ELIWAN ∇ What's a fair amount of time for me to get pass that ?

Il a toujours des reflexes de riches. C'est à dire s'étonner que certaines personnes ne connaissent pas son monde. Le lit est banal. Il est venu des dizaines de fois dans cette chambre pour profiter de ce meuble athypique. Pour y faire la sieste, sauter sur le matelas, jouer avec son frère. Forcément c'est devenu une chose banale. Mais pas pour les yeux bleutés qui s'émerveillent devant la chose. Pour impressionner tu veux dire ? Parce qu'impression sa copine, j'crois pas que ca s'dise. Trop tard pour le faire taire. Et est-ce que ca te plait ? Par contre, trouver le sommeil là dessus est une autre chose. C'est une sensation étrange et si Antwan s'est vite fait au lit, son petit frère n'a jamais trouver le sommeil dessus. J'te propose qu'on le teste.

Qu'il est chiant quand il s'amuse à se moquer de toi. Lizie fait une moue faussement mécontente qui trahissait son sérieux. Rho tais-toi ! Ou je te pousse hors du lit ce soir ! dit-elle en tirant la langue. Bon certes, ça menace n'était pas très crédible. Mais quand elle le voulait, elle savait taper, pousser, crier, tout ce que vous voulez. Et est-ce que ca te plait ? Ca va, c'est plutôt pas mal. En fait, c'était carrément bien mais elle ne voulait pas donner cette satisfaction à l'eliot d'avoir déjà tout gagner. Fais péter le jacuzzi et le autres secrets de cette maison Antwan, j'attends. J'te propose qu'on le teste. Adjugé, vendu ! ajoute-t-elle avant de s'amuser à le pousser sur le lit. Elle explose de rire à sa chute et sa tête étonnée. Attention ! j'arriiiive ! et baleine Lizie sur son amoureux en un éclat de rire. Ca faisait longtemps qu'elle n'avait pas rire ainsi. Elle se serre contre lui pour lui faire un câlin. Ou un gaté comme dirait Rémilie (ok je sors.) Ça m'avait manqué les câlins. ajoute-t-elle à moitié morte de rire de ses bêtises.

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« T’arriveras même pas à me déplacer d’un centimètre. » Ralala, Lizie qui se croit Hulk avec les brindilles qui lui servent de bras. Tout ça parce que madame est contrariée. Il fallait bien parler et ne pas mélanger les mots. « Je vois des étoiles dans tes yeux Elizabeth. Admets que t’adores l’endroit. » Les chevilles vont bien se tenir t’inquiète pas. La rousse le pousse et pris de surprise, il recule de plusieurs pas et tape le lit. Ce qui lui vaut une chute en arrière, sur le matelas. « Pas de droit aux attaques fourbes. » Elle s’en fout, elle rigole. Elizabeth décide même de s’envoler. Tentative lamentablement échouée car miss Leroy atterrit sur l’étudiant. « Putain ! » s’exclame-t-il de surprise. « Tu veux m’assommer ? » Bonne technique pour récupérer l’ensemble du lit. Il se serre contre elle en un espece de calin. « Moi aussi. » Sauf qu’il en profite pour l’écraser. Sinon c’est pas drole.

« T’arriveras même pas à me déplacer d’un centimètre. » La rouquine fait une moue faussement mécontente. Impossible de rester sérieuse deux secondes devant son amoureux dans ce genre de situation. La plaisanterie reprend bien vite le dessus. Et le jeune homme avait décidé de la mettre au défi. Attention, il ne fallait pas provoquer la française, sinon cela pouvait vite virer à du grand n'importe quoi. « Je vois des étoiles dans tes yeux Elizabeth. Admets que t’adores l’endroit. » Rho ! c'est bon ! Pas la peine de te répéter que l'endroit est trooop beau ! Elle détestait quand il avait raison, elle qui aimait avoir le dernier mot. Puis, elle ne voyait pas l'intérêt de lui dire pour la énième fois, que sa demeure était magnifique, que c'était parfait pour leur week end, car elle ne devait pas être la première à avoir eu cette réaction en découvrant la maison des Wayans. Ca va t'as fini de vouloir m'impressionner avec ton luxe, tu sais que ce n'est pas l'argent qui m’achètera. avait-elle ajouter un poil provocatrice en s'approchant dangereusement de lui avant de sauter sur lui. Et il tomba littéralement sur le lit qui les fit rebondir. La rouquine explose de rire « Pas de droit aux attaques fourbes. » Elle rit encore plus. Une vraie gamine, tout simplement contente de retrouver son amoureux. « Tu veux m’assommer ? » Nan jamais. Je te préfère vivant. répond-t-elle en se mordillant les lèvres. Sauf que bien sûr, Antwan rentre dans son jeu et décide d'inverser la situation. Elle se retrouve étouffer par tous les muscles de l'eliot. Pas facile de respirer dans ses conditions Aaaaaaaah ! Tu m'étouffes ! Exagère-t-elle à peine. Elle décide de se sortir de là en employant toute la force qu'elle avait pour pousser le corps masculin et se retrouver de nouveau sur lui. Liz, elle domine, elle aime pas se faire dominée. Un point c'est tout. Sauf quand faisant cela, elle avait donné un peu trop d'enthousiasme, et les deux jeunes étudiants allaient finir par tomber par terre. S'ils bougeaient de 2 cm de plus, ils allaient vacillé.

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Il n'a pas besoin qu'elle le repete, mais c'est toujours un plaisir de voir cet air contrarié sur le visage de la rouquine. Un air qui disparaît sous le sourire qu'elle ne peut contenir. Victoire pour Wayans. « Je ne t’achète pas, mais ca fait toujours plaisir de rester dans le luxe pendant quelques jours. Puis tu cracheras pas sur les habits de marque si j’avais la générosité de t’en acheter. » On s’fait vite au luxe. Bien trop vite. Ca devient vite indispensable. Alors Antwan qui vit dedans depuis qu’il est gamin, ne se voit pas changer de milieu social. Elle le pousse, il chute. Lui-même rigole vu sa position ridicule. Mais quand ils sont sur le lit, c'est lui qui tient les rennes. Sauf que la rouquine inverse les roles avec ce qui lui reste de force. Facile pour lui de se remettre sur elle. C'est c'qu'il essaye de faire.. sauf que le lit n'est pas infini. Les deux tombent sur le sol. Et évidemment c'est le garçon qui se prend tout le poids de sa copine. « Infirmière Elizabeth va devoir reprendre du service. »

Lizie ne peut s’empêcher de rire quand elle entend Antwan se dire généreux. Ce n’était pas la principale qualité d’un éliot. Surement la dernière. Cela devait arriver tous les six mois un Antwan généreux. Il ne s’appelait pas Jean-Marc Généreux. Ok ma gueule. La rouquine ne se gênait pas pour rappeler deux-trois trucs à son Eliot. « J’suis pas une fille du bas peuple à qui tu vas offrir des habits ! Mon armoire est déjà remplie de robes de grands créateurs » Non ce n’était pas non plus avec des habits qu’Antwan pouvait utiliser son argent pour l’impressionner. Peut-être avec des voyages ou bien une jolie bague. A voir. Mais bon, là, elle n’avait pas le temps de réfléchir car son cher et tendre décida de l’attaquer. Et c’est comme ça qu’on accueille ses invités. Le jeune homme semblait avoir oublié toutes ses bonnes manières. Ils se battent comme deux enfants et on devine la suite, les deux corps finissent bien vite par terre. Lizie s’écrasse de touuuuuuuut son poids sur son amoureux. Elle explose de rire. Ils n’étaient pas possibles. Antwan réclame ses soins. Encore. Il ne pouvait pas se passer d’elle décidément. « A la seule condition qu’Antwan le cuisinier reprenne du service aussi. » répond-t-elle avec un sourire en coin sans bouger. Elle aimait bien l’écraser, c’était drôle. Elle attendait toujours la pizza qu’il n’avait pas fini de préparer l’autre fois.

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Oh, mais il n'a pas dit qu'il était généreux. Il a même préciser que si et seulement si il decidait d'être généreux, alors à ce moment là il offrirait des choses à Elizabeth. « Si le luxe ne te convient pas, tu peux aller dormir sur la plage. Tu vas adorer l’aventure et les crabes qui vont venir squatter avec toi. » Après tout c'est elle qui veut toujours partir faire Koh Lanta ou Pekin Express. Qu'elle dorme dehors ce soir. Il doute qu'elle apprécie. Elizabeth reviendra en courant. « A la seule condition qu’Antwan le cuisinier reprenne du service aussi. » Mon dieu, elle va mourir d'intoxication. C'qu'Antwan peut faire se limite à des pâtes et à une pizza. Enfin il sait aussi réchauffer des trucs, mais c'est tout. Ah et aussi un gâteau au chocolat devrait être dans ses cordes. « Qu’est-ce que l’infirmière veut manger ce soir ? »

« De toute façon je sais pertinemment que tu vas pas me laisser dormir avec les crabes, au bout de 10 minutes sans moi, tu seras en manque » Dit-elle en tirant la langue. Bah oui, pourquoi emmener Lizie en week end en amoureux, si c’est pas pour être avec elle. C’est complètement stupide de passer un week end séparé alors qu’on est ensemble. Lizie chasse cette idée de sa tête. Elle préférait penser aux choses positives qu’aux négatives. Elle venait à peine de retrouver Antwan depuis leur pause, elle ne voulait pas le quitter. Il l’avait manqué et elle se réjouissait de voir qu’il était revenu vers elle. Elle était contente qu’ils retrouvent leurs bonnes vieilles habitudes. Leurs taquineries. « Je pense déjà qu’on devrait aller voir ce qu’il y a à manger monsieur le blessé. » Elle vient l’embrasser. Le bisou réparateur de leur chute. Voilà comment Lizie soignait. Elle se lève et lui tend la main pour aider notre blessé de guerre.

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« De toute façon je sais pertinemment que tu vas pas me laisser dormir avec les crabes, au bout de 10 minutes sans moi, tu seras en manque » T'en es certaine Leroy ? Il est capable de bien des choses, surtout quand un défi est lancé. La fierté le pousse à aller jusqu'au bout alors laisser sa copine dormir dehors est tout à fait faisable. Surtout si c'est elle qui demande. « Tu veux vraiment parier ? » lance t-il avec un air joueur. « Je pense déjà qu’on devrait aller voir ce qu’il y a à manger monsieur le blessé. » Elle l'embrasse avant de l'aider à se relever. « Je pense pas qu'il y ait beaucoup de choses sachant que personne ne vit ici. » Il grimace doucement et tire sur ses habits pour qu'ils reprennent une forme normale après la chute. Wayans avait raison : rien dans le frigo. « Tu veux manger où ? »

Mine de rien, Lizie commençait à avoir faim. Elle n’avait rien mangé depuis leur arrivée. Puis supporter un Antwan à la longue, ça devenait épuisant. Elle devait reprendre des forces. Bien évidemment, une fois devant le frigo, il n’y avait strictement rien dedans. Sur le coup, il n’avait rien prévu, comment oublier un élément fondamental de ce week end improvisé en amoureux ? La nourriture. Lizie tourne la tête vers Antwan « Soit on a de la chance et un supérette est encore ouverte à cette heure-ci » propose-t-elle « Ou bien tu vas être obligé de me payer le plus cher des resto » termine-t-elle avec un sourire rayonnant. Cela ne devrait pas poser de problème à l’eliot vue tout l’argent qu’il avait. Lizie exigée des pâtes à 50 euros au moins.

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