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may your days be merry and bright and may all your christmases be white.
Noël, c'était déjà Noël. T'avais à peine compris qu'on rentrait dangereusement vers la mi-décembre quand tu t'étais enfin mis à chercher des cadeaux pour les personnes de ta famille, et tes amis. T'avais heureusement eu le temps de tout envoyer à Monaco, en espérant avoir oublié personne. T'avais revu ta famille vers octobre, lorsque t'avais pris l'avion pour être auprès d'eux quand l'un des jumeaux avait dû être interné à l’hôpital, et ce soir serait la première fois où tu ne passeras pas Noël avec eux. T'avais inventé une excuse bancale, promis maintes et maintes fois à tes petits frères et sœurs de maintenant un an que tu viendrais les voir rapidement dès que tu le pouvais – déjà que tu avais raté leurs anniversaires le 10 décembre, sept jours après le tiens - mais c'était ça, de faire ses études aux États-Unis. Cette année avait une particularité en plus, et si tu étais resté à Boston, c'était grâce à Graham. Noël ce fêtait en famille habituellement, et tu le savais et tu n'étais jamais celui qui jetait les traditions au placard, mais tu savais aussi de part ce qu'il t'avait raconté que Graham allait être seul cette année encore, et comme tu ne te voyais pas non plus l'embarquer à Monaco avec toi, t'avait décidé de le passer avec lui, histoire qu'il puisse passer au moins un réveillon à peu près normal depuis sa sortie de prison. T'étais d'ailleurs chez lui, dans la cuisine, un tablier recouvrant ta chemise à trois cent balles, alors que tu tentais de cuisiner ce putain de chapon. « Graham... GRAHAM CA VA BRULER, J'COMPREND PAS, HEEEEEELP ! » Tu gueulais quand tu sentais l'odeur légèrement changer, ouvrant le four et touchant le grand plat à main nue – que tu retirais une demi-secondes plus tard, t'étais brûlé naturellement, comme un con. « Putaaaaain. » Tu te plaignais les dents serrées.
Noël, c'était déjà Noël. T'avais à peine compris qu'on rentrait dangereusement vers la mi-décembre quand tu t'étais enfin mis à chercher des cadeaux pour les personnes de ta famille, et tes amis. T'avais heureusement eu le temps de tout envoyer à Monaco, en espérant avoir oublié personne. T'avais revu ta famille vers octobre, lorsque t'avais pris l'avion pour être auprès d'eux quand l'un des jumeaux avait dû être interné à l’hôpital, et ce soir serait la première fois où tu ne passeras pas Noël avec eux. T'avais inventé une excuse bancale, promis maintes et maintes fois à tes petits frères et sœurs de maintenant un an que tu viendrais les voir rapidement dès que tu le pouvais – déjà que tu avais raté leurs anniversaires le 10 décembre, sept jours après le tiens - mais c'était ça, de faire ses études aux États-Unis. Cette année avait une particularité en plus, et si tu étais resté à Boston, c'était grâce à Graham. Noël ce fêtait en famille habituellement, et tu le savais et tu n'étais jamais celui qui jetait les traditions au placard, mais tu savais aussi de part ce qu'il t'avait raconté que Graham allait être seul cette année encore, et comme tu ne te voyais pas non plus l'embarquer à Monaco avec toi, t'avait décidé de le passer avec lui, histoire qu'il puisse passer au moins un réveillon à peu près normal depuis sa sortie de prison. T'étais d'ailleurs chez lui, dans la cuisine, un tablier recouvrant ta chemise à trois cent balles, alors que tu tentais de cuisiner ce putain de chapon. « Graham... GRAHAM CA VA BRULER, J'COMPREND PAS, HEEEEEELP ! » Tu gueulais quand tu sentais l'odeur légèrement changer, ouvrant le four et touchant le grand plat à main nue – que tu retirais une demi-secondes plus tard, t'étais brûlé naturellement, comme un con. « Putaaaaain. » Tu te plaignais les dents serrées.
NEMHAM
( MADE BY WILD HEART. ) (Invité)