oh what a night. ◇ (W/AZRAËL)

oh what a night.
░░░░░░░░ feat. azraël-sky strudwick

Il y a quelques semaines jamais je n'aurais pensé que ça serait aussi compliqué et bordélique ma relation avec Az', elle qui au tout début s'en foutait de ma gueule, ne se préoccupant que de moi pour les billets que je lâchais sur le comptoir avec tous les verres que je me prenais puis ouais vis-à-vis de moi elle a changée avec le temps, me parlant, puis au final me laisser son canapé quand j'étais trop mort pour rentrer chez moi puis ça a finit par son lit. Voilà quoi, rien de bien méchant vu comme ça mais à l'intérieur de ma tête en tout cas ça l'est et c'est un bordel monstre, cette fille me rend hors de moi comme dingue d'elle, je sais pas quoi penser, être avec elle, ne pas être avec elle, je cherche plus vraiment à comprendre en fait, elle m'a habituée à agir comme ça et je m'y fais à la longue, plutôt soulagé ce soir qu'elle veuille me voir. Vraiment ? T'en as pas marre de me chercher tout le temps ? je lâchais un petit rire, au fond je savais que je lui manquais, me dire que c'était simplement parce qu'elle s'ennuyait, ouais me casser les couilles quoi, jouer avec ce bordel dans ma tête. Ouah, quelle répartie, je sais plus où me mettre là. je rigolais encore une fois avant de l'entendre me proposer de visiter la maison hantée, une bonne idée, entre nous j'ai surtout retenu la fin de sa phrase, elle est passée juste à coté de moi, frôlant ma main avec la sienne avant de partir devant vers une entrée de la baraque. IL parait ouais. je la suivais, ne me privant pas pour apprécier ce joli déhanché qu'elle avait, puis une fois à l'intérieur de la baraque, ça changeait pas tellement, c'était sombre, silencieux, comme dehors quoi. T'y crois vraiment toi à cette psychose d'Halloween de fantômes et tout ce bordel, je t'avoue que ça me fait marrer moi. lui dis-je passant à côté d'elle, frôlant sa main à mon tour pour avancer un peu plus dans la maison.

☮ OH WHAT A NIGHT
walter et azraël.

mise en page par blasphemySi j'en avais marre, je ne le ferais pas. Clairement. Et c'était parce que ça t'amusais autant que tu continuais à le faire tourner en rond, à le chercher. Puis aussi parce que tu ne savais pas vraiment ce que tu voulais. C'était un problème d'ailleurs. Qu'est ce que tu voulais ? Qu'est ce que tu attendais vraiment de lui ? C'était assez dur comme question et peut être bien que tu ne serais jamais capable d'y répondre. Idiot. Un soupir sortait de ta bouche alors que tu partais en direction de l'entrée enjambant ce qui devait être autre fois une jolie petite haie. Ouais, autrefois. Maintenant c'était plus un dépotoir qu'autre chose mais c'était aussi ce qui rendait le tout plus sinistre. Le terme maison hanté perdrait probablement tout son sens si vous faisiez face à un endroit entretenue. Clairement. Poussant la porte qui ne manquait pas de grincer au passage, t'essayais de t'habituer à l'endroit un peu trop obscur avant d'entrer à l'intérieur. Creepy. T'étais pas vraiment rassuré mais t'aimais ressentir ce genre de chose. Te dire que n'importe quoi pouvait arriver à n'importe quel moment. Peut être bien que t'étais pas normal tiens. Je ne crois que ce que je vois que tu lui disais alors qu'il jouait à son tour te frôlant avant de passer devant toi. Un sourire amusée venait étirer tes lèvres, sourire qu'il ne voyait pas. Tant mieux pour toi d'ailleurs, t'avais aucune idée qu'il soit conscient de l'effet qu'il pouvait avoir sur toi. Sortant une nouvelle fois ton téléphone de ta moche, tu activais le mode lampe torche pour éclairer un peu mieux la pièce. De la poussière, des meubles en morceaux et mangeait par les mites. Rien de bien attrayant. Rien, sauf l'escalier sur votre droite. J'vais faire un tour à l'étage qu'il vienne s'il voulait. Tu bifurquais du bon côté posant ton pied sur la première marche pas très rassurée. Ça grinçait et la solidité n'avait pas l'air d'être au rendez vous. Puis tu tentais la deuxième, la troisième jusqu'à arriver à la moitié de celui ci. C'était ce moment que le destin choisissait pour t'foutre la trouille de ta vie, la marche cédait te laissant glisser à moitié dans un trou. Autant dire que y avait le hurlement strident à la clé.