Une glace au yaourt : Abby

Noah ne laissait en effet rien transparaitre de ses émotions. C’était sa nature, une manière de se protéger, de se cacher, de rester tranquille. Il n’avait pas appris ni les mots doux, ni les gestes de tendresse, et ce n’était pas franchement son truc. Mais, il restait pour autant fidèle et loyale, notamment à sa famille. Et comme Abby était de sa famille, il aurait pu faire tout ce qui est en son pouvoir pour lui venir en aide, la rassurer, et faire qu’elle se sente bien : « J’ai pas besoin de montrer que je tiens à toi, tu le sais déjà, et si tu ne l’as pas compris, c’est que tu dois ouvrir tes yeux un peu plus grand ». Il sourit en la regardant tandis qu’Abby lui disait qu’elle allait rentrer avec ses gardes : « Bien, je t’écris plus tard alors ». Elle vint se faufiler dans les bras de Noah, et lui un peu gauche, un peu maladroit, la serra légèrement avant de déposer un petit bisou sur son front : « Je m’en souviendrais ». Il sourit en la regardant avant de réajuster sa veste et de s’apprêter à partir : « J’attends de te voir monter dans la voiture de tes gardes avant d’y aller ».

Noah rit légèrement quand Abby lui dit que les filles avait besoin qu’on leur montre et dise qu’on tient à elle : « Oui et ben … j’apprendrais peut-être à le faire, mais tu me connais, ce n’est pas mon truc les déclarations d’amour ». Il rit un peu plus avant d’embrasser sa cousine sur la joue et de lui répondre : « Promis je t’écris. Et toi essaye de ne pas trop te prendre la tête ».
Il regardait Abby s’éloigner avec ses gardes et monter dans la voiture. Noah lui fit un signe de la main avant de débarrasser leur table et de sortir du restaurant. Il remarqua que la voiture d’Abby était parti, alors il monta dans la sienne, et partit vaquer à ses occupations.