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Round 100(...)000 ♥ PRIALYA

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J'avais quitté l'hôpital hier passant une nuit dans mon appartement vide comme je n'avais pas envie récupéré Charlie, une nuit de sommeil réparateur malgré mon téléphone serré contre moi, on ne sait jamais si il se met à sonner à cause d'un souci avec Mila. Mais je la savais entre de bonnes mains, celle de Leanne alors c'est surement pour cela que j'avais aussi bien dormi. Le matin je m'étais levée à l'aube pour rejoindre ma fille, ma crevette dans sa boite transparente. J'avais pu passer un bon moment avec elle faisait du peau à peau, la berçant, commençant l'apprentissage de la nourriture au biberon parce que je ne voulais pas allaiter pour moi mais aussi pour que Priape puisse profiter, puis c'était plus simple dans tous les cas. Plus vite elle apprendrait à manger, plus vite elle rentrerait avec moi et je n'aurais plus qu'à fréquenter l'hôpital pour le boulot. Vers midi j'étais sortie la laissant à tout ce petit monde qui grugeait autour d'elle. Je voulais passer voir Charlie et j'avais des choses à régler et donc aller à la confrérie pour les présidentielles. Parce que oui même si ça ne ferait surement pas plaisir à Priape je m'étais présentée. Bêtise ou non, on le saurait qu'en le tentant. D'ailleurs en parlant du jeune homme je ne tardais pas de recevoir un message de sa part pour aller voir la petite. J'écourtais l'échange sentant le ton monter et je le rejoignis sur le parking de la confrérie. « Comment ça va toi ? Mila était en pleine forme ce matin ! » Non pas que je ne voulais pas revenir sur les mots du message mais je préférais quand même parler de notre fille avant toute chose, puis prendre de ses nouvelles à lui, moi je n'étais que la cinquième roue du carrosse.
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Je ne savais pas ce qui me mettait le plus en rogne ce matin : découvrir que Talya était déjà sortie, la savoir directement partie bouiner je ne sais quoi à la DH, comme si c’était la place d’une femme fraichement césarisée, ou encore qu’elle ait fait tout cela sans m’en toucher mot. J’étais malgré tout ça allé la chercher sur le parking, bouillonnant derrière mon volant, probablement encore plus sur les nerfs à cause du manque de sommeil. J’avais passé un été éreintant, l’année commençait sur le même ton. Et celui qui avait dit qu’on ne dormait plus jamais pareil après être devenu parent savait surement très bien de quoi il parlait. Ajouté à tout cela la pression de cette rentrée en septième année de médecine, et vous obtenez un Priape susceptibles et des plus chonhons. Quant Talya apparut pour monter dans la voiture, j’essayais de ravaler mes reproches mais mon ton n’y était pas : « Ouais ouais ça va… » Petit sourire malgré moi quand elle me confia que Mila était en pleine forme. « Monte vite, j’ai hâte d’aller la voir. » répondis-je. Et une fois que la jeune femme avait pris place sur le siège passager, je n’attendis pas pour démarrer, prenant la route de l’hôpital dans un silence seulement rompu par le ronronnement du moteur de mon vieux break. Je ne boudais pas. C’était juste que si j’ouvrais la bouche, ça ne serait pas pour lui faire des compliments, donc j’optais pour le mutisme, laissant ma rancœur mijotée en moi.  
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Il n'est pas d'humeur, je l'ai compris dans le message et je le sens bien quand il me répond que ça va. Mais je tente de ne pas en faire de cas, après tout il est au volant, je n'ai pas envie que notre fille se retrouve orpheline après seulement quelques jours de vie. « Je monte, je monte, laisse moi le temps de faire attention ! » Petit détail qui n'avait peut être pas d'importance mais quand même pour moi ça en avait. Je voulais qu'il sache que je faisais attention, que je n'étais pas tout simplement inconsciente comme son regard le disait. Parler de Mila avait eu le bonheur de le détendre mais la détente avait duré trois secondes, pas une de plus. Le silence était maintenant présent dans la voiture, pesant. « Je suis sortie hier soir, j'ai croisé pas mal de gens en rentrant chez moi et quand j'ai enfin été chez moi après m'être assurée que Mila était entre de bonnes mains et que Leanne nous préviendrait si il y avait quoi que ce soit, je me suis écroulée de fatigue dans mon appartement mortellement vide. Dès mon réveil j'ai été auprès de la crevette et là j'avais des choses à faire. Je suis désolée de ne pas t'avoir prévenu que je sortais ce n'était pas prévu. » Ca j'aurais peut être dû éviter de le dire parce qu'à voir la tête de Priape et son regard désapprobateur j'allais prendre un savon.
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J’avais envie de répondre qu’elle aurait pas besoin de faire attention pour monter dans la voiture si elle était restée sagement se reposer dans sa chambre à la mater. Parce que oui, ça se voyait que sa cicatrice la tirait et que les mouvements les plus simples lui étaient encore un peu difficiles. Mais je me contentais d’un regard noir, mon ton bourru quand elle m’avait demandé comment j’allais avait du lui suffire comme indication de mon humeur. Qu’elle s’attende pas à de la compassion, qu’elle se plaigne pas d’être fatiguée, elle avait qu’à pas sortir seulement quelques jours après l’opération. Et après quelques minutes de silence pesant, Talya reprit la parole. Je gardais mon regard bien fixé sur la route, écoutant la raison pour laquelle elle ne m’avait pas tenu au courant. Je ruminais, je retenais mes objections. Mais bordel, un texto ça prenait deux secondes à envoyer : -hého je suis sortie- Puis elle aurait pu me demander mon avis aussi avant de le faire. Mais maintenant c’était clair pour moi : mon avis elle s’en balançait. « Et qu’est-ce que tu faisais à la dunster ? » Ton froid, regard froid. Elle m’énervait… Et ce pouvoir qu’elle avait faire monter la pression en moi m’énervait. Je détestais ça et je prenais vraiment sur moi pour ne pas hausser le ton.
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Après un mois enfermé à l'hôpital j'avais pris la poudre d'escampette dès que j'avais pu, dès que j'avais pu me mettre debout et tenir un minimum sur mes jambes. Ce n'était pas prudent, mais je savais quand même faire attention, faire ce que je pouvais faire et ne pas tirer sur la corde pour faire ce que je ne pouvais pas. Mais bien sûr Priape n'était pas de cet avis et il me prenait surement déjà pour une blonde inconsciente et entêtée au possible. Comme d'habitude. A quoi bon lui dire pour créer des embrouilles entre nous ? Je n'avais vraiment pas envie de ça autour de Mila, j'avais envie de partager de bons moments avec notre fille, avec Priape. Je détestais les embrouilles qui nous éloignaient un peu plus à chaque fois bien qu'elles savaient nous rapprocher après... Notre relation n'était pas très claire, enfin si elle l'était, il ne voulait plus de moi mais toutes ses réactions montraient le contraire. De mon côté je m'essayais à respecter son choix mais je ne pouvais tout contrôler et mes envies reprenaient parfois le dessus. Bref, le sujet épineux arrivait. « Je t'ai dit que je me présenterais pour la présidence de la dunster... J'avais quelques trucs à régler par rapport à ça mais rien de très long. » Regard en coin à son attention, je l'entendis soupirer, j'allais en prendre plein la figure alors je tentais d'ajouter avant qu'il ne puisse ouvrir la bouche et ne plus me laisser parler. « La dunster ne passera pas avant Mila, je peux gérer. » Pour Mila, pour Charlie, je n'étais pas seule, pour la dunster je ne serais pas seule. Mon entourage me portait alors pourquoi je ne pourrais pas relever un défi de plus ?
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Qu’elle ne m’ait pas demandé son reste pour quitter l’hôpital, qu’elle ne m’ait même pas informé d’ailleurs, cela ne devrait même plus m’étonner. Après tout, j’étais habitué à être toujours le dernier au courant avec Talya… Mais là, qu’elle me brandisse son –je te l’avais dit que je me présentais à la présidence-, ce fut la goûte d’eau. Je freinais pour stopper la voiture, le feu devant moi venant de passer au rouge, et je profitais de cette pause pour lâcher la route des yeux et confronter mon regard au sien, dur et inflexible : « Tu m’as dit ça au mois de juillet. J’avais pensé que le fait d’avoir une petite préma de 33SA en couveuse, d’avoir subi une césarienne qui a fini en hémorragie, ça t’aurait fait reconsidérer ce choix… » J’étais le seul à trouver ça insensé qu’elle se présente? « Je préférerais voter pour Sienna que pour toi. » Et ça, ça voulait dire beaucoup. Elle pouvait gérer, disait-elle, oui qu’elle gère… Mais elle, pas sa mère, ou pas les domestiques payés par l'argent de ses parents. « Laisse tomber Talya, tu pourras pas être partout. Je te préviens c’est hors de question qu’elle soit élevée par tes parents, si tu peux pas la garder c’est soit elle est avec moi, soit elle va à la crèche de la fac. » Je voulais pas de l’argent de son père, ou de sa mère en nounou. Je voulais l’indépendance, le droit d’élever ma fille comme je le souhaitais, et je savais très bien qu’en laissant trop les grands parents –aider- ils allaient un jour ou l’autre s’immiscer dans son éducation. Un coup de klaxon m’indiqua que le feu était passé au vert. Mon regard lâcha le sien pour se reporter devant moi et reprendre la route.  
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Le coup de frein de Priape me fit grimacer. La ceinture sur ma cicatrice me faisait souffrir. Comme un rappel que je ne devrais pas être là. Mais je ne dis rien. J'allais prendre une réflexion dans le nez dans tous les cas alors à quoi bon. « J'ai pas changé d'avis, j'ai besoin de remplir ma vie encore plus qu'elle ne l'est pour ne pas avoir à penser à certaines choses. » C'est les seuls mots qui savent sortir de ma bouche. Le feu passe au vert et mon regard se dirige vers la fenêtre. Les larmes montent à mes yeux, je ne crois pas qu'il a vraiment mesuré la portée de ses propos. Je suis une mère indigne, une mère qui ne pense qu'à elle, qui va faire élever ses enfants par ses parents... Depuis quand ? Ma mère m'a aidé avec Charlie au début sans jamais prendre trop de place sachant très bien qu'elle n'était que la grand mère et après elle a été là pour rattraper tous les moments dans lesquels j'ai déconné cette année. Rappelons pourquoi j'ai déconné, parce que j'ai su que j'étais enceinte de l'homme que j'aimais après l'avoir trompé dans un moment tendu de notre couple causé par son silence, une étape que monsieur n'a pas su passer pour le bonheur de notre enfant, une douleur qui m'a fait tourner la carte, passer par plusieurs chemins avant de savoir lequel est le bon à emprunter pour être celle que je veux être. Pour être la Talya que j'ai toujours été, un peu plus forte qu'à la dernière chute. Mes genoux sont costauds maintenant, ils ont l'habitude de recevoir mes chutes, de saigner fort, longtemps, sauf qu'ils ont du mal à cicatriser, c'est ainsi. Bref. J'ai la gorge nouée, le regard dans le vide, je ne sais quoi lui dire, qu'il pense ce qu'il veut, je ne veux que le bonheur de notre fille et si je fais des choix qui ne lui apportent pas je n'aurais qu'à m'en vouloir à moi même. Sauf que pour qu'elle soit heureuse il faut bien aussi que je retrouve le moral non ? Que j'arrête de voir ma vie aux côtés de Priape qui ne démord pas de son absence de pardon... Alors oui ma tête doit être remplie, oui je préfère être sur les rotules à cause de la fatigue qu'à cause d'une dépression surtout que je ressens déjà les changements en moi, mais aussi avec Priape depuis que je ne porte plus Mila...
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Je ne savais pas à quoi je m’attendais comme réponse. Pas à un truc du style, -oui, tu as raison en fait, je me retire de la course-  parce que je la connaissais, ça ne lui ressemblait pas. J’écoutais sa justification sans mot dire avant de reporter mon attention sur la route, puisque l’autre ahuri derrière moi me klaxonnait et semblait pressé. Y'avait bien d'autre moyen de se changer les idées, de s'occuper l'esprit. Là elle allait se retrouver avec tout un tas de responsabilités. J'avais été en coloc avec Jasper, je savais ce que ça représentait la présidence d'une confrérie. Ce n'était pas comme adhérer à un club de sport ou rejoindre un groupe de lecture. C'était prenant et stressant. J'aurais surement du lui répondre ça, abandonner mon ton froid et moralisateur pour lui faire savoir que je m'inquiétais simplement pour elle. Mais je n'en fis rien. Gardant tout cela pour moi. Et le silence lourd et pesant envahit à nouveau l’habitacle de la voiture. Maintenant elle savait en tout cas que je ne la soutiendrais pas sur ce plan là, et pourtant tout le monde savait combien moi aussi je tenais à ma confrérie. Y’avait seulement des priorités dans la vie. La mienne c’était désormais ma fille. Mila. Et rien d’autre. Après ce trajet des plus tendus, on arriva finalement sur le parking. Je ralentis, repérai une place de libre et y garai ma voiture, restant derrière le volant un instant, les yeux fixant le tableau de bord, ma tête refusant de se tourner vers la passagère avec qui la tension était encore une fois à son comble. « Vas-y descends. Va la voir. Je te rejoins plus tard. J’ai besoin de souffler un peu et de me calmer avant de monter. » Je ne pouvais pas arriver comme ça, aussi crispé et énervé.
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La voiture de Priape arrivait devant l'hôpital et l'atmosphère était plus glaciale qu'elle ne l'avait jamais été. Lorsqu'il me demanda de descendre et me dis d'y aller, qu'il me rejoindrait, je ne tournais pas la tête vers lui, j'ouvrais simplement la portière et descendis de la voiture. J'hésitai un instant à l'attendre, à attendre qu'il se calme, à ce qu'on puisse faire les choses ensemble mais je le sentais beaucoup trop remonté pour parvenir à descendre en pression avec moi non loin et moi, là, j'avais besoin de serrer le petit bout qui était ma fille, notre fille dans mes bras. Je filais sans broncher dans les couloirs de l'hôpital, les yeux toujours larmoyant. Je parvenais tant bien que mal à ne pas libérer une seule de mes larmes sur le chemin. Quand j'arrivais dans le box de Mila, l'une des infirmières me demanda si je la voulais et à ma tête elle ne tarda pas à comprendre que la réponse était oui. Alors j'enlevais mon haut me retrouvant en sous-vêtement, elle prit la petite crevette en faisant attention à tous les tuyaux et la déposa dans mes bras. Elle nous recouvrit d'une couverture et nous laissa en tête à tête elle et moi. J'en oubliai la présence de Priape non loin, surement encore sur le parking et mes larmes ne purent s'empêcher de couler réveillant la petite qui se mit à pleurer doucement. Je parvins à la calmer en la berçant et lui parlant. « Maman est là ma puce, maman sera toujours là, maman te fera toujours passer avant tout avec Charlie... Ne pense pas le contraire, pas déjà si petite... Je ne vous abandonne pas... Je ne fais pas ça... » Elle était beaucoup trop petite pour comprendre mais j'avais besoin de lui dire ses mots et lorsqu'elle se calma son regard croisa le mien. Une nouvelle vague d'émotion me submergea, à écouter Priape j'avais tellement l'impression d'être une mauvaise mère, une mère qui abandonne ses enfants, qui ne leur donne pas l'attention qu'il faut. Mila sagement endormie sur mon épaule je fermais l'espace d'un instant mes yeux, mes joues restant humides, je tentais d'oublier tous les malheurs autour de nous.
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La portière claqua et j’attendis encore quelques minutes assis là, derrière mon volant, comme pour être sûr que Talya aurait eu le temps d’entrer dans l’établissement, avant de sortir à mon tour de la voiture. J’inspirai une grande bouffée d’air, essayant de le calmer, de penser à autre chose qu’à cette explication tendue qui venait d’avoir lieu, plongeant instinctivement ma main dans ma poche pour attraper mon paquet de cigarette. Une bouffée de nicotine aurait surement le don de me calmer. Mais lorsque la flamme de mon briquet approcha l’extrémité de ma clope, je me stoppai dans mon geste. Je ne pouvais pas fumer, pas avant de pénétrer dans l’enceinte de la néonat, je n’allais pas m’y rendre les vêtements imprégnés de fumée, c’était stupide. Comme toujours lorsque j’étais énervé, je faisais des trucs stupides. Mais là je choisis l’option sage, rangeant briquet et poison pour poumons là où je les avais pris, me contentant de me dégourdir les jambes autour de l’établissement de soin en ressassant mon ressentiment à l’égard de mon ex petite amie. Mon regard se posa alors sur l’aire de jeux de l’endroit, et plus particulièrement le toboggan. Et mon envie de monter auprès de Mila l’emporta sur le reste. Lorsque j’arrivais finalement dans le box de ma fille, Talya l’avait déjà prise en peau à peau. Je restais un instant à l’entrée, à les observer avec un regard attendri. Puis j’avançais doucement, la jeune femme avait les yeux clos, la petite aussi. Je tâchais de ne faire aucun bruit pour ne pas perturber leur sommeil, pensant qu’elles dormaient toutes les deux.  
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