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Allez on se bouge ! PV

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Nate & Paris
La sexualité de Paris pourrait certainement être dans les archives d’Harvard mais l’américain s’en fichait comme de sa première chaussette. Il n’avait jamais été du genre à se la mesurer pour savoir qui avait la plus grosse ou qui couchait avec le plus grand nombre de femmes. Les records ne l’intéressaient pas. Lui, il ne faisait qu’étancher un besoin presque maladif de contacts humains. Paris n’était pas un foudre de guerre, ses amis n’étaient pas nombreux et il supportait mal les contacts en dehors de ses frères et sœurs. Il n’était pas franchement tactile parce que cela lui rappelait trop de mauvais souvenirs. Toutefois, il ne pouvait vivre sans le sexe. Le seul moment où il se sentait plus ou moins désiré, libre d’être lui-même. Des instants où il se berçait d’illusions. Des moments où il se sentait réellement désiré pour ce qu’il était et non pour son corps. C’était peut-être très con voire facile de penser à cela. Un problème de beau gosse ? Aucune idée et il s’en foutait. Il ne voyait que l’assouvissement de son propre malheur.

Alors, il repoussait toujours et toujours les limites de l’acceptable, sortant avec des femmes de tout horizon comme un drogué tenterait plusieurs drogues pour savoir laquelle était la plus puissante. Il en avait brisé des cœurs avant qu’il ne comprenne qu’il devait faire gaffe. Le jeune homme n’était pas un bourreau des cœurs, du moins, il ne l’était plus. Il avait cessé de coucher avec certaines femmes, trop fragiles pour se limiter à une heure, une nuit. Il avait établi des règles et faisait en sorte que ses partenaires les connaissent. Ainsi, pas de cœurs brisés, pas de crises de larmes. Ils se quittaient en bons termes et basta. Pas d’attache non plus. Surtout pas. Paris ne supportait pas d’être enfermé tel un animal sauvage trop échaudé par la vie. Par ses congénères.

« Le piano ?! » s’étonne-t-il avec un grand sourire. « J’adore la musique… Dis-moi, tu composes de temps en temps ? Je te demande ça parce que je danse avec Zoïa, une autre Dunster. On pratique la danse de salon et de temps en temps, on aime mettre des compo’ originales pour nos concours. Je me demandais si ça t’intéresserait ? » lui demanda-t-il aussitôt comme sautant sur l’occasion. « Sinon question jeux vidéo, t’es plutôt branché quel genre ? » ajouta-t-il inconscient des pensées de Nate au sujet de ses penchants sexuels.

electric bird.
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I DON'T WANNA RUN
Nate le jeune homme qui avait goûté au sexe il y a très peu de temps... et Paris... Paris lui les collectionnait. Deux personnalités fondamentalement différentes, deux vies totalement différentes. Peut-être qu'ils avaient des similitudes, mais Nate serait incapable d'avoir une collection de plans culs. Il en avait quelques uns certes... mais ce devait être un dixième de ce que Paris avait au compteur. Un petit joueur... et en même temps... en avait-il vraiment envie ? Collectionner les paires de fesses comme on collectionne des timbres... C'était des êtres humains après tout non ? Heureusement... Paris vint le sortir de ses pensées.

Oui, le piano. Ca n'avait rien de si extraordinaire que ça, Nate ne comprenait pas trop pourquoi il disait ça. Il avait aussi été tellement plongé dans ses pensées vis à vis de sa sexualité que... que le réalité lui semblait très très lointaine. Le jeune Dunster fixait Paris et rit un peu quand il dit qu'il adorait la musique. Personne ne déteste sa musique... c'est quelque chose d'universel. Tout le monde aime ça, c'est comme... le chocolat. Quoi que non le chocolat il y a des gens sur cette planète qui n'aiment pas ça. Bref, il le trouvait marrant à dire ça. En revanche... son sourire ne resta pas longtemps. Composer... Même si sa soeur de coeur était mêlée à l'histoire, il en était hors de question.

Nate était incapable de composer quoi que ce soit. Il faisait une sorte de blocage. Et même si ça avait été son souhait le plus cher de pouvoir un jour composer un seul petit morceau... il s'en trouvait complètement incapable. Comme si ses doigts se figeaient quand il se retrouvait derrière son clavier. En plus de ça... il avait développé une peur panique de jouer en public depuis qu'il avait foiré une audition une fois. Un morceau trop compliqué, trop de monde dans la salle, la prise de conscience du jugement d'autrui... et la tétanie. Ce jour-là resterait certainement gravé pendant une éternité dans sa mémoire.

"Oui... je connais Zoïa, plus que bien même." Il marqua un petit silence. "Je ne compose pas... et de toute façon je suis incapable de jouer en public." Il se frotta un peu la nuque dans un soupir. "Je fais du retro gaming sinon..." Et... comme pour meubler un peu son manque de conversation, il se remit à pédaler.

© Babao
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Nate & Paris
Zoïa, sa partenaire de danse, son amie avec qui, il adorait flirter. C’était un jeu dangereux mais ils ne pouvaient pas s’en empêcher car c’était l’essence même de leur duo. « Tu l’as connais plus que bien ? »nota-t-il avec curiosité. Bon ok, avec carrément de la curiosité et une pointe de jalousie car Paris était très possessif envers Zoïa tout comme elle l’était avec lui. Ils n’avaient aucune raison de l’être car après tout, ils étaient deux électrons libres mais voilà… C’était ainsi. « Enfin ça me regarde pas. C’est juste que je veux m’assurer qu’elle va bien » marmonna-t-il pour se rattraper mais genre maladroitement. Il n’allait quand même pas lui sortir le coup de : tu couches avec elle, tu fais gaffe sinon je te casse la gueule. Dans le genre Cro-Magnon il se poserait en champion et fatalement, ses rapports avec Nate en pâtiraient. « Ah ? Tant pis alors, c’était juste pour savoir » haussa-t-il les épaules par la suite. Bien sûr, il était un peu déçu car il aurait aimé apporter un peu de nouveauté à Zoïa mais il comprenait et n’allait pas forcer Nate à faire quelque chose qu’il ne savait ou ne voulait faire.

Il lui confia par la suite qu’il faisait du rétro-gaming, chose qui fit sourire Paris. « C’est le fait de jouer aux anciens jeux ? Pardon si je me goure. Je t’avoue que j’adore les jeux vidéo mais surtout les récents… » avoua-t-il. Paris n’avait jamais fait que regarder les jeux vidéo quand il était plus jeune. Il n’avait jamais eu de console ni même les moyens de s’acheter des jeux. Sa passion lui était venue vraiment tardivement à son entrée à Harvard. Là, un de ses meilleurs amis l’avait initié aux jeux vidéo et depuis, il n’avait plus lâché de manettes. « Tu vas me prendre pour un taré si je te dis que j’ai touché ma première manette à 19 ans ? »


electric bird.
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I DON'T WANNA RUN
Oh que oui il la connaissait plus que bien. Certainement pas dans le sens où Paris l'avait compris. Zoïa, il la considérait comme sa soeur. Elle était toujours là à sa façon quand il allait mal. C'était une des personnes qui le faisait se sentir comme quelqu'un d'important, quelqu'un qui comptait vraiment et dont on avait besoin. Avec elle il ne se sentait pas indésirable, mais comme un pilier. Alors Nate avait un peu baissé les yeux en souriant. Penser à elle ça lui faisait toujours du bien, une petite sensation de chaleur et bien-être au creux de son ventre. Elle était la famille qu'il n'avait jamais eu.

"Zoïa... est très précieuse pour moi. Je la considère comme ma soeur. Elle m'aide énormément, à sa façon... mais au final c'est la meilleure des façons."


Nate avait senti une pointe de déception chez Paris quant au fait qu'il ne composait pas. Celui pour lequel c'était le plus décevant c'était bien lui-même. Un petit rêve inaccessible. Un putain de blocage parmi tant d'autres duquel il voudrait bien se débarrasser rapidement. Heureusement le sujet alla vers quelque chose d'un peu plus léger. Les jeux vidéos. Il s'y connaissait un peu apparemment puisqu'il venait de définir tout seul comme un grand ce qu'était le retro gaming. Nate se surprit à le regarder et à lui faire un grand sourire. Faut dire aussi que les jeux vidéos sont un des trucs qui arrivent à le faire s'évader à lui changer les idées et au final.... à le rendre heureux.

"Oui c'est bien ça... je collectionne les vieilles consoles et les vieux jeux. Mon rêve un jour ce serait d'avoir une grande maison avec un grande pièce juste pour avoir pleins de bornes d'arcade." Il pinça un peu les lèvres. "C'est peut-être un peu bizarre..."

Et Nate se mit ensuite à rire quand il entendit Paris parler. A vrai dire ça ne l'étonnait pas trop. Il y avait énormément de gens qui ne touchaient jamais un jeu vidéo de leur vie, ou alors juste des petits jeux à la con sur facebook ou autre. Le vrai gaming, et les vrais gameurs, c'était bien plus rare. alors, non... non vraiment il n'était pas étonné, il était juste amusé.

"Et ben... t'en auras mis du temps. Et tu aimes ça au moins ?" Heureusement qu'on parlait de jeux vidéos...

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Nate & Paris
« Zoïa est une femme extraordinaire, je ne peux qu’être d’accord avec toi » répondit Paris avec un sourire attendri. Sa partenaire de danse était une amie très chère à ses yeux et il se félicitait chaque jour que leur amitié et leur complicité se renforçaient chaque jour davantage. Elle comptait réellement à ses yeux, ce n’était ici pas de vains mots. Toutefois, il était heureux que les deux se soient trouvés. Ils devaient former un sacré duo. Peu à peu, la conversation arrivait à s’établir entre Nate et lui. Des sujets peu personnels mais ce n’était pas le plus important. Paris n’aimait pas parler de sa vie mais le sujet des passions était suffisamment anodin pour pouvoir être abordé. Il appréciait d’ailleurs beaucoup leur discussion, se détendant à sa façon. « Pas plus que d’être passionné par les maquettes d’avion ! Chacun a le droit d’avoir des rêves aussi fous soient-ils. Au contraire, je trouve ça fun »rétorqua-t-il avec sincérité. Si Paris s’écoutait, la maison de ses rêves aurait un sous-sol transformé en mini salle de boxe/sport ; Il y aurait un grand jardin avec une serre pour qu’il puisse s’adonner à sa passion pour le jardinage et surtout… le grenier serait aménagé de sorte de pouvoir observer les étoiles en toute impunité. Alors, les rêves totalement dingues, cela le connaissait. « Ouais c’est sympa ! J’essaie de toucher un peu à tout côté jeux vidéo mais j’aime bien les jeux de tir à la première personne. Cela m’éclate pas mal » lui dit-il avec un grand sourire. « En fait, je crois que je suis dans ma phase ou je rattrape un peu mon enfance… J’en ai pas vraiment eu. En fait, à tout bien réfléchir, je n’en ai pas eu du tout donc je rattrape le temps perdu. L’autre jour, j’ai découvert le rubik’s cube. Tu dois trouver ça dingue hein » rigola-t-il en secouant la tête. Le Dunster n’avait pas honte d’avouer ce genre de choses. Au contraire, il ressemblait presque à un gamin dans ces moments là. Un gosse qui partageait pour la première fois sur un sujet aussi banal que les jeux. « D’ailleurs, j’ai même dressé une liste de tous les jeux de société que j’ai raté. » ajouta-t-il sans trop oser demander si quelqu’un comme Nate pourrait s’avérer être un mentor pour lui. Après tout, il était un vrai novice en matière de jeux comparé à son compagnon Dunster.

electric bird.
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Nate avait eu un sourire chaleureux et sincère aux paroles de Paris au sujet de Zoïa. Oui, elle était extraordinaire, bien plus que ce que quiconque pourrait croire. Certains la pensaient folle, froide, distante, trop bizarre... pour Nate elle était juste parfaite. Parfaite dans sa globalité, et ses défauts pour lui devenaient des qualités. Oui, on pourrait croire qu'à penser ça d'elle il en était amoureux, mais non. Non, pas du tout. C'était un véritable amour fraternel et intangible. De ceux qui sont impossibles à briser et qui... il en était sûr... dureraient toute la vie. Il en voulait pas que ça s'arrête avant de toute façon. Elle lui avait un peu redonné la foi en son existence, elle était une des rares à avoir ce pouvoir, à réussir à le faire se sentir nécessaire.

"Je t'inviterai jouer aux jeux vidéos chez moi quand je serai riche alors..."


Voilà ce que Nate avait répondu à Paris au sujet de son rêve. Son sourire ne l'avait pas quitté. Oui, il avait un peu d'ambition pour une fois. Il voulait vraiment réussir sa vie pour pouvoir réaliser ce genre de petit rêve un peu idiot. Un peu enfantin peut-être... mais en même temps... Un rêve plutôt sain a-t-il vraiment le droit d'être jugé ? A côté de ça... il rêvait aussi de pouvoir trouver un traitement et la cause de la sclérose en plaque... donc il avait des horizons différents à sa portées, des ambitions diverses auxquelles se raccrocher. Et le blond continua d'écouter Paris ensuite, sans broncher. Il le fixait de ses billes bleues grandes ouvertes. Il comprenait ce qu'il disait. Nate avait eu une enfance... solitaire. Pas d'amis, que les jeux vidéos et le piano pour pouvoir le sortir de tout ça. Donc dans un sens, il n'avait pas connu les plaisirs d'une enfance comme tout le monde, il avait toujours été sur une autre planète. Complètement à l'ouest et loin de tout. Son enfance... se résumait à un tas de pixel, des notes de musique, et des coups. Nate baissa les yeux et resta un peu pensif.

"Et bien... j'ai eu l'occasion de jouer et de tester pleins de choses dans ce domaine mais... c'est uniquement parce que j'avais aucun ami. Donc... je sais pas si j'ai vraiment eu... une enfance comme on l'entend." Il se remit à sourire un peu en le regardant . "Les jeux de société c'est moins mon truc en revanche. Peut-être justement... parce que j'étais toujours tout seul."

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Nate & Paris
« J’espère que tu ne seras pas riche trop tardivement alors » plaisanta Paris qui ne prendrait très certainement pas cette promesse aux pieds de la lettre. Il était bien trop cynique sur la vie et les gens pour se dire que Nate se souviendrait encore de lui dans quelques années ou même aurait envie de partager avec lui, un moment pareil. Les gens allaient et venaient dans sa vie, certains plus longtemps que d’autres mais tous, au final, terminaient par s’éloigner pour x raisons. C’était un constat amer surtout quand les amitiés étaient sincères et profondes mais il fallait s’y attendre : rien n’était éternel dans ce bas monde. Voilà pourquoi Paris profitait de l’instant présent sans se projeter dans le futur. La seule fois où il se laissait aller à mettre la charrue avant les bœufs, c’était au niveau de son plan de carrière car il s’agissait de faits tangibles et non soumis à la partialité des sentiments humains. « Je me disais…. Visiblement, on a manqué pas mal de choses dans notre enfance ! Alors au risque que tu m’envoies paitre mais ça te dirait qu’au lieu de m’évertuer à te faire faire du sport pour te changer les idées… on s’éclate ensemble en faisant des jeux ? Je me dis qu’on s’éclaterait bien plus à cela… et puis, je t’avoue que j’ai vraiment envie de découvrir certains jeux mais pas tout seul »haussa-t-il des épaules. Nate pouvait bien l’envoyer paitre, c’était un risque calculé mais tant pis, il se lançait et lui proposait ni plus ni moins que de devenir son pote d’enfance. Une amitié basée sur le partage et l’envie de s’amuser, de redécouvrir d’anciens jeux et pratiques des enfants. Cela pourrait être fun et les conduire dans des situations assez loufoques mais est-ce qu’il accepterait ?
electric bird.
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