[ Cambridge - New-York ] Cseszneky 's party / Ladislava + Milan

Nerveusement, tu tirais sur ta clope les observant à travers la vitre. Leurs faux sourire te donnaient déjà la nausées, et ces embrassades hypocrites te révoltaient. Tu voyais ton père, te fixait, tu savais très bien ce que cela voulait dire. Ecrasant ta clope dans le cendrier, tu refis ton apparition alors que vous passiez à table. Tu te plaçais entre ta cousine et ta mère, face à ce jeune homme que tu avais connu quand tu étais enfant. Il n'avait pas vraiment changé. Son air hautain transpirait encore sur sa peau, et ses cheveux blonds parfaitement coiffés en arrière lui donnait des airs encore plus detestables. Tu baissais les yeux alors que ta mère te fit encore une reflexion sur tes cheveux. Tu t'étais promis de rester courtois aujourd'hui.

On ne mit pas longtemps à nous faire passer à table, on allait avoir le droit au sempiternelle balaie des domestiques, comme le rappelais les parents, je n'aimais pas ce mots, je trouvais ça trop supérieurs de la part de n'importe qui on était tous égaux, mais certaine personnes autour de cette table ne semblait pas d'accord avec ça. Puis mon oncle se leva pour faire son petit discours, j'écoutais pas vraiment parce que s'était toujours la même chose. Puis je sentis tout les regard se tourner vers moi. Je suis très heureux que nos deux familles puisse s'unir grâce au mariage de ma chère nièce et de votre fils Mon oncle se tournais à la fois vers mes parents qui avaient le sourire aux lèvres et les amis de la famille qui en faisait de même. J'comprenais plus rien là, c'était quoi ça? Habituellement j'aurai rien dis, j'me serai tourné vers Milan je l'aurai regardé avec incompréhension, mais là je perdis mon sang froid et mes bonnes manières. Heu nan je crois pas là, j'pense que vous pouvez tous allez vous faire foutre. Nan mais ils s'étaient crus où pour me marier à un inconnu? Je me levais tout le monde avais leur yeux sur moi, comme surpris de ma réaction.

Tu as pour habitude de ne jamais prendre part aux conversations à table, surtout pas quand celles ci tournent autour de l'entreprise, de choses de la sorte qui te sortent par les yeux. Concentré sur ce plat que tu ne manges qu'à moitié à cause de la viande, tu manques de t'étouffer alors que ton père, prit dans un habituel discours qu'il aime faire, annonce que Ladi, ta cousine, va épouser l'abrutis assit face à toi. Au vue du regard de cette dernière, elle ne semblait elle non plus pas au courant. Je fixais mon père avec plus de haine que jamais. " T'as pas le droit de faire ça. "