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Round 100(...)000 ♥ PRIALYA

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« Oui oui il avait toujours ses deux bras et après mon départ aussi si ça peut te rassurer. » Priape n'aime pas les femmes infidèles mais je sais aussi et surtout qu'il n'aime pas les femmes violentes, la preuve il a encore Leevy en travers de la gorge pour ce qu'elle a fait à son amie Delilah bien qu'elle soit partie et qu'elle soit en pleine forme maintenant. « Je lui ai dit que c'était un crétin de t'avoir encouragé à boire et que l'influence des winthrops sur les dunsters n'était vraiment pas une réussite. » Rapide tour de mes amis, oui je connais quand même quelques winthrops et ce n'est pas pour ça que je suis un déchet social. « J'ai crié... Mais pas trop, je voulais pas retourner à l'hôpital à cause de lui. » Parce que certes j'avais signé une décharge pour sortir parce que je tenais sur mes deux pieds et que je me sentais bien, mais je n'étais pas inconsciente, au moindre souci c'était retour à la case départ. « Oui je sais, on a essayé un peu ce matin, c'est pas encore gagné... Mais elle m'a dit qu'elle se débrouillait bien sur tout le reste donc que c'était vraiment bien ! » En fait il n'y avait que le côté alimentaire qui n'allait pas pour le moment, il fallait juste que petite Mila apprenne à manger toute seule pour rencontrer Charlie, j'allais lui parler de sa soeur pour qu'elle est encore plus envie de sortir et la connaitre. « Oui on est obligés. Tu penses vraiment ce que t'as dit ? T'as vraiment cette image là de moi ? Celle de la mère qui délaisse ses enfants pour son propre équilibre, qui les fait élever par ses parents dans le milieu de l'argent ? » Mon regard toujours rougit par ses paroles blessantes vient enfin se planter dans le sien.
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Je ne savais pas si j’étais rassuré, parce qu’il avait quand même du en manger avec Leevy et ensuite avec Talya, qui je le savais, derrière ses airs calmes, avait également le pouvoir de bien s’énerver. Elle me rapporta alors le discours qu’elle lui avait tenu et je grimaçai. « Je suis à peu près sûr que c’est moi qui ai commandé la bouteille ce soir là… » En gros, ma faute. C’était moi qui avais commencé. « Donc ça serait plus juste de parler de la mauvaise influence des dunsters sur les winthrops… » Quand je me voyais parfois, je me demandais pourquoi les étudiants m’avaient choisi moi pour représenter le meilleur jaune du campus… On parla ensuite de Mila, de ses progrès et de son potentiel retour à la maison, quand elle réussirait à prendre ses biberons comme il faut. Mais le plan respiratoire était bon, donc c’était quand même rassurant. Et puis, l'explication sur notre discussion précédente s'imposa. « J’ai pas cette image là Talya, déforme pas tout. J’ai jamais dit que tu délaissais tes enfants mais que tes parents ont une place trop importante. Je te dis juste que pour Mila, je ne veux pas de leur argent. Ils peuvent lui acheter des cadeaux de temps en temps bien sur, la garder aussi ponctuellement, je veux pas les priver de leur petite fille, mais la crèche, le lait, les couches, je veux qu’on assume ça ensemble, toi et moi, sans eux tu comprends ? » Je parlais beaucoup plus calmement et moi sèchement que dans la voiture, histoire qu’elle n’interprète pas mal la teneur de mon discours. « Je te juge pas, je sais que quand tu t’es retrouvée avec Charlie, tu as fait comme tu as pu. Tu les as laissé prendre cette place parce que tu t’es retrouvée seule, que c’était compliqué… Mais cette fois-ci, c’est différent. On est tous les deux. On va réussir sans eux. »
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« Le tatouage c'était l'idée de qui ? » Bon oublions la forte tendance de Priape à la bouteille des quatre ou cinq derniers mois à cause de moi, oui oui j'étais responsable je le savais, mon nom gravé dans le bras de Royce me le montrait encore une fois. Bref, je préférais éviter le sujet : Priape va falloir calmer l'alcool maintenant que t'es papa. Est ce que je ne vais pas profiter un peu des soirées parfois quand j'en aurais l'occasion alors que je les ai évité et que je me suis bien tenue pendant plusieurs mois ? Si un peu, mais l'alcool molo, la preuve après une grossesse je ne tenais plus aussi bien qu'avant, Priape en avait fait l'expérience l'année dernière ne sachant alors pas à l'époque que je venais d'avoir Charlie. Les sujets légers abordés, les sujets heureux de la bonne forme de la petite malgré sa prématurité vus, on pouvait passer aux sujets sérieux. « Alors reprenons les choses une par une. Premièrement Charlie va à la crèche comme tous les enfants. Sauf que tu le sais comme moi les horaires qu'on fait, c'est pas adapté pour ces établissements. Ma mère va la chercher la baigne, la nourrit quand je finis trop tard parce que je lui demande en aucun cas elle le fait d'elle même. » Je croise mes mains nerveusement. « Deuxième point, je ne paye pas de loyer parce que mon père me laisse pas le choix, comme je le rejette de ma vie dès que j'en ai l'occasion c'est la seule manière qu'il a trouvé pour y être présent, mais tout le reste c'est moi et uniquement moi qui l'assume. J'ai un compte bancaire bien rempli parce que mes parents ont mis de l'argent dessus quand j'étais gamine, je le touche rarement mais je ne vais pas non plus me priver de faire des plaisirs en plus à mes enfants parce qu'il vient de mon père. » Mes yeux sont toujours plantés dans ceux de Priape, je suis très sérieuse, trop sérieuse mais au final je me rends compte qu'il ne me connait pas tant que ça, enfin qu'il ne connait pas réellement la manière dont fonctionne ma vie, en même temps on n'a pas été ensemble si longtemps que ça et on a jamais vécu ensemble. « Et pour finir, ma fille est gardée par des nourrices certains soirs, mais la plupart du temps par ma mère certes... Tu verras quand tu verras toutes les charges tombées, tu réfléchiras et puis tu verras surtout quand il s'agira de choisir la personne a qui tu vas laisser ton enfant. Si j'ai le choix, elle ira toujours en priorité avec ton frère et Charlie, avec Elia, avec Sienna, Andrea, Nina ou je ne sais qui qui t'est proche ou qui m'est proche qu'avec une parfaite inconnue même triée sur le volet. » Et sur ça je ne démordrais pas. Il y avait beaucoup trop de choses qui se passaient à la télé et ça n'arrivait pas qu'aux autres. Il avait les bonnes intentions d'un nouveau papa qui veut bien faire, il allait rapidement voir que la pratique était bien différente de la théorie. « Maintenant on est deux, mon avis ne compte pas plus que le tien, on se consulte, on gère ensemble mais je te promets que sur certains points je serais pas du tout flexible alors comprends moi comme je peux te comprendre en ne laissant jamais Mila seule avec Matthéo. » Amenons ce sujet sur le tapis aussi tiens.
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« Je sais plus honnêtement… » soupirai-je en repensant au blackout qui planait autour de certains moment de cette fameuse soirée. J’étais pas fier de moi, vraiment. C’était qu’une cuite de plus à la liste, mais désormais j’étais père, je ressentais encore plus le poids de mes conneries à chaque faux pas. La tension revint peu à peu, lorsque j’expliquais, d’un ton plus calme et plus posé que précédemment ma vision de l’éducation d’un enfant, et de la place de ses grands parents là dedans ; je trouvais qu’ils étaient trop présents dans la vie de Talya et de Charlie, mais la demoiselle chercha à se justifier, à me prouver que ce n’était pas le cas. « Peut être que t’as raison, peut être que c’est moi qui grossis le tableau parce que j’ai toujours tout fait tout seul, que j’ai coupé les ponts avec mes parents et que j’ai jamais reçu un centimes de leur part… » Peut être que c’était parce que j’étais l’extrême inverse que je ne comprenais pas vraiment le choix de mon ex de profiter ainsi des sous que son père mettait à sa disposition. Certaines fins de mois étaient parfois dures pour moi, ça le serait d’autant plus maintenant que je ne logeais plus dans une chambre universitaire et que j’avais un bébé à charge, mais j’étais fier de m’en sortir comme ça, de trimer, de vivre de mes propres moyens, ça m’avait appris l’importance du travail, et à gérer l’argent aussi, celui des bourses, des petits boulots, et désormais ma paye d’interne. « On va s’arranger, y’aura pas toujours besoin de la mettre en garde… Je passerai du matin quand tu seras du soir à l’hôpital et quand on sera en cours les horaires seront quand même plus cools. » Puis Leanne était désormais ma chef, elle était passée par là avec Millie, elle serait arrangeante. Quand le nom de Matthéo surgit de ses lèvres, je me raidis un peu. La petite chouina un instant, bougea quelque peu sa tête avant de s’apaiser à nouveau au contact de ma main qui vint effleurer sa joue. « Chuuut… » Je relevai finalement les yeux vers Talya, incapable de retenir un commentaire désagréable : « Tu vois elle aime autant que moi entendre parler de ton meilleur ami. » Sourire mauvais. Ce n’était surement pas le moment, mais je finis par ajouter : « Et d’ailleurs, puisqu'on en parle, si lui et toi vous pouviez laisser Aby tranquille, je vous en remercierais. Je vois pas pourquoi t'as été lui raconter qu'on avait dormi ensemble elle et moi. »
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Il avait raison, cette discussion n'était vraiment pas une bonne idée. Je me levais quand Mila se mit à pleurer légèrement mais elle se calme aussi vite et Priape ne tarda pas d'en remettre une couche. Mais je ne réinstallais pas dans le fauteuil, non l'air était beaucoup trop étouffant et je n'avais pas du tout envie de ça autour de notre enfant. « Tu sais quoi ? Comme je ne suis plus la précieuse petite chose qui porte ton bébé et que ton bébé précieux est maintenant dans tes bras, je vais y aller. Vous n'avez plus besoin de moi ni l'un ni l'autre ici. » Je le fusille du regard parce que je sens bien mes nerfs monter même si mon ton est calme et bas. « Comme l'accouchement m'a fait passé à tes yeux de la nana que tu connais et que tu sais qu'elle a galéré pendant des années avec son frère et sa mère pour se nourrir, pour s'habiller, juste pour vivre en fait à une petite pourrie gâtée qui profite de l'argent de son père, sans raison aucune, je ne vois pas réellement ce qu'on peut avoir à se dire de plus. » Ce sujet est le pire de tous. On pourra me dire ce qu'on veut sur Matthéo, on pourra me parler de n'importe quel sujet que je déteste mais pour me blesser il n'y avait rien de mieux que m'associer à ces gosses de riche qui profitent de l'argent de leurs parents alors qu'il savait très bien que j'avais dû bosser en étant jeune après l'école, que ma mère et mon frère avaient dû cumuler deux voir trois boulots chacun pour qu'on s'en sorte. Mais non, il ne devait pas s'en souvenir, ou pas me croire, la réalité en Ukraine était tellement différente d'ici. Je me dirigeai vers la porte et je finis par lui dire : « Pour Aby, de mon côté, la maman a parlé et la femme jalouse aussi, du côté de Matthéo j'en sais rien, c'est leurs affaires. Tu vois ce que la jalousie peut faire. » J'ai un petit mouvement de tête, voilà, il sait lui aussi en fait. « T’appelleras quelqu'un quand t'auras fini avec Mila ils viendront la remettre dans la couveuse, et ne t'en fais pas pour moi je vais rentrer à pied. » Je mis ma main sur la poignée prête à sortir avant de me rappeler d'une chose. Je fouillais dans mon sac et sorti une clé que je déposais à côté de son tee shirt. « Ah oui j'oubliais, j'ai profité de ma sortie pour te faire faire une clé de chez moi, je me disais que ça serait plus facile pour Mila quand on serait tous rentrés, je te la laisse malgré tout, tu verras comme ça que je suis vraiment dans le sens de faire des efforts pour notre fille ce qui n'est pas ton cas. » Des mois que j'essaye de le récupérer, que je lui montre que je l'aime, qu'il craque parfois. Je pensais que Mila nous rapprocherait ou au moins que notre rapprochement précédent nous laisserait sur la même longueur d'onde pour le bébé mais ce n'était pas le cas. Ca me faisait trop de mal de voir Priape comme ça avec moi, juge de ma vie, juge de mes faits, réprobateur du moindre de mes faits et gestes, se fichant complètement de me blesser. Et bien qu'il continue sérieusement, avec ce sentiment de solitude post-grossesse que je ressentais, il réussirait peut être son coup, me faire réhospitaliser, mais pas dans le même service !
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Elle déformait tout, se vexait et perdait son calme, même si elle s’appliquait à garder un ton posé devant la petite. « Arrête Talya… » tentai-je de l'apaiser alors qu’elle reprenait la parole et mes propos en les interprétant à sa façon. Mais elle ne se stoppa pas, finissant même par se diriger vers la porte en me disant qu’elle s’en allait. « Stop, calme-toi… PARACHUTE. » Mon ton était ferme. Ma voix pas plus forte, j’avais mon bébé contre moi donc je ne comptais pas monter dans les décibels. Je savais pas si le code magique allait suffir à la retenir mais je voulais pas qu’elle parte fâchée, en imaginant vraiment que ces horreurs étaient la vision que j’avais d’elle. « T’as raison d’en profiter. T’as vécu des choses difficiles là bas, que j’imagine même pas je pense… Je crois même que moi, si j’avais eu un généreux donateur après le décés d’Arté, je me serais surement lancé dans un tour du monde aussi… » La classe de neige, Paris, le spring break, je ne sais où en croisière avec les lowells, le road trip avec l’autre mather là, l’egypte avec Raph, l’écosse, l’arizona… Oui elle avait passé davantage de temps à voyager qu’à Cambridge presque… C’était surement ce qu’il lui fallait vu notre contexte compliqué cette année. Surement ce que j’aurais fait aussi pour oublier tout ça si j’avais eu le portefeuille pour. Mais j’avais choisi un mode d’évasion plus abordable mais un peu plus dévastateur pour ma part. Bref, je savais très bien que c’était pas avec son épargne qu’elle avait pu se financer tout ça. « Si ça te fait plaisir de dépenser l’argent de ton père comme ça, si ça te donne l’impression de te venger un peu de ce qu’il vous a fait subir, go vas-y. Tu peux même me payer mon dé-tatouage avec son fric si tu veux. » Je me risquais à un petit sourire qui voulait dire -détends-toi Talya-. Je ne voulais vraiment pas rentrer dans le jugement, je voulais juste une chose : « Ce que je te dis, c’est juste que pour Mila, je ne veux pas ça. Je veux que ça soit que toi et moi. Notre fille. Notre argent. » Mon regard scrutait le sien, espérant qu’elle verrait ce que je voulais dire, que je n’étais en aucun cas en train de la cataloguer comme une fille oisive, dépensière et profiteuse. Je l'admirais vraiment, au délà des sentiments, de l'amour que je portais encore malgré notre séparation. C'était une fille forte et courageuse et je m'en voulais de la faire pleurer, ou se sentir mal... « Tu sais quoi d’ailleurs, on devrait aller ouvrir un compte commun… » Mauvais plan surement, mais ça s'échappa de mes lèvres comme ça... Rappelons que le dernier que j’avais ouvert c’était avec Caly, on ne pouvait pas vraiment dire que ça nous avait porté chance. « On y mettra un peu de nos payes tous les mois, pour les dépenses communes de Mila. » Couches, crèche, lait, babysitter… Et dans son mouvement d’énervement pour quitter la pièce, mon ex s’était stoppée pour sortir de son sac une clé, m’expliquant qu’elle faisait des efforts, que c’était un double de chez elle, pour rendre les choses plus simples pour Mila. « Moi aussi je fais des efforts attends… » protestai-je. « Reste Talya, s’il te plait.» Je n'avais aucune intention de la laisser filer énervée comme ça, j'étais juste figé avec Mila sur moi, je n'osais pas me lever pour aller la retenir. Je tentais donc de la faire revenir vers moi : « Ou donne moi la sonnette au moins... » fis-je avec une petite moue en désignant le bouton rouge qui servait à appeler les soignants et qui pendait au bout d'un fil un peu plus loin, hors de ma portée. « Si j’arrache sa perf, les puer vont me maudire. »
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Le parachute me figea et me fit penser à une chose, là tout de suite maintenant, je n'avais aucune envie d'aller sauter en parachute avec Priape, mais alors vraiment pas. Je voulais que ce moment soit un beau moment et l'entendre parler de moi comme ça, ça ne me plaisait pas. Il ne devait pas se rendre compte de ce qu'il disait ou alors on n'avait pas du tout la même manière d'interpréter les choses, de voir les choses, de recevoir ses paroles, peut être ne mettait il aussi pas les bons mots dessus. « Les généreux donateurs au décès de mon mari et de mon frère, ça a été mon mari et mon frère... J'ai eu toute leur succession, leurs économies, leur épargne... Crois moi que je m'en serais passée. » J'étais mariée avec Alexander et notre amour était tellement fort, on a tellement galéré ensemble qu'on avait décidé de tout se donner à l'un et l'autre, c'était notre manière de se montrer la confiance et l'amour qu'on avait en l'autre. Avec Antonn, on était tout l'un pour l'autre, il a toujours trimé pour qu'on réussisse à vivre ma mère et moi, mais son but c'était surtout que j'ai une belle vie. Il m'a offert cette belle vie dès qu'il a pu. Alors oui j'aurais bien gardé la richesse humaine qu'ils m'apportaient ces deux là plutôt que leur compte bancaire même si cela plus le compte que mes parents m'avaient ouvert depuis que j'étais gamine me permettait de ne pas trop avoir me soucier du lendemain, je savais que j'avais un filet de secours. « Arrête avec mon père maintenant, laisse le en dehors de tout ça. Mon père me file pas de fric, je suis pas la profiteuse que t'as connu le premier soir où on s'est rencontrés ! T'as oublié que j'ai pété les plombs en janvier, que je trouvais mes parents trop étouffant, pas au sujet de ma fille hein mais juste dans ma vie et que j'ai déménagé ? Oui j'ai déménagé, pour une coloc qui n'a pas marché, puis j'ai trouvé cet appartement... Mon père l'a acheté une fois que j'étais installée et refuse que je paye un loyer. Il est beau, il est clair, il est calme, il est grand, et nos enfants seront heureux dedans, j'allais pas redémenager une fois encore et si ça lui fait plaisir de croire qu'il compte dans ma vie parce qu'il me loge et bien grand bien lui fasse ! » Voilà est ce que ma vie financière se met mieux en place dans sa tête. Je me rends compte qu'on en a jamais parlé ensemble mais avec le temps qu'on passait ensemble, je pensais qu'il le savait, qu'il avait compris tout cela mais à première vue non, il était resté à la version de la Talya du début. Enfin avec tous les voyages que j'avais fait il y avait de quoi se poser des questions mais non, j'avais été invité à participer mais j'avais été financée aussi pour la plupart des voyages. Voilà ce qui expliquait tout. « Très bonne idée le compte commun, mais ne me demande pas de te fournir un justificatif de la provenance de l'argent à chaque fois. » J'étais encore dans la pièce parce qu'il me l'avait demandé mais il était possible de sentir l'agacement face à cette situation dans ma voix. « Pourquoi tu veux la sonnette ? Tu ne veux plus Mila ? Elles seront pas les seules à te maudire crois moi. » J'avais l'impression qu'il venait tout juste de la prendre et que le fait que j'ai ramené le sujet tendu sur le tapis allait la priver de son papa. Encore un truc qui allait me faire culpabiliser. Je prenais tout beaucoup trop à coeur depuis ma grossesse et c'était encore pire avec la naissance de la petite. Bref, la fin de ma phrase avait quand même un peu d'ironie dedans, je savais bien que quelques minutes sans la perf ne tuerait pas notre bébé mais si on pouvait se l'éviter... « Tes efforts c'est les mêmes depuis des mois Priape... Me supporter et ne pas me renvoyer à la figure ma coucherie. Sauf que là avec un bébé c'est pas suffisant... Je fais tout pour me calmer, calmer ce que je ressens, ce que je pense, ma jalousie, mes nerfs, enfin c'est pas facile en ce moment pour moi, encore moins depuis que la petite est née et ça ne fait que deux jours... J'essaye de tout gérer, de faciliter les choses pour qu'elle nous ait tous les deux près d'elle... Mais j'ai l'impression que je resterais toujours la vilaine nana qui t'a trompé et que tu dois faire galérer et ça m'épuise. Mais je sais que tu ne dois pas du tout le voir comme ça... Je peux faire des efforts mais pas prendre ça éternellement dans la figure ou pas lire le mépris dans tes yeux à cause de ça à chaque fois qu'on est en désaccord. » Parce que c'est bien le cas, à chaque fois qu'on s'engueule pour un sujet qui n'est pas ma coucherie, il y a toujours des piques qui reviennent sur ce sujet, tout est mélangé, tout revient toujours à ça.
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Je déglutis difficilement en l’entendant parler de la provenance de son argent. Un héritage. J’étais crétin de ne pas y avoir penser et aussitôt un sentiment de culpabilité me tirailla de lui renvoyer ainsi ces deux deuils douloureux à la figure. « Excuse-moi.. » Simplement. Parce que ce fric là, c’était certain qu’elle s’en serait bien passé. Qu’elle préférait galérer mais avoir son frère et son mari à ses côtés. On ne peut pas envier à quelqu’un une somme léguée, aussi importante soit-elle, parce qu’elle rimait également avec peine, douleur, chagrin de savoir un être cher disparu. Talya clarifia les choses concernant le rôle de son père dans son train de vie : il ne l’entretenait pas, il avait juste investi, se débrouillant pour acheter l’appartement dans lequel elle vivait en refusant de lui faire payer un loyer. « Oh… » Je ne savais pas non plus. Il fallait dire que ces derniers mois, nous avions eu bien d’autres sujets sur lesquels nous disputer. Elle s’était sentie jugée, insultée par mon interprétation de la facilité avec laquelle elle avait vécu durant l’année, financièrement parlant… Ca n’avait pas été mon but mais c’était trop tard elle était blessée, je le sentis bien au pique qu’elle m’envoya par rapport à mon idée d’ouvrir un compte commun. Un petit soupir s’échappa de mes lèvres. « Je veux la garder encore contre moi, ne t’en fais pas… » Mon regard se reposa sur la petite. Elle avait le pouvoir de m’empêcher de perdre mon sang froid, ça valait tous les parachutes et codes anti dispute du monde ça. Mon index glissa doucement le long de son minuscule petit nez alors que je la dévorais des yeux, complètement attendri. « Je vais faire attention… » A sa perf, à tout le reste aussi… Pas que j’avais peur des puer', ou de Talya qui menaçait également de me maudire, mais juste parce que c’était mon rôle de père. De veiller à ce qu’il ne lui arrive rien. J’avais protesté ensuite, pour signifier que moi aussi, je faisais des efforts. Même si ça avait pas été spécialement le cas aujourd’hui… Mais ce n’était pas suffisant. « Talya arrête… Tu sais très bien que ce n’est pas ce que je pense… » Elle n’était pas juste la fille qui m’avait trompé, sinon ce serait surement plus simple, la page serait tournée depuis longtemps. « Je… Je sais pas ce que tu attends de moi comme efforts. Je suis paumé c'est tout. Tu veux que je fasse quoi ? »  J’étais un peu dépassé par la tournure que prenait cette conversation, et j’étais encore mal à l’aise à cause de mes maladresses précédentes. Mais j’étais sincère dans ma volonté de faire au mieux, de faire en sorte qu’on apaise nos tensions pour la petite.
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Priape écoute ce que j'ai à lui dire, il m'écoute lui raconter le décès de mon frère, de mon mari, de leur généreux don, dont je me serais bien passée et il s'excuse. Ca me va droit au coeur et je me calme un peu. Je lui explique aussi pour mon père, pour son argent. Même quand on ne s'entend pas avec son géniteur, c'est compliqué de le rayer complètement de sa vie, surtout quand on a décidé d'exercer le même métier que lui, dans le même hôpital et qu'on a une mère naïve, trop naïve et pas du tout féministe qui préfère la facilité en se remettant avec lui que de se battre pour vivre seule et avoir cette fierté là. Ma mère est naïve oui, mon père la trompe, elle ne le sait pas, ne s'en doute pas. Elle se demande même pas pourquoi il est parti quand j'avais treize ans... Je ne la comprends pas et maintenant que je la sais dans cette situation je m'en veux d'autant plus d'avoir fait ça à Priape. Le respect est l'une de mes valeurs primordiales et je dois avouer que dans toute cette histoire, avec mes deuils à faire je me suis perdue. J'ai profité de l'argent de mon père à mon arrivée pour avoir une vie confortable, pour m'intégrer, pour donner l'impression que tout allait bien, pour remplir ma vie. Même si ce n'est que ce qu'il mérite, c'est irrespectueux, je n'aime pas être cette femme là. Je ne peux cependant pas être la femme qui l'empêche de voir ses petites filles, qui l'écarte totalement, mes problèmes avec lui ne doivent pas interférer avec mes enfants. Certaines personnes pensent qu'il vaut mieux une absence qu'une mauvaise présence, moi je préfère sa présence même si elle me déplait à moi qu'une place vide dans la vie de mes enfants surtout que du côté de Priape c'est le vide. Ma foi, je suis un peu calmée, je me sens un peu plus comprise même si le sujet des efforts on a encore du chemin à faire pour réussir à trouver un équilibre tous deux. Pour montrer ma bonne volonté, je vais me rassoir sur la chaise en face de Priape. On est à coeur ouvert c'est ça ? « On était sur la même longueur d'onde, depuis qu'il s'est passé ce qu'il s'est passé, j'ai l'impression que ta vision de moi a changée... Que dès que je fais quelque chose que tu n'aurais pas fait ou pas de cette manière je te déçois et ta déception te renvoie à la tromperie. » Il est vrai que tout ce que je fais est controversé, on n'interprète pas du tout les choses de la même manière et je pense que c'est faussé par la tromperie. « Je te demande pas de me pardonner et qu'on fonde une vraie famille, j'ai compris que c'était au dessus de tes forces... Mais on peut essayer un truc ? Arrêter de tout ramener à ça, arrêter de s'hurler dessus dès qu'on n'est pas d'accord... Arrêter de me juger quand tu n'es pas d'accord avec ce que je fais... La présidence de la dunster c'est une folie, mais j'ai besoin de remplir ma vie. Quand j'ai perdu Alexander et mon frère, j'ai tout perdu, j'ai eu Charlie pour remplir ma vie, j'ai eu une nouvelle ville à découvrir, une nouvelle vie à bâtir, des amis à me faire... T'as été là, j'ai eu beaucoup de personnes qui sont arrivées dans ma vie pour la remplir et me soutenir... Aujourd'hui, je t'ai perdu, j'ai perdu la stabilité que j'aurais pu retrouvé et qui rythme ma vie depuis toujours, j'ai une petite fille qui grandit à une vitesse folle, une autre qui vient de naitre et qui se bat parce que je n'ai pas été foutu de mettre tout ça de côté pour vivre une grossesse paisible et la mettre au monde à terme... Mila ici, toi loin de moi, j'ai besoin de remplir ma vie, d'avoir des responsabilités. » Je suis maman de deux adorables puces et j'en suis fière, elles vont m'occuper, je suis étudiante en médecine et ce n'est pas simple mais oui ça ne suffit plus. « La présidence c'est pas pour redorer mon blason auprès de tout le monde mais tout ce qui a pu se dire cette année sur moi, ce razie débile qu'on m'a attribué, ça me blesse Priape, ça me blesse parce que c'est pas moi et parce que je me suis perdue une fois je passe pour une dépravée. J'ai besoin de montrer aux gens que je ne suis pas que ça, que je ne suis pas ça. »
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Je savais pas vraiment si c’était mon air déconfit et coupable qui la fit se radoucir, mais elle sembla un peu moins remontée d’un coup. Elle finit même par venir s’asseoir face à moi, alors que je la questionnais sur le type d’efforts qu’elle attendait de ma part, puisque visiblement ceux que je fournissais n’étaient pas suffisants. Elle clarifia son sentiment : ma vision d’elle avait changé, elle trouvait qu’à chaque fois que sa conduite ne cadrait pas avec ce que j’attendais, cela ravivait ma déception, ma rancœur vis à vis de sa trahison avec Matthéo. Je fronçais les sourcils, écoutant la suite tout en me questionnant intérieurement sur la véracité de ses propos. Elle poursuivit donc, me proposant alors un deal : arrêter de tout ramener à ça, arrêter d’hurler dès qu’on était pas d’accord. Je la coupai un instant avec un petit ton de contestation : « J’ai pas hurlé aujourd’hui, note quand même ce progrès. » Un petit sourire triste étira mes lèvres. Parce que je souffrais autant qu'elle de cette situation, de ce conflit. C’était pas ce que je voulais pour Mila, pas ce que je voulais pour Talya et moi non plus. Elle poursuivit avec ses doléances, attendant de moi que je ne sois plus dans le jugement mais dans la tolérance vis à vis de ses choix de vie. Je m’avançai un peu sur le fauteuil, prudemment, et ma main libre se tendit un instant pour venir s’emparer de la sienne doucement, l’autre soutenant toujours la petite contre mon torse sous la couverture. « Talya, je suis désolé. Vraiment. » Je soupirai un instant avant d’acquiescer : « Je te promets d’arrêter ça, ok ? Enfin d’essayer du moins. Après, j’ai un truc à te demander en échange… Prends mon téléphone, et regarde les textos de ton –meilleur ami- » Je retins le crétin qui accompagnait habituellement chaque évocation de Matthéo dans ma bouche. Effort number one. « Regarde ses sms, ceux d’août là, quand il a appris que t’étais hospitalisée. Lis comment il me cherche, comment il insiste sur le fait que t’étais pleinement consentante quand vous avez couché ensemble, qu’il ajoute que tu l’étais aussi lors de –tous vos baisers- Je sais pas à quoi il fait référence par ça, à la rigueur je veux même pas savoir. Talya, ces trois mois avec toi, ça a compté énormément pour moi. Je veux pas les effacer, les zapper de mon esprit comme ça. Je veux pas et je ne peux pas. Notre première rencontre un peu éméchés, nos éclats de rire, nos regards gênés quand on s’est retrouvés ensuite pour le suivi de Charlie, nos petits sourires intimidés, nos baisers hésitants du début, et ceux longs et passionnés ensuite, c’est toutes ces petites choses qui me restent. Ces souvenirs et c’est tout. Je veux pas qu’il gâche tout avec ses insinuations, je veux pas tout détruire avec la colère que j’emmagasine contre lui, contre vous deux. Je veux garder ça intact. Laissez moi ça au moins. » Cette histoire, notre histoire, elle avait abouti à la plus belle chose qui soit : notre enfant, notre petite Mila, la personne qui serait désormais la première dans mon cœur et dans ma vie. « Alors je veux bien faire des efforts vraiment, mais dis lui d’en faire aussi, de me lâcher, de m’oublier… » Parce que je n’avais pas besoin d’une série de prises de tête mensuelles avec le brun, ça, ça ne m’aidait pas à ne pas tout ramener à leur coucherie. Déjà qu'elle avait été incapable de le sortir de sa vie alors si en plus il fallait que je lui fasse moi aussi une place dans la mienne. Impossible.
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