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Allez on se bouge ! PV

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Nate & Paris
Paris avait connu des réfractaires au sport mais tout de même pas au point de Nate. C’était limite si la perspective de faire du sport lui faisait peur. Quelque chose le traumatisait et le Dunster n’était pas né de la dernière pluie. Il fit un peu plus attention aux signaux que lui fournissait Nate et Paris commença par additionner A et B. Ce n’était pas le fait de faire du sport qui semblait le mettre mal à l’aise mais plus l’environnement qu’il y avait autour. « Je te propose pas de faire des séries de cent en pompe etc. Le but n’est pas de te dégouter du sport mais quelque chose me dit que c’est pas franchement le sport le problème… Et si tu me disais clairement ce qui te tracasse ? » lui demanda-t-il en attrapant les affaires de sport. Le jeune homme n’aimait pas l’échec et surtout pas quand il sentait la personne en face de lui, être aussi triste. « Quand j’avais dix ans, les jeunes de mon quartier me tabassaient régulièrement. Il faut dire que mon père était un bon à rien et ma mère passait pour la pute de service. On se foutait tout le temps de ma gueule parce que j’étais grand mais avec un physique de crevette. A chaque fois que je devais sortir de chez moi, j’avais la peur au ventre à l’idée de croiser ces types, d’avoir à supporter leurs insultes. Puis un jour, j’ai décidé que j’en avais assez de faire ma vie selon le bon vouloir des autres, assez d’avoir peur de tout et de rien. Si je te raconte ça, c’est parce que j’ai l’impression que tu sais très bien de quoi je parle. » lui raconta Paris, l’air un peu absent. Il ne parlait jamais de son passé d’ordinaire mais pour une raison étrange, il se revoyait un peu en son camarade. « Tu as le choix dans la vie Nate. Etre celui qui décide qu’il peut faire les choses parce qu’il en a envie ou celui qui ne l’ait fait pas par peur d’être ridicule ou emmerdé. Je ne vais pas insister avec le sport. Je n’avais pas dans l’intention de te faire chier mais simplement de partager un truc entre Dunster. Après, la seule chose que je peux te dire, c’est que le sport, c’est un bon moyen de reprendre sa vie en main… Que l’on peut se marrer parce que c’est un moment de détente ! Pas de torture » termina-t-il par dire avant de poser les vêtements sur une chaise. « Je pars dans une dizaine de minutes si jamais tu changes d’avis »
electric bird.
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I DON'T WANNA RUN
Lui dire ce qui le tracasse hein ? Nate s'était arrêté mais était resté de dos pour pouvoir l'écouter. Comme s'il allait faire part de sa vie de merde au premier venu. Comme s'il allait lui dire que sa maladresse en sport avait constamment été sujet à moqueries et humiliations pendant son enfance... qu'on avait profité de ces séances de jeu avec des ballons pour lui casser ses lunettes et le laisser à moitié aveugle. Ils se connaissaient à peine Paris et lui alors... ouais non... non il allait vraiment pas lui dire. Sauf qu'apparemment Paris avait moins de tabou que lui sur sa vie passée, il lui livra d'ailleurs un chapitre qui était loin d'être joyeux.

Oooh que oui il savait de quoi il parlait. La peur, cette putain de peur qui ne l'avait jamais quitté. Chaque fois qu'il devait aller en cours, chaque fois... qu'il se faisait choper par cette brute qui venait lui brûler la peau à coup de cigarette rougeoyante. Chaque fois... qu'il était confronté au monde eet qu'on essayait de le sortir un peu de sa bulle. La peur il n'avait connu que ça pendant toute sa vie. Alors il était devenu méfiant, terriblement méfiant et mauvaise tête. Peut-être que s'il n'avait pas vécu tout ça... il aurait été un peu moins aigri envers le monde.

Par contre il n'était pas spécialement d'accord avec ce que Paris disait au sujet de faire ce qu'on l'a envie ou subir. Il avait beau s'être affirmé, avoir choisi de montrer son caractère et sa personnalité, il continuait quand même de subir ce que les autres voulaient pour lui. Peut-être... parce que malgré tout il était trop gentil ? Et qu'il essayait quand même de toujours faire plaisir à tout le monde ? Sûrement. Bref... un soupir passa la barrière de ses lèvres et il se tourna vers Paris pour le regarder s'éloigner. Nate s'approcha une nouvelle fois de la chaise et prit les vêtement entre ses doigts.

Il ne savait pas s'il devait y aller ou pas. Ses doigts s'étaient crispé autour de la tenue. Il avait fermé les yeux et s'était mis à réfléchir. Peut-être qu'il pourrait lui donner une chance ? Peut-être qu'il pouvait lui laisser le bénéfice du doute et... essayer de partager ça avec lui comme il l'avait dit... ? Il se laissa les fameuses dix minutes pour réfléchir, avant de finalement ouvrir les yeux et pousser un soupir avec un air agacé. Il allait y aller. Encore une fois il était trop gentil... il voulait faire plaisir à Paris. Il ne pouvait pas s'en empêcher. Et il rejoint Paris avant de dire dans un souffle.

"Allons-y..."

© Babao
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Nate & Paris
Paris lui avait raconter ses années noires dans le but de lui faire comprendre que sur certains points, il comprenait son mal être. Le jeune homme se souvenait que trop bien de toutes ses années de misères où il n’avait jamais des fringues sans trou ou trop grandes pour lui. Toutes ces années à se demander s’il allait pouvoir manger ou si on allait une nouvelle fois lui racketer le pauvre sandwich que sa mère prenait le temps à de trop rares occasions de lui faire. Il avait été longtemps rachitique à cause de cela tant la famille n’avait jamais les moyens de lui payer la cantine. Son père flambait son maigre salaire dans les jeux et l’alcool pour mieux lui taper sur la gueule. Si seulement il s’était contenté que de le frapper… Paris secoua la tête, il ne voulait pas penser à cela, il ne voulait pas se sentir à nouveau dans la peau de ce gamin trop fragile pour se défendre. Trop gentil pour attaquer. Il avait vécu dans la misère, la tristesse, la peur et la haine. La haine contre ses parents, contre ses bourreaux mais surtout contre lui. Lui qui ne faisait rien, qui se laissait faire.

Puis, il avait fait une rencontre déterminante, il s’était mis au sport, il avait appris à se défendre, à s’endurcir. L’enfant avait cédé sa place à un adulte trop rapidement. Il avait oublié toute sa fragilité pour frapper encore et encore. Au moins, il n’avait pas sombré du côté inverse de la barrière. Il n’était pas devenu le bourreau d’autrui.

Il allait partir pour la salle de sport quand Nate apparut et donna le signal. Paris ne fit pas de remarque déplacée, se contentant d’hocher la tête et de se diriger vers sa moto pour lui tendre un casque. « Tiens mets ça ! On sera à la salle dans cinq minutes mais je me dis que tu n’as peut-être pas envie de commencer par un mini marathon » lui dit-il avec un léger sourire. Il était content d’avoir réussi à le convaincre même si Nate ne venait pas pour les bonnes raisons. Paris n’était pas idiot, il savait lire entre les lignes.

electric bird.
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Non, Nate ne le faisait pas pour les bonnes raisons. Du moins pour Paris. Mais pour lui, venir faire du sport avec lui pour lui faire plaisir c'était une bonne raison. Si le blond ne faisait jamais rien pour les autres, il aurait passé sa vie à ne faire que du piano, de la biologie et des jeux vidéos. Rester dans ce qu'il connait, dans ce qui le met en sécurité, dans ce qui le fait se sentir bien à coup sûr sans prendre le risque de s'éveiller à autre chose. Il était presque impossible de convaincre Nate avec des arguments normaux pour une personne normale. Lui fonctionnait bien trop différemment de ce que tous les autres peuvent penser. En surface, il avait l'air d'un type juste un peu trop timide, buté et froid par moment, mais... sa différence était en réalité fondamentale.

Nate le savait même s'il ne pouvait pas mettre de mots sur ce qui clochait chez lui... parce qu'il n'était pas sûr qu'il y en est. Bref... Il se retrouva avec un casque dans les mains et fourra la tenue de sport dans son sac. La moto... il aimait pas fondamentalement ça non plus... le goût du risque. Encore un truc que le blond n'avait pas. Mais... il n'avait pas vraiment le choix, il était engagé maintenant. Alors, il enfonça ledit casque sur son crâne et le ferma en galérant un peu. Manque d'habitude... enfin... c'est surtout que c'était le premier casque qu'il essayait de fermer. Et effectivement... le mini marathon qu'avait mentionné Paris lui paraissait bien pire que de devoir enfiler ce truc. D'autant que ça le fatiguait déjà assez de patauger à ce point pour une stupide fermeture. Quand il eut fini, il regarda Paris et ajusta son sac sur son épaule.

"Voilà. On peut y aller."

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Nate & Paris
Paris avait été étonné mais également ravi que Nate accepte de son plein grès de le suivre à une petite séance de sport. Ce n’était pas tant qu’il ne voulait pas être seul -après tout, c’était sûrement le type le plus indépendant qui soit ; mais c’était parce qu’il avait d’être amical ? Non pas vraiment le terme. Bon sang, c’était tout de même pas mère Theresa mais Paris se retrouvait en Nate et peut-être essayai-t-il de lui donner un coup de main, de faire ce que l’on avait fait pour lui. Bien sûr, chacun avait sa propre histoire, son propre passé, sa propre expérience mais le sport avait toujours fait du bien aux gens… C’était prouvé, avéré. Oh et puis merde, il le suivait tant mieux, il n’allait pas se prendre la tête comme ça pendant trois heures. Agacé par ses propres pensées, il laissa le jeune Dunster galérer avec son casque, le sien étant déjà depuis un petit temps sur sa tête. « Tu as déjà fait de la moto ? »lui demanda-t-il avant de lui réexpliquer rapidement où mettre ses pieds et ou se tenir. Puis, il enfourna sa bécane, son petit bijou, son petit trésor. Paris adorait la mécanique mais surtout les motos. Les voitures… Disons que ce n’était pas vraiment son truc. « C’est parti ! » s’exclama-t-il dans le système de communication du casque. Un petit gadget bien nécessaire quand vous aviez un passager et que vous deviez faire de longs trajets. Le leur serait court et silencieux, Nate n’étant pas du genre très bavard.

« Voilà, nous y sommes ! Tu vois, y a aucun cerbère pour te conduire en enfer »plaisanta-t-il avant de prendre son propre sac qu’il avait attaché sur l’arrière de sa moto. Les deux Dunster se dirigèrent vers les vestiaires pour se changer. « Tu connais un peu le principe d’une salle de sport ? Je veux dire, tu as déjà testé des machines histoire que je te mette pas sur quelque chose que tu n’apprécies pas… ou vraiment pas »


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Nate fit non de la tête quand Paris lui demanda s'il avait déjà fait de la moto. Et... En fait il n'avait jamais posé de serait-ce qu'une fesse sur une moto. Ni même effleuré un guidon. Du coup l'objet le rendait assez anxieux. Il espérait d'ailleurs que son camarade n'était pas un mauvais pilote. Mais bon, le blond finit par poser son derrière sur la place qui lui était réservée et s'accrocha comme il pût pendant le chemin. Il avait quand même sursauté et manqué de se péter la tronche quand il avait entendu la voix de Paris dans le casque.

Mais bon... Hormis ça le reste se passa plutôt bien. Nate galéra tout autant à enlever son casque et souffla avant de le rendre au jeune homme. Il était soulagé de se débarrasser de ce truc et s'empressa de s'ébouriffer les cheveux. Sa blague tira un petit air blasé à l'atypique, et il lui emboîta le pas à l'intérieur en regardant autour de lui, visiblement mal à l'aise et crispé. En plus... Il aimait ni le bruit, ni la lumière, ni l'odeur qui avait ici. Super...

"Non... J'y connais rien. Jamais testé aucune machine."

Nate était peut-être un peu bourru et froid... Mais quand il était mal à l'aise et qu'en plus son humeur n'était pas au top... Il était comme ça. Il était dans cette pièce, avec d'autres gens autour. En train de se changer aussi. Certains étaient plus pudiques que d'autres. Nate sortit sa tenue de sport et la serra entre ses doigts en regardant autour de lui avec une mine crispée. Il avait pas envie de se retrouver en calbute devant une flopée d'inconnus... Et encore moins devant Paris... Et encore moins de montrer sa jolie cicatrice au bras à tout le monde. Chier...

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Nate & Paris
Finalement, Paris avait réussi le plus dur : amener Nate jusqu’à la salle de sport. Le reste, serait peut-être un peu plus simple du moins il l’espérait sinon… Bah il reconduirait le gamin directement à la Dunster House. Il n’avait pas pour vocation de traumatiser les autres -mise à part ceux qui le cherchaient mais ça, c’était une autre histoire. Voyant le malaise de Nate s’intensifier, il se retourna vers lui. « Si tu veux te changer au calme, tu n’as qu’à prendre le couloir de droite et la première porte sur ta gauche. Ce sont les cabines de douche. Elles ferment complétement donc tu ne seras pas dérangé » lui expliqua-t-il alors que lui-même était en train de se déshabiller. Paris avait oublié toute notion de pudeur dans les différents clubs de hockey qu’il avait fait étant gosse. Là, dans la salle de sport, les proprio’ avaient pensé à ceux qui n’aimaient pas prendre des douches en commun.

Torse nu, il oublia rapidement Nate pour s’occuper d’enfiler sa tenue de sport. Il se fichait bien que l’on voit ses cicatrices, ses brûlures de cigarette. Paris pouvait toujours arguer qu’il faisait des combats en freestyle, ce n’était pas comme si, c’était un secret d’état. La preuve, Holly était venue en toute connaissance de cause lui demander des cours de self defense. Le jeune homme termina d’enfiler son bermuda et son large T-shirt. Il en était à lacer ses chaussures de sport quand Nate revint vers lui. « T’es prêt ? On va commencer tout doucement avec le vélo. Cela te fera les jambes et maintenant, ils font des machines sympas, tu peux suivre sur l’écran ta progression et même simuler une balade en forêt grâce à leur simulateur. Cela t’intéresse ? C’est dans une pièce à part des autres, on sera pas emmerdé comme ça »

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Nate avait sagement écouté les explications de Paris, et même regardé dans la direction qu'il avait indiqué. Mais... il resta en place, pensif. Il se risqua un peu à regarder Paris du coin de l'oeil pour voir s'il avait vraiment de quoi être ridicule... et son oeil accro aux détails ne manqua pas de remarquer les cicatrices. Le dunster haussa les sourcils avant de baisser un peu la tête. Il disait donc vrai. Il avait morflé comme lui. il reconnaitrait entre mille cette forme caractéristique que prennent les cicatrices de brûlures dûes à des cigarettes... Puisqu'il avait les mêmes sur le torse et le ventre.

Il serra encore un peu ses doigts sur ses vêtements de sport avant de finalement les poser pour pouvoir enlever ses fringues et enfiler sa tenue de combat. Il avait été un peu crispé de se retrouver comme ça à côté de toutes les armoires à glace qui avait ici... mais bon. Ce moment pénible était passé, et il avait évité tout contact visuel avec les gens autour pour ne pas surprendre un regard moqueur ou un jugement hâtif sur sa personne. Il détestait ça, il avait toujours détesté ça. Ca lui rappelait trop son passé, tout ce qu'il avait subi et la façon dont il avait pu se faire malmener.

Et Paris le fit sortir de ses pensées. Il parla de vélo, de simulateur, et le blond le fixa avec un air interloqué. Y... Y avait tout ça ici ? Et ben... Nate aurait pensé à tout sauf à ça. Il avait peut-être une idée un peu trop... clichée des salles de sport. Ou alors trop limitée. peut-être que ces endroits avaient plus de potentiel que ce qu'il pouvait croire. Et dans un sens... c'était tant mieux. Il était pas forcément convaincu de réussir à faire ce que lui disait Paris mais bon... il était trop tard pour faire marche arrière.

"Euh ben... oui... d'accord, je te suis du coup..." Il avait parlé nerveusement, un peu anxieux de tout ça.

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Nate & Paris
Paris avait appris depuis des années à faire de ses cicatrices un rempart contre le reste du monde, une sorte de défense naturelle. On emmerdait moins un mec musclé, bardé de traces de violence. Il était un peu comme un chien tenu en laisse, attendant de mordre à la jugulaire pour voir son ennemi se vider de son sang en agonisant.  Les femmes également appréciaient ses marques car peut-être s’imaginaient-elles un passé de bad boys à la con. Paris s’en foutait au final de comment on interprétait ses cicatrices. Lui, il en connaissait l’origine, il pouvait même décrire toute la souffrance qu’il avait ressenti pour chacune d’entre elles. Les pires ? Les brûlures de cigarettes car elles étaient des marques de l’infamie. De la souillure de son paternel. Il les détestait non il les haïssait. Elles étaient les témoins de sa faiblesse, de son impuissance. A présent, Paris n’était plus cet enfant apeuré qui attendait avec appréhension d’entendre la latte du plancher craquer dans le couloir. Cette foutue latte de bois qui l’alarmait sur le danger à venir, sur son ivrogne de père qui s’était décidé à aller passer ses nerfs sur son fiston. Paris s’était souvent demandé pourquoi ! Comment un homme pouvait-il faire cela à sa propre chaire. Il avait peut-être quelques théories mais dans le fond, à quoi bon savoir pourquoi alors que le mal était fait ? Que les souvenirs ne pourraient jamais s’effacer ?

Le jeune homme n’avait même pas fait attention au fait que Nate était resté se changer. Paris avait tellement de rituel avant de commencer le sport qu’il était toujours plus ou moins dans son monde.  Ils étaient fins prêts tous les deux et Paris décida de commencer mollo, ne le jetant pas de suite dans la plus grande salle avec tous les accros du sport. Ici, on se fichait bien du physique des autres, tous étant là dans un but précis, un objectif personnel. Il y avait même un sens de l’entraide digne de la maison des Quincy House. « Allez viens, tu peux te détendre, personne ne va te manger ici » tenta-t-il de le dérider. La salle des vélos étant libres, il lui indiqua de prendre le vélo de droite. « Tu veux que je te le configure ? On va partir sur le mode « balade en forêt ». Très peu de dénivelé donc ça sera une broutille mais pratique pour s’échauffer en douceur. Tu pédales à ton rythme, ce n’est pas une course ok ? »

electric bird.
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Le blond avait commencé à jouer avec ses doigts nerveusement. Il regardait autour de lui en étant particulièrement crispé pendant qu'il suivait Paris. Il aimait pas ça... Du tout du tout... Un nouvel environnement avec pleins d'informations qui lui arrivaient en pleine tête. Nan vraiment c'était pas agréable, c'était même plutôt anxiogène. Bref, ils arrivèrent dans la fameuse salle des vélos. Nate regarda le tout avec de grands yeux, avant de sursauter un peu à la remarque de son camarade

Il toussota... Et finit par arrêter de jouer avec ses doigts. Il regarda Paris avec attention pendant qu'il lui expliquait les choses, faisant de temps en temps oui de la tête pour lui signifier qu'il était d'accord avec son idée. Puis bon de toute façon il y connaissait tellement rien qu'il aurait pu lui dire n'importe quoi qu'il aurait accepté. Et, une fois que le petit discours fut fini, Nate regarda le vélo à côté de lui longuement, avant de finalement poser son derrière dessus.

"D'accord... Et donc là... Là... Je dois pédaler c'est ça ? Ou faut que j'attende ? Je dois faire quoi ?"

Oui non, enfin oui... Nate était vraiment paumé sur son vélo. Il avait du mal à réfléchir avec tous les trucs qui tournaient dans sa tête. Entre les images de son passé, celles de la salle, les bruits autour... Ouais nan se concentrer c'était presque mission impossible. Ce qui était sûr... C'était qu'il viendrait jamais tout seul ici' ou aloès ce serait vraiment du suicide... Du suicide psychologique.

© Babao
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