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I'M DREAMING OF A WHITE CHRISTMAS (+) NEMHAM

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may your days be merry and bright and may all your christmases be white.
 

Noël, c'était déjà Noël. T'avais à peine compris qu'on rentrait dangereusement vers la mi-décembre quand tu t'étais enfin mis à chercher des cadeaux pour les personnes de ta famille, et tes amis. T'avais heureusement eu le temps de tout envoyer à Monaco, en espérant avoir oublié personne. T'avais revu ta famille vers octobre, lorsque t'avais pris l'avion pour être auprès d'eux quand l'un des jumeaux avait dû être interné à l’hôpital, et ce soir serait la première fois où tu ne passeras pas Noël avec eux. T'avais inventé une excuse bancale, promis maintes et maintes fois à tes petits frères et sœurs de maintenant un an que tu viendrais les voir rapidement dès que tu le pouvais – déjà que tu avais raté leurs anniversaires le 10 décembre, sept jours après le tiens - mais c'était ça, de faire ses études aux États-Unis. Cette année avait une particularité en plus, et si tu étais resté à Boston, c'était grâce à Graham. Noël ce fêtait en famille habituellement, et tu le savais et tu n'étais jamais celui qui jetait les traditions au placard, mais tu savais aussi de part ce qu'il t'avait raconté que Graham allait être seul cette année encore, et comme tu ne te voyais pas non plus l'embarquer à Monaco avec toi, t'avait décidé de le passer avec lui, histoire qu'il puisse passer au moins un réveillon à peu près normal depuis sa sortie de prison. T'étais d'ailleurs chez lui, dans la cuisine, un tablier recouvrant ta chemise à trois cent balles, alors que tu tentais de cuisiner ce putain de chapon. « Graham... GRAHAM CA VA BRULER, J'COMPREND PAS, HEEEEEELP ! » Tu gueulais quand tu sentais l'odeur légèrement changer, ouvrant le four et touchant le grand plat à main nue – que tu retirais une demi-secondes plus tard, t'étais brûlé naturellement, comme un con. « Putaaaaain. » Tu te plaignais les dents serrées.

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I don't want a lot for Christmas there is just one thing I need. I don't care about the presents underneath the Christmas tree. I just want you for my own more than you could ever know. Make my wish come true, all I want for Christmas is you.
 

Mon premier réveillon de Noël, il s’agit du premier Noël que je fête depuis cinq ans. Autant vous dire que j’éprouve une certaine émotion ce soir, à pouvoir en profiter avec mon chéri. Je ne me suis toujours pas remis du fait qu’il se soit éloigné de sa famille pour la première fois de sa vie afin de fêter dignement cette tradition à mes côtés. J’ignore encore pas mal de choses au sujet de sa vie, si je savais ne serait-ce qu’un quart de ce qu’il a volontairement omis de me dire, mais j’ai conscience qu’il a fait un sacrifice pour moi et j’en suis très touché. Trois mois, nous avons soufflé la bougie de notre troisième mois six jours en arrière, quand on y repense c’est dingue ce que le temps passe vite. J’ai l’impression d’avoir sauté le pas il y a quelques heures seulement, les détails sont ancrés dans ma mémoire. Avec le recul, je suis fier de ce que j’ai fait, j’ai accepté d’être une personne complètement différente, d’élargir mes horizons et je ne regrette rien. Nemo me fait connaitre une nouvelle jeunesse, une nouvelle vie, un nouveau bonheur. Il compte tellement pour moi, c’est dingue ce que l’on peut s’attacher à une personne, devenir accro comme je le suis sans jamais faillir depuis que nous nous sommes mis ensemble. Notre relation est toujours plus ou moins secrète, je respecte sa volonté, le seul nuage au milieu de notre ciel bleu ensoleillé. « Graham... GRAHAM CA VA BRULER, J'COMPREND PAS, HEEEEEELP ! » M’hurle Némo, m’obligeant à terminer à la va-vite les derniers préparatifs à la salle de bain. J’ajuste ma chemise blanche, mon costard dans son intégralité, enfile mes chaussures noires et quitte la pièce pour traverser le couloir menant à la cuisine américaine. « Quoi ? » Je me suis mis sur mon trente-et-un pour l’occasion, mon appartement aussi puisque j’ai passé trois bonnes heures à le décorer du sol au plafond, sapins, décorations électriques, guirlandes… Tout y est passé. Il se brûle et j’approche pour attraper le pot d’eau que j’ai laissé sur le côté et le remplir. « Il manque de l’eau, pour faire du jus ! La cuisson sera moins rapide et tu auras sauvé le chapon ! » J’ouvre la porte du four et badigeonne le chapon, cela devrait faire l’affaire. Passons au second blessé du jour, je me retourne et approche de mon poisson préféré pour lui prendre la main et glisser lentement mes lèvres contre sa paume brûlée. « Bisou magique, ça va mieux ? »
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T'avais pas eu envie de le laisser tout seul ce soir. T'osais même pas imaginer ce qu'aurait été ta soirée à penser constamment à lui, tout en tentant de rire et de passer du bon temps entouré de toute ta famille. Tu n'aurais été qu'apparence, qu'un corps lâché dans la nature, l'esprit à des kilomètres de son enveloppe. Et comme il t'arrivait de te faire des films, de te faire peur en imaginant des situations encore plus négatives, tu l'aurais dessiné dans un coin de ta caboche, solitaire, dépressif, un Graham à l'image typique du mec devant son sapin décoré à ressasser les bons souvenirs d'un passé disparu. Et peut-être que tu semblais extrême, peut-être que pour ton copain la signification de ce jour finissait presque par être oubliée, changée en un jour comme les autres, mais t'aurais pas pu. Ça te foutait le cafard rien que d'y penser, et t'aurais sûrement réagit de la même manière avant même que vous soyez ensemble. Alors t'avais décidé de changer un peu les habitudes de « chacun chez soit le jour de Noël », et ce n'était peut-être pas plus mal – après tout, même si tu tentais d'oublier ce début d'année pourri, tu ne pouvais pas faire disparaître le fait que t'étais toujours assez amer quant à voir tes parents, t'obligeant à te sacrifier pour le futur de Monaco. Alors rester loin au lieu de faire semblant de ne pas voir écrit sur leur front le mot «  trahison » dès que tu les regardais, ça allait te soulager. Tu t'étais incrusté dans l'appartement de Graham, parce que pourquoi pas créer de nouveaux souvenirs joyeux dans son tout nouveau bien – et de toute manière, ta colocation était tellement grande que bonjour l'intimité de merde pour ce genre d’événement. Vous aviez passés du temps à tout décorer – et noooon t'avais pas du tout caché des branches de gui un peu partout dans les différentes pièces, ils ont juste poussés durant la rentrée – histoire d'être complètement dans l'ambiance et tu t'étais mis au fourneau, pendant que ton copain se faisait tout beau dans la salle de bain – encore plus qu'il ne l'était d'habitude. Sauf que bon, la cuisine et toi c'était pas toujours ça, et t'avais jamais cuit de chapon ou de grosses viandes pour les fêtes, et tu t'étais vite retrouvé à avoir peur de brûler la chose et d'en plus te brûler toi-même en voulant faire le héros et sauver la volaille. T'as même pas eu le temps d'admirer Graham dans son magnifique costard lorsqu'il arrivait vers toi, et il prenait le flambeau, t'expliquant tout en s'activant la manière de ne pas brûler le chapon. Tu plissais tes lèvres en le regardant faire, ta main fermement appuyée sur le côté brûlé de l'autre main. « T'es bien plus doué pour ça que moi. » Tu avouais dans un soupir, car tu avais encore beaucoup de choses à apprendre sur le sujet – franchement, si ce n'était pas pour des pancakes ou des crêpes ou des pâtisseries de tout genre, t'étais pas un super cuisinier. Tes lèvres commençaient à s'étirer en un sourire quelques secondes plus tard lorsque Graham s'approchait de toi et frôlait ta paume blessée de ses lèvres. « Bisous magique, ça va mieux ? » Tu mordais  doucement ta lèvre inférieure en faisant semblant de réfléchir, finissant par hausser un peu tes épaules. « Mh c'pas mieux que de l'eau glacée mais j'suppose que ça fera l'affaire... » Tu tentais de dire sérieusement, mais tu ne pouvais retenir ton petit rire à la fin. Quoi ? Il s'ennuierait le Gramou si t'étais pas chiant comme ça. « Puis t'as pas vraiment l'droit d'te moquer de moi, quand t'as failli tomber dans les pommes pour deux petits oignons. » Tu surenchérissais, exagérant légèrement les événements, comme à ton habitude. Tu passais ta main libre autour de sa taille, prenant enfin le temps de pouvoir l'admirer dans son costard qui lui allait parfaitement. « T'es pas mal aussi, habillé. » Tu complimentais, lui lançant un petit clin d'oeil.

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Trouver un cadeau à Némo, c’est probablement ce qui fut le plus difficile pour moi cette année. Je me suis retrouvé à hésiter sur des centaines d’idées qui ne me paraissaient finalement pas suffisamment bonnes, il me manquait toujours un petit quelque chose pour pleinement être satisfait, je veux que ce Noël soit le premier d’une longue série et autant marquer le coup non ? L’année dernière je suis sorti de prison un peu avant les fêtes, fin novembre, un an déjà que je suis sorti de cet enfer, mais avec qui aurais-je bien pu fêter Noël ? Léandra ? Je ne voulais pas empiéter sur une soirée avec son petit-ami et toute sa famille, ma mère ? Elle m’a tourné le dos et a même témoigné contre moi pour que je finisse ma vie en prison, elle a interdit tout contact à ma sœur. Il n’y avait personne, aucune place pour moi. Cette année tout me parait tellement différent, je me suis comporté comme un Phoenix, après cinq années à l’état de cendres je me suis enfin offert la résurrection que je méritais. Il est temps de remonter la pente, de franchir les étapes les unes après les autres. Ne plus avoir de dettes, avoir un job à côté de mes études, la location de mon appartement, mon indépendance et mon petit-ami sont des exemples d’étapes, le bonheur est presque acquis, suivant ? Je traverse en vitesse mon couloir pour rejoindre la grande cuisine ouverte sur le salon où je trouve MON Nemo en galère avec le chapon sur lequel je bondis afin d’éviter une catastrophe. « C’est parce que j’ai toujours aimé cuisiner, je t’apprendrais quelques petits trucs si tu veux ! » Notre première soirée après nous être mis en couple je lui ai cuisiné un petit quelque chose, à croire que je suis destiné à être le cordon bleu de notre binôme. Je m’attèle à chasser la douleur de la paume de sa main à l’aide d’un bisou magique qui, semble-t-il, n’est pas aussi efficace que des glaçons. Je relève la tête, indigné. « Okay, à l’avenir j’éviterais de poser mes lèvres sur toi, je te donnerais de la glace à la place ! » Je me mordille la lèvre inférieure, imaginant déjà la scène, de quoi le frustrer et me faire kiffer. « LES OIGNONS ETAIENT SUPER FORTS ! » Je tente de me justifier lorsqu’il s’en sert pour me rendre la pareille, bien joué, point pour lui. Il m’attrape par la taille et me regarde longuement, je rougirais presque. Je ne m’y habituerais jamais, tant mieux. « Tu me préfères habillé que torse nu maintenant ? » Je demande, taquin, pendant que mes doigts s’affairent à caresser sa joue. « Tu veux un verre de vin ? »
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« Ouais, il va vraiment falloir que tu m'montres, parce que j'vais finir par mettre en feu ta cuisine avec mes conneries si ça continue. » Comme un sims tout pourri qui n'a pas encore validé ses compétences en la matière. Heureusement qu'il était là, lui et ses techniques incertaines contre la douleur. « J'ai pas dit ça ! Sautes pas de suite à ce genre de conclusions hâtives, j'dis juste que si j'avais le bisou PLUS la glace je serais au paradis. » Tu te rattrapais rapidement, parce que tu commençais à le connaître un peu trop bien le Graham, et tu ne voulais pas non plus qu'il profite de tes vannes pour avoir une occasion en plus de t'interdire des choses le concernant. Il savait que tu pouvais lui bouffer dans la main à chaque fois qu'il faisait semblant de ne plus vouloir rester déshabillé ou te donner des baisers, sachant très bien que tu n'étais pas du genre à hausser les épaules et lui dire que tu t'en foutais de ses menaces – parce que t'avais besoin de marques d'affections, aussi petites soient-elles. Tu répondais tout de même, parce qu'il était bien beau de se moquer avec son bisou magique de toi et de tes brûlures quand monsieur muscles ici présent s'était entaillé le doigt quelques mois auparavant, aveuglé par de grosses larmes provoquées par deux oignons farceurs. Il ne perdait à son tour pas le temps pour te reprendre, et tu éclatais de rire devant sa manière de se justifier, parce que des fois il pouvait vraiment te faire penser à un petit enfant quand il s'écriait de la sorte. « Rattrape-toi comme tu peux, car je me souviens bien qu'ils étaient minuscules, mon chéri. » Tu appuyais juste pour l'embêter, finissant par le petit surnom dit en français, ta langue maternelle. Tout était bien plus beau en français non ? Tu levais tes yeux au ciel à sa remarque, une fois qu'il était bien plus proche de toi, et tu souriais doucement en coin, regardant sa chemise d'un blanc impeccable. « Disons que c'est trèèèèèès différent. C'est sûr que là, y a pas tes muscles directement visible, mais j'sais pas, ça te rend encore plus sexy. » Tu répondais franchement avec un grand sourire, sentant ses doigts tendres sur ta joue. Mh, il sera habillé aussi bien le jour de votre mariage ? Hein ? Comment ça tu voyais trop loin ? Eh ooooh, t'étais Nemo, t'avais déjà vu trop loin dès le soir de votre rencontre, ce n'était pas nouveau chez toi de divaguer de la sorte. On va dire que se sont les effluves du vin blanc du chapon qui te montaient à la tête, histoire de pas le faire fuir de suite. Tu hochais ensuite doucement la tête à sa proposition de vin, venant tout d'abord lui voler un petit baiser avant qu'il se décolle pour vous servir. « Tu comptes déjà me faire perdre mes esprits ? » Tu plaisantais. T'avais déjà dû mal à t'occuper d'un chapon en ayant tout tes neurones, t'imaginais pas faire un épisode de drunk kitchen ce soir-là.

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Nemo possède peut-être un certain nombre de qualités et un beau petit paquet d’argent mais il ne s’entend pas très bien avec les cuisines en général. A vrai dire, si je n’avais pas un détecteur de fumée, je ne suis pas certain que je m’en irais comme cela, à la salle de bain pendant des plombes en lui laissant la joie de cuisiner et d’expérimenter en toute confiance. A une ou deux minutes près et la dinde aurait été complètement carbonisée, la crise est évitée pour le moment. « On commencera pas des recettes plus simples qu’un chapon, là on entre dans une cuisine qui prend du temps, de la concentration et un certain sens du timing. » Il ne faut jamais louper le coche et observer très régulièrement pour ne pas prendre le moindre risque. Puisque je dispose de quelques minutes avant de devoir jeter un nouvel œil sur le chapon, je me concentre sur mon chéri qui s’est brûlé et qui me taquine, pas de quoi me vexer, je préfère renvoyer la balle avec ce vilain sourire mutin, il sait qu’il va perdre, il perd toujours. « Non non, n’essaye pas de te rattraper, plus de bisous pour toute la soirée et toute la nuit, la séance est levée ! » Je frappe dans mes mains comme pour confirmer la sentence à son propre procès, il sera privé de mes lèvres… Si je parviens à lui résister. « Plus sérieusement, tu veux mettre un petit peu de glace dessus ? » Je plaisante, je fais le sot mais pour lui je me mettrais en douze s’il le fallait. Lancé dans une nouvelle manche de notre petit jeu incessant, Nemo remet sur le tapis ma coupure de ce jour de septembre où tout a changé pour nous, la faute aux oignons bien entendu. Il met en exergue la taille minuscule des oignons en appuyant bien sur « mon chéri » qu’il prononce en français. Me voilà submergé par l’envie de le frapper et de lui sauter dessus, il est tellement sexy quand il me parle en français. « Tu vois tout trop petit de toute manière. » Je bougonne en repartant surveiller ce qui nous attend dans le four pour mieux le rejoindre et le câliner un petit peu, il me rend tactile, trèèès tactile. « J’ai du boulot pour atteindre ton niveau, j’essaye de faire au mieux ! » Être aussi beau, est-ce au moins possible ? Il essaye de me voler un baiser que je refuse, plaquant ma main au dernier moment sur mes lippes. « Non, t’es puni, tu te souviens ? » Et oui, je compte bien lui faire perdre ses esprits en nous servant un bon verre du vin, bouteille qui se trouve au milieu de nos courses et de la presse people que j’ai pris pour faire un cadeau moqueur à Briony, qui déteste cela. Mes yeux fourchent lorsque j’aperçois parmi les gros titres le nom Grimaldi. « T’es en couverture chou ! » Je n’ai pas idée de ce que je suis sur le point de découvrir, maintenant que mes doigts parcourent le papier pour rejoindre la page qui le concerne. Gros titre : « Des problèmes dans la famille Grimaldi ? La famille incomplète pour Noël, la Princesse Chrissy seule sans son mari, Rainier Grimaldi. » Aurais-je mal lu ? Mon cœur rate un bond et se serre dans ma poitrine, si le texte est souvent mensonge dans ces bouquins les photos ne trompent pas !
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Tu souriais doucement de son attention face à tes problèmes culinaires, passant une main dans tes cheveux. « Ouais, on commencera par faire bouillir de l'eau et je gravirais les étapes petit à petit. » Parce que le chapon, c'était délicieux à manger mais c'était vraiment trop long à faire. « Tu peux pas être aussi sévère le jour du réveillon quand même ! » Tu t'exclamais, comme un petit gosse indigné de l'injustice qu'il était en train de subir. Il n'avait pas le droit de faire ce genre de choses, pas ce soir. Même les parents habituellement stricts arrivaient à se détendre et à accepter que leur enfants ne soient pas si sages le jour de noël, alors Graham devait en faire de même avec toi. Il te connaissait en plus : t'aimait tellement vanner pour un oui et pour un non que tu serais punis à vie du moindre baiser s'il mettait réellement ses menaces à exécution. Tu tentais les yeux du chat potté, avançant ton visage de plus en plus proche du siens, tes mains venant agripper les siennes qu'il avait fait se rejoindre quelques secondes auparavant. « Tu veux vraiment me rendre triste, briser mon petit cœur en ce jour de fête ? » Vous savez quoi ? Tant pis pour lui. T'avais caché tellement de branches de gui qu'il serait obligé de t'embrasser à un moment ou à un autre durant la soirée – pour la tradition. Tu soupirais ensuite un petit peu pour la frustration qu'il aimait créer en toi, avant d'hocher doucement la tête à sa proposition de glace. « S'il te plaît. » Tu demandais, parce que même si t'avais pas laissé ta main contre le plat des heures durant et que tu ne t'étais pas fait brûler au troisième degrés, ça te lançait toujours un peu et t'avais pas envie d'y penser toute la soirée. Tu lâchais un nouveau rire en l'entendant grommeler alors que tu lui rappelais que les oignons étaient minuscules, et tu penchais légèrement ta tête sur le côté en signe d'interrogation. « Ça veut dire quoi ça, que je vois tout trop petit ? » T'avais ensuite un sourire qui s'étalait au coin de tes lèvres, alors que ta seconde main venait se glisser derrière sa nuque. « Tssss tu dis n'importe quoi. Je sais que j'suis fabulous mais tu m'as déjà dépassé depuis longtemps sur le terrain. » Tu avouais, très sérieusement. Après tout, vous étiez très différent, donc il était assez difficile de devoir vous comparer. Blond, brun, baraqué, brindille... Vous n'aviez pas le même corps, pas la même grosseur de muscles, pas la même silhouette du tout. Tu grognais quand il collait sa main sur ses lèvres une seconde avant que tu embrasses ces dernières, t'avais cru qu'il aurait déjà oublié, distrait. « Mais j'ai besoin de bisous moooooi. » Tu ronchonnais, moue frustrée plaquée sur les lèvres. Bon, t'aillais peut-être devoir demander de l'affection à ton chien qui dormait sur le sol de la chambre de Gramou – t'avais pas pu le laisser seul à l'appart autant de temps, le pauvre - et lui au moins il ne te refusait rien. Il allait donc attraper le vin rouge, mais la suite de ses paroles te faisait sauter un battement de ton cœur. « Couverture ? Comment ça couverture ? » Meeeeerde. Ce n'était pas ce que tu pensais que c'était quand même, non ? Tu attrapais rapidement le magazine qu'il commençait à lire, et tu perdais de la couleur à chaque moitié de seconde qui passaient alors que tu regardais les gros titres. Tu tentais de sortir un petit rire, étranglé. « C'pas ma famille, pourquoi on serait en couverture hein ? Ils ont juste les mêmes noms de famille. » Tu essayais avec difficulté de raisonner, un nœud en profitant pour se loger au fond de ta gorge, désagréablement. Putain de journaux, ce n'était vraiment pas le bon jour pour cela. Tu roulais le magasine, la couverture à l'intérieure du cercle, invisible, et tu tapais ta seconde main avec, regardant Graham avec un nouvel enthousiasme feint. « Alors, elles sont prêtes ces patates ? »

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Faire bouillir de l’eau, voilà ce qui semble être un bon compromis pour lancer les cours de cuisine raisonnablement. Il pourra apprendre à bien calculer le volume d’eau à faire couler dans la casserole pour ne rien faire déborder une fois que les pâtes sont placées là-dedans, une avancée minime mais un grand pas pour le poisson. « J’aurais dû t’acheter cela pour Noël, le guide de la cuisine pour les nuls ! » Je taquine, il n’est pas si mauvais, il lui manque quelques notions pour parvenir à aborder sereinement les recettes plus avancées. En parlant de recettes, je maitrise à la perfection celle qui consiste à le provoquer, à le frustrer, surtout lorsque je le prive de baisers comme ce soir. Ce sera difficile, mes lèvres sont attirées par lui comme un aimant mais je tiendrais le coup, tout cela pour lui rabattre le caquet et imposer ma puissance d’esprit. « Bien-sûr que je peux l’être, prends garde ! » Ma langue se fraie un chemin entre mes lèvres pour le provoquer et retourne bien sagement au chaud, j’ai d’autres chats à fouetter, sa brûlure par exemple. Il me faut me concentrer sur autre chose puisqu’il me provoque et me soumet à la tentation en se rapprochant, un air de chien battu auquel j’ai toujours beaucoup de mal à résister. Je suis trop sensible, trop charmé, trop faible… Trop TOUT ! La glace me permet de me rafraichir les idées et de ne pas succomber, il ne m’aura pas ! « Tiens, embrasse donc cela ! » Je lui colle la poche de glaçons sur la bouche non sans avoir un sourire satisfait et amusé, j’aime le faire courir, galérer, c’est ce qui rend la défaite plus intéressante, plus satisfaisante pour nous deux. Bon, il mérite quand même une fessée pour oser se moquer de mes larmes et de ma coupure pendant que je m’occupais des oignons, ce n’est pas de ma faute s’il a mal estimé la grandeur des oignons. Lapsus révélateur lorsque je place un vilain tout dans ma phrase ? Je ne sais pas, à lui de me le dire, il a eu un aperçu du loup sans jamais pouvoir le voir réveillé ou ne serait-ce qu’en action. Trop d’innocence en moi. Son sourire trahi immédiatement sa pensée mais je n’ai pas le temps de me rattraper qu’il fait déjà une réflexion. « Je ne sais pas, à toi de me le dire ! » Je rajoute, en haussant les sourcils, le regard explicite. On se tourne autour encore un petit peu, les compliments fusent et… Couverture, le drame, explosion autour de moi, les météorites s’écroulent les unes après les autres et détruisent tout sur leur passage. Nemo se précipite pour m’intercepter mais les titres ne mentent pas, les photos non plus. La gêne qu’il éprouve encore moins. « Donne-moi ce magazine tout de suite !!! » Il recule, hésite et ne me laisse pas le choix. Je lui pique des mains et l’ouvre à nouveau, quelques secondes de flottement et me voilà en train de lui tendre l’article. « Ce n’est pas toi sur la photo ? CE N’EST PAS TOI AVEC CETTE MEUF ? » Tout s’éclaire maintenant, détail après détail, son souhait de faire de cette relation un secret, les détails omis le concernant, sa famille… Ce que j’ai été con ! « Alors j’suis quoi hein ? L’amant ? C’est ce que je suis ? » La colère fait s’accélérer mon cœur en parfaite harmonie avec la déception et la tristesse. « J’suis trop con putain ! »
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« J’aurais dû t’acheter cela pour Noël, le guide de la cuisine pour les nuls ! » C'est qu'il en devenait presque méchant le Gramou. Tu riais tout de même, lui tirant la langue devant sa vanne, venant reposer ton avant-bras sur l'une de ses épaules. « Fait ça et je t’achèterais "la rupture pour les nuls", paraît que c'est un grand best-seller, sisi. » Tu te moquais, même si tu n'irais jamais jusque-là pour ce genre de cadeau – après tout, son livre pourrait toujours servir à t'améliorer, même si ce n'était pas le cadeau le plus glamour. Il continuait à jouer avec ton humeur, comme une pelote de laine entre les griffes acérées d'un chat, te montrant sa langue tentatrice quelques instants rien que pour te faire perdre pied, et tu croisais tes bras autour de ton torse, boudeur au possible. « T'es un hooooorrible petit-copain d'me faire ça ce soir. J'vais aller bouffer au mcdo si ça continue. » Ce qui était dommage avec Graham dans ce genre de problèmes, c'est que tu n'avais pas la possibilité de lui dire qu'il dormirait sur le canapé et que tu ferais la grève du sexe pendant une semaine... Car il s'en foutait cooooom-plètement pour le moment. T'avais l'impression d'avoir aucun pouvoir sur lui, c'était parfois très frustrant. Le con en plus, quand il allait chercher ta glace, il te la colla aux lèvres, te disant que tu pouvais l'embrasser. Tu lui donnais un joli doigt d'honneur plein d'affection, avant de venir passer le glaçon sur le côté de ta brûlure – et dieeeu que c'était bon comme sensation. Tu l'écoutais tout de même continuer de parler, et tu tiquais quand il parlait de la grandeur des choses et de ta vision et... Il voulait dire quoi par-là ? Il te renvoyait la pareille et tu levais tes yeux au ciel, tapotant doucement sa nuque de tes doigts. « Mais je vois tout gros, grand et fabuleux moi. » Tu lui disais dans un grand sourire.

Puis tout dérapa. « Graham, on peut pas faire ça un autre soir ? Sérieusement, ça va rien apporter d'bon. » Ta voix restait calme, posée, même si à l'intérieur de toi c'était le champs de bataille. Tes petits neurones semblaient s'activer pour essayer de trouver une solution, n'importe laquelle, pour quelques minutes ou quelques heures, histoire d'au moins pouvoir passer un réveillon de noël réussi, sans disputes dévastatrices. T'aurais tout préféré, tout sauf ce soir-là, toi qui aimait tant ces moments-là de l'année, tu n'avais guère envie qu'ils se retrouvent collés à un souvenir amer. Malheureusement, lui demander de s'occuper de ça un autre soir ne marchait pas, puisqu'il finissait par t'attraper le magazine des mains, et toutes les informations dont tu t'étais tué à la tâche afin qu'elle restent secrètes semblaient prendre leurs libertés autour de toi, sous les yeux de ton petit-ami. Il te montrait d'ailleurs l'article comme pour te prouver qu'il avait bien reconnu ton visage même après l'avoir vu brièvement, comme pour te prouver que tout ce que tu pourrais dire sur le fait que ce n'était pas ta famille il ne le croirait pas car il n'était pas fou, pas con, et qu'il savait très bien comprendre les quelques lignes d'un simple article. Tu avalais ta salive difficilement, trouant la photo traître de tes yeux enragés, et tu passais tes bras contre ton torse, avant de les défaire quelques secondes plus tard et de repasser ta chemise de tes paumes moites, ne sachant plus très bien comment tu étais censé te tenir face à lui. « Ok, ok... Tu commençais doucement, murmurant, car de toutes les manières tu n'avais plus matière à mentir, tu n'avais plus la possibilité d’omettre certaines vérités quand elles se trouvaient dévoilées devant tes yeux. J'fais parti de la famille royale de Monaco, j'suis l’héritier du trône. Donc ouais... C'moi sur la photo. » Tu commençais par dire, parce qu'après tout c'était peut-être le plus facile à avouer, et le plus facile pour lui à comprendre. Mais tu t'arrêtais, parce que le problème, c'est que tu ne savais pas vraiment quoi lui dire après cela, tu ne savais pas vraiment comment justifier tes actes depuis janvier. Alors c'est lui qui reprenait la parole, colérique, et tu te mettais à secouer rapidement ton visage parce que non, c'était pas du tout ça. « Non... Non ! T'es l'amant de rien du tout t'es... T'es mon petit-copain, parce que je veux que tu le sois. L'autre truc c'est... C'est juste un titre sans importance dans lequel on ne m'a laissé aucun choix. » Tu tentais d'expliquer vaguement, parce qu'il ne fallait pas qu'il pense qu'il était juste le mec à côté, le mec de passage, l'amant caché quand il était bien plus que ça pour toi.

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I don't want a lot for Christmas there is just one thing I need. I don't care about the presents underneath the Christmas tree. I just want you for my own more than you could ever know. Make my wish come true, all I want for Christmas is you.
 

Le vilain Nemo ose sous-entendre qu’avec un tel cadeau il n’aurait pas hésité à commander un guide pour les nuls lui aussi, celui de la rupture. Message reçu et je prends la nouvelle avec une moue tristounette, le chien battu est de retour. « J’ai compris le message, tu ne m’aimes déjà plus c’est ça ? Tu attends de trouver la bonne raison pour me jeter, fais-le, ne me ménage pas ! » Pas du tout théâtral le garçon, je joue le jeu à fond alors que nous savons tous les deux qu’aucun de nous s’apprête à larguer l’autre. Nous ne serions pas là ce soir autrement, Nemo n’aurait pas abandonné sa famille pour la première fois afin de fêter Noël à mes côtés et moi, de mon côté, je n’aurais pas tout mis en œuvre pour que cette soirée soit aussi mémorable pour lui que tous les Noël qu’il a pu passer avec les siens. Je veux tellement lui faire plaisir, le rendre heureux et enterrer cette culpabilité que j’éprouve à l’idée de l’avoir éloigné de ceux qu’il ne voit déjà pas beaucoup. Je me sens égoïste et je déteste cela. Nemo n’a pas l’air malheureux néanmoins, sauf quand il boude et me menace d’aller au McDonalds puisque je lui fais vivre le plus horrible des Noël en le privant de baisers, pas de quoi me faire peur ou éveiller ma conscience. Au contraire, j’esquisse un large sourire satisfait et me tape dans les mains. « Génial, tu me ramène une boite de nuggets et un Sunday ? » J’ai ce sourire satisfait et suffisant qui ne me quitte pas et qui le provoque juste comme il faut. J’aime cette dynamique de couple, il n’y a pas uniquement de la place pour la tendresse ou les explosions de sentiments, il y a également de l’espace pour la plaisanterie et la taquinerie. Parfois j’aimerais mettre plus de mots sur ce que je ressens mais je suis bien trop pudique là-dessus, ce que je ressens pour lui je le laisse implicitement s’exprimer dans mes actes. Encore plus lorsqu’il me dit qu’il voit tout gros et fabuleux, je me mets à rire en jetant un petit coup d’œil sur ma ceinture. « Je vois ! » Et je n’en dis pas plus, je me contente de me mordiller la lèvre et de repartir à mon désir du moment, boire un bon verre de vin.

Drame, meurtre passionnel, je suis à deux doigts d’exploser après avoir découvert ce putain d’article. J’ai acheté quand ce magazine ? Ah oui, tout à l’heure pendant que j’achetais mes dernières courses pour ce soir. N’aurais-je pas pu feuilleter le bouquin avant ? Non, la surprise est loin d’être douce, elle fait mal, elle me ramène à mon instinct de taulard, toujours me méfier des autres. « En parler plus tard ? T’es sérieux ? Comment j’suis censé faire ça ? Oublier que j’viens de te voir au bras d’une gonzesse qu’ils décrivent comme ta femme et repartir sur la cuisson de mon chapon ? » Il se met royalement le doigt dans l’œil, je suis incapable de faire cela, j’ai trop mal à mon cœur, trahison ! Bombe numéro deux, il est de la famille royale de Monaco, je ne l’avais pas vu venir non plus. Il se justifie, tente de me rassurer mais je panique encore plus. « Et quoi ? On va devoir se cacher toute notre vie ? Je refuse de vivre de la sorte ! »

NEMHAM  
( MADE BY WILD HEART. )  
(Invité)

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