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(priape) + les apparences sont trompeuses

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apparences sont tromeuses

Priape & Briny.

Tu ne quittais pas ton portable des yeux, regardant à peine où tu mettais les pieds, attendant juste une réponse. Sa réponse. La lumière de l'écran n'éclairait que ton visage, où le doute y était perceptible. Disons que depuis ce qui c'était passé dans le bar vous vous n'aviez pas vraiment parlé. Tu te mordais l'intérieure de la joue, te sentant toujours affreusement coupable. Il devait avoir une terrible représentation de ta personne à l'esprit, et c'était d'ailleurs pour cette raison que tu avais décidé de changer ton costume à la dernière minute. Après tout le rencard ne semblait plus lieu d'être. Et pour tout avouer cette pensée t'attristait. Adios la sexy laitière qui semblait éclairer le regard du dunster, bonsoir manque de glamour et beauté. C'était donc dans ton magnifique costume de Père Fourras, descendant de druides celtes que tu marchais avec hâte jusqu'au buffet. Tu venais de lui répondre que tu arrivais, et le pauvre semblait déjà t'attendre depuis un bon moment vu le ton de vos échanges. Pas de bons points pour toi, il allait clairement t'en vouloir, encore plus si c'était possible. Tu arrivais donc toute essoufflée, les joues rouges à cause du froid et de l'effort que tu venais d'accomplir. Tu jetais un petit regard circulaire dans la pièce, attendant d'y trouver sa silhouette qui était devenue des plus familière. "BOUH." t'exclamais-tu après t'être glissée derrière lui comme une ombre. C'était plus fort que toi tu n'avais pas pu t'y empêcher. "Désolée pour le retard." ajoutais-tu d'une petite voix timide, jugeant son état d'esprit.

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Soirée de merde. Déjà Sienna m’avait gonflé. Ensuite y’avait eu ma rencontre avec Matthéo. Et malgré ma BA du jour, c’est à dire la révélation de quelques uns de ses souvenirs oubliés, Talya m’était tombée dessus pour me prendre la tête. Et finalement, j’avais fini attaché à un arbre à cause de Zoïa. Et dire que normalement ça aurait du être mon premier rencard avec Brynn… La blonde ne se pointait pas d’ailleurs… Surement à cause de notre dernière rencontre et de ce que j’y avais vu. Ses lèvres sur celles de Briony… Mais comme j’étais faible, j’avais fini par lui écrire, pour savoir où elle était et ce qu’elle faisait. J’aurais surement du jeter l’éponge, j’étais pas son genre, mais littéralement, du genre masculin ou lieu du genre féminin quoi. Et pourtant, c’était vrai, malgré mon humeur massacrante, malgré tout ce qui s'était passé, j’avais toujours envie de la voir. J’avais attaché ma hâche à ma ceinture et j’avais pris racine près du buffet, enchainant les verres. Peut être qu’en me saoulant, j’allais un peu oublier quelle soirée j’étais en train de passer. Mais un –bouh- dans mon dos me fit sursauter, et une partie du contenu de mon verre termina sur ma magnifique chemise à carreau de bûcheron. « Put… ! » Je ne finis pas mon juron, me retenant. Je m’entrainais, pour quand Mila serait plus grande, pour ne pas qu’elle répète de gros mots. J'étais pas très fort encore pour remplacer les -putain- et les -merde- par des -saperlipopette- mais j'allais y arriver un jour. Je me retournais vers la nouvelle venue et découvris Brynn. Enfin !!! Sous une immense barbe et dans une espèce de toge d’un autre temps, elle s’excusa pour le retard. « C’est pas comme si c’était un vrai rendez-vous… » ronchonnai-je avant de finir par sourire en la jaugeant de haut en bas, amusé par son déguisement malgré mon côté chonchon. « Alors tu déconnais pas avec les barbes, tu aimes vraiment ça… » Au point d’en porter une apparemment.
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Peut-être que tu avais déjà bu trop d'alcool, ou peut-être que tu étais tout simplement d'une humeur joyeuse, mais ce soir tu te sentais pousser des ailes. Un peu comme Redbull. Même si en l’occurrence tu avais plus fait pousser ta barbe qu'autre chose. D'ailleurs est ce que c'était le genre de Priape? Cette pensée venait tout juste de t’effleurer l'esprit, et tu te sentis tout de suite en insécurité. Au moins ton déguisement allait réduire considérablement ton niveau de sexitude qui semblait l'aveugler, en d'autres termes il arrêtera peut-être de mâter ta poitrine. Tu n'étais pas naive c'était surement pour cette unique raison qu'il t'avait approché,  ça ne devait pas être pour ton intelligence légendaire. D'ailleurs c'était probablement ce qu'avait du lui dire Talya un peu plus tôt dans la soirée, même si la dunster semblait t'affirmer tout le contraire. Tu la connaissais maintenant beaucoup trop bien, si elle avait eu l'occasion de jeter son venin elle l'avait fait. Tu soupirais, la vie était bien trop compliquée. C'était surement pour ça que tu t'étais jeté sur ton rencard, pour oublier  pendant quelques instants que vous étiez tout deux des adultes et non plus des enfants. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il semblait heureux de te voir, t'offrant un joli juron pour l'occasion. Même si c'était une semi vulgarité. Tu lui souriais timidement, retirant légèrement la barbe de ta bouche. Les poils avaient un goût berk berk. "Ah bon pourquoi?" tu fronçais les sourcils tentant de comprendre son raisonnement. Toi tu partais du principe que si une x personne était attiré par Y et qu'ils se donnaient rendez vous quelque part c'était un rencard ni plus ni moins. "C'est parce que je ne suis pas habillé en fille c'est ça?" demandais-tu soudainement triste, comprenant que ça ne devait pas lui plaire, tout en tournant sur toi même pour qu'il puisse admirer ton chef d'oeuvre. "Bah oui je te l'ai dit, je me suis inspiré de la tienne en plus...." Tu te permis de déposer une main hésitante sur son menton un peu comme si tu caressais les poils d'un chien. "J'aime beaucoup ton déguisement..." ajoutais-tu les yeux pétillants, étant irrésistiblement attiré par toute la virilité qui dégageait de son corps.
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Après avoir passé un début de soirée des plus pourris, à me demander si ce rencard avec Brynn tenait toujours ou pas, la blondinette finit par débarquer dans mon dos. Enfin la blondinette sous une immense barbe, elle tira dessus pour dévoiler un peu son visage. Je m’étais retourné vers elle, jaugeant un instant la Cabot dans son costume… Original. Et encore, le mot était faible. Lorsqu’elle s’excusa du retard, je rétorquais qu’il ne s’agissait pas d’un vrai rencard, ce qui sembla l’étonner puisqu’elle me demanda pourquoi je venais de décréter ça, supposant que c’était à cause de sa tenue. J’eus un petit rire en la voyant tournoyer sur elle. « Non c’est pas ça… C’est très réussi… » rigolai-je véritablement amusé par le déguisement pour lequel elle avait opté. « Tu vas me poser une énigme ou un truc comme ça ? » Non parce que si c’était ça j’étais mal barré, j’avais toujours été nul à ce genre de chose. « Non mais c’est pas un vrai rendez vous… Parce que t’es pas à l’heure, que c’est pas quelque chose d’important pour toi, parce que je t’ai un peu forcée la main pour accepter l’invitation… » Au final c’était un peu ma faute, à force d’insister, Brynn s’était sentie dans l’obligation de céder et de m’accorder une de ses soirées. « Tu sais si tu préfères rentrer à Cambridge t’amuser avec Briony, ou une autre, je peux comprendre… » Oui, j’étais ouvert d’esprit quoi. Ce que je ne comprenais pas c’était pourquoi elle m’avait caché son attirance pour son amie. Je commentais finalement sa barbe. Et là elle révéla s’être inspirée de la mienne, s’approchant au passage et posant sa main sur mon menton. Petit geste qui me troubla un peu, d’autant plus qu’elle ajouta un compliment à mon attention. J’essayais de me répéter mentalement que ça ne voulait rien dire, que c’était encore mon esprit que se méprenait sur ses intentions, et je répondis finalement avec légèreté : « En tout cas, l’élève à dépasser le maitre… » Mes doigts allèrent rejoindre les siens pour s’en emparer et les retirer de mon visage. Pas de contact physique, ça valait mieux. J’étais déjà assez perturbé par le fait de l’avoir vue collée aux lèvres de Briony, si maintenant je me mettais à être attiré par les barbus, j’étais fini. « Bon alors tu veux faire quoi pour notre premier… » Bon, pas -rencard- on avait dit alors je me corrigeais : « Pour notre première soirée ? »
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C'était surement idiot de ta part, mais tu avais espéré un accueil plus chaleureux du jeune homme, comme si l'espace d'une nuit il avait pu déjà oublier ce qu'il avait pu voir. Tu étais bien naive. Peut-être n'oublierait-il jamais? Tu sentais néanmoins un goût d'amertume dans la bouche, n'ayant jamais pu vraiment lui expliquer la situation.  Du moins de ton point de vue. "Ouuuf j'suis contente! J'te jure le déguisement de la laitière sexy bah était justement peut-être un peu trop sexy alors je n'ai pas osé....je ne voulais pas te décevoir non plus..." Pas plus que d'habitude avais-tu envie d'ajouter mais le ton l'incitait clairement. Tu te mordillais la lèvre inférieure détournant le regard, depuis quand étais-tu si pudique avec lui? Alors qu'il y avait quelques mois tu lui tournais autour à moitié à poil? "J'aimerais bien mais avec ton super cerveau tu vas genre trouver la réponse en deux secondes." Tu avouais piteusement un mince sourire aux bouts des lèvres. Cet homme était un génie alors bon ce n'était pas tes devinettes à la dora l'exploratrice qui allaient l'impressionner. "Okay tu as peut-être raison." concédais-tu d'une petite voix. "Mais je voulais vraiment être à l'heure c'est pas facile de marcher avec une barbe de trois mètres de long....et si ça ne signifiait rien pour moi j'aurais pu te poser un lapin et ne pas venir." tu soulignais le regard brûlant, sur une voix pleine de défi. Il pouvait dire ce qu'il voulait mais en attendant il n'était pas dans ta tête, ni dans ton coeur, ni nulle part alors pouet pouet cacahuète. Malheureusement la pilule Briony qui apporte à toi seule de l'extase, et à lui de la colère ne semblait pas du tout passer. Tu t'apprêtais à lui sortir une vacherie mais tu te retenues de justesse ne souhaitant pas envenimer encore plus la situation. "Tu sais la plus part des hommes seraient content de voir deux filles s'embrasser devant eux, genre ça ne ferait qu'améliorer leur imagination pour j'sais pas trop quels rêves douteux mais toi non." Bah non tu ne pouvais pas fermer ta bouche et faire la fille qui s'en mordait les doigts. S'il voulait t'en vouloir à vie il le pouvait ça ne te dérangeait pas, enfin un petit peu quoi mais tu voulais qu'il comprenne un truc important. "Tu sais que je ne suis pas lesbienne hein?" Tu articulais chaque syllabes espérant que le message ancrerait dans son cerveau. Tu ne savais pas vraiment si tu l'étais vraiment ou comme disait Briony qu'à temps partielle, mais en tout cas tu étais certaine des choses tu aimais toujours les hommes. Cependant le contact de ta main contre sa peau ne t'apporta point le confort que tu y recherchais. De la froideur voilà tout. Priape était bien trop poli pour le dire à voix haute, mais ses gestes étaient tout aussi poignant. Tu l'observais avec une certaine tristesse déçue de voir à quel point votre relation avait si vite déchanté. Sauf que tu ne savais pas du tout comment te rattraper. Pas sure que de lui proposer qu'il embrasse un homme aide vraiment. "Hum...je ne sais pas...il parait qu'il y a des chauves souris dans les rues et des démonstrations de je ne sais pas quoi avec des hiboux." Tu haussais des épaules ne sachant pas trop quoi dire d'autre. "Il doit y avoir une maison hantée j'pense aussi enfin je ne suis pas certaine que tu vas tenir le coup tu vois" Tu affichais ton plus beau sourire, celui d'écosse, celui qui vous avait poussé dans une sorte de cap ou pas cap implicite.
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Comment je devais interpréter son changement de déguisement ? Elle m’expliquait que le déguisement laitière version sexy l’était surement un peu trop d’où le fait qu’elle n’ait pas osé et qu’elle ait opté pour ce déguisement de druide barbu. Donc en gros, si je sur-interprétais, elle avait eut peur d’être trop sexy ce soir ? Pour son rencard avec moi ? Bah oui, bien sur… Parce que ce soir elle ne venait pas voir Briony, donc pourquoi voudrait-elle être sexy ? « T’es très bien comme ça… » clôturai-je parce que si je continuais à penser à tout ça et à essayer de deviner le sens caché de ses paroles, j’allais devenir fou… Une énigme pour me changer les idées serait la bienvenue. Brynn refusa néanmoins, flattant au passage mes compétences intellectuelles. « T’sais mon super cerveau il est un peu embrumé par l’alcool alors profites-en… » fis-je en désignant mon verre à moitié vide, qui n’était pas le premier de la soirée d’ailleurs… Concernant son retard, la blondinette tenta de m’expliquer qu’elle avait eu des soucis avec son costume… « Fallait venir en laitière sexy, ça te serait jamais arrivé ce genre de trucs… » me moquai-je avant qu’elle ne conclut qu’elle aurait pu tout aussi bien me poser un lapin. « Ok donc t’es là, donc ça ne veut pas rien dire c’est ça ? Mais ça veut dire quoi du coup ? » repris-je la défiant à mon tour du regard. Oui vas-y, explique moi à quoi ça rime tout ça. La pilule Briony n’était pas passée oui. Pourquoi je prenais tellement les choses à cœur alors qu’au final, il n’y avait encore rien eu de concret avec la cabot ? Elle poursuivit néanmoins ses explications. « Ouais c’est ça. J’suis pas la plus part des hommes faut croire… » ronchonnai-je. Les délires de plan à trois et co, très peu pour moi. Puis voir la personne qui nous plaisait les lèvres collées à celles d’une autre personne, fille ou mec d’ailleurs, c’était surtout ça qui me gênait. Brynn réaffirma ensuite clairement qu’elle n’était pas lesbienne. « Tu fais ce que tu veux tu sais… T’as rien à me prouver, c’est pas comme si… » Comme si on était ensemble ? J’avais cru qu’il y avait quelque chose entre nous, mais je m’étais surement emballé sur la question fallait croire. Puis avec un air des plus immatures j’ajoutai : « Moi aussi j’ai embrassé une fille tout à l’heure… » Na na na nère… Bon c’était plutôt une fille qui m’avait embrassé, et ça, avant de me ligoter à un arbre… Mais l’idée était là : chacun de nous était libre de faire ce que bon lui semblait… Ca ne nous empêcherait pas de passer une bonne soirée ensemble entre… amis ? C’était ce qu’on était surement. J’écoutais ses propositions pour la soirée à venir, et ce fut surtout la dernière qui retint mon attention, surement parce qu’elle était teintée d’une nuance de défi devant laquelle je ne pouvais pas reculer. « Va pour la maison hantée alors… Et le premier qui sursaute ou pousse un cri a perdu… » Je finis mon verre d’une traite avant de le reposer. « Tu sais où elle est cette baraque ? » Parce que moi à part les bois et la fontaine à punch, j’avais pas vu grand chose de Salem quoi.
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Au final tu savais que Priape était seulement poli avec ta petite personne. Malgré l'affront que tu lui avais fait, il se comportait comme un parfait gentleman, du moins presque. Tu voyais tous les efforts qu'il faisait pour tenir la conversation, alors qu'intérieurement il devait surement enrager, et vouloir partir le plus loin possible de toi. Talya avait surement raison au final, il était trop bien pour toi. Tu passais donc une main dans ta barbe, faisant comme s'il n'avait rien dit. "Embrumé par l'alcool? Déééjaaa? " dis-tu avec de grands yeux ronds, alors que toi tu n'avais même pas encore attrapé un verre depuis que tu étais arrivée. A coté du dusnter tu passais pour une bonne soeur. C'était peut-être pour ça qu'il semblait plus détaché par rapport à la situation tout ça. "Okay j'en ai une mais elle est pourrie j'te préviens....On le déguise à l'occasion, cultivé mais pas érudit, plutôt acide est sa passion, lorsqu'il est mûr on l'apprécie." répondis-tu d'un air mystérieux la voix rauque et haletante comme celle du petit vieux derrière son écran. Tu aurais presque pu croire que tu étais Mère Fourass là, enfin merci google quand même pour la devinette. Genre il avait cru que tu allais en inventer une que pour lui et ses beaux yeux. Il ne fallait pas trop rêver tu n'étais pas suffisamment intelligente pour ça. "Je suppose, peut-être que la prochaine fois alors...." Tu lui octroyais un petit clin d'oeil, une promesse non dite que si l'occasion se présentait tu te rattraperais pour lui faire oublier que ce soir tu étais une femme barbue. Breeef, ses questions beaucoup trop existentielles à ton goût te mettaient plus que mal à l'aise. Les choses devenaient sérieuses, vite, beaucoup trop rapidement.  Tu déglutissais le regard fuyant. Que pouvais-tu dire de plus? Ton cerveau semblait être un puits sans fond."Oui je suis là parce que je voulais aussi te voir. Tu me manquais okay?" avouais-tu les joues rosies. Tu n'étais pas le genre de personne à exprimer ses sentiments à voix haute, et montrer l'affection que tu portais à quelqu'un se révélait toujours être un exercice plus que difficile. "Je t'aime bien Zacharias, et si ça te pose un problème tant pis tu as cas allé te faire voir chez les grecques. " Une lueur ardente étincelait ton regard. Tu te sentais complètement nue, et même si tu t'étais montrée concise dans tes paroles tu espérais que l'intention présente dans tes mots allait toucher le jeune homme, du moins un tout riquiqui peu.  Tu ne savais pas du tout si c'était les paroles qu'il attendait mais c'était tout ce que tu pouvais lui offrir. De toute façon tu te demandais même pourquoi tu venais de dire cela, apparemment ce nouveau père de famille ne semblait plus vraiment attiré par toi. Tu avais dû seulement être une passade dans sa misérable vie. Oui parce que maintenant tu te sentais drôlement et affreusement conne. Oui conne, mot vulgaire qui représentait bien tes pensées. Venait-il vraiment de dire qu'il avait embrassé une fille? Etait ce une sorte de vengeance dans le genre tu m'as poignardé, j'vais faire de même deux fois plus fort? Ta bouche forma un O étonné, alors qu'aucun son ne se frayait un chemin vers la sortie. "Okay cool." Un murmure dans le vent à peine audible. Tu te sentais trahie et délaissée. Des larmes te piquaient les yeux, mais tu te refusais de leur laisser libre cours. Hors de question de te montrer faible devant son nez. "Elle devait sacrément être bourrée en tout cas." Une pointe de jalousie perçait dans ta voix, tout aussitôt mélangé avec de l'amertume. Maintenant tu n'avais plus du tout envie d'être avec lui, souhaitant seulement te réfugier dans un coin. Néanmoins, une petite voix dans ta tête te soufflait de continuer, simplement pour lui montrer et lui faire regretter son geste. Qu'il voit ce qui allait lui manquer quoi. "Ca marche pour moi. Prepare toi à perdre." Tu affichais ton plus faux sourire qui dégoulinait de fausses bonnes intentions. "Dehors juste a coté." Tu lui attrapais sa manche, ayant compris que tout contact physique était à prohiber, l’entraînant dehors.  Il vous fallu à peine quelques secondes de marche silencieuse pour arriver devant la dite maison qui semblait tout bonnement inhabitée.
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Brynn s’étonna que je puisse déjà ressentir les effets de l’alcool et je ronchonnai : « C’est que j’ai eu le temps de picoler en t’attendant… » Et pas que ça d’ailleurs… Fallait pas que ma mauvaise humeur face à son arrivée tardive me fasse oublier mes bonnes manières. Je saisis un verre plein sur l’un des plateaux et le lui tendis : « Tiens t’as du retard pour me rattraper du coup… » Qu’elle s’en enfile deux ou trois comme ça cul sec, et peut être qu’ensuite nos cerveaux seraient à peu près dans le même brouillard. Bref, je réclamais finalement une énigme. Elle avait le costume pour en plus. J’écoutais mais dur de se concentrer quand on avait un grammage déjà bien avancé. Je regardais Brynn septique : « J’ai le droit à un indice ? Et je gagne quoi si je trouve ? » Parce que ça me coûtait de réfléchir, il me fallait une carotte quand même. Mais peut être que ma récompense c’était ses paroles concernant notre rencard. J’avais pensé qu’elle n’en avait rien à faire, vu le temps désespérément long qu’elle avait mis pour arriver. Donc voilà, j’en concluais ce que tout le monde en aurait conclu à ma place. Sauf que non, la demoiselle démentit : elle était là parce qu’elle voulait me voir, je lui manquais. Je souriais là non ? Fallait pas que je souris normalement mais mes lèvres s’étaient étirées instinctivement. Dur de rester chonchon en l’écoutant m’avouer ça avec les joues rosies. Parce que même à moitié cachées par sa barbe, je remarquais la couleur qu’avait pris son visage.  J’eus même le droit à –je t’aime bien- assorti d’une menace, une façon de se dévoiler qui m’arracha un petit rire. « Je t’aime bien aussi Glucksbourg… Tu m’énerves mais je t’aime bien. »  Enfin ça, c’était avant de lui lâcher, comme un gosse, qu’elle faisait bien ce qu’elle voulait avec Briony, qu’elle avait aucun compte à rendre, et que je m’étais moi même adonné à ce genre d’activité buccale sur un ton qui la narguait volontairement. Je la toisais du regard, scrutant sa réaction. Un petit –okay cool- s’échappa de ses lèvres, mais ça avait l’air de piquer un peu quand même. D’ailleurs, elle ajouta d’un ton sarcastique que la demoiselle qui m’avait embrassé devait être sacrément bourrée. Ce qui m’énervait le plus, c’était que c’était vrai. Zoïa était complètement bourrée quand elle s’était emparée de mes lèvres avant de m’accrocher au tronc d’un arbre et de m’abandonner au milieu de la forêt. « C’est vrai que pour m’embrasser, faut être soit saoule, soit contrainte c'est ça ?» répliquai-je avec un air vexé. Chaque fois que je l’avais embrassée, elle, elle s’était appliquée à dire que c’était contre sa volonté alors c'était surement ce qu'elle avait voulu dire par là... « Bois peut être encore un peu du coup… » l’encourageai-je en désignant son verre. Sait-on jamais d'ici quelques verres, elle allait peut être me prendre pour Briony... Mais trêve de plaisanterie, on avait un village de sorcière à découvrir, et visiter une maison hantée me branchait bien. Tout cela agrémenté d’une petite compétition, c’était encore mieux. « On verra ça… » Elle m’entraina ensuite vers l’extérieur en me tirant par la manche… « Fais gaffe à ma chemise de bucheron… » grommelai-je. On arriva ensuite devant une bâtisse sombre et glauque, aux airs abandonnés. « T’es sûr que tu veux entrer ? » lui soufflai-je à l’oreille avec un petit air amusé. « Je crois que je viens de voir passer une ombre là, au niveau de la fenêtre de l’étage… » ajoutai-je en essayant de la faire flipper d’avance.
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Tu roulais les yeux au ciel, amusée par le comportement du jeune homme qui semblait vouloir mettre son début d'alcoolisme sur ton dos. "J'suis à l'heure j'te signale c'est juste toi qui est en avance." rectifiais-tu un grand sourire innocent aux lèvres. Peut-être que si tu te le répétais suffisamment tu allais finir par te croire. Néanmoins, Priape avait raison tu avais pas mal de verre à rattraper, pas que son nouveau parfum alcoolisé t'attirait tel du axe mais tu ressentais le besoin de se mettre à son niveau. Comme pour lui prouver que toi aussi tu pouvais jouer dans la cours des grands. Il faut dire que la base même de votre relation était votre capacité à toujours vous mettre au défi l'un et l'autre, dans l'optique de voir qui allait faire pipi le plus loin. Genre ça devait être comme avec les couples d'otaries quand le mâle et la femelle tentaient de voir qui allaient prendre le dessus sur l'autre. Voilà vous étiez des otaries. Bref tout ça pour dire que tu acceptais gracieusement le verre qu'il te tendait le buvant cul sec. Et en pris un petit dernier pour la route que tu bus d'une traite. "À ta santé." Il ne fallait pas que tu sois touut de suite complètement gaga, déjà que tu avais beaucoup de mal à réfléchir lorsque tu étais à ses cotés, tu savais que tu avais besoin de rester concentrer pour ce qui allait suivre. "Un indice? Cette enigme serait-elle trop dur pour toi Zacharias?" tu affichais un petit sourire suffisant contente de toi. "Okay c'est un truc qui se mange...." concédais-tu gentiment, parce qu'après tout vous n'étiez pas dans les meilleures conditions pour réfléchir. "Euh...ma reconnaissance éternelle?" proposais-tu pas très convaincue. C'est que tu ne savais pas vraiment ce qu'attendait le jeune homme, le connaissant il devait déjà avoir une idée bien précise en tête. "Tu voudrais gagner quoi comme truc?" demandais-tu en arquant un sourcil. Un repas en ta douce compagnie? Des chaussettes avec son prénom dessus? Mieux une poupée vaudou de ta personne?  Bon, c'est là que tu te dis que les deux verres d'alcools avaient surement du faire déjà leur petit effet...ouai c'était la seule explication logique tu pus trouver pour expliquer le fait que tu venais d'avouer à voix haute à Priape que tu l'aimais bien. Genre pas dans ta tête, non à voix haute, haaaute. Respire, expire tout allait bien se passer ce n'était pas une demande en mariage que tu avais faite. "Oui je sais j'suis attachante comme fille." tu lui octroyais un petit clin d'oeil avant de détourner le visage pour ne pas qu'il voit à quel point tu étais heureuse d'entendre ça. Il fallait te comprendre la dernière fois qu'un mec t'avait dit qu'il t'aimait bien ça devait faire genre trois ans, à ce rythme là tu allais finir none. Et tu étais encore plus ravie de voir le petit rictus au coin de Priape qui semblait plutôt rassuré (?) par tes paroles. Bien que tu en étais pas certaine, tu avais encore beaucoup de mal à déchiffrer ses expressions. Malheureusement, ton petit monde merveilleux déchanta aussi rapidement qu'il était apparu. Priape venait d'embrasser une fille, et il t'avait raconter ça sur un ton tellement détaché que ça te faisait mal comme si c'était normal. Bien évidemment que c'était normal mais tu avais bêtement pensé que tu étais la seule avec laquelle il s'amusait, mais ce n'était apparemment pas le cas. Tu te sentais blessée, et nulle pour changer. Ca devait surement être cette pimbêche de Talya, et là il allait certainement t'expliquer en long et en large qu'ils allaient se remettre ensemble. Tu retenais ton souffle. Et au pire c'était une fille , mais dans tous les cas c'était pas toi et voilà toi tu n'aimais pas trop beaucoup ça. Parce que toi tu avais embrassé Briony pour rigoler, mais lui était ce vraiment pour la même chose? Tu en doutais fortement. "Exactement c'est le seul moyen pour que la fille ne se rende pas compte que tu embrasses mal." répliquais-tu énervée par la nouvelle et ne voulant pas lui concéder le fait que tu avais tort et que tu étais peut-être allé trop loin dans tes propos. "Vraiment bourrer une fille pour pouvoir coucher avec elle? Si tu veux mon avis ça fait un peu désespéré Zacharias." tu ne disais pas ça sur le ton d'une remarque mais plus pour rigoler, et comme pour lui montrer que tu allais faire des efforts pour te faire pardonner bah de tout, tu attrapais un dernier verre -pour de vrai cette fois- que tu apportas à tes lèvres pour le boire en entier. Un peu comme pour lui dire que tu n'étais pas totalement refermé à l'idée de l'embrasser.  Sauf que maintenant vous étiez dehors devant cette maison, et le moins qu'on puisse dire c'est quelle te donnait déjà la chaire de poule. Tu lançais un coup d'oeil à Priape qui semblait tout bonnement dans son élément point effrayé par la batisse. Et tu ne pouvais t'empêcher de remarquer que sous l'éclairement de la lune, il était vraiment super beau, et que sa chemise de bucheron mettait tout simplement en avant ses pectoraux. Parce que oui chanceuse que tu étais tu t'en souvenais parfaitement. Il fallait que tu restes forte, concentrée sur ta mission. "Certaine." Tu hochais de la tête affirmative. Tu sursautais quand même à l'évocation de l'ombre près de la fenêtre parce que même si ce n'était pas vrai cette possibilité restait flippante. "Nianiania j'suppose que c'est honneur aux dames c'est ça?" tu ricanais avant de prendre ton courage à deux mains et d'ouvrir la porte dans un grincement assourdissant. Et comme tu pouvais t'y attendre tu n'y voyais rien. Tu attrapais rapidement ton portable pour éclairer la pièce. Tu avais à peine fait quelques pas que tes cheveux étaient déjà recouvert de toiles d'araignées. C'était pire que tout, affront ultime pour une cabot de ton rang. Tu respiras un bon coup passant une main dans ta chevelure de déesse pour les écarter. Tu attendis que le dunster soit plus près de toi pour continuer d'avancer, car tu n'étais pas bête dans les films c'est toujours quand les héros se séparent que les choses commencent à se gâter. Si vous n'aviez pas remarqué tu étais beaucoup trop jeune et belle pour mourir si prématurément.



hj: désolé pour le pavé pas fait exprès. (priape) + les apparences sont trompeuses 1365124802 (priape) + les apparences sont trompeuses 1881463262
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Mon côté chonchon n’allait pas en s’améliorant, surtout quand elle rétorquait que j’étais trop en avance. Y’avait quoi à comprendre là dessous ? Que j’avais mis trop d’enthousiasme dans ce rendez-vous ? Que j’avais été trop impatient pour un rencard qui n’en était pas un ? C’était surement vrai. Quand elle avait accepté de fixer cette date au moment du homecoming, j’avais cru que ça allait signifier quelque chose, je m’étais emballé. On ne m’y reprendrait plus… « Bah la prochaine fois, ça sera ton tour de poireauter… » rétorquai-je en ronchonnant. Enfin, avec une telle réplique, je me dévoilais plus qu’autre chose, trahissant mon envie d’une nouvelle date… Bref, passons. La blondinette sembla l’idée de me rattraper côté alcool alléchante et je la vis engloutir un premier verre cul sec puis un deuxième… « Doucement… Je veux pas que tu finisses complètement fracass’ non plus. » Je voulais profiter de ce non-rendez vous un minimum moi. Même si l’idée de découvrir une Brynn pompette pouvait être amusante. Jouant le jeu du père fourras jusqu’au bout, la demoiselle me servit ensuite une énigme qui me laissa d’abord perplexe. Ma réput’ de grosse tête était en jeu attention. « Mon domaine c’est plutôt le médical moi, pas la bouffe. » me défendis-je alors en essayant quand même de trouver la solution à sa devinette. Pour le premier truc déguisé là, je voyais pas. Puis avec son déguisement de vieux barbu, j’avais du mal à penser à quelque chose qui se mange et qu’on déguise bref… Ensuite c’était cultivé, mais pas erudit… Hum, toujours perplexe. La troisième phrase me faisait penser au fruit de la passion, oui ça, ça se mangeait donc ça marchait. Puis si un fruit est mur, on l’apprécie. Et un fruit ça se cultivait. J’étais pas sûr pour le côté déguisé, mais de toute manière c’était ma seule idée donc je tentais : « Un fruit ? » Allez hop dites moi que j’ai gagné. Gagné quoi d’ailleurs ? Brynn me laissait le choix, après avoir tenté de m’offrir sa reconnaissance éternelle : « Ca je l’ai déjà gagné quand je t’ai sauvée d’une terrible noyade je te ferais dire. » Oui sa reconnaissance et un mémorable coup de boule dans un même temps. « Je veux… » Je réfléchis, en l’observant un instant, mon regard s’allumant d’une petite étincelle en imaginant l’étendue des possibilités qui s’offraient à moi. Je pouvais réclamer un dîner aux chandelles, un massage californien ou encore sa bouche contre la mienne, son corps contre le mien, mon regard s’égara d’ailleurs sur ses lèvres l’espace d’un instant alors que cette pensée m’effleurait l’esprit. Mais j’avais toujours en tête l’image entrevue l’autre fois, celle de la jeune femme embrassant son amie. « Je veux une nouvelle cravate. » Ouais n’importe quoi. J’avais balancé ça sur un ton désinvolte, l’air de lui dire qu’elle n’avait rien d’autre qui pouvait m’intéresser, alors que mes yeux venait de lui chanter un tout autre discours. Je reconnus quand même que je l’aimais bien, après qu’elle en ait fait de même pour ma petite personne. Mon compliment l’amusa, et elle souligna qu’elle était attachante comme fille. « Attachiante oui ! » corrigeai-je en me marrant. Un nouveau mot qui lui allait à merveille. Enfin, puisqu’il n’y avait pas de règle entre nous, puisque de son côté elle se permettait de laisser trainer ses lèvres n’importe où, je lui fis savoir qu’il en était de même pour moi. Une révélation qui changea un peu le ton de notre discussion. Aussitôt, Brynn me renvoya à la figure que la fille devait être bourrée, seul moyen pour qu’elle ne se rende pas compte que j’embrassais mal. Attachiante je vous l’avais dit. « Bah écoute la fille a pas eu l’air de se plaindre de mes compétences tout à l’heure… » rétorquai-je sur un ton vexé. Puis je l’encourageais à boire, ce qui me valut une nouvelle remarque. « Tu sais que je suis qu’un pervers… » reconnus-je en haussant les épaules. Elle enchaina sur un dernier verre avant que l’on se retrouve dehors, marchant jusqu’à une hypothétique maison hantée. J’essayais de lui foutre la frousse, mais la blondinette était déterminée à affronter ses peurs. « Tout à fait, je ne vais pas abandonner ma galanterie ce soir. » fis-je en désignant la porte et en lui laissant donc l’honneur d’entrer. Je marchais à sa suite, alors qu’elle éclairait faiblement l’endroit de son téléphone, je sortis le mien pour l’imiter. Ca sentait le moisi dans cette vieille baraque, elle avait pas du être habitée depuis des lustres et le plancher grinçait sous nos pas, augmentant l’ambiance lugubre qui y régnait. Je relevai les yeux vers la Cabot ensuite et la vis passer sa main dans ses cheveux avec un petit geste agacé pour se débarrasser des toiles d’araignées qui s’y étaient prises. « Attends, je vais t’aider… » fis-je en approchant, tendant la main pour les enlever. Et alors qu’il n’en restait plus, je restais un instant figé, mes doigts glissant dans ses cheveux pour aller replacer l’une de ses mèches dorées.
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