xaver + la culture c'est comme les parachutes quand t'en a pas tu t'écrases.

Tu étais là tranquillou dans petit monde merveilleux où tu étais la plus belle, la plus sympa, la plus parfaite cabot du monde entier.  Tu chantais même ta chanson du moment à voix haute criant comme un goret dans la rue. "pokééémon attrappeeez les touuuuus." Tu n'étais pas du genre à prêter attention aux regards moralisateurs des gens qui t'entouraient. Après tout s'ils te prenaient pour une folle ça n'allait concrètement pas changer ta vie. Allez savoir pourquoi tu étais d'une extrême bonne humeur, et pour toute personne qui te connaissait suffisamment bien ça pouvait être considéré comme quelque chose de louche. Tu étais même allé achetez des croissants, du café fin la totale quoi. Disons que tu étais tellement heureuse d'être rentré sur Cambridge que tu t'aurais cru dans un Disney. Rentrant dans l'immeuble que tu connaissais maintenant bien, tu frappas plusieurs fois à la porte de ton meilleur ami. Tu espérais qu'il était levé parce que ça ne se faisait carrément pas de faire attendre une fille devant la porte, surtout une canon. Tu tapas à nouveau plusieurs fois, bien plus fort. "XAVER VON MACHIN BOUGE TOI." Tu regardais l'heure, bon okay il était juste six heures du mat et on était samedi. arhum. Une pointe de culpabilité laissait un goût amer dans ta bouche, mais bon le monde appartenait aux gens qui se lèvent tôt. (a) Du coup tu décidas de faire comme dans les films, parce que oui il devait ronfler tellement fort qu'il ne devait pas t'entendre. Tu sortis ta carte bancaire de ton petit sac, et tu commençais à la faire glisser le long de la porte et....et crotte elle était passé de l'autre coté et c'était toujours fermé. N'abonnant pas, tu testas l'expérience avec touuutes les cartes de ton porte feuille défaitiste. Pas le choix tu devais attendre. "Et Xaver j't'entends ouvre moi d'suite. Et t'sais pourquoi Mario attend devant les toilettes parce que Yoshi." t'exclamais-tu en entendant du bruit derrière la porte secrète et mystérieuse qui refusait de s'ouvrir.

J’avais encore une fois travaillé jusqu’à l’aube pour l’entreprise familiale. Je ne comprenais pas pourquoi ma mère refusait d’engager quelqu’un pour faire la comptabilité. Elle ne pouvait pas toujours compter pour moi, j’étais déjà bien trop occupé a faire en sorte que les clients étaient heureux avec le service, que le château restait maintenu et que le musée fonctionnait tout au long de l’année. C’était une énorme charge de travaille en plus de mes études. Les papiers s’accumulaient de plus en plus sur mon bureau et finalement quand le soleil commençait a doucement se lever vers 5h30 du matin, j’étais allé me coucher, me disant heureux qu’il s’agissait du week-end. Toute fois, on ne m’avait pas laissé dormir que j’entendais des cris a la porte. Je regardais mon réveil. 6 heure du matin, ne pouvait-il pas y avoir un peu de respect dans ce monde? Je ne sais pas, on était samedi, pas en semaine, laisser les gens dormir. J’écrasais mon oreiller sur ma tête, espérant ainsi faire taire les bruits, en vain. Je soupirais, me levant alors du lit pour saluer la personne a ma porte. J’entendais la voix de Brynn, cela alors, j’en revenais pas. J’ouvris la porte. « Tu sais quelle heure il est au juste? » Rétorquais-je de la manière la plus nonchalante possible. Non, je n’étais pas une personne du matin.

Tu étais chiante comme fille, en faisant toujours qu'à ta tête pensant d'abord à toi puis après aux autres. Alors oui tu ne t'étais même pas posé les bonnes question avant de venir jusqu'ici dans le genre est ce que ton pote à la compote était avec quelqu'un autre? Une présence féminine peut-être? Même masculine hein, toi tu ne jugeais pas. En plus maintenant tu te retrouvais comme une débile devant sa porte, sans carte de crédit puisque c'était tout tombé de l'autre coté. Forcément quand monsieur se décida de t'ouvrir tu ne te fis pas prier pour rentrer. "Oui l'heure de t'acheter une moooontre." répondis-tu comme une gamine de quatre ans alors que tu le poussais un peu de l'entré. Tu étais déçu parce qu'il n'avait même pas rigolé à ta blague sur Mario et Yoshi alors que tu avais mis au moins dix bonnes minutes à la trouver. Plus aucun respect de nos jours. "Cadeaaau." t'exclamas-tu en lui tendant les croissants. "Tu devrais arrêter de ronchonner à ce qui parait ça donne des rides." soulignais-tu l'innocence incarnée.

Je voulais dormir, me reposer après la nuit blanche que je ne venais de passer, me réveiller a midi pour en suite faire que sais-je pour faire passer le temps. Je n’avais pas l’intention de me lever tôt pour une raison stupide pour être fatigué la journée. Malgré que j’avais passé la pire phase d’après traitement, je pouvais encore parfois être fatigué, et dormir était primordial. Je crois que Brynn ne réfléchissait pas comme cela, si elle réfléchissait même, car je ne sais pas, c’est vraiment un doute parfois. Elle rentrait a peine que j’ouvris, refermant alors derrière elle et voyant sa carte bancaire. Avait-elle essayer d’entrer par effraction? Je l’attrapais, la coinçant entre mes doigts. « Et toi, tu devrais peut-être apprendre qu’on est pas dans un film ici. Je la regarde comme compensation de m’avoir sorti de mon sommeil. » Dis-je alors pour la taquiner. Bien sure que j’allais la lui rendre. « Ca s’est pas sympa. Tu essaies de m’acheter là avec tes croissants. » je les pris quand même et me rendais jusqu’a la cuisine pour préparer le petit-déjeuner.

Si tu t'étais souvenu que Xaver était aussi ronchon dès le matin tu aurais tapé à la porte d'a coté pour tomber sur le sexy voisin, ou la voisine toute fripée même elle pouvait être cool.  Tu observais tes cartes qui jonchaient sur le sol , signe évident que tu n'étais pas parfaite, note à toi même t'entrainer plus souvent à rentrer par effraction chez les gens. Puis pour ta défense tu avais toujours voulu tester pour voir si ça fonctionnait vraiment, bah publicité mensongère les gens, publicité mensongère! "Nianiania je n'en serais pas arrivé là si quelqu'un ne m'avait pas fait attendre pendant mille ans." pleurnichas-tu de ta moue boudeuse, ne souhaitant pas lui donner raison. Jamais. "Mais fait pas le radin t'as intéret à m'la rendre t'sais." bougonnais-tu avant de t'allonger comme un pasha sur son canapé. Ouaip tu faisais comme chez toi, su casa était tu casa. "Je les ai acheté parce que j't'aime grooos comme une maison, enfin non un petit immeuble hlm." soulignais-tu les yeux pétillants avant de te relever, et de bouger tes fesses de Shakira jusqu'au bar où monsieur était en train de préparer le petit déj'. "Tu dormais avec quelqu'un? Je veux dire tu dormais bien avant que j'arrive?" questionnas-tu avare de ragots. C'est qu'il était pas vraiment habillé si vous voyez ce que je veux dire. C'est qu'il se la pétait avec ses abdos des stades.

Je ne sais pas ce que Brynn voulait et pour être honnête, je ne voulais pas savoir. Je voulais tout simplement dormir et me reposer. J’étais peut-être traité mais il y avait toujours des risques, et je devais continuer de me reposer, de ne pas avoir trop de stress. Je rigolais toujours face à cette remarque du docteur, parce que sérieusement, avec ma position de tête de famille, je ne pouvais pas avoir pas de stress. C’est pour cela que j’essayais tant bien que de mal de régler mes affaires avant que la charge de travail universitaire ne s’agrandisse. Donc oui, je voulais dormir et ne pas voir la gueule de ma meilleure amie, première chose le matin quand j’avais dormi trente minutes à tout péter. « Y en a, ils dorment. Tu sais comme une personne normale qui veut faire la grasse matinée un samedi matin. Donc si ils répondent pas, faut pas chercher plus loin. » Je voulais l’agacer, le matin et moi on ne faisait vraiment pas deux. Je commençais a préparer le petit déjeuner ainsi que le café. « Ouais ouais, continue à me complimenter, tu verras, ça va rien t’apporter. » Je connaissais Brynn depuis je ne sais combien d’année ayant a un moment fréquenté la même école maternelle ainsi que pas mal de réceptions ensemble. « Non, je venais tout juste d’aller me coucher pour être honnête. » Merci maman qui m’avait laissé occuper toute la nuit.

Comme à son habitude Xaver se montrait hyper chaleureux lorsqu'il recevait les gens qu'il aimait bien chez lui, ironique hein. À cet instant précis tu te sentais grave aimé et choyé sous ses paroles acerbes. "Hé j'suis une personne normale j'te signale!" t'exclamais-tu vexé. Il croyait vraiment que les rues étaient à ce point vide? Que les gens se réveillaient tous au même moment?Pauvre enfant. "Je pensais que voir mon si jolie visage dès le matin allait te donner la pêche." ronchonnais-tu à nouveau triste de voir que ton meilleur ami de toujours ne semblait pas si content de te voir, ne mettant pas son attitude sur un quelconque manque de sommeil. Tu attrapais un croissant que tu commençais à déguster arrachant des petits bouts que tu enfournais tout de suite après dans ta bouche. "Bah okay alors je peux dire que tu es vraiment chiant le matin? " répliquais-tu avec un grand sourire innocent. Si tu ne pouvais pas le complimenter autant mettre en lumière ses défauts. Xaver t'expliquait ensuite qu'il venait tout juste de se mettre au lit ce qui te laissait perplexe. "Et après on dit que c'est moi qui suit bizarre? Qu'est ce que tu foutais si tard levé? T'sais qu'en plus ce n'est pas du tout bon pour la santé." ajoutais-tu soucieuse de l'état de celui que tu pouvais presque considéré comme un frère.

J’ai toujours été un bon hôte, poli, respectueux et qui faisait tout pour que mes invités se sentent à l’aise. Le seul problème, c’est quand on vient non-invité à six heures du matin, un jour où je n’ai pas dormi et où j’ai du réglé une centaine d’affaire de famille. Tout cela pour dire que voir Brynn, première chose le matin, c’était non pas dans mes plans du samedi. « Non, tu n’es pas une personne normale. » Dis-je avec un grand sourire. « Et non, pas vraiment. J’aimerai bien le visage de ma copine à la place. » Keyla me manquait, et mon emploi du temps du moment, me laissait vraiment pas beaucoup d’opportunité pour la voir. J’espérais qu’on pourrait trouver du temps, car elle me manquait vraiment. Je voyais Brynn attraper un croissant et je lui lançais un regard noir, alors je continuais de préparer le café avec la presse française. « Vas-y, et toi, tu peux pas attendre que le petit dej soit fini. » Non la politesse on lui avait pas appris. Je secouais la tête. « Ma mère a viré son comptable et maintenant elle veut que je fasse son boulot pour elle. Je sais que c’est pas bien. » Surtout que faut dire, c’est pas comme si les premiers mois étaient les plus importants après mon traitement.

Voilà être gentil ne rapportait vraiment rien. "Si j'en suis uuuune!" t'écriais-tu vexé que monsieur puisse penser une seconde le contraire. Puis d'abord ça voulait dire quoi normal hein? Chacun pouvait très bien avoir sa propre définition, et dans la tienne il y avait ta photo dans le dictionnaire. De toute façon Xaver voudrait forcément avoir raison t'étalant une nouvelle fois ses connaissances alors ça ne valait même pas la peine de le contredire. Quoi que tu adorais te chamailler avec lui, juste pour l'embêter et voir son nez se froncer.  "Bah merci sympa tu sais vraiment faire des compliments aux femmes." Tu roulais les yeux au ciel, mâchant dans ton croissant pour éviter de dire une connerie qui ne l'aurait pas forcément plu. "D'ailleurs tout est cool entre vous? les oiseaux chantent &tout&tout?" demandais-tu poliment alors que rien que de les imaginer se faire des papouilles te répugnait te donnant envie de vomir. Tu devais être allergique à l'amour. "Bah non j'peux pas j'suis en pleine croissance et le temps c'est des centimètres. Puis tu as cas allé plus vite t'sais. " Tu lui lançais un énième regard boudeur avant de te lécher les doigts juste devant lui. "Pourquoi elle a fait ça? Tu devrais appeler SOS enfant en détresse ou j'sais plus quoi." rigolais-tu les yeux pétillants. "Mais repose toi aussi hein." Bah ouai tu ne voulais pas qu'il retombe malade le petit.

J’adorais taquiner Brynn. Elle est un peu comme une soeur pour moi. Il fallait dire que le fait que nous avions le même âge aidait vraiment. Bien que Brynn aimait me rappeler qu’elle était née quelques mois avant moi, et donc affirmer sa supériorité. Une blonde, je vous jure. Toute fois, je l’aimais beaucoup, et elle faisait partie des personnes que j’appréciais le plus dans mon entourage, pas quelqu’un qui se prenait trop pour ne sais-je. « Je suis un prince charmant, tu le sais déjà. » Dis-je avec un grand sourire alors que je finissais de sortir les derniers trucs du frigo. « Tu veux un oeuf? » Bah oui, autant faire à manger correctement étant donné que je n’allais plus dormir. « Oui oui, tout est bien. Même si j’ai pas beaucoup le temps pour elle en ce moment, avec la rentrée et le reste. » Et ça me faisait chier comme pas possible, sauf que pas le choix. « Faudrait que je te la fasse rencontrer un jour. » Raah Brynn, toujours quelque chose à ajouter. « T’as fini de grandir depuis longtemps, ma petite. Tu pourras plus me rattraper, je serais toujours plus grand que toi. » Merci les gènes de maman où tout les hommes de sa famille faisait plus d’1m90. « Parce qu’elle croit qu’il lui prend son argent, et elle veut pas avoir des problèmes avec le bureau des finances, surtout vu la fortune qu’elle fait en ce moment avec son association. » Ma mère est les oeuvres de charités. Je l’admirais pour cela, ayant moi-même fondé la mienne avec Ladislava, mais ce n’était juste pas la même chose. « A cause de qui, je peux pas me reposer là. » Dis-je en lui tirant la langue.