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GWIN • Narwhals, narwhals, inventors of the shish kebab

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Je peux savoir ce que ça fait de se sentir responsable de la mort de quelqu'un à qui on tient par dessus tout. Je peux m'mettre à ta place bordel. Ne pense pas être la seule au monde à vivre ce genre de chose ou à ressentir ce genre de sentiments de haine envers toi-même. Si tu t'bats pas pour toi, fais le pour lui. J'essayais de la piquer au vif du sujet, d'appuyer où ça fait mal pour déclencher son bon sens. Puis elle se bouchait les oreilles, pour ne plus entendre ce que je lui disais, pour se renfermer sur elle-même telle une huître ou un coquillage qui se sent menacé. Une enfant perdue qui cherche du réconfort sans vouloir l'admettre vraiment. Je soupirais un instant en m'approchant doucement d'elle, m’accroupissant à son niveau et attrapait sa main en douceur. J'veux que tu ailles mieux, que tu t'en sortes. Je posais un regard bienveillant sur elle, avec un léger sourire au bord des lèvres, bien que je m'attendais qu'elle me repousse à un moment donné.
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Me battre pour lui ? A quoi bon ? il est mort ! J'ai pas de raisons de me battre... Il pourra pas me félicité à la fin du chemin, me dire qu'il est fier de moi, heureux de voir ce que je suis devenue... Rien. Il n'y aura rien. Aucun sourire, aucune étreinte. Alors à quoi bon se battre ? Chercher à se raccrocher à quelque chose d'irréel ? Je devrais être croyante, je sais, croire en dieu, parce que j'ai été éduquer dans cette optique là, pourtant, je n'y arrive pas, j'arrive pas à croire au paradis, parce que de toute façon, je me sens comme une âme damnée. Mais ça, elle pige pas, enfin, si peut-être. j'en sais rien. je m'en fou. je veux pas réfléchir à tout ça... Je veux oublier, continuer de fuir parce que c'est le plus simple, parce que je suis faible, incapable de lutter face au poids de la culpabilité qui me ronge.

Je ne bouge pas qu'en elle s'abaisse, se mettant à mon niveau, je garde mes mains sur mon visage, cherchant à m'isoler du monde, d'elle, de ce que j'ai fait, de ce que je suis. J'essaie de fuir comme je peux à cet instant, mais le contact de sa main chaude attrapant la mienne, me fait un peu sursauté et j'ouvre les yeux, pour la regarder. Je dois avoir l'air d'un animal effrayé, traqué, apeurée, un truc dans le style. Bien que je ne tremble pas, je reste juste immobile, à la regarder alors qu'elle me sourit, qu'elle me dit ses paroles douces... Je n'esquisse pas le moindre mouvement pour la repousser, non, je reste juste là à la regarder, parce que je ne vois rien d'autre à faire, si je la repousse, elle reviendra encore à la charge, je le sens bien... Alors, le mieux est de ne rien faire.
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Elle restait là, immobile dans ce monde qui tourne trop vite pour elle, qui est passé à autre chose en la laissant de côté sans prendre la peine de regarder derrière si elle s'en sortait ou non. Je vois bien qu'elle est perdue, triste, qu'elle est en détresse, que chaque pore de sa peau crie son désespoir. Et je ne sais plus vraiment quoi faire pour combler ce mal-être qu'elle peut ressentir en silence. Car elle est silencieuse comme jamais. Elle ne répond rien à mes paroles, ne réagit aucunement. Elle s'en tient à son propre vacarme intérieur, sûrement dans l'espoir que je lâche l'affaire et la laisse tranquille. Et pourtant, je n'ai pas envie de l'abandonner à son propre sort, dans ces pensées qui ne feront que l'enfoncer dans les abysses de ses idées aussi noires que les cheveux de cette femme que j'ai trop aimée et que j'ai tuée sans le vouloir. Alors je reste là, face à elle, à croiser  son regard obscurci par ces ressentiments qui la traversent. Je baisse le regard un instant, puis lentement je me relève sans lâcher sa main et viens m'installer dans son dos pour la prendre dans mes bras. Je ne voyais plus que cette option, quitte à me faire insulter, je pourrais au moins dire que j'ai essayé.
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Je reste là, immobile, sans dire un mot, parce que j'en suis rendu à me dire qu'il n'y a plus rien à dire, plus de raisons de communiquer, car de toute façon, elle va me sortir la rengaine habituelle... Alors, j'ai qu'une envie, qu'elle me fiche la paix, que je puisse enfin me retrouver seule à nouveau... Bien qu'au final, je ne suis jamais réellement seule... Il y a moi... Et mes emmerdes... Et ma culpabilité, alors non, ce sentiment de solitude, je ne le connais pas réellement parce que pour cela il faut se sentir seul et je ne me sens pas seule à cause de tout ce mal qui me ronge, à cause de ses pensées, cette douleur insondable et inqualifiable que je subis depuis la mort d'Elia. Aurais-je du aller voir un psychologue ? Oui, probablement, mais maintenant, il est trop tard, il ne pourra jamais arranger mon cas sans l'aide de médicament et ma drogue, je préfère la choisir... La plus nocive c'est la mieux au final... Alors ouais, j'aimerais que Gwen quitte cette chambre, qu'elle me laisse à nouveau seule pour pouvoir me faire encore un rail, mais non, elle ne veut pas partir. Sur le coup, elle est pire qu'une sangsue et quand elle se love dans mon dos pour m'enlacer, je frissonne, relevant un peu la tête avant d'hausser les épaules, comme si je me résignais à sa présence, pourtant, je ne dis toujours pas un mot, restant simplement là, parce qu'elle ne veut pas partir, mais aussi parce que maintenant, elle me retient de ses bras enlacés autour de moi... Depuis le départ, il aurait été bien plus simple que ça soit moi qui quitte la pièce. Pourquoi est-ce que je ne pense à cela que maintenant ?
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Son silence équivaut à son absence, elle se retrouve contrainte à être là, sans y être vraiment. Elle tergiverse entre deux mondes, celui de la réalité et celui qui fait dysfonctionner son encéphale. Je ne dis plus rien, je me contente uniquement de la serrer dans mes bras, pour lui faire comprendre que je suis prête à entendre tout ce qu'elle veut dire dans ses silences pesants, ces mots qu'elle aurait dû confier à un psychologue bien avant d'entrer dans cette spirale infernale qui a fait d'elle ce qu'elle est aujourd'hui. Je sens bien que ma présence lui est à peine supportable, que ce silence est là pour me le faire remarquer correctement, sans cris et sans heurts. Une partie de moi me dit qu'il faut que j'abandonne, que je dois la laisser à son sort, et l'autre partie me dit de rester ici et d'essayer d'égayer ce petit bout de femme forte et fragile à la fois, un peu comme une poupée de verre que la vie a renforcée par les épreuves qui l'ont forgée. C'était une sorte de duel interpersonnel dans mon cerveau. Alors je voulais tenter une nouvelle conversation, bien loin de l'initiale, qui pourrait la sortir de son mutisme. J'ai une bouteille de vodka dans mon sac, tu veux la boire avec moi ? demandais-je doucement, tout en la gardant encore contre moi.
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Parler, c'est ce que l'on nous demande toujours de faire, quand on est petit, pour dire papa ou maman, ensuite, on nous demander de réciter nos leçons, de présenter nos examens oraux, de parler pour faire connaisses, pour se faire des amis, mais aussi pour ne rien dire ou pour dire ce qui ne va pas. Mais il vient toujours un moment où peut importe les paroles que l'on pourrait bien dire, ça ne changera rien à la situation. Il n'y a aucun mots justes, aucunes paroles adéquates... Et alors, le silence se fait nécessaire salvateur même dans un sens. A cet instant, avec Gwen on est dans un moment comme ça, ou parler ne servirait à rien sauf alourdir encore plus l'atmosphère. Mais elle fini quand même par briser ce silence qui m'est nécessaire, par prendre la parole pour ne rien dire... De la Vodka... Ça a beau être mon alcool préféré, ça ne me fait pas sourire, il ne me donne pas envie... De quoi ai-je envie là ? Rien... Rien hormis la présence de mon frère ou bien même simplement de Nate, qui serait un peu plus réalisable, parce qu'il n'est pas mort. J'hausse alors les épaules, parce qu'il le faut bien et je finis par prendre la parole pour la même raison. Elle attend une réponse, alors je me force à parler, parce qu'au final, ça lui fera peut-être plaisir. "Si tu veux..." Une réponse bateau, ni un oui, ni un non, elle fait ce qu'elle veut, elle décide. Sa question est alors rendue encore plus inutile à cause de ma réponse. Elle pourrait m'en faire le reproche, parce que je ne l'aide pas à choisir, mais je m'en fiche...
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Mettre des mots sur des maux. Cette phrase est tellement simple dans le fait de la prononcer, mais comment décrire ces choses qui nous tourmentent sans arrêt ? Le regret, le remord, la culpabilité, le mensonge, la trahison, la colère, l'infidélité, le dégoût, la morale, la raison, tout autant de facteurs qui entrent en jeu pour ne mettre qu'un seul petit mot sur un ressenti qui nous lacère l'âme avec ses griffes acérées, cette sensation perfide qui détruit tout ce qu'il nous reste pour être heureux à la fraction de seconde même où l'idée traverse notre esprit. Les souvenirs en prime, le son et l'image qui se balade devant les yeux, qui dansent devant ce regard vide et inexpressif jusqu'à que la conscience rappelle que la réalité n'est pas le passé, mais bien le présent, quelque soit la situation. Et là, c'est parti de quoi ? D'une putain de musique. Une embrouille. Le silence. Ce même silence que je finissais par briser, le trouvant bien trop pesant pour mes oreilles. Là encore, elle n'est pas décidée à mettre fin à l'atmosphère irrespirable de la pièce, en me laissant seule décisionnaire de ses faits et gestes. En soupirant, je sortais la bouteille et la posait devant elle. T'en as bien plus besoin que moi... Puis je me levais pour aller rouvrir son ordinateur, pour remettre sa putain de musique. Peut-être qu'elle retrouvera un peu de joie de vivre à l'aide de ce Narwhals, narwhals, inventors of the shish kebab Je restais alors plantée face à elle, sans aucune expression sur le visage. J'étais juste là.
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Je fixe la bouteille qu'elle dépose devant moi, la regardant longuement, comme pourrait le faire une personne qui voit ce type d'objet pour la première fois, pourtant, mes doigts finissent par se poser sur la surface lisse de la bouteille pour la saisir. Habillement j'ouvre alors le bouchon, portant même rapidement le goulot à mes lèvres pour sentir la morsure de l'alcool dans ma gorge, ça brûlure qui me réveille un peu avant de finalement entendre la chanson sur laquelle je callais un peu plus tôt résonné à nouveau dans la chambre. Je recule la bouteille de mes lèvres, regardant Gwen sans comprendre pourquoi elle faisait ça. "Pourquoi tu me couvres ?" Finis-je par articulée, comme si tout cela avait fini par me sortir de ma torpeur. Parce que oui, bouger, agir, ne plus rester immobile, comme une vulgaire poupée de cire, cela aidait à penser à autre chose... Ne plus stagné... Puis la musique, aussi débile soit-elle anime, colore le silence et donne une autre aura à la pièce, une autre couleur et dans un sens, ça me fait du bien. Mais maintenant, je la fixe, quand même toujours un peu lassée attendant sa réponse pour savoir, pour comprendre. Parce que tout ces gestes, toutes ses paroles, cela conduisait bien à cela ? Elle agissait comme une mère, ou une personne qui désire simplement me protéger... Me protéger de moi-même, de mes démons... Je baisse la tête en réalisant cela... Parce que je mets tout le monde mal à agir égoïstement, mais surtout, je me sens comme une gamine qui a besoin de surveillance et je n'aime pas ça, cette impression de devoir dépendre des autres pour être dans une pseudo-sécurité bancale.
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Je savais que son amour pour la vodka allait être plus fort que le silence macabre dans lequel elle se murait depuis quelques longues minutes, et je ne me trompais pas. Le temps que je me lève et que je mette la musique à nouveau en marche, elle portait la bouteille à ses lèvres, avant de me regarder, comme choquée de mon action. Puis elle me demandait pourquoi je faisais ça, pourquoi j'étais là, à essayer de la sortir de son monde obscurci par ses pensées coupables. J'haussais les épaules, restant à ma place, debout contre le petit bureau où se trouvait l'ordinateur. Aucune importance. Tiens toi en au fait que j't'apprécie et ça sera parfait. dis-je simplement, en explication de surface. La réponse bien plus profonde, je la garde pour moi. J'aurai sûrement aimé que quelqu'un m'aide à l'époque où j'étais aussi perdue qu'elle, que ma mère s'occupe un peu plus de moi que de sa copine, qu'elle prenne son rôle plus à coeur. Mais elle me voyait comme responsable de la mort de Lionel, comme si la culpabilité ne me rongeait pas assez depuis mes onze ans. Mais je laissais la musique bercer la pièce de son aura plus joyeuse que cette explication qui lui serait inutile dans la continuité de sa vie, étant donné qu'elle ne l'écoutait pas quand je la lui donnait précédemment. Tu veux que j'te laisse tranquille, alors j'vais y aller, sauf si tu veux parler d'autre chose que de tout ça. dis-je en me redressant un peu mieux, pour m'approcher de la porte.
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Je l'écoute, plus calme, ne refusant plus réellement la discussion, du moment que ça n'est plus moi le sujet, cela me convient, bien que là c'est toujours un peu le cas vu que je lui demande des explications... Une réponse bateau, mais je m'en contenterais, portant une nouvelle fois le goulot de la bouteille à mes lèvres pour boire, laissant la musique me vider un peu plus la tête avec l'aide de l'alcool. Je ferme un peu les yeux, gardant la vodka en bouche pour sentir son goût un moment avant de finalement avaler. Posant ensuite mon regard bleu sur l'autre mather sui semble décidé à partir. je fronce un peu les sourcils... "Et ta bouteille ?" Dis-je en la tendant vers elle, je me voyais mal boire sa bouteille toute seule... Si elle partait, elle allait devoir partir avec celle-ci,sinon, j'allais me sentir obligé de la rembourser dans un futur plus ou moins proche... Alors, je réfléchis, à ce qu'elle m'a dit... Parler... Mais de quoi... Je n'en sais rien... les cours, c'est lambda, le temps aussi... J'ai pas d'idée... "Je... Sais pas de quoi on pourrait parler... mais si tu as une idée..." Finis-je par lui avouer pour tenter de la retenir, parce qu'au final, avoir une présence, quelqu'un tout près c'est mieux que de rester seul à se tourmenter non ? Puis, elle trouverait bien un sujet de conversation non ? Je l'espérais sinon... On allait galéré et se retrouver encore à ne rien se dire... Une ambiance qui serait alors ennuyante, un silence gênant, contrairement à avant ou j'appréciais ce silence, même si cela ne semblait pas avoir été aussi le cas de Gwen.
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