I hate thinking about you - adriel

Et que t'arrêtes d'être aussi insupportable aussi. Parce que toutes tes indécisions, ce manque de confiance que tu pouvais ressentir et les tonnes de questions que tu posais à chaque fois pouvait être assez lourd pour les personnes se trouvant en face de toi. Et il essayait de te rassurer comme il le pouvait mais tu pouvais sentir son agacement à des milliers de kilomètre. C'était peut être pour ça que tu n'avais jamais ét réellement avec quelqu'un. Parce que tu doutais trop de tout et que ça faisait probablement fuir les autres. Tu voulais pas le faire fuir lui mais t'avais aucune idée de si t'étais capable de faire des efforts sur ça. Après tout, ce n'était pas totalement de ta faute, si ? Oui, oui j'suis libre. En fait, t'en savais rien du tout mais, peu importait, tu pourrais aisément annulé. De toute manière, s'il s'avérait que tu étais prise le samedi, ce serait probablement par Lincoln et il n'y verrait aucun inconvénient. Il serait d'ailleurs ravie que tu vois quelqu'un lui qui t'avais décris un futur si déplorable si tu continuais comme ça. Tu voudras qu'on se rejoigne ou ? Et t'étais bien loin de te douter qu'un certain évènement aller changer ta vie, que tes plans allaient tomber à l'eau et surtout, que tu finirais par le repousser. Ouais, t'étais bien loin de te douter de ça.

J'étais impatient de passer du temps avec elle, impatient d'apprendre à la connaître. Surtout que de passer du temps avec elle, ça allait m'aider à savoir comment agir avec elle. Parce que pour l'instant, j'étais toujours autant perdu. Je voulais faire les choses bien et ça, ça montrait déjà comme j'étais prêt à faire des efforts. Je souriais alors qu'elle me disait qu'elle était libre. Parfait. Mon samedi, j'allais lui consacrer, c'était une évidence. Je me fichais bien que l'on puisse me proposer des choses, des fêtes, des soirées, parce que je ne voulais être qu'avec elle. Et ça me faisait du bien d'avoir quelqu'un à qui m'attacher, quelqu'un avec qui passait du temps. « On pourrait se retrouver devant le centre commercial ? Après, on verra à ce moment-là ce que l'on fait. » répondais-je en lui souriant, avant de très vite reprendre la parole. « Ou on va dire que tu verras bien ce que je te prépare. » rajoutais-je en souriant encore plus. Je ne savais pas encore exactement ce qu'on allait faire, mais j'avais plusieurs idées et je voulais juste qu'elle passe une bonne journée. Je demanderais sûrement des conseils à Maxine, vu qu'elle la connait mieux que personne et qu'elle pourra sans aucun doute m'aider.

En même temps, comment aurais tu pu prévoir que le pire allait t'arriver ? C'était absolument pas le genre de chose prévisible et sans même que tu ne t'en doutes, le cauchemar n'allait commencer que dans quelques heures. Mais pour le moment, tu préférais largement te perdre dans le regard d'Adriel et dans son sourire qui le rendait si parfait. Ouais, c'était ça en fait. Tu le trouvais parfait. Et peut être bien que ce n'était pas le top d'idéaliser quelqu'un mais tu voulais réellement croire que pour une fois; la chance pouvait être de ton côté. Ouais, tu voulais croire que quelque chose pouvait vraiment découdre de ce début de relation, qu'il y aurait un après et que ça ne s'arrêterait pas à quelques rendez vous. T'esquissais un sourire, ravie qu'il soit autant emballé à l'idée de ce rendez vous et hochais la tête en signe d’acquiescement. T'allais prendre la parole quand la sonnerie de ton téléphone retentit, tu sortais celui ci de ta poche découvrant un message de ton amour de jumelle. Oh, j'dois y aller. Celle ci te proposait de manger un truc ensemble et donc de se rejoindre en ville. On s'voit samedi hein ? Tu répétais encore une fois comme pour te rappeler que c'était bel et bien la réalité. Un dernier sourire et tu lui volais un furtif baiser après avoir entendu sa réponse. Gosh, t'avais l'impression de rêver.