et après la découverte de ton mariage, il n'était pas encore temps pour vous de griller autant d'étapes d'un coup. T'étais même pas certain qu'il soit prêt à s'aventurer aussi loin après quelques mois passés en couple – se faire violer, c'était le genre de drame qui vous marque à jamais. Il acceptait volontiers la porte de sortie que tu offrais, et après un dernier baiser sur son front tu te levais, remettant en place ton pantalon un peu trop serré pour ton bien. Une fois entré dans la cuisine tu hochais la tête à sa demande, attrapant le plat et vous servant deux belles assiettes de patates et morceaux de chapon – heureusement que Gramou avait retrouvé l'appétit, après tant de temps passé à cuire la chose. Tu posais les assiettes sur la belle petite table décorée, soulevant la chaise de ton petit-ami en attendant qu'il s’assoit, en mode gentleman jusqu’au bout. « A table ! »
Sur le coup, vous n'étiez pas vraiment du même avis. Il trouvait que les personnages secondaires l'étaient trop pour ses préférences, qu'ils n'étaient pas assez intéressants en surface pour qu'on veuille prendre le temps de voir plus en profondeur ce qu'ils avaient dans le ventre, alors que toi, tu préférais peut-être un Dean Thomas qui semblait au départ juste un mec là en arrière-plan dans les scènes de groupes, qu'un Harry Potter trop héroïque dont on vante les louages à chaque page. Tu allais pour répondre, avant qu'il illustre son opinion par un exemple très réel – puisqu'il te prenait toi, comme exemple. « Ce n'est pas pareil. » Tu intervenais, hochant de droite à gauche ton visage, avant de soupirer, tentant d’éclaircir ton esprit pour lui faire comprendre. « Tu peux être attiré physiquement lors de la première rencontre par quelqu'un, sans que la personne ne s'ouvre à toi – ce que tu n'avais pas vraiment l'air d'avoir envie de faire au départ je te le rappelle – mais ça ne veut pas dire que, parce que tu ne sais rien d'elle, parce qu'elle ne t'as pas donné assez lors de cette première fois, elle n'est pas importante. Comme dans la vie, parfois il faut s'armer de patience et creuser avec certaines personnes pour en apprendre plus sur elles et voir qu'elles vaillent la peine d'être connues. » Lui-même devrait le savoir non ? Même si au fur et à mesure que la première soirée s'était passée il avait un peu délié sa langue et s'était plus libéré, il n'était pourtant pas de ceux qui aurait raconté sa vie au premier venu par simple désir ou envie. T'avais dû toi-même creuser, faire ton lourd, pour avoir quelques miettes d'informations. Tu contournais ensuite sa question, lui avouant qu'il méritait d'être son propre personnage, son propre héro, et par chance il acceptait ta réponse qui le fit sourire, avant qu'il t'embrasse chastement. Tu devenais de plus en plus fort pour répondre à ses pièges sans te foutre trop dans la merde. Vint ensuite les détails de votre histoire d'amour au temps de Hogwarts, et le fait que pour une fois, tu camperais le rôle de celui qui, malgré sa douceur et sa patience et sa sympathie, se détestait au fond de lui même et cachait un lourd secret qui pouvait mettre en péril la manière dont les autres le voyait. Remus qui à l'époque ne pouvait jouir de potions l'aidant à rester l'esprit sain toute la nuit. « Ce serait bien, sinon je crois que je finirais mes jours à Azkaban. Soit ça, soit tu deviens un animagus pour moi. » Pour toi, pour toi... C'était de toutes manières tellement cool d'être un animagus. Tu levais ensuite tes yeux au ciel. « T'es pas un monstre au fond de toi quand même. » Tu disais quand il annonçait que les rôles seraient pour une fois inversés. Sûr, il avait passé trois ans en prison, et t'avais au départ pas très bien pris la nouvelle sur le coup, mais à y regarder de plus près ses actions étaient tout à fait normales, et tu aurais sûrement fait de même à sa place. Ça ne faisait pas de lui un monstre sanguinaire sans morale. Il jouait ensuite de toi, de ta possessivité, de ta jalousie maladive, juste parce que tu avais osé dire que tu souhaitais qu'il garde la nudité pour toi : la prochaine fois tu lui feras croire que ça t'emballait à fond qu'il se mette à poil et laisse toucher ses abonnés pour des vidéos spéciales, et tu verrais bien comment il s'en serait sorti avec cela. L'idiot t'avouait en plus qu'il ressentait un plaisir malsain à t'embêter et te voir souffrir, quand tu disais qu'il était un vile personnage, tu ne mentais pas du tout. « Tu vas moins rigoler lorsque la roue tournera, mon coeur. » Tu répondais avec un sourire malicieux, qui voulait clairement dire fait gaffes à tes fesses. Pas littéralement mais... Bref, vous avez compris. La soirée se continuait, de manière plutôt inattendue. Les gestes tendres se faisaient plus appuyés, les baisers chastes plus passionnés, et très vite vos corps s'emballaient, laissant place à un désir bien plus primate, et un besoin de ressentir, de toucher l'autre. C'était la première fois que vous vous laissiez embarquer dans ce tourbillon de plaisir presque inconnu, et à a seconde où tu repris un peu conscience de ce qu'il se passait, tu t'immobilisais, essayant de calmer tes ardeurs et de reprendre la situation en main. Expire, inspire... Tu lançais une nouvelle idée, histoire de vous éloigner de ce lit avant que vous ne fassiez une réelle bêtise. Après le vécu difficile de Graham face à ce genre de gestes, et après la découverte de ton mariage, il n'était pas encore temps pour vous de griller autant d'étapes d'un coup. T'étais même pas certain qu'il soit prêt à s'aventurer aussi loin après quelques mois passés en couple – se faire violer, c'était le genre de drame qui vous marque à jamais. Il acceptait volontiers la porte de sortie que tu offrais, et après un dernier baiser sur son front tu te levais, remettant en place ton pantalon un peu trop serré pour ton bien. Une fois entré dans la cuisine tu hochais la tête à sa demande, attrapant le plat et vous servant deux belles assiettes de patates et morceaux de chapon – heureusement que Gramou avait retrouvé l'appétit, après tant de temps passé à cuire la chose. Tu posais les assiettes sur la belle petite table décorée, soulevant la chaise de ton petit-ami en attendant qu'il s’assoit, en mode gentleman jusqu’au bout. « A table ! »
NEMHAM
( MADE BY WILD HEART. ) (Invité)