I'M DREAMING OF A WHITE CHRISTMAS (+) NEMHAM

may your days be merry and bright and may all your christmases be white.
 
La colère et l'angoisse faisait lentement place à plus de calme et tendresse, et il n'était pas étonnant que tu préférais bien plus cette nouvelle ambiance que l'ancienne qui avait été foutue à cause de toi, bien malgré toi. Si jamais tout se finissait le trente-et-un, tu ne voudrait pas avoir de regrets, ne pas te dire que finalement tu n'avais pas profité à fond de tes derniers instants avec le winthrop – même si, et qui t'essayais de berner, évidement que t'aurais des remords, de ne pas avoir été jusqu'au bout de votre relation, de ne pas vous avoir donné la chance d’exploiter tout le potentiel que vous aviez, d'avoir mis le point final trop tôt, d'une manière trop brusque. Pour ne plus penser à ça, tu tentais de te concentrer sur le présent, et d'enfermer dans une boîte invisible, quelque part dans ton esprit, toutes les mauvaises pensées et les dilemmes impossible à résoudre ou gagner. Tu riais doucement au retour de ta boule de poil blanche, et c'est qu'il essayait pas de récupérer ton petit-ami le traître ? « Il est aussi vilain qu'le vrai Malfoy, j'aurai vraiment dû lui donner un autre prénom. » Tu avouais en secouant doucement ta tête, regardant le blondinet le gratifier de quelques grattouilles pas forcément méritées. « J'ai envie d'un câlin ! » Tu détournais le regard pour poser tes yeux sur la figure de Graham, qui se blottissait déjà contre toi, comme si vous étiez en plein extérieur et qu'il faisait moins trente degrés. Tu mordillais doucement ta lèvre, penchant un peu ton visage vers le sien. « Alors quand c'est toi qui exige y a pas de problèmes alors que quand c'est moi qui demande tooout gentillement on me frustre jusqu'au décès ? » Tu demandais suspicieux, un rictus au coin de tes lèvres, refermant tout de même tes bras autour de la silhouette de Graham. Et non, t'exagérais jamais non, il te frustrait toujours jusqu'à ce que tu n'en puisses plus, jusqu'à la limite du supportable, en fait le mec il faisait tout pour te rendre accroc en te forçant à côtoyer le manque, ce vile être humain. « C'est mon cadeau d'Noël, un bon illimité de câlins sans que tu n'puisses jamais refuser ? » Tu taquinais, tes doigts glissant lentement dans ses cheveux.

NEMHAM  

I don't want a lot for Christmas there is just one thing I need. I don't care about the presents underneath the Christmas tree. I just want you for my own more than you could ever know. Make my wish come true, all I want for Christmas is you.
 
Difficile de passer du coq à l’âne, d’oublier tout ce qui vient de se produire pour apprécier les fêtes de Noël sans se prendre la tête et pourtant… Je n’ai pas envie de rester sur les rancœurs, sur la peur de le perdre qui m’habite et va me hanter pendant la semaine entière. Nous avons déjà bien trop sacrifié de temps à cause de ses mensonges et j’ai envie de profiter à présent, j’ai conscience qu’il va être difficile de me sortir tout cela de la tête, d’être aussi naturel que d’habitude mais je ne veux pas céder à ce blocage pour autant. J’embrasse avec tendresse les lèvres de mon petit-ami, je m’accroche à ses lèvres comme à une bouée de sauvetage en espérant soudainement être frappé par un Elsheimer foudroyant. Malfoy vient nous interrompre mais je ne peux pas me résoudre à lui en tenir rigueur, il est beaucoup trop mignon pour mettre quelqu’un en colère et puis… Lorsqu’il se comporte de la sorte, lorsqu’il réclame de l’attention j’ai l’impression de retrouver son maitre, il est exactement pareil lorsqu’il me demande des bisous et des câlins auxquels je décide parfois de ne pas répondre par provocation. Il est trop mignon pour que je lui refuse quelques petites gratouilles quitte à rendre son maitre jaloux, sa réaction ne se fait d’ailleurs pas attendre, ce à quoi je réponds avec une petite réplique pleine de provocation, bien sentie. « Il m’aime, lui au moins ! » Je ne me défait pas d’un sourire appuyé, chaleureux et glacé à la fois. Je n’ai pas besoin de craindre qu’il m’abandonne, ce petit chien qui deviendra un géant très rapidement m’adore, une bonne chose d’ailleurs puisqu’il est un peu comme un enfant pour Nemo, il est notre fils. Ce soir c’est moi qui quémande, j’ai envie d’un gros câlin, j’ai besoin qu’il me rassure par les gestes à défaut de pouvoir en faire davantage, j’acquiesce à ses propos avec un sourire très enfantin, très mignon. « Oui mais là ce n’est pas pareil, never say no to panda ! » Comme le dit la publicité du même nom. Il resserre son étreinte contre ma peau et je me sens revivre, cette chaleur me fait tellement du bien. Mes doigts glissent sous son t-shirt pour caresser sa peau, lentement, timidement, tranquillement… « Tu veux ton cadeau maintenant ? J’peux te le donner, il est peut-être temps ! »

NEMHAM  

may your days be merry and bright and may all your christmases be white.
 
« Tu te bases sur des suppositions erronées. » Tu lui répondais, ton regard ancré dans le sien alors que ton index venait s'enfoncer dans ses côtes juste pour l'embêter et virer son sourire malsain et dérangeant sur le visage. Il n'avait évidement pas tord pour Malfoy qui était complètement fou de Graham – même si cette race de chien était connue pour ne pas être timide, aimer les gens et ne pas avoir peur de se laisser approcher – mais tu parlais plutôt de toi dans ta réponse. Le « lui au moins » supposait que tu ne l'aimais pas, que tu ne le considérais même pas autant que pouvait le considérer ton chien, que parce que tu lui avais caché une partie de ta vie cela voulait dire que tu l'aimais moins, voir pas du tout, alors que c'était faux. T'avais pas trompé, t'avais pas trahi, tu souhaitais juste le laisser en dehors de toute la merde que pouvait parfois se révéler être les médias, et juste profiter de lui jour après jour dans votre cocon que personne n'était censé pouvoir percer. T'avais juste espéré le protéger, mais aucunement ton affection pour lui ne pouvait être mesurée par tes actes, certes, maladroits. Tu retenais ton petit rire, l'observant tendrement lorsqu'il acquiesçait d'une manière trop mignonne – sérieusement, le genre de mignonitude où t'avais juste envie de lui tirer doucement ses joues – et tu caressais lentement ses cheveux d'une main, ton souffle contre sa tempe lorsque tu lui répondais. « Comment ça c'est pas pareil ? C'est tout pareil, sauf que moi j'suis mignon, et toi t'es un vile personnage. » Tu affirmais – presque – sérieusement, avant d'hausser un petit sourcil, te souvenant un peu de la-dite pub. « Est-ce que tu n'serais pas en train de menacer de détruire ton propre appartement si jamais je refuse ? » Pour le coup, ce serait bien drôle à voir, démolition dans dix secondes top chrono grâce aux beaux muscles de Graham ! Tu frissonnais légèrement lorsque tu sentais le bout de ses doigts chauds contre ta peau, puis tu haussais tes épaules. « Ça dépend si t'estimes que je l'ai mérité. » Bah oui, le papa Noël il n'était pas censé donner aux mauvais garçons non ?

NEMHAM  

I don't want a lot for Christmas there is just one thing I need. I don't care about the presents underneath the Christmas tree. I just want you for my own more than you could ever know. Make my wish come true, all I want for Christmas is you.
 
« Tu te bases sur des suppositions erronées. » Trouvez-moi facile ou beaucoup trop naïf et fleur bleue mais cette simple affirmation fait s’envoler mon cœur dans ma poitrine. Impossible de contenir ce sourire niais d’apparaitre sur mes lèvres, si je pouvais rougir je crois que je le ferais. J’incline légèrement la tête sur le côté, me mordille la lèvre inférieure en le regardant sans pour autant arrêter de caresser Malfoy. « OUILLE ! » Je m’indigne lorsqu’il vient enfoncer son index dans mes côtes, je tourne la tête pour regarder Malfoy et m’adresser à lui. « Tu vois comment ton maitre me traite, défends moi ! » Je montre du doigt Nemo et la réaction de Malfoy est très amusante puisqu’il semble comprendre et se décide à bondir sur lui pour l’assaillir de léchouilles. Il y a pire comme punition et vengeance mais c’est déjà cela de pris, je ris, attendri face à un tel spectacle avant d’interrompre le moment par un petit tapotement sur le matelas. « Bon chien, viens ! » Je l’appelle et, comme attendu, Malfoy ne tarde pas à céder à la tentation d’être câliné un petit peu plus. Il vient s’allonger contre moi, ses poils m’apportant immédiatement une forte dose de chaleur. Il faut néanmoins partager et j’ai envie de me lover dans les bras de Nemo, d’être un peu moins pudique, moins en retrait, moins dominant et de simplement me rassurer comme je le peux. Il accepte de m’accueillir et j’en profite pleinement, que c’est bon d’être ici, au chaud contre sa peau que j’apprécie tant ! « J’aime être le vilain personnage de l’histoire, je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises ! » Je rajoute même en faisant référence à Harry Potter tandis que mes doigts glissent sadiquement sous son t-shirt pour venir le provoquer, je suis un vile personnage après tout, et qui dit vilain dit tentateur. Je m’arrête, l’air de rien, à la ceinture de son pantalon un instant, relève la tête pour lui adresser un regard équivoque et remonte innocemment. « J’en serais capable, j’aime les activités manuelles ! » Tout détruire et modifier la décoration de mon appartement, rien qui ne me semble impossible. « Sur l’année qui vient de s’écouler… On va dire que tu l’as mérité ! » Je l’abandonne et bondis dans l’armoire où j’ai secrètement caché mon sac contenant plusieurs cadeaux. Je referme l’armoire, pris par un trac certain. « Ce n’est pas grand-chose mais bon… Je voulais marquer le coup quand même ! » Mon banquier voudra surement me faire un procès, j’ai utilisé mes seules ressources, ce que j’ai pu mettre de côté depuis le mois de mai afin d’offrir un cadeau à la hauteur de ce que j’attendais de pouvoir lui offrir. Le premier cadeau ? Une chaine en argent, le second ? Une grosse boite avec, à l’intérieur, des bêtises, des caleçons rigolos, d’autre plus gênants et « sexy », des bonbons, deux bons pour un câlin et des photos imprimées de lui, de ses amis, de Malfoy, de nous qui forment un poster géant. Enfin, le meilleur pour la fin, un troisième et dernier cadeau, un week-end en amoureux à la rencontre des fonds marins !

NEMHAM  

may your days be merry and bright and may all your christmases be white.
 
L'un des bons points de ta remarque, c'était son sourire, plus touché et sincère que celui porté auparavant. Il était absolument hors de question que tu le laisses se remplir la tête avec des idées totalement faussées quant à tes sentiments pour lui, même s'il était encore bien trop tôt pour les grandes déclarations et les je t'aime enflammés. T'avais fait des erreurs, tu ne pouvais plus le nier, mais il ne pouvait tout simplement pas réellement croire que ton chien l'aimait plus que toi – même sous les effets d'une blague. Tu ne reculais cependant pas devant ta petite punition, enfonçant ton index désagréablement dans ses côtes et tu tentais de retenir ton rire quant à l'exclamation indignée très virile de Graham, avant que ce dernier, avec un culot monstre, essaie de retourner Malfoy contre toi. IL AVAIT TROP CRU LE WINTHROP, C'ETAIT TA PETITE BOULE DE POIL, TU L'AVAIS BIEN EDUQUÉ , ET POUR RIEN AU MONDE IL NE TE TRAHIRAIT. Tu jetais un regard noir – qu'il ne vu pas – à Graham, et tu devais avouer que tu eues peur une demi-seconde lorsque ton samoyède te sautait dessus, en mode dafuq, ça y est, je te présente un nouvel être humain et tu me remplaces déjà. Tu lâchais un rire surpris quand une langue rêche et mouillée attaquait ton visage, tes yeux se closant alors qu'une grosse peluche énergique s'empressait de te faire ta fête. « Gros amooooour, je savais que je pouvais avoir confiance en toi! Je savais que tu ne pouvais pas me trahir de la sorte même sous le commandement de m'sieur musclor ! » Tu t'exclamais, venant le récompenser de quelques caresses et grattouilles, avant que d'un petit appel ton chien retournait vers le vile blondinet – c'était certain qu'avec vous deux, il ne savait plus où mettre de la tête. La suite fut un peu plus calme, et tu profitais grandement de cet instant, Graham dans tes bras. Tu souriais en coin alors qu'il citait Harry Potter, et tu hochais doucement ta tête, réfléchissant. « Vile et Marauder ? T'es James Potter l'enfoiré en fait ? » Et eeeeurk, si on t'avait dit que tu sortirais avec la relève de James Potter, tu ne l'aurais pas cru tellement tu n'aimais pas ce personnage. En plus, il décidait d'être fier de son côté mesquin, et de te provoquer sans honte, au calme, avec ses doigts sur ta peau. Tu lui lançais des éclairs de tes yeux pour qu'il arrête, restant immobile comme pour lui montrer que ça ne te faisait rien, même lorsqu'il s'approchait un peu trop de la ceinture de ton pantalon. C'est normal qu'il fasse si chaud d'un coup ? Il finissait par remonter sur ton torse, l'air trop innocent pour l'être réellement. Comment t'étais censé rester sage avec lui hein ? Tu souriais doucement. « Maintenant je t'imagine à la tête d'une chaîne youtube de DIY, tu ferais des millions de vues. » Parce qu'un mec sexy qui raconte comment faire des décorations de Noël avec trois bout de bois, ça ferait forcément fureur. Il finissait par te dire que sur toute l'année tu avais mérité ton cadeau – heureusement pour toi qu'il ne se basait pas que sur le jour-j – et tu te redressais sur le lit, t'asseyant en tailleur alors qu'il allait chercher ton fameux présent. Tu haussais un sourcil à sa remarque, alors qu'il te déposait plusieurs paquets. « Pas grand-chose hein ? Ça ressemble à un petit peu plus que pas grand-chose. » Tu commençais à ouvrir le premier cadeau, passant tes doigts sur la belle chaîne en argent qu'il t'avais offert. Tu lui tournais le dos pour qu'il puisse te l'attacher au cou, avant d'ouvrir une plus grosse boîte, avec un méli-mélo de cadeaux à l'intérieur, dont tu passeras quelques bonnes heures à tout observer, entre le grand poster de photos qui redécorera ta chambre et les bonbons dont tu te gaveras en ces périodes de fêtes. Tu éclatais de rire en remarquant les différents caleçons, en sortant un rouge avec Grincheux, l'un des nains de Blanche-Neige, dessus. « J'vais être très sexy dedans, tu n'crois pas ? » Après tout c'était aussi un petit cadeau pour lui, si monsieur voulait que tu lui fasses un défilé en mode Victoria's Secret. Tu ouvrais enfin l'enveloppe du dernier cadeau, et tu ne savais pas trop s'il fallait que tu ris devant le clin d'oeil des fonds marins ou s'il fallait que tu lui rappelles que ce genre de choses, ce n'était pas un petit cadeau. Tu venais attraper le col de sa chemise, l'attirant vers toi pour ravir ses lèvres dans un long baiser de remerciement face à tous ces présents. « C'est parfait, t'es l'meilleur, merci merciiiii. » Tu murmurais contre ses lèvres, un grand sourire illuminant ton visage. Tu posais sur le côté de ton lit les précieux cadeaux avant de te lever et de rapporter les tiens que tu avais mis sous le sapin plus tôt dans la journée. Tu te rasseyais à côté de Graham, les lui tendant. « Joyeux Noël. » Le premier cadeau était plus un clin d'oeil, mais tu t'étais juste senti obligé de lui acheter lorsque tes yeux s'étaient posés sur l'item. C'était comme si la combinaison de Captain America, parfaite de ses couleurs rouge et bleu, te suppliait de l'acheter – alors, faible comme tu l'étais - tu l'avais fait. Il y avait également un boxer et un t-shirt du même personnage, parce qu'il n'allait malheureusement pas pouvoir se balader en costume tous les jours. Le second cadeau se trouvait dans une plus petite boite, et c'était un petit pendentif de poisson, qui ressemblait évidement aux poissons-clowns, sauf qu'il était tout argenté – pour qu'il puisse t'avoir autour du cou toute la journée. Et le dernier cadeau étaient des pass pour DisneyWorld, avec des billets d'avions. Avec tout ces plans de voyages, t'avait plutôt intérêt à faire le bon choix pour 2016.

NEMHAM  

I don't want a lot for Christmas there is just one thing I need. I don't care about the presents underneath the Christmas tree. I just want you for my own more than you could ever know. Make my wish come true, all I want for Christmas is you.
 
Incertain, on peut qualifier la semaine à venir de la sorte puisque rien n’est gagné, rien n’est acquis. J’aimerais être plus serein en me projetant dans un futur aussi proche mais je n’ai pas les armes nécessaires pour me permettre une telle chose. Je n’ai jamais été aussi bavard et paradoxalement si peu généreux en confessions. J’aimerais lui dire tout ce que je ressens pour lui, lui expliquer qu’il compte déjà énormément à mes yeux et que le perdre serait un véritable coup de massue, une tragédie qui serait difficile à affronter, dont le deuil serait long et douloureux. Je devrais peut-être le signifier mais je n’envisage pas de combattre de cette manière, inspirer la pitié ça n’a jamais été mon truc, je préfère paraitre insensible, donner l’impression que je m’en fiche comme de ma première chemise et maintenir un climat de méfiance. Il s’agit de la seule explication de ma survie en prison, si je n’avais pas su devenir menaçant alors aujourd’hui je foulerais uniquement le sol du cimetière, sous terre. Loin de toutes ces inquiétudes pourtant omniprésentes, j’opte pour un moment de break, l’effort de guerre je le réserve pour la fin de semaine prochaine, lorsque tout se jouera. Son chien fait le singe et amuse la galerie, il est plutôt bon à ce petit jeu, il saute sur Nemo puis revient me câliner, il a visiblement du mal à trancher entre nous deux même s’il reste fidèle à son maitre jusqu’au bout. « Beurk, j’suis pas James Potter, J’suis Severus Snape, celui que l’on pense avoir trahi ses proches et qui s’avère avoir tout sacrifié pour les autres ! » J’affirme apprécier les activités manuelles, il n’y a pas besoin de chercher loin pour le constater puisque j’ai construit chaque meuble, assemblé chaque élément de décoration tout seul dans cet appartement, j’apprécie le bricolage et ce dernier semble suffisamment me considérer pour ne pas me rendre la vie trop difficile. On peut aimer faire quelque chose et ne jamais y arriver correctement après tout ! « Ouais m’enfin pour faire des millions de vues faudrait que je fasse des tutos torse nu ou même en boxer quoi… » Je ne suis pas fou, ma petite gueule n’attirera jamais des millions de personnes, il faudrait plus et j’ai conscience que s’exhiber rapporte à l’époque des Miley Cyrus et autre gangs de culs nues. Je rebondis sur les cadeaux, il est bientôt minuit, il est temps, le Père Noël est passé dans la plupart des maisons à présent. Mes trois paquets semblent le satisfaire avant même qu’il ne se soit lancé dans l’ouverture. « Tu méritais amplement tout cela ! » Je n’ai pas regardé le prix une seule seconde, quand j’aime je pourrais décrocher la lune. Il ouvre tout d’abord le cadeau le plus « classique » soit la chaine en argent qu’il me demande de lui mettre autour du cou. Je me rapproche de lui, torse contre son dos et accroche avec beaucoup de concentration cette chaine par laquelle je pourrais l’attraper pour lui quémander un bisou à l’avenir. Il se lance dans l’ouverture du petit méli-mélo de cadeaux ridicules et marrants, mes caleçons font un carton à priori et je dois admettre être très amusé et intéressé à la fois. « Je ne sais pas, faudra que tu essaies et que tu me montres, vite… » Mais j’dis ça, je ne dis rien bien entendu. Il passe au dernier cadeau, petite référence à son surnom, et me saute dans les bras. Il est heureux et ce simple constat parvient à me rendre heureux à mon tour. Je profite gracieusement de ses lèvres bombées, j’en suis accro, la plus dangereuse des addictions et m’en éloigne avec regret lorsqu’il m’abandonne pour se lancer à son tour dans le recherche de ses cadeaux. « Tu peux dire de moi, tu n’as pas fait les choses à moitié ! » Je me rue sur le premier paquet que je déchire en prenant des précautions. La combinaison de Captain America et des boxers et des t-shirts pour aller avec, un sourire amusé se dessine sur mes lèvres et je laisse même éclater un petit rire. « Je vois, je suppose que je devrais essayer tout cela pour voir si tout me va bien ! » A nous deux nous allons pouvoir organiser un beau petit défilé de mode. Je m’attaque au second cadeau et découvre un pendentif, un poisson clown argenté, trop mignon. « Tu m’aides à l’accrocher ? Ainsi je t’aurais toujours près de moi ! » Près de mon cœur, espérons que ce cadeau ne soit pas maudit, pas signe d’un mauvais présage, s’il décide de choisir la Principauté plutôt que moi j’aurais l’air malin avec un tel pendentif. Je bondis sur le dernier cadeau et… NON ? Je n’ai jamais été à DisneyWorld. « OH NON C’EST TROP PARFAIT ! » Je sautille tout excité avant de me jeter sur mon petit ami sur lequel je me laisse retomber. Je m’arrête au bon moment pour ne pas lui faire mal en m’échouant sur lui comme une baleine, je plonge longuement mon regard dans les siens, les yeux plein d’étoiles et pétillants. « Merci mille fois, c’est mon plus beau Noël ! » Si on oublie les révélations de toute à l’heure quoi… Je cède peu à peu à mes instincts les plus primaires et me rapproche de son visage, je m’amuse un temps à jouer avec son nez avant de finalement embrasser ses douces lèvres, ce soir je me sens… Je ne sais pas… Différent, animé d’autres désirs. Mes lèvres abandonnent les siennes et empruntent un chemin plus inédit, elles longent sa mâchoire et poursuivent leur ascension jusqu’à son oreille sur laquelle je m’attarde, attiré par son lobe que je mordille. Mes mains sont curieuses, elles ont envie de le découvrir un petit peu plus, elles sont gourmandes les vilaines, je ne me reconnais pas.

NEMHAM  

may your days be merry and bright and may all your christmases be white.
 
« Et évidement tu te prends le meilleur des personnages. » Tu bougonnais, parce qu'évidement que Severus était bien mieux que James fucking Potter. Même s'il avait eu une vie franchement nulle à chier – et que t'espérais bien que celle de Graham ne finisse pas de la même manière, ni qu'il se sacrifie pour tout le monde – c'était tout de même le plus intelligent, le mec qui au final avait un bon fond, le mec qui s'est fait tellement humilié qu'il a changé de camp avant de se rendre compte de son erreur. « Est-ce que ça veut dire que j'suis Remus Lupin, comme Remus et Severus ils sont trop amoureux ? » Tu demandais dans un petit sourire. Quoi, comment ça c'était pas vrai ? Comment ça c'était impossible d'imaginer les deux en relation secrète lors de leurs années à Harvard, à se voir dans des salles de classes vide, dans le dos de Sirius et James ? Toi tu les adorais ensemble Snupin, ils étaient le vrai otp, fuck severus et lily. Tu riais à sa remarque sûrement très vraie de comment arriver à faire des millions de vues sur youube – même si tu pensais réellement que son visage et ses sujets puissent être suffisant, après tout il n'y avait pas que des beau-gosses sur le net - et tu secouais doucement ta tête de droite à gauche. « Mouais, c'est sûr que ça marcherait encore mieux, mais je préfère garder tout ça pour moi. » Tu avouais, en mode gros égoïste de la vie. Quoi, t'avais juste pas envie que des milliers de personnes puissent admirer le corps nu de Graham avant toi – no waaaaaaay. Il allait ensuite te chercher ses cadeaux, qui étaient tous aussi parfaits les uns que les autres. Tu frémissais au contact glacé de la chaîne contre ton cou, et le coup des caleçons drôles et osés te fit marrer, encore plus quand il avouait qu'il faudra peut-être que tu lui montres. « Monsieur pourra se rincer l'oeil, promis. » Tu répondais, petit clin d'oeil à l'appuie, avant d'ouvrir l'un des plus beaux cadeaux pour un mec comme toi qui avait un surnom de poisson et qui adorait l'eau. T'avais d'ailleurs pas vraiment les mots, à part de lui murmurer des centaines de merci contre ses lèvres, avant d'aller chercher à ton tour tes cadeaux pour Graham. Il ouvrait en premier le costume de super-héros, celui qui pour toi le définissait parfaitement, et tu acquiesçais à sa remarque. « Si tu proposes si gentillement, oui, ce serait parfait. » T'étais pas encore assez fou pour refuser un défiler de Monsieur Singleton. Il te demandait ensuite de lui accrocher le pendentif que tu venais de lui offrir et tu le passais autour de son cou, accrochant les fermoirs avant de déposer un baiser au creux de sa nuque. « Parfait, t'auras ton propre Nemo partout partout. » Il ne pourra jamais t'oublier avec ça autour du cou mouahaha quel plan malicieusement diabolique. Vint ensuite le dernier cadeau, qu'il fixa quelques secondes après l'avoir ouvert. Le con il te faisait flipper sur le moment parce qu'après tout tu ne savais pas s'il y était déjà allé plus jeune, tu ne savais pas si ça l'intéressait ou si ça n'allait pas lui faire ressurgir des mauvais souvenirs de gosse avec son père et sa mère – et merde, ce serait vraiment le pire du pire si c'était le cas. Heureusement il sortit de sa transe rapidement, et tu éclatais de rire alors qu'il semblait tout excité à l'idée d'aller à Disney, se jetant littéralement sur toi. « Si je savais que ça te ferait si plaisir, on y serait allé depuis longtemps. » Tu plaisantais, ton regard dans le sien, alors que l'un de tes bras venait enlacer sa taille. « De rien, j'suis content alors. » Tu murmurais sincèrement, avant de loucher un peu lorsque Graham se mettait à jouer tranquille avec ton nez, puis enfin ses lèvres venaient se coller aux tiennes et tu ne pu retenir de sourire tout en l'embrassant. Ta main libre remontait, venant caresser sa joue, quand tu sentais sa bouche dévier petit à petit. Tes yeux semblait mi-clos, et tu te perdais dans les sensations inhabituelles que t'offrait Graham à ce moment-là. Ta tête se penchait légèrement pour profiter de ses baisers le long de ta mâchoire, et tu soupirais d'aise lorsqu'il remontait jusqu'à ton lobe, ta main sur sa taille venant se balader lentement sous sa chemise, caressant le bas de son dos nu, l'une de tes jambes venant s'accrocher à l'une des siennes. T'avais besoin d'une grosse douche froide si ça continuait et rapidement.

NEMHAM  

I don't want a lot for Christmas there is just one thing I need. I don't care about the presents underneath the Christmas tree. I just want you for my own more than you could ever know. Make my wish come true, all I want for Christmas is you.
 
« Je ne vais pas choisir un personnage tout pourri que l’on a seulement aperçu dans trois pages du bouquin ! » Je me défends lorsqu’il m’accuse d’avoir choisi le meilleur personnage de l’histoire, et puis, d’ailleurs, je rebondis immédiatement avec une moue boudeuse. « Je ne mérite pas d’avoir le meilleur personnage ? » Ne suis-je pas assez bien pour avoir ce rôle-là ? Le pauvre Nemo se retrouve coincé puisque la réponse à sa question lui causera soit des problèmes soit de gros câlins. Je sais comment obtenir ce que je veux voyez-vous et il le sait très bien, difficile de m’embêter trop longtemps sans se punir lui-même lorsque je décide de lui rendre la pareille de manière mille fois plus sadique. Je commence à rire lorsqu’il me parle de Remus avec Severus, je n’avais jamais imaginé un tel ship, il est vrai qu’à bien y repenser on pourrait trouver quelques éléments qui vont dans ce sens-là. « Tu peux être Remus le sexy loup garou à la peau brûlante et qui domine la pleine lune venue ! » Il sera mon sexy loup garou à moi, propriété privée si vous voyez ce que je veux dire. Le pire dans tout cela c’est que je suis probablement celui qui, en réalité, montrerait plus facilement les crocs, la faute à une possessivité exacerbée. J’ignore comment mais on se retrouve à parler de youtube et d’une chaine que j’animerais, il me faudrait au moins retirer un vêtement à chaque nouvelle vidéo jusqu’à finir à poil pour multiplier les followers… Ce qui ne semble pas au goût de mon poisson qui préfère clairement garder tout cela pour lui, il est mignon, parfait pour repartir sur quelques petites taquineries bien senties. « Mais ne t’inquiètes pas, t’auras le droit d’assister au tournage ! Même celui de la vidéo où j’inviterais quelques-uns de mes abonnés pour qu’ils puissent toucher ce qu’ils veulent de mon corps. » La vidéo de Noël, je tiens un concept de génie les amis ! Nous passons, après la tempête, aux cadeaux et je ne peux que vouloir admirer les caleçons que j’ai offert à Nemo sur lui, parce qu’il doit être sexy dedans mine de rien… Sexy il l’est toujours ! « Monsieur apprécie cette offre et ne loupera pas cette occasion ! » Je poursuis sur le même ton en me concentrant ensuite sur mes cadeaux qui ne peuvent que me combler de bonheur, la tenue de superhéros que j’essaierai assez tôt, le pendentif poisson que je souhaite immédiatement accrocher à mon cou et que Nemo se résout à m’aider à mettre en saisissant l’occasion pour me faire frissonner sur cette zone tellement érogène chez moi sur laquelle il glisse ses lèvres le plus innocemment du monde. « J’aurais mon Nemo toujours avec moi, même quand le grand dadet ne sera pas là ! » J’ouvre mon dernier cadeau et ma joie l’emporte sur mon sérieux, Disney, rêve de gosse jamais réalisé, je ne peux qu’être heureux d’avoir enfin l’opportunité d’y aller. « Je n’ai jamais été à Disneyland ! » Je confie, contre ses lèvres sur lesquelles je me plait à rester longuement. Est-ce la joie, l’excitation d’avoir été gâté de la sorte pire qu’un gosse devant son sapin qui me donne l’impression d’être libre, léger comme je ne l’ai jamais été ? J’ignore ce qui me prend mais j’ai follement envie de toucher Nemo, de l’embrasser, d’explorer sa peau et je ne tarde d’ailleurs pas à céder à mes envies, mes lèvres s’amusent à titiller le lobe de son oreille et dévient à nouveau pour rejoindre son cou, brûlant, que j’embrasse longuement, longeant sa carotide du bout de ma langue pour mieux remonter à ses lèvres. Ses mains contre ma chute de reins me font perdre la tête et incitent mes mains à suivre ce schéma, à longer ses bras pour rejoindre son corps sur lequel je m’aventure, remonte sous son t-shirt que j’entraine dans ma lancée vers l’au-delà, il a la peau chaude contrairement à mes mains qui sont glacées et qui m’apportent immédiatement la chaleur dont j’ai besoin pour les réchauffer.

NEMHAM  

may your days be merry and bright and may all your christmases be white.
 
Il n’avait pas tord de s'exclamer sur le fait qu'il n'allait pas choisir un personnage très peu vu dans une saga qui pourtant compte de nombreux héros et une diversité folle de rôles plus qu'intéressant, mais d'une autre manière, les appeler tous pourris car ils n'étaient pas principaux, c'était quelque chose que tu avais du mal à comprendre. « Hey ! T'en sais rien si les personnages secondaires sont tout pourris, parfois tu n'en entends presque pas parler mais après, quand tu fais tes petites recherches, tu vois qu'ils étaient sûrement plus intéressant niveau traits de caractère ou branche familiale et qu'ils auraient pu être bien mieux exploités. » Tu défendais à ton tour. Surtout avec une série comme Harry Potter, où tu as l'impression de pouvoir tous les jours apprendre quelque chose de plus sur l'univers malgré que les livres et les films soient finis, simplement grâce à la grosse banque d'informations que transmet l'auteure sur diverses plate-forme comme Pottermore. Le Graal quoi. Graham ricochait rapidement sur le sujet comme l'être malicieux qu'il était, et tu sentais qu'il adorait te foutre les deux pieds dans la merde, alors qu'il te demandait, boudeur, s'il ne méritait pas d'avoir le meilleur personnage, s'il ne valait pas assez bien pour pouvoir l'incarner. Tu ancrais ton regard dans le siens quelques précieuses secondes, le maudissant de sa question, avant de relever un peu ton menton hautainement, croisant tes bras autour de ton torse. « Non, tu n'mérites pas de prendre le meilleur personnage de la saga, non. Tu mérites d'être ton propre personnage. » Tu finissais, lui laissant entrevoir un petit sourire au coin de tes lèvres, satisfait de la manière à laquelle tu t'en étais sorti. T'avais même pas menti : Graham méritait d'être son propre personnage dans ce genre de fiction, pas de se changer pour coller à l'un de ceux déjà existant. Tu parlais ensuite de Remus et Severus – parce que même si c'était bizarre dit comme cela, tu les adorais ensemble – et le blondinet acceptait de t'avoir en tant que loup-garou, qui était également l'un des meilleurs personnages pour toi de la saga. « Je dominerai seulement si tu pourras me faire ma potion Tue-Loup, parce que sinon, je crois bien que je finirai par te bouffer tout cru... Et pas de manière sexy. » Tu avouais dans un rire, haussant tes épaules en signe de « désolé, j'aurais pas le choix, mais promis je savourerais chaque seconde le goût de ton exquise chair ». Vous parliez ensuite de la future chaîne youtube de Graham si jamais un jour il devait en avoir une, et surtout de son concept, même si tu étais plutôt certain qu'il n'aurait pas autant besoin de se dénuder que cela – rien que voir son visage dans la miniature appâtera les gens de curiosité au moins pour la première fois et pour voir ce qu'il a à proposer. Après finir à poil... Vu son corps, il était facile de dire qu'il ferait encore plus de vues et rendrait fidèle les petits voyeurs du net. Tu confessais tout de même que tu préférais que cela reste pour tes yeux et pour tes yeux seulement, et voilà qu'il en jouait, juste pour te rendre jaloux. « Crétin. Tu aimes juste me voir souffrir en silence, c'est ça ? » Tu lui lançais avec une petite pichenette sur le nez bien méritée, comme il était toujours à vouloir imaginer les pires situations pour toi. Vous preniez place aux présents, et rapidement la chambre de Graham se retrouvait décorée de papier cadeaux et de rubans de toutes les couleurs, alors que vous admiriez ce que l'autre à longtemps recherché et vous avait offert. T'avais envie de lui répondre que « le dadet sera toujours là », mais t'avais pas envie de créer de fausses promesses ni de mentir, pas après ce qu'il s'était passé quelques minutes auparavant. Il t'avouait ensuite qu'il n'était jamais allé à Disneyland, et tes lèvres se pinçaient en une petite moue, comme si tu ne pouvais pas réellement comprendre ce qu'il t'avouait là. « C'est totalement inadmissible, il va falloir remédier à ça et vite. » Tu t'indignais, avant que l'atmosphère se transforme un peu, passant de l'euphorie des cadeaux à quelque chose de beaucoup plus intime, de beaucoup plus charnel aussi. Tu ne réfléchissais plus vraiment, et tu écoutais seulement les besoins de ton corps avec les réactions de celui de ton petit-ami, et c'était très dur de garder la tête froide lorsque Graham semblait un expert avec ses lèvres et sa langue, venant jouer, taquiner les endroits sensible prêt de ton visage et du haut de ton corps. Tu soupirais d'aise, frissonnant à son contact lorsque ses mains glacées venaient caresser ton torse brûlant, et tu le laissais s'aventurer, venant sceller à nouveau vos lèvres dans un long baiser passionné. Tu finissais par bouger un peu, venant le pousser sur le côté afin de te retrouver à califourchon sur lui, et tes mains attrapaient son visage en coupe, alors que tes lèvres réclamaient toujours plus de ses baisers. Dans l'élan, tu bougeais un peu ton bassin, et tu mordais doucement ta lèvre, tentant de retenir ton gémissement lorsque ton érection entrait en contact avec son entre jambe. Tu levais tes yeux vitreux vers lui, ton visage à quelques millimètres du sien, ton souffle devenu plus saccadé avec l'envie toujours plus présente de le toucher et de vénérer son corps, et tu l'admirais - te donnant le temps de respirer un peu et de te calmer - magnifique avec ses cheveux en pagaille et ses lèvres gonflées de trop de baisers. Tu souriais doucement, venant écarter une lèche blonde qui lui venait dans les yeux, avant de redresser le haut de ton corps, toujours sur lui. « On va le goûter, ce chapon ? » Tu proposais, ta voix un peu rauque. Même si t'avais qu'une seule envie à ce moment-là, il était hors de question que vous fassiez l'amour comme ça, alors que tu devais prendre une réelle décision le 31 qui pouvait vous éloigner définitivement. T'étais pas aussi opportuniste.

NEMHAM  

I don't want a lot for Christmas there is just one thing I need. I don't care about the presents underneath the Christmas tree. I just want you for my own more than you could ever know. Make my wish come true, all I want for Christmas is you.
 
Je ne me vois pas me comparer à un personnage très secondaire d’Harry Potter parce qu’ils n’ont pas eu assez de temps pour permettre aux lecteurs de s’attacher à eux. Je suppose qu’ils ont tous un petit quelque chose dans leur personnalité qui fait que l’on pourrait trouver de quoi les développer et les rendre aussi importants que d’autres personnages devenus centraux au fur et à mesure mais je préfère largement m’identifier à un personnage comme Severus qui en a bavé et qui a donné sa vie par amour. L’amour, je crois que plus le temps passe et plus je l’associe au bonheur et Nemo est le fautif dans l’histoire parce qu’il est celui qui fait naitre des sentiments de plus en plus forts, que j’ai beaucoup de mal à réprimer et qui me rendent heureux, ou malheureux, en un claquement de doigts. « Peut-être, mais si tu es forcé de faire des recherches sur eux pour trouver de quoi les apprécier c’est qu’ils ne sont pas suffisamment importants pour retenir l’attention dès la première rencontre. » Prenons un exemple encore plus précis pour illustrer mon propos. « Aurais-tu fait des recherches sur moi, te serais-tu intéressé à moi de la sorte si notre premier échange ne t’avais pas attiré de la sorte ? Je ne crois pas non ! » S’il n’avait pas été attiré par moi au premier regard dans cette boite de nuit nous n’aurions probablement jamais été amenés à nous rencontrer. Je joue l’une de mes cartes favorites en le mettant face au mur, dans une situation dangereuse et casse-gueule, il en a conscience puisqu’il s’offre quelques longues secondes pour réfléchir avant d’affirmer que je ne mérite pas un tel personnage… Je mérite d’être mon propre personnage. Bonne réponse, je ne l’attendais pas et la surprise est très agréable, mes lèvres s’étirent à nouveau très satisfaites et je le gratifie d’un tendre baiser. « D’accord, tu m’as bien eu ! » Je concède en acceptant ma défaite du moment. Bien joué mon chéri, bien joué. S’il était Remus il deviendrait difficile de nous côtoyer puisqu’il me faudrait prendre la fuite ou l’enchainer à chaque pleine lune pour nous éviter un très mauvais moment à passer. Il voudrait m’arracher les boyaux à chaque occasion et finirait surement par y arriver tôt ou tard. « En effet, il nous faudrait trouver quelques potions histoire d’assurer ma sécurité. Les rôles seraient inversés pour une fois ! » Je termine avec une petite touche d’humour, n’a-t-il pas eu peur de moi lorsque je lui ai avoué les raisons de mon passage en prison ? Lorsque je lui ai offert un aperçu du côté le plus sombre de ma personnalité, de mon être ? Je ne terminerais pas sur youtube à animer une chaine et à vendre mes fesses pour gagner quelques followers supplémentaires mais j’en joue encore un petit peu pour embêter Nemo qui, comme espéré, mord à l’hameçon et se met à bouder… Il est trop mignon quand il boude, comment suis-je censé résister à cette bouille ? « Je crois que j’éprouve un certain plaisir à t’embêter de la sorte, oui, c’est sadique et très jouissif ! » On prend son pied comme on le peut. Je n’irais pas jusqu’à le faire quotidiennement au premier degré cela dit, son bonheur m’importe plus que le mien et je n’éprouverais aucun plaisir à le faire souffrir volontairement, je ne suis pas un monstre… Je ne suis pas mon père. L’ouverture des cadeaux font exploser mes barrières de manière assez inattendue et mon cœur s’emballe au rythme de la tension qui monte crescendo avec le désir que j’éprouve à son égard. Si nous n’avons jamais été plus loin que quelques câlins c’est parce que je l’ai refoulé à chaque fois, je le refroidi à chaque fois que je le sens plus incisif malgré le désir que je ressens également. Le sexe me parait tellement hors de portée après ce que j’ai vécu en prison avec d’autres hommes, qui aurait cru qu’il serait si difficile de tourner la page après un viol… Cet échange passionnel est négativement connoté en moi et j’ai énormément de mal à faire la part des choses, à m’ouvrir à d’autres éventualités, à vouloir essayer pour me rendre compte qu’il existe bien d’autres sensations que celles qui me viennent à l’esprit, la douleur, la souffrance, la saleté, le dégoût… Ce soir je me sens libre d’oser, de vouloir chérir mon petit ami comme il me mérite et mon corps tout entier s’emballe, notamment lorsque son bas ventre rencontre mon entrejambe bien réveillée par la sensation provoquée par l’érection frustrée de mon petit ami. « On va le goûter, ce chapon ? » J’ai le palpitant à deux doigts d’exploser, sage idée que de calmer mes ardeurs avant que je ne regrette d’avoir voulu aller plus vite que la musique. « Allons-y ! » Je le laisse se redresser, abandonner ma peau cruellement en manque de lui avant même d’avoir été soumise à ce sevrage et me relève, abandonne ce lit si moelleux pour rejoindre la cuisine. « Je te laisse découper le chapon pendant que je nous sers le vin ? »

NEMHAM