Un gars ou une fille? • JUNEL ♥

Quelques jours au par avant, ma petite amie m'avait signalé que pour la prochaine échographie, nous allions connaître le sexe de notre futur bébé. C'est bien pour ça que j'étais excité comme une puce dès le réveil. J'étais debout bien avant l'heure, du coup je laissais un peu June profitait de son sommeil. Nous étions dans la Quincy House, la où nous avons passé notre première fois. Que des bons souvenirs. Bref! Je fais couler un café que je bois assez rapidement grâce au lait qui le refroidit. Je regardes si j'ai de quoi manger, et oui heureusement, j'ai encore de la brioche avec du nutella et des biscuits. Je me fais une tartine, et je la manges en observant mon amoureuse qui dort paisiblement. Pour éviter un réveil brutal, j'éteints l'alarme du téléphone, et je accroupis a coté de mon lit au niveau de son visage. D'une voix douce, je lui dis pour la sortir de ses rêves   " Mon Ange... Debout... Nous avons rendez - vous avec notre bébé "    Je souris, et ses petits yeux s'ouvre lentement. J'en profites pour déposer un baiser sur sa joue, puis sur ses lèvres en caressant sa hanche au dessus de la couverture. J'ignorais si ce matin elle allait avoir des nausées, ou un autre truc a cause de la grossesse. Ce que je souhaitais, c'est que ma petite amie soit de bonne humeur. Je lui demandes alors une fois que son cerveau s'allume,     " Bien dormi? C'était pas trop étroit? "    Je sais que je m'étais endormi avec June dans mes bras après une douche en amoureux hier soir. Après, faut m'assurer qu'elle soit reposée, car son état de santé m'importe plus que tout, tout comme celle de la crevette qui grandit dans son ventre. D'ailleurs, je descend un peu la couette, et je déposes mes lèvres dessus pour saluer mon enfant    " Coucou, c'est Papa. Et dans, a peine deux heures, tu vas délivrer ton secret. "     Je parles de son sexe bien sur. Ma main caresse l'arrondi, et je remets mes yeux dans ceux de ma petite femme. Je suis déjà un papa poule!    

J’étais tranquillement entrain de dormir, cette nuit j’avais dormi dans les bras de mon bébé et j’avoue que devenait de plus en plus compliqué entre lui, moi et mon ventre qui était de plus en plus énorme. J’avais l’impression qu’il grossissait de jours en jours. Que j’étais de plus en plus énorme et je ne pouvais même plus me comparer à ma meilleure amie Elia car nous étions fâchés et n’avions plus de nouvelles l’une de l’autre. Lorsque j’ouvrais les yeux je voyais mon petit cœur à mes genoux, entrain de me réveiller le plus tendrement possible, malheureusement pour lui j’avais encore envie de vomir et j’étais plus dégouté d’autres choses : « Oh, mon cœur, je crois que faut que j’aille aux toilettes… ». Bon je n’avais pas vomi mais j’avais cette sensation à chaque fois. Après quelques temps ça allait, mieux, j’étais un peu déçu de briser à chaque fois un moment romantique mais malheureusement, c’était comme ça. Je revenais vers lui avant de lui dire : « Oui, j’ai bien dormi mais le bébé prends vraiment trop de place et j’en ai plus pour moi… ». On ferait mieux de mettre nos deux matelas l’un à côté de l’autre non ? Je me remettais alors dans le lit car je n’avais pas vraiment envie d’en partir, c’est alors que mon petit ami disait bonjour à son bébé. Il me faisait rire à toujours se présenter mais j’avais lu des articles sur le net et je savais que le bébé savait déjà qui c’était, en même temps y avait pas 40 mecs qui parlaient à mon ventre : « Le bébé te reconnait mon ange ! ». Je l’embrassais doucement avant de piquer dans la brioche, me levant cette fois certainement définitivement : « Tu m’as levé juste à l’heure ou on a du temps devant nous ? ». Oui car j’étais capable de prendre mon temps alors que nous devions partir dans 30 minutes.    

Malgré le manque de place, j'avais passé une bonne nuit. Je dors toujours paisiblement quand je tiens ma petite amie dans mes bras. Certes, son bidou nous menait un peu la vie dure au niveau de la place dans mon petit lit, mais pour le moment ont se débrouillent. Vite, faut avoir notre futur logement pour avoir un vrai lit d'amoureux et pouvoir s'étaler dedans en étoile de mer. En tout cas, réveillé depuis un petit moment, je me décides a sortir ma jolie brune de son sommeil. Je faisais ça en douceur pour la mettre de bonne humeur, mais malheureusement, la grossesse lui donne des nausées. Je m'écartes pour la laisser filer tranquillement aux toilettes.   " Pas de problème Bébé "      Je restes debout au milieu de ma chambre en attendant son retour. Je n'aimes pas vomir, enfin, j'ai peur de vomir alors je ne sais pas comment elle fait. Ma chérie est forte, et je suis fière d'elle. Quand elle revient vers moi, je lui fais un beau sourire et je réponds   " C'est vrai que ton ventre monopolise le lit.. Va falloir trouver une solution, ou accélérer l'achat de notre futur chez nous. "    Je la fixes, et je vois que June se remet dans le lit. Du coup, je viens saluer mon futur enfant en me présentant. J'ignorais si il me reconnaissait alors du coup, je prends les devants. J'entends le rire de ma petite amie, et je relève la tête a sa réflexion. Je fais un haussement d'épaule et je reprends la parole    " Ah... Je ne savais pas. "    Du coup, je remets mon visage devant son ventre et je fais un baiser en disant   " C'est moi. Et tu sais qui je suis! "   Avant de lancer un petit rire.
June décide de se lever du lit, en me demandant si elle avait le temps pour se préparer. En plus, elle avait croqué dans la brioche la vilaine. Je me redresse, et je me fous devant la glace pour mettre mes cheveux en place et je dis    " Bah, tu as exactement.. "   Je regarde l'heure de mon téléphone    " 1 heure et 10 minutes avant le départ. "   Je lui souris, et je viens vers elle pour déposer mes lèvres sur les sienne tendrement. Mes deux mains dans son dos, j'adorais avoir des étreintes avec la femme que j'aime.    

J’avais envie de vomir un peu, malheureusement comme tous les matins mais mon petit ami comprenait et encore heureux car c’était lui qui m’avait mis dans cet état là. Je riais par la suite quand mon petit ami parlait de mon ventre en disant qu’il monopolisait tout le lit, je lui dis alors avec des grands signes : « Si on faisait une grande cabane avec un grand lit en mettant des matelas parterre ! ». Oui des matelas parterre c’était original mais bon ça pouvait être confortable, fallait juste choisir dans quel chambre il y avait plus de place et je suis pas certaine qu’on avait le droit d’avoir son petit ami dans sa chambre mais bon nous étions un couple et on allait avoir un enfant. Je souriais lorsqu’il parlait de notre maison : « Oui on va bientôt avoir notre petit chez nous et notre chambre ! ». On choisirait aussi nos meubles et notre décoration, j’avais hâte. Je lui appris que le bébé savait qui c’était, je riais forcément il allait le reconnaitre avec sa voix grave, je le fis d’ailleurs remarquer : « Comment ne pas savoir que c’est toi vu ta grosse voix ‘bonjour je suis ton papa bébé, moi parent, toi fils’ ». Je le trouve trop marrant mon chéri, j’embrasse bon petit amoureux avant d’aller dans la salle de bain : « Bon je vais prendre ma douche vite fait ! ». J’allais tout de suite dans la salle de bain, j’allais être rapide pour ne pas perdre de temps et pouvoir bien m’habiller et bien me maquiller. Je ne pouvais mettre que des vêtements amples et des grands t-shirts. Une fois rentrée dans la douche je fais couler l’eau chaude sur mon corps avant de me savonner. Je sors de la douche quelques minutes plus tard et je constate que mon ventre est énorme : « Je vais bientôt plus pouvoir me laver des pieds ». Avouais-je avant d’enfiler le peignoir de mon mari mais il est encore tout mouillé.     

Les inconvénients de la grossesse! Heureusement que c'est un trésor d'avoir un bébé, car les neuf mois sont souvent un enfer a vivre pour la plupart des femmes. Bizarrement, il paraît que quand une future maman est bien malade, c'est que c'est une fille. Attendre un garçon est moins dur. Après, c'est un sondage. Et puis, nous, nous allons êtres fixés dans peu de temps. Je souris en la voyant revenir, et je lui dis que son ventre monopolise beaucoup de place, et June affiche alors rapidement une solution amusante. Je lance un petit rire, et je réponds   " L'idée de mettre des matelas a terre est pas mal. Mais de la a faire une cabane... "    Bah oui, comme des enfants. Après, c'est amusant d'imaginer une cabane géante dans ma chambre. Du coup, faudrait peut - être y penser en attendant la réponse pour l'achat de notre maison. Je fais un oui de la tête quand mon amoureuse dit que bientôt nous allons avoir une chambre a nous. Le rêve! Et puis, je suis impatient d'acheter des meubles, de faire la décoration avec elle. Ce sera des souvenirs agréables a raconter a notre futur bébé.
Justement, je tentais de faire un geste affectif, et voila que ma jolie brune se moque de moi, gentiment. Du coup, j'apprends que mon enfant me reconnaît, et qu'il n'était donc pas nécessaire de me présenter a chaque fois. Je la fixes dans les yeux en rigolant, et son imitation de moi m'amuse. Je rigoles, bien qu'elle fait encore référence a l'homme préhistorique   " Eh oh, je me suis rasé pourtant! "    et je souris avant de dire    " Je suis sur que bébé il adore ma voix grave! "    Et je fais un clin d'oeil en claquant ma langue pour accompagner d'un bruit. Un peu comme un frimeur. J'en viens a l'embrasser tendrement, et elle m'abandonne pour prendre sa douche.    " Bonne douche mon Ange "    Dis je tout naturellement en allant me poser sur le lit avec un cahier de cours. Oui, je révise dès que je peux.

Quelques petites minutes passent, et la plus jolie des filles revient avec mon peignoir. Sa réflexion me fait sourire, et du coup je regardes son ventre, enfin la forme. Je pinces mes lèvres entre elles, et je dis    " Effectivement... Tu veux de l'aide pour mettre tes chaussures? "   Je pouffe de rire, et je balance mon cahier sur le lit avant de me lever en souriant pour m'approche d'elle.    " T'as de la chance que le ventre de femme enceinte te va bien! "    Et je hausses un sourcil en fixant ses beaux yeux.    

Je me mis à rire quand il me dit qu’il ne veut pas de cabane, quand il était petit il ne faisait pas de cabanes ? Je me posais des questions quand même. Mais en tout cas la solution des matelas était plutôt bien trouvé : « Tu veux que ce soit ma chambre ou la tienne ? ». Et oui, nous devions forcément choisir une chambre pour mettre les deux matelas. Moi c’est sûr que je préférerais ma chambre, cela fait trois ans que j’y suis mais il y a aussi la sienne dans lequel nous avions conçu notre enfant tout beau et tout mignon. Je le regardais quand il me disait qu’il c’était rasé, oui, c’est vrai, mais il faisait toujours aussi masculin et moi j’adorais ça : « Tu es mieux comme ça mais de toute façon tu es toujours beau ! ». Je l’embrassais avant d’aller sous la douche, lorsque je revins je vis monsieur avec un livre, bon d’accord il doit bien réviser pour ces contrôles mais j’ai envie de le tenter et de le faire rire pour le déconcentrer, j’ouvre alors mon peignoir devant les yeux de mon chéri avant de lui dire : « Tu crois pas que y a plus intéressants à étudier que des bouquins ! ». Je levais alors les yeux au ciel en refermant mon peignoir, purée c’était vraiment drôle, moi ça m’agaçait, ce n’était quand même pas de ma faute si j’étais grosse, je me remettais alors dans la salle de bain pour pas qu’il ne me voit pas toute nue et j’enfilais mon soutien gorge ainsi que ma culotte. Ma culotte était vraiment juste et mon soutien gorge me faisait une poitrine énorme car il était vraiment trop petit du coup, bonjour le décolleté. Je devrais vraiment racheter des affaires. J’enfilais alors un pantalon de jogging et un t-shirt ample avant de lui demander sérieusement : « Tu pourrais m’aider pour les chaussettes ou pas ? ». Je fis une moue presque boudeuse, je ne voulais pas qu’il se moque de moi, tout cela était bien involontaire. Avant de lui laisser répondre j’ajoutais : « C’est toi qui m’a mis enceinte je crois, alors arrête de te moquer ! ». Je passais ma main sur mon ventre avant de sortir quelques affaires pour me maquiller, malgré ma tenue un peu pauvrette, je voulais quand même me faire belle pour mon amoureux.     

Faire une cabane c'est enfantin, mais en même temps nous sommes de grands enfants. Puis, petit j'avais une jolie cabane dans mon jardin, ça pourrait me rappeler des bons souvenirs d'en créer une dans la chambre. Et justement, June soulève la question ultime de savoir dans laquelle des deux nous installerons l'idée. Je hausses les épaules, et je réponds   " Franchement, j'ai pas de préférence... J'aime ma chambre, mais si c'est dans la tienne ce sera la même pour moi. "    Disons que je ne suis pas un garçon compliqué. Je veux seulement être avec ma petite amie. Je sais qu'ici, c'est l'endroit où nous avons conçus notre bébé, et forcément c'est une attache.
J'indique ensuite que j'ai rasé ma touffe de poil qui trônait sous mon menton quand ma petite amie m'imite comme un homme des cavernes, et elle affirme préférer maintenant. Je n'avais pas tout rasé, disons que j'avais taillé. Et quand elle dit que je suis beau, je ne retiens pas le beau sourire qui s'affiche sur mes lèvres.   " Merci ma puce. "    Je l'appelle rarement ma puce, mais la il est sortit tout seul. Je me retrouves soudain tout seul, car la demoiselle est dans sa douche. J'en profites pour lire un peu mes cours. Ce sera ça de moins a faire ce soir, et je pourrais profiter de la compagnie de ma petite femme. Je relève la tête quand j'entend sa phrase, et je vois alors le corps de ma petite femme. Je balance le cahier en rigolant un peu avant de dire   " Effectivement.. J'arrête de réviser moi "    et je souris. Je crois que ma petite phrase pour plaisantait ne l'a pas fait rire. Elle referme le peignoir et part s'habiller. Je soupires, et j'attend son retour. Je tapotes du pied sur le sol, et j'observes mes chaussures. J'ai des vans toute noire, un jean gris clair et un polo noir. Je suis habillé comme a mon habitude.

Quelques instants passe, et voila June qui revient en me demandant de l'aide. Je m'empêche de rire, mais en pinçant mes lèvres elle pourra remarquer que sa demande m'amuse. Je lui fais signe de venir s'asseoir et je prends ses chaussettes en main avant de m'agenouiller devant elle. Je lève les yeux sur son visage et je dis    " C'est bien, ça m'entraîne pour habiller notre enfant. "    Et je souris en lui enfilant doucement. Une fois terminé, elle se lève pour se pomponner et la, elle sort un truc qui me fait faire un -oh- avec la bouche. Je croises mes bras, et je dis    " Bah bien sur, j'ai bon dos. "    Je secoue la tête, et je reprends en plaisantant    " Je ne me moques pas en plus... Moi j'adore te voir galérer! "    Je m'approche d'elle, et je déposes un baiser sur sa joue pendant qu'elle se fait belle. Enfin, elle est déjà belle. Nous n'allons pas trop tarder a partir. J'enfiles donc une veste légère sur le dos, et je cherches mes clés de voiture.      

Quincy ou Lowell ? J’avais été la vice-présidente lowell, mon ancien petit ami était un lowell, je voulais finir mes quelques mois restant chez les violets et j’espérais que mon petit ami pouvait le comprendre, je lui répondis gentiment : « J’aimerais mettre ton matelas chez les lowell, la lowell house m’a accueilli alors que je connaissais personne, j’ai des amis chez les lowells, je veux finir mes études là bas, ok mon cœur ? ». Je l’embrassais alors avant de finir ma douche et d’arriver en peignoir devant lui, j’ouvris mon peignoir mais apparemment se moquer de moi était plus drôle. Je partais donc la salle de bain et je mettais mes affaires, mes vêtements, tout était bien mis. Sauf les chaussettes, je demandais donc à mon petit ami de remettre mes chaussettes et aussi mes chaussures, une fois que les chaussettes étaient mises je montrais mes chaussures comme pour lui indiquait qu’il devait absolument les mettre aussi car sans lui je n’y arriverais pas. Je soupirais quand il disait adorer me voir galérer, je lui répondis alors : « Tu vas te marrer aussi quand je serais entrain d’accoucher ! ». Autant dire que j’allais galérer mais cette fois si, il avait intérêt à me soutenir car sinon j’allais piquer une crise. « Tu préfères que je te dises que l’enfant est du voisin ! ». Ben oui, c’était comme une plainte selon lui que je faisais là. Je pris alors les clés de la moto, car oui j’allais aller en moto vers le médecin et j’espérais qu’il ne serait pas contre, j’avais peur qu’il m’en veuille mais je n’étais pas à six mois de grossesse. « On y va bébé d’amour, on va voir si crevette est une petite puce ou un petit lapinou ! ». Je suis presque gâteuse quand je parle de mon bébé d’amour. Je prends alors le véhicule et mon petit amoureux monte derrière moi, après quelques minutes nous arrivons vers l’hôpital pour voir le médecin. Je prenais la main de mon homme, oui, j’avais hâte de savoir le sexe mais savoir aussi si notre enfant allait toujours bien, je voulais qu’il soit en parfaite santé mais tout les parents n’ont pas cette chance et je savais que les choses pouvaient encore mal tournées. Au bout d’un moment on appelle mon nom et c’est un médecin plus jeune qui me reçoit, le matériel à l’air aussi plus récent, nous pourrions mieux voir le bébé, j’avais le sourire jusqu’aux oreilles.     

Ma petite amie annonce sa préférence pour construire notre nuit d'amour chez les violets. Je jettes un coup d'oeil autour de moi pour voir ma chambre, un peu comme ci je lui disais déjà au revoir. Je remets mes yeux dans les siens et je dis    " Alors nous allons faire ça dans la tienne. "   Et un truc me vient en tête, alors je lui dis   " Puis façon, le seul truc qui me retiens ici c'est le lit où nous avons fait notre enfant. Mais le matelas nous allons l'embarquer.... "     Je trouves vraiment des solutions a tout moi en faite. Je souris, fier de ce que je viens de dire. Un peu moins après quand je vexes un peu mon amoureuse sans le vouloir. Elle part s'habiller, et je soupires en pensant que je n'étais qu'une idiot. Mais je me ferais pardonner. Et une perche se tend pour que je le fasse. Je devais l'aider a mettre ses chaussette, du coup je me mets a genoux et je le fais en souriant. Puis les chaussures qu'elle désigne du doigt en ayant l'air d'une diva. Sa réflexion me fait sourire, et je dis en lui mettant la dernière chaussure    " Ah non, je ne rigolerais pas... Je pourrais pleurer a la rigueur. "    Oui, je serais sûrement trop ému, et du coup je verserais mes larmes. Décidément, June ne prenait vraiment pas bien chaque phrase que je dis.   " Mais non, ne le prend pas comme ça June, je plaisantais. "    Je soupires, et je me redresse pour finir de me préparer. Où sont mes clés de bagnole sérieux? Et la, j'entends un trousseau mais c'est celui de sa moto. Je fais un haussement d'épaule, et je prends le casque en main en la suivant.    " Ouiiiiiiii allons y ! "    J'étais heureux, et impatient.

Sur la moto, je m'accroche doucement a ma moitié qui se débrouille vraiment bien au guidon de sa moto. Nous arrivons dans les temps, et je descends. J'enlève le casquer, et je passes ma main pour me recoiffer avant de prendre la main de ma jolie brune pour entrer dans l'hôpital. La salle d'attente commençait a me mettre le stress. Je gigotais un peu des jambes. J'avais peur que bébé n'aille pas bien... Je tentais de sourire quand June posait les yeux sur moi pour ne pas l'inquiétait encore plus. Je la connais tellement bien.
Nous entendons alors son nom de famille, et nous voilà dans la salle. Le matériel semblait déjà plus récent par rapport a l'échographie de la dernière fois. Le médecin était jeune, mais il avait l'air sympathique. Je ne vais pas faire le jaloux tout de suite. June s'installe, je me poses sur la chaise a coté, et je gardes sa main dans la mienne. Je lui souris,    " Ffiou... J'ai le coeur qui va exploser. "    Je mordilles ma lèvre, et la, le docteur commence a faire les premiers gestes. Je gardes l'écran dans mon champ de vision, et mon pouce caresse le dos de la main de ma femme. D'un seul coup, je sors de ma concentration quand le monsieur dit     " Euh... Y'a un problème. Enfin une erreur sur le dossier. "    Je flippais. Une erreur? Elle ne pouvait pas ne pas être enceinte vu le ventre quand même. Je ne pouvais plus parler. Je ne me doutais pas de ce qu'il allait annoncer.    

Je souris quand il me dit préférait ma chambre, c’est normal, ma chambre est tellement coloré, tellement belle, j’ai repeint tous les murs, je suis tellement fière de ma chambre que je veux y finir mes derniers jours en tant que résidente de l’université là bas, il n’y a pas de mal à ça. Je soupire quand il dit qu’il va pleurer, il trouve ça drôle très bien et bien on verra quand j’aurais vraiment mal à ne plus en pouvoir ou que l’accouchement tourne mal et qu’il se retrouve avec un gosse sur le bras, il fera sans doute moins le malin. Il me dit qu’il plaisantait mais je lui en voulais encore, je lui réponds alors : « Ben c’est pas drôle ! ». Avec ma tête des mauvais jours car je peux parfois être ronchon. Très ronchon même. J’essaie de me calmer par la suite et je pars en moto avec mon copain derrière, je sais qu’il va bientôt arrêter que je fasse de la moto mais je l’ai déjà prévenu que ça n’allait pas être une chose facile. J’aime vraiment conduire et ça allait être compliqué. J’attendais ensuite patiemment mon tour dans la salle d’attente, j’entendis ensuite mon nom et je m’installais. J’avais enlevé mon t-shirt pour que le jeune homme puisse passer le gel sur mon ventre et m’auscultais tranquillement. Je soupirais lorsque le médecin me dit qu’il y avait une erreur, je faisais les gros yeux, quel genre d’erreur. Je ne comprenais pas ! Que se passait-il j’avais peur. « Docteur qu’est ce qu’il a ? ». Le médecin ne répondait pour tout de suite, il nous indiquait gentiment : « Parfois le médecin ne peut pas le voir a l’échographie ça arrive… ». Alors là je ne comprenais plus rien, je me pris la tête entre les mains : « Mais docteur… ». Je pensais que mon enfant était handicapé ou je ne sais pas quoi. J’avais très peur, des larmes montaient dans mes yeux : « Vous êtes enceinte de jumeaux madame, une fille et un garçon » . J’ouvris grand la bouche, très surprise, je ne savais pas quoi faire ni ce qu’allait penser mon petit-ami, deux enfants ça faisait beaucoup.