Nikaggie ♥ the end ? Fuck, i love you.

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Nikaggie

mise en page par mad love

C'est clairement pas ma période en ce moment, non seulement j'ai de plus en plus mal à la tête, j'ai des vertiges et d'autres petites choses très certainement liées au stress, mais en plus demain je divorce officiellement, ça me gonfle car je l'aime et j'ai aucune envie de divorcer. Du coup j'ai passé la soirée à déprimer au bar, j'ai encore picolé au point de perdre connaissance et de me réveiller à la Lowell House en mode zombie. Merde je suis à la bourre .. Oh et puis merde je m'en moque. D'ailleurs j'ai pris quelques minutes pour faire un détour à la boulangerie pour m'acheter une boite de macarons alors que j'ai déjà facile 45minutes de retard. Une fois au tribunal, on m'emmenait jusqu'à la salle ou se trouvait la juge et Maggie. Salut .. Désolé pour le retard, je me suis pas réveillé. Oui oui, je me suis pas réveillé pour 14h, mais qu'importe, Maggie me connait et vu mes cheveux en batailles et ma mine des mauvais jours elle doit rapidement comprendre que j'ai passé la soirée à boire cette nuit, mais que voulez-vous, j'ai juste aucune envie de divorcer. Je m'avançais vers Maggie et la juge avec ma boite de macarons, faisant rapidement la bise à Maggie .. Wooah elle est magnifique aujourd'hui, tellement belle que je n'ai pas pu m'empêcher de jeter un coup d’œil à son décolleté .. Quoi ? J'en profite dans quelques minutes nous ne seront plus que des exs. Enfin bref je saluais la juge avant de m'asseoir sur ma chaise, avançant doucement la boite de macaron vers la juge qui ne semblait pas vraiment heureuse de mon retard et surtout de me voir débarquer comme ça, en touriste. Vous voulez un macaron ? Non .. Je vois à votre tête que non .. Chuchotais-je bêtement avant de tendre la boite à Maggie. J'ai manqué quelque chose ? Leur demandais-je en soupirant, ça se voit que ça m'emmerde d'être ici ? Je crois bien ouais.

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Bon ok personne ne veut de mes macarons, génial je voulais juste être généreux, bref qu'importe. J'écoutais à moitié ce que la juge racontait, trop occupé à manger mes macarons lorsque Maggie avoua avoir envie de faire pipi, je me suis mis à sourire en levant mon regard vers la juge qui semblait perplexe. Elle a toujours été comme ça, avec elle un épisode de Game of Thrones ça dur deux heures tellement elle fait des pauses pour aller pisser, c'est un truc de fou, c'était encore pire lorsqu'elle était enceinte .. Impossible de regarder un film au cinéma. Disais-je en rigolant, bon ça ne fait pas rire la juge qui fronce les sourcils, la pauvre est tombée sur le couple le plus étrange au monde je crois, en même temps je crois que Maggie et moi n'avions l'un comme l'autre aucune envie de divorcer. Vous savez quoi ? Je sais même pas ce que je fous ici, pourtant je sais que c'est moi qui a voulu de tout ça, je suis le seul coupable et je ne peux m'en prendre qu'à moi-même. Nous avons déjà perdus beaucoup de temps, vous avez cinq minutes .. Dans cinq minutes je veux vous avoir tous les deux devant moi pour en terminer avec votre divorce. La meuf a vraiment un balai dans le cul c'est pas possible. Je soupirais, posant ma boite de macarons sur le bureau avant de me lever et de prendre mon paquet de clopes dans mon jean. Ok .. Bon bah moi j'vais fumer. Disais-je en sortant de la pièce, la pauvre juge doit se mordre les doigts d'avoir accepté notre dossier, bref qu'importe. Je fumais rapidement ma clope avant d'entrer de nouveau dans le batiment, attendant derrière la porte des toilettes que ma femme – du moins pour encore quelques minutes – en sorte. J'étais collé contre le mur derrière elle, non franchement je veux pas divorcer. T'es belle dans ta robe, elle met bien tes fesses en valeur. Disais-je en souriant bêtement, les cheveux en pétard et les yeux fatigués.

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Je soupirais à sa remarque sur sa robe, je voulais juste rire un peu avec elle, mais faut croire que le moment était mal choisit. Mon cœur me fit mal lorsque Maggie avoua à la juge que je possédais en quelque sorte son cœur .. Reste fort Niko, reste fort. Je veux rien, elle peut tout garder je m'en moque, j'ai besoin de rien. C'est elle qui me donnait envie de me lever le matin, pas les biens qu'on avaient ensemble .. Je m'en moque de tout ça. Tout ce que je veux c'est pouvoir voir mon fils quand j'en ai envie. disais-je avec un faible sourire toujours en évitant le regard de la juge et de Maggie. Qu'est-ce que je fous là ? Pourquoi je divorce ? Pourquoi j'annule pour tout ça sur le champ ? Pourquoi Maggie ne m'en a pas empêché ? Tant de questions me trottent dans la tête, tant de questions sans réponses et ça me fout en l'air. Et si jamais elle veut se débarrasser du canapé je le veux bien, j'ai de bons souvenirs sur ce canapé. Disais-je d'une petite voix avant de me coller contre mon siège sans rien dire durant quelques minutes, j'étais plongé dans mes pensées, plongé dans mes souvenirs, repensant aux moments que j'ai passé avec cette femme à mes côtés, le petit livre de blagues qu'elle m'avait écrit avant de partir au spring break pour pas que je me sens seul alors que nous n'étions que de simples amis, notre premier baiser, la première fois qu'on a couché ensemble, mon premier bisou du matin, les fois oû je me suis incrusté dans ses cours, notre mariage, Noah .. Putain mais pourquoi je divorce moi ? Je t'aime. lâchais-je d'un seul coup alors que la juge parlait, je ne l'écoutais pas, je n'écoutais personne à vrai dire j'étais simplement plongé dans mes pensées et cette simple phrase a quitté ma gorge sans que je ne contrôle rien.

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Je veux rien, je n'ai besoin de rien mis à part d'elle et de mes enfants, ils sont tous ce que j'ai et je m'en rends encore plus compte à cet instant, c'est certainement pour cela qu'un je t'aime quitta ma bouche sans que je puisse controler quoi que ce soit. Les mots de ma femme me firent du bien, elle m'aime, je l'aime .. Je veux pas divorcer. Elle s'en alla rapidement, je ne me suis pas fait prier pour la rejoindre, elle pleurait assise par terre, je m'installais juste devant elle, nos pieds se touchaient et j'attrapais doucement ses mains pour pouvoir plonger mon regard dans le sien. Je veux pas que tu changes, je veux que tu restes la même Maggie qu'il y a un an, la même Maggie dont je suis tombé amoureux, cette Maggie au sale caractère de cochon mais à la fois douce, drôle, gentille, incroyablement belle, cette Maggie que j'aime à en crever. Ne changes pas, reste la même. murmurais-je en tenant toujours ses mains, je me fou complètement des gens qui nous regardent, il n'y a qu'elle qui compte, elle est seulement elle. Je l'aime à un point inimaginable, j'irais décrocher la lune en slip si elle me le demandait. Je lâchais doucement l'une de ses mains pour pouvoir caresser doucement sa joue, essayant peu à peu ses larmes qui coulaient sur ses joues, je déteste voir la femme que j'aime pleurer, c'est l'image que je hais le plus au monde, elle est tellement plus belle lorsqu'elle sourit. Arrête de pleurer, tu sais que j'ai horreur de ça, je préfère largement te voir sourire, tu sais à quel point j'aime ton sourire. lui disais-je avec un tendre sourire, j'en ai marre de cette histoire, marre de me réveiller le matin sans elle, marre de tout simplement vivre sans ma femme, ça n'a que trop duré. Je veux pas divorcer non plus. murmurais-je avant de me pencher légèrement jusqu'à ses lèvres, approchant peu à peu les miennes des siennes sans lâcher sa joue du bout de mes doigts. Je peux revenir ? Mes bisous du matin me manquent. disais-je doucement avec un léger sourire sur les lèvres, les approchants de plus en plus de sa bouche pulpeuse, espérant qu'elle ne me rejette pas et qu'elle accepte ce baiser, je meurs d'envie de l'embrasser, je meurs d'envie de rentrer chez nous.

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J'étais heureux de revoir enfin son sourire lorsque je lui ai avoué que je ne voulais plus divorcer, elle sauta directement dans mes bras tout en m'embrassant, m'avouant que j'aurais le droit à tous les bisous que je voulais, tant mieux je compte en profiter. Je souriais tendrement lorsqu'elle relâcha mes lèvres, sauf que non, je veux pas qu'elle arrête. Ne t'excuse pas et continue. murmurais-je en souriant avant de dévorer à mon tour ses lèvres que j'aime tant, je pourrais passer ma vie à l'embrasser, je pourrais rester coller à elle jusqu'à la fin des temps si seulement on me le permettait. Je quittais peu à peu ses lèvres légèrement à bout de souffle avant de me lever du sol sans lâcher la main de ma femme pour l'aider à se relever à son tour. Je serrais doucement Maggie dans mes bras, nichant mes lèvres dans son cou pour l'embrasser avant de murmurer au creux de son oreille. J'arrête les conneries .. J'arrête de bosser pour Leevy, la mafia ou n'importe quel autre dealer, j'arrête de vendre de la drogue .. Je trouverais un autre moyen pour gagner de l'argent, mais j'arrête les conneries .. Tout ce que je veux c'est que tu sois heureuse, j'ai jamais voulu te faire de mal. Lui avouais-je en la gardant dans mes bras, j'ai jamais voulu faire de mal à la femme que j'aime en vendant de la drogues, au contraire je voulais juste pouvoir lui offrir la vie que je n'ai jamais eu. Sans lâcher ma petite femme je collais mon front contre le sien, plongeant mon regard dans le sien. Je t'aime Khalski. lui disais-je avec un petit sourire sur les lèvres, elle restera toujours madame Khalski, la seule et l'unique femme de ma vie. Tu crois qu'elle va nous prendre pour des fous ? lui demandais-je en souriant, parlant bien évidemment de la juge.