Si tu crois un jour qu'je t'laisserai tomber.. (Maëlyatt)

Et c’était mal ? On avait tout le loisir de profité l’un de l’autre, mais de quelle manière ? Je ne l’avais pas encore bien définit. Le mieux était de laisser les choses se faire. D’un côté, je ne serais pas étonné qu’elle ne veuille plus rien d’intime avec moi. Cependant, cette nuit, elle me montrait l’inverse. Un sourire venait naitre sur mon visage. Baissant la tête comme gêné, je pouvais voir les rayons lunaires se refléter sur le tissu qu’elle portait. A travers, on pouvait y voir la forme de son corps. J’aurais presque pu en rougie, mais dans cette pénombre, on ne pouvait rien y voir. Glissant une main sur sa taille, je caressais du pouce son corps à travers le t-shirt. « Et c’est une bonne chose, non ? » J’avais chuchoté ses mots, tout en suspendant mes lèvres à quelques centimètres des siennes. A présent, on pouvait faire ce que l’on voulait.

De quoi avais-je envie ? Sa question résonnait à mon esprit, alors que ses mains glissaient sur mon torse. M’arrachant une série de frisson, je pénétrais son regard de mes yeux. Sa jambe remontait un peu plus. Son haut dévoilait plus de peau, me donnant l’envie de le lui arracher. Si je laissais parler mon instinct, elle se retrouverait nue. Cependant, une partie de moi voulait faire les choses bien. Elle ne méritait pas d’être traitée comme ça. Pas vrai ? La première chose à faire, était de la traiter mieux et de ne pas la prendre facilement. Pas comme ceux qu’elle fréquentait. A cette idée, mon esprit se refermait. Doucement, je me redressais, arrachant le contact de ses mains sur ma peau. Mes mains sur ses cuisses, je glissais quelques mots : « Là tout de suite, j’ai envie de toi, mais pas comme ça. »

Refuser d’avoir des rapports avec elle était presque incompréhensible, mais cette fois-ci, je voulais prendre mon temps. Ma rupture avec Torrey était récente et je ne voulais pas me plonger dans les bras de Maëlys aussi facilement. Mon souhait était qu’elle soit sur et que je sois sûr de moi. Si nous venions à coucher ensemble, cela voudrait dire que nous entamerions quelque chose. Il était inutile de la faire souffrir davantage ou qu’elle se sente utilisée. « Aussi facilement… » Une fois de plus, ma maladresse frappait. « Ce que je veux dire, c’est que si nous passions à nouveau ce cap, c’est qu’on est sûr. » Mettre la pression ? Bien joué Wyatt. « Excuse-moi, je m’y prends mal. » disais-je avec un léger rire nerveux. « Je ne veux pas te faire souffrir une nouvelle fois. Tu auras beau dire ce que tu veux, je n’ai pas oublié ce que je t’ai fait. Alors, il faut qu’on soit sur. »

Besoin de m’amuser ? Surement, mais en ayant un fils, je ne voyais plus les choses de la même manière. Ou étais-je devenu trop adulte ? Je me contentais d’acquiescer, alors qu’elle posait ses mains sur mes épaules pour me rassurer. En repensant à ce que je venais de lui dire, mon esprit se rendait compte de l’importance de mes mots. Venais-je de lui faire une sorte de déclaration ? Pas clairement, mais au fond de moi, je commençais à me dire, que ce n’était peut-être pas ce qu’elle désirait. Peut-être étais-je allé trop vite. Chose que je ne voulais pas. Un léger sourire venait prendre forme sur mon visage, alors que je me rallongeais sur le lit. « Viens. » La prenant dans mes bras, je déposais un baiser sur son front. « On devrait dormir. »