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oh what a night. ◇ (W/AZRAËL)

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oh what a night.
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Elle restait toujours énigmatique, je l'étais aussi mais putain elle c'était quelque chose quoi, pas de réponse fondée, des "peut-être" par ci, des "peut-être" par là, je suis sûr qu'elle s'en rends même pas compte ou alors elle le fait exprès pour éviter de se dévoiler, ce qui me semble le plus probable. Elle veut que je lui dise la vérité, mais elle-même, elle n'a pas été franche avec moi dans sa réponse lorsque je lui ai retourné la question, on doit trop être habitués à se dissimuler aux yeux des autres, mentir pour nous arranger parce qu'on a pas envie de se prendre la tête mais clairement là, vu la tournure que ça prend, on es bien obligés alors je peux faire un effort. Je le fais en lui disant que je l'apprécie, y a pas que ça mais c'est déjà ça non ? Elle peut s'en contenter et elle détourne la tête en entendant ma réponse, serait-ce pour cacher un joli sourire sur ses belles lèvres ? J'en suis persuadé et elle revient vite croiser mes yeux pour réagir à cette question que je viens de lui reposer, me dire qu'elle n'est pas bipolaire c'est me prendre pour un con Tu l'es crois moi, un jour je dois pas te quitter, et un autre jour je dois pas t'approcher, t'appelle ça quoi toi ? Perso, c'est être bipolaire pour moi. lui fis-je savoir attendant qu'elle me réponse et au final, elle me sortait qu'elle agissait comme ça pour ne pas m'aimer, j'avais du mal à comprendre, il pouvait y avoir plusieurs interprétations à sa réponse Donc tu me repousses sans arrêt ? Tu sais au final ça va me gonfler que tu sois comme ça et je finirais par te soulager. ouais qu'elle comprenne que si elle continue à me repousser et m'attraper sans arrête, je me casserai pour de bons et cette situation compliqué comme pas possible prendrait fin, c'est peut-être la solution, mais j'ai tellement pas envie de faire ça, il y a un truc entre nous, je sais pas ce qu'elle entends par ne pas vouloir m'aimer mais elle m'intrigue, à croire que quelque chose est né cette nuit là où nous avons été tout l'un pour l'autre.
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Tu savais très bien que ta phrase n'était vraiment pas claire. Qu'elle pouvait laisser place à plusieurs interprétations et qu'il était plutôt compliqué de savoir ce que tu voulais vraiment dire mais.. C'était toi. T'étais jamais claire quand il s'agissait de parler un peu plus personnellement et.. Tu ne pouvais pas vraiment changer ça. Parce que t'en avais pas envie, parce que t'étais comme ça tout simplement. Indécise, j'suis juste indécise. Pas bipolaire. T'étais peut être beaucoup de chose mais certainement pas bipolaire. Poussant un soupir, tu fermais les yeux lâchant enfin son regard. T'y pouvais quoi toi si t'agissais comme ça avec lui ? Après tout, c'était sa faute. Rien de tout ça n'existerais s'il n'avait pas poussé la porte du bar où tu bossais soir après soir. S'il n'avait pas déballé sa vie devant toi comme si t'étais le genre de personne compatissante. Et puis peut être que c'était un peu de ta faute aussi. Peut être que si t'avais été un peu plus méchante, si tu ne lui avais pas ouvert ta porte les soirs où il n'arrivait plus à marcher droit, ce ne serait pas arrivé. En fait, vous étiez tout les deux fautifs mais t'étais pas du genre à avouer tes tords. Fais donc. Et comme d'habitude, tu te mettais sur la défensive. Ouais, qu'il arrête donc de venir quand tu l'appelais. Qu'il le fasse. Qu'il te "soulage" comme il le disait si bien. Bien sûr que ça t'énerverais dans les premiers temps parce que c'était toi qui mettait un terme aux choses, pas le contraire. Mais peut être que ça serait mieux comme ça. Que ça éviterais de continuer à foncer tête baissé dans un truc sans lendemain et les choses deviendraient probablement beaucoup plus facile. D'ailleurs tu te levais de ce lit miteux laissant tes cheveux couleurs feu tomber en cascade sur ton dos. J'm'en vais.
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Ok cette réponse me plaisait plus mais fallait qu'elle s'explique tout de même d'avantage, me dire que ce n'est que parce qu'elle ne veut pas m'aimer qu'elle agit ainsi, pardon mais j'ai dans ma tête c'est encore brouillon quoi, ne pas m'aimer dans quel sens ? Elle est indécise ouais si elle préfère appeler ça comme ça Ouais si tu veux, t'es indécises. et pas qu'un peu. Me voilà à lui sortir que si elle continue à jouer comme ça avec moi, je risque de plus prendre cette peine à l'accepter et à me barrer pour de bon, chose qui semble de pas lui plaire, elle se met sur la défensive, me poussant à le faire, sur le coup je soupirais en même temps de relâcher la fumée de la taffe que je venais de prendre Arrête de tout le temps provoquer. ouais, faut pas qu'elle me pousse à bout parce que même si c'est la solution la plus logique à notre situation, que je me casse, je sais que ça la ferait chier autant que ça me ferait chier mais elle laisse rien paraître, ce qui n'aide pas vraiment. Elle finit par se lever du lit, elle s'en allait me disait-elle, je la regardais le visage légèrement levé en l'air Ah donc c'est comme ça, tu te met sur la défensive et tu te casse pour pas te prendre la tete, je te signale que c'est toi qui a commencé avec ta question, je n'ai fais que te suivre, moi aussi j'aurais préféré ne pas en parler mais on l'a fait. je me relevais, prenant sa main, essayant de capter son regard Az' sérieux... ouais je voulais pas qu'elle parte.
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La facilité. Fuir quand la conversation n'allait pas dans ton sens. Quand tu savais que tu risquais de donner les mauvaises réponses et qu'il était plus facile de tout simplement éviter. Alors peut être bien qu'on pourrait dire que tu n'étais qu'une lâche et ouais, tu prenais le truc. C'était vrai. T'étais affreusement lâche dans cette situation parce que t'avais absolument pas envie de lui dire le fond de ta pensée. Parce que chaque minute avec lui te perturbais un peu plus et c'était pas ce que tu voulais. T'avais pas besoin de lui et tu voulais t'en aller, c'était mieux. Arrête de tout le temps me dire quoi faire. C'était chiant cette manie qu'il avait. Tu pouvais bien faire ce que tu voulais non ? En aucun cas t'allais arrêter de faire tel ou tel chose parce que ça ne convenait pas à monsieur. Puis t'avais à peine fait un pas qu'il reprenait la parole. T'avais juste à pas l'écouter, c'était aussi simple que ça sauf que.. T'y arrivais pas. Et quand tu te décidais à faire un second pas pour réellement quitter la pièce, il te prenait au dépourvu attrapant ta main. Toi, tu gardais le regard fixé sur le sol, pour éviter encore une fois de t'aventurer dans quelque chose de dangereux, dans quelque chose qui ne te ressemblait pas. Quoi ? Qu'est ce que tu veux que je te dise ? Tu te décidais finalement à lever le regard vers lui le fixant avec intensité. J'aurais pas du t'poser cette question, ok, c'était mon erreur. Mais quoi maintenant ? J'vais continuer à faire comme j'ai toujours fais, ça va te gonfler et t'arrêtera de me répondre. Alors autant le faire maintenant pas vrai ? Aujourd'hui, dans trois mois, qu'est ce que ça change ?
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J'étais comme elle, j'aimais pas me prendre la tête, encore moins dans des situations comme celle qu'on vit actuellement. Elle s'est levée, préférant fuir que de faire face, j'aurai pu la laisser quitter cette chambre et en rester là mais non, avant quoique ce soit je voulais mettre les points sur les i avec elle, je lui rappelais bien que c'était elle qui a lancée les hostilités avec sa question, je n'ai fais que de continuer et c'est de sa faute si on en est là maintenant, elle aurait du penser à ce que ça impliquerait, là on se prend la tête alors qu'on ne voulaient pas se voir pour ça, tout le contraire, juste profiter l'un de l'autre. Non, comme toi je fais ce que je veux. un caractère fort, de feu, tout les deux et c'est pur ça qu'en ce moment-même c'était aussi tendu, je me levais à mon tour, prenant sa main pour éviter qu'elle ne quitte la pièce, j'essaye de capter son regard mais il se détourne du mien, ne voulant pas me faire face puis quelques instants après, elle pose ses yeux sur les miens, avec cette intensité que je n'aurais pas cru aussi profonde mais c'était le cas et elle ouvrait ses lèvres pour se justifier. Qu'est-ce que ça change ? Je.. ouais elle avait raison sur le coup, maintenant, dans trois mois, dans un an, elle allait pas arrêter de me repousser et de m'attirer, c'est comme ça depuis le début et ça changera pas, je sais plus quoi dire pour le coup C'est juste que merde quoi, j'avais l'impression qu'il y avait un truc entre nous depuis cette nuit, j'ai du me tromper. et voilà, elle voulait la vérité, elle l'avait dans son intégralité, je lâchais sa main me rasseyant sur le lit, reportant la clope à mes lèvres, ne fixant plus ses yeux, préférant mater le sol T'as raison, pars va y. la retenir servirait à quoi ? Ca me fait chier putain, elle me plait et.. c'est trop compliqué.
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Le pire, c'est qu'il savait que t'avais raison. Parce que ouais, t'avais totalement raison dans tout ça. Ne pas le faire maintenant, c'était juste le repousser un peu plus mais il y aurait de tout façon la même finalité. Parce que t'avais ce caractère à la con, parce que depuis cette nuit que tu avais partagé avec lui ça t'avais trop retournée pour que tu puisses réfléchir correctement. C'était sa faute. Tu savais pas pourquoi coucher avec lui avait eu autant d'impact sur toi mais c'était le cas. Et depuis ce jour là, t'étais incapable de faire les bons choix. L'appeler, le repousser encore et encore. C'était dingue d'agir comme ça. Tu ne me donnes pas d'ordre. Il était personne pour faire ça. Personne n'avait le droit de te dire quoi faire, quoi dire ni même comment agir et il n'échappait pas à la règle. Il voulait faire ce qu'il voulait ? Très bien. Mais jusqu'à maintenant, il avait plutôt été du genre à écouter ce que toi tu voulais plutôt que l'inverse. Et paf, il lâchait une bombe. T'ouvrais la bouche la refermant presque aussitôt et ça, à plusieurs reprises. Un truc entre vous.. C'était exactement pour ça que tu ne cessais de jouer à la conne avec lui. Parce que y avait ce truc dont tu ne voulais pas, ce truc qui faisait que tu ne pouvais t'empêcher de l'appeler. Et tu voulais pas de ça. Tu voulais pas qu'il y ait un putain de truc entre vous parce que tu détestais ça. Parce que tu préférais être seule et que c'était tellement mieux comme ça. Alors tu tournais les talons sans rien ajouter avant de te raviser. Pourquoi est ce qu'il arrivait toujours à te faire changer d'avis ? C'était agaçant. Tu sais.. Tu me connais pas. Tu ne me connais pas ni moi ni mon passé et crois pas, t'as vraiment pas envie qu'il y ait quelque chose entre nous. T'étais comme une poupée brisée au fond et personne n'avait envie de perdre du temps à tenter de réparer les morceaux.
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Toi non plus.. ça menait plus à rien ce petit discours, tout ça parce qu'on détestaient ne pas avoir le dernier mot, parce que notre fierté nous dépassaient presque. Je ne tardais pas à lui lâcher ce que je pensais au fond, l'effet d'une bombe apparemment vu sa tête pendant quelques instant, bouche bée, moi je me rasseyais, après tout elle avait raison, fallait mieux en finir maintenant que de retarder la chose, c'était nocif quand on y réfléchit bien, une addiction des deux côtés, elle qui à chaque fois me repousse et m'attire à elle et moi à chaque fois qui me laisse faire, acceptant à chaque fois sa main dans la mienne ou son sms qui me dit clairement qu'on se voit pas. Je tirais une fois de plus sur ma clope, détachant mon regard du sien la laissant libre de partir parce que c'était ce qu'elle avait de mieux à faire même si je voulais pas. Je la voyais marcher vers la porte puis à croire qu'elle se ravisait pour se retourner et me dire que je connaissais rien d'elle, ni de son passé, que je voulais pas d'un truc avec elle Et si j'ai envie de tenter, de prendre ce putain de risque ? ouais je voulais essayer parce que ça me bouffe cette relation depuis des semaines et des semaines, des mois.
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Et peut être bien que t'avais absolument pas le droit de décider pour lui mais.. Tu connaissais déjà la finalité de tout ça parce que c'était toujours la même chose. On tentait de te réparer, ça ne marchait pas et on finissait par te laisser tomber. Alors à quoi bon ? C'était sans intérêt. Et peut être que tu voulais pas d'aide, que t'avais pas envie qu'on tente encore une fois de te sortir de tout ça. T'avais pas envie de laisser la vrai Az' sortir au grand jour et tu te complaisais dans ton rôle de petite pétasse pourri gâtée. Encore une image que tu avais créé de toute pièce mais qui empêchait les gens de creuser plus loin. Je te dirais que t'es complètement malade. Ouais, il l'était. Il était complètement taré de vouloir prendre un risque inutile avec toi. T'étais pas une fille bien. Tu pourrais jamais lui promettre de le rendre heureux et t'avais aucune idée de si t'étais douée dans c'qui concernait la fidélité. Alors non, s'il voulait réellement prendre ce risque, il était totalement malade. Tu t'adossais contre le mur n'osant pas rompre la distance qu'il y avait entre vous deux avant de reprendre la parole d'une petite voix. T'as envie de tenter quoi au juste ? La curiosité prenait le dessus et ouais, peut être que tu voulais savoir ce qu'il voulait vraiment. Parce qu'encore une fois, les choses n'étaient pas vraiment claire et c'était frustrant de ne pas savoir où menait cette conversation.
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Je suis complètement malade, c'est le cas ouais, tester un truc avec cette femme, c'est être fou, alors je suis fou parce que depuis tous ces mois, je sais pas j'ai essayé de me dire qu'il pouvait rien se passer entre elle et moi mais j'avais tort, la nuit qu'on a passée ensemble en est la preuve même. J'suis malade alors ouais. elle s'adossait au mur le plus proche du pieu sur lequel j'étais assis, elle voulait savoir ce que je voulais tenter exactement avec elle, en vrai je savais même pas ce que je voulais tenter Quelque chose. je la regardais, me levant, écrasant ma clope au sol, m'approchant d'elle, assez proche pour prendre encore une fois sa main et rapprocher mon visage du sien Tenter quelque chose de plus sérieux que ce qu'on traversent depuis des mois. l'embrasser ? Ca serait déplacé vu la situation non ? Mais j'en avais envie, arrêter de me prendre la tête avec tout ça, profiter d'elle, de sa présence, c'était trop bizarre et je voulais arrêter que ça soit bizarre entre nous.
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Y avait qu'avec lui que les choses étaient aussi compliqué. En temps normal, tu ne te prenais pas la tête. C'était même tout le contraire. T'étais du genre à laisser les choses s'faire, tu demandais rien à personne et t'étais claire dès le début. Mais avec lui, tu pouvais pas. T'avais besoin de retourner le voir encore et encore. Et t'avais aucune idée de pourquoi est ce que Walter en particulier avait cet impact sur toi mais.. Tu ne pouvais pas nier qu'il en avait un. J'trouve pas ça drôle. Il était maso où quoi ? T'étais en train de lui dire que c'était une mauvaise idée, que ça ne rimait à rien et pourtant il continuait dans cette direction. Il était malade et il l'assumait complètement. Toi, ça te prenait au dépourvu. Personne n'avait jamais montré autant d'insistance envers ta personne et.. Tu savais juste pas quoi faire. Tu veux dire.. S'voir souvent ? Sans que j'fasse mon emmerdeuse ? Parce que clairement, vous n'étiez rien et tu voyais pas vraiment où est ce qu'il voulait en venir en parlant de "sérieux". En fait, tout ce que t'arrivais à voir là maintenant tout de suite était qu'il était trop proche de toi et que ça te faisais perdre tes moyens. Il avait à nouveau prit ta main, son visage si proche du tien que tu pouvais sentir son souffle se répandre sur ta peau. Ça t'faisais perdre toute lucidité à vrai dire. Paumée.
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